L`analyse du mois : les télésoins, le fruit est mûr

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L`analyse du mois : les télésoins, le fruit est mûr
L’analyse du mois :
les télésoins, le fruit est mûr
Le CEFRIO
Le CEFRIO est un centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations, à l’aide des
technologies de l’information et de la communication (TIC). Il regroupe plus de 150 membres
universitaires, industriels et gouvernementaux ainsi que 60 chercheurs associés et invités. Sa
mission : contribuer à faire du Québec une société numérique, grâce à l’usage des technologies
comme levier de l’innovation sociale et organisationnelle. Le CEFRIO en tant que centre de liaison et transfert réalise, en partenariat, des projets de recherche-expérimentation, d’enquêtes
et de veille stratégique sur l’appropriation des TIC à l’échelle québécoise et canadienne. Ces
projets touchent l’ensemble des secteurs de l’économie, tant privé que public. Les activités
du CEFRIO sont financées à près de 64 % par ses propres projets et à 36 % par le ministère
du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation, son principal partenaire
financier.
Recherche et réalisation
Raphael Danjou, directeur de la veille stratégique, CEFRIO
Réjean roy, conseiller principal, CEFRIO
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L’analyse du mois :
les télésoins, le fruit est mûr
Table des matières
L’analyse du mois : les télésoins, le fruit est mûr......................................................... 3
L’actualité de la santé....................................................................................................................................6
Forte expansion des télésoins au Canada
La mobilité touche de plus en plus l’industrie de la santé
Quel outil mobile répond le mieux à votre niveau de responsabilités ?
L’actualité de l’hébergement appliqué aux TI................................................................... 7
HostingCon 2012 se tiendra à Boston, Massachusetts
Pourquoi choisir un serveur privé virtuel (ou VPS) ?
Reconnaître le bon moment pour passer à l’hébergement nuagique (cloud)
L’actualité du sans-fil. ....................................................................................................................................8
Les téléphones intelligents de plus en plus populaires… et bientôt les tablettes !
Les enjeux derrière le rachat par Google de Motorola Mobility
L’actualité des travailleurs mobiles............................................................................................... 9
Télétravailler rend les employés plus heureux
La révolution dans l’espace de travail
À quoi ressemblera le télétravail dans 10 ans ?
L’actualité des communications unifiées et des outils
de collaboration..................................................................................................................................................10
Un outil plaçant l’entreprise au centre du monde… de son monde
La conversation collaborative : un nouveau paradigme
L’actualité de la prestation électronique de services –
marchés publics et parapublics........................................................................................................11
La Ville de Paris présente 40 projets de mobilier urbain intelligent
jeparticipe, la plateforme de consultation de la ville de Bordeaux
Tablettes tactiles et manuels scolaires numériques
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L’analyse du mois :
les télésoins, le fruit est mûr
L’analyse du mois : les télésoins, le fruit est mûr
En juin 2011, le Centre de santé et de services sociaux de la Pointe-de-l’Île remportait l’un des
Ingenious Awards remis par l’Association canadienne de la technologie de l’information aux
organisations qui se distinguent par l’utilisation novatrice qu’elles font des outils informatiques
et par la qualité des résultats auxquels elles arrivent grâce à ces derniers.
Ces deux dernières années, le CSSS de ce territoire montréalais a su relever un double défi
— bien servir le nombre croissant de résidents souffrant d’une maladie chronique tout en
composant avec la pénurie de plus en plus grave de personnel capable de prendre soin de ces
clients — en mettant en œuvre un programme de télésoins à domicile.
Menée en collaboration étroite avec TELUS Solutions en santé, cette initiative permet de suivre
à distance, à l’aide d’une technologie conviviale et de protocoles cliniques robustes made-inQuébec, des personnes aux prises avec des problèmes de santé graves comme le diabète, les
maladies pulmonaires obstructives chroniques, l’insuffisance cardiaque ou l’hypertension.
« Environ 37 000 malades chroniques demeurent sur notre territoire, souligne Mathilda
Abi-Antoun, directrice des services aux personnes en perte d’autonomie liée au vieillissement et
en déficience physique au CSSS de la Pointe-de-l’Île. On s’est rendu compte il y a deux ans que,
pour traiter adéquatement la fraction la plus vulnérable de cette clientèle, de nouvelles façons
de faire devraient être mises en place. Nos approches habituelles ne permettaient plus de faire
face à la hausse rapide des besoins ».
En effectuant un virage vers les télésoins, le CSSS de la Pointe-de-l’Île marchait dans les traces
d’autres acteurs, comme le CSSS Jardins-Roussillon, un organisme montérégien qui a investi ce
créneau il y a plus d’une décennie.
« On se sert depuis 2000 des technologies pour suivre à distance les femmes connaissant une
grossesse à risque, note Sylvie Girard, adjointe à la direction des soins infirmiers et de la qualité
au CSSS Jardins-Roussillon. Nous offrons aussi le service de télésoins aux malades chroniques
depuis 2002. Dans les deux cas, les retombées pour les patients et le système de santé sont si
positives qu’on se dit souvent qu’il serait souhaitable que cette approche soit généralisée à la
grandeur du Québec ».
Des succès indéniables
Il est vrai que l’impact des télésoins est majeur. Ainsi, il ressort d’une métaétude produite par
Guy Paré, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en technologies de l’information dans
le secteur de la santé aux HEC Montréal, et trois autres chercheurs, que cette approche est
« efficace » sur le plan clinique pour les patients souffrant de diabète, d’hypertension ou d’asthme.
Elle « engendre [aussi] une réduction de la demande en soins de santé » et elle semble, dans de
nombreux cas, favoriser une « baisse significative des visites à l’urgence, visites au cabinet du
médecin et hospitalisations ».
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les télésoins, le fruit est mûr
Les télésoins donnent de bons résultats, parce que « les technologies installées chez le client
sont très simples d’utilisation, avance madame Abi-Antoun. Elles fonctionnent selon un mode
question-réponse grâce auquel le patient apprend facilement et progressivement à poser les
gestes qui entraîneront l’amélioration ou la stabilisation de son état. Petit à petit, la majorité des
personnes faisant l’objet de télésoins réussit véritablement à se prendre en main ».
Les télésoins rapportent aussi, parce qu’ils facilitent le véritable travail d’équipe interdisciplinaire
des professionnels chargés de répondre aux besoins du client. Par exemple, grâce aux télésoins,
chaque infirmière, clinicien ou médecin responsable d’un patient peut rapidement et simultanément accéder, à l’aide de rapports générés par la techno­logie, à l’information dont il a besoin
pour déterminer comment ce patient réagit à la médication qui lui est prescrite, et pour proposer
ou apporter des changements au traitement qui lui est offert — cela, de manière proactive.
Les télésoins en quelques chiffres
•Nombre moyen de malades chroniques dont une infirmière du CSSS de la Pointe-del’Île pouvait s’occuper avant l’implantation des télésoins : 40 ; nombre dont elle peut
s’occuper depuis leur mise en place : 100.
•Nombre de clients que le CSSS Jardins-Roussillon suit actuellement à distance :
environ 150 (ce chiffre a doublé récemment et continue de s’accroître).
Des défis demeurent
Cela dit, déployer un système de télésoins ne se fait pas sans heurt. « Le défi n’est pas vraiment
technique », pense Sylvie Girard, « il est surtout organisationnel. Par exemple, avec cette
approche, on change complètement la manière dont le personnel interagit avec les clients.
Les infirmières doivent donc s’habituer au fait qu’elles verront beaucoup moins les patients
dont elles suivent l’état de santé, qu’elles devront développer de nouvelles stratégies pour les
accompagner et les rendre autonomes ».
L’arrivée des télésoins suscite aussi, chez certains professionnels, des craintes dont il faut tenir
compte. Certaines infirmières craignent à tort que leur employeur recoure aux technologies dans
le but de les remplacer. Certains médecins redoutent quant à eux que l’approche des télésoins
ait pour effet la déshumanisation des soins offerts aux patients. « Il n’en est rien, croit le docteur
François-Yves Prévost, du CSSS de la Pointe-de-l’Île, qui estime que les télésoins permettent de
prendre des décisions plus fiables, de faire des suivis plus serrés, d’intervenir au bon moment
quand cela s’impose. « C’est une médecine personnalisée, mentionne-t-il. On continue d’aller
voir les patients, [mais quand] ils vont bien, on peut gérer [les choses] à distance ».
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les télésoins, le fruit est mûr
« Il faut du temps, de la sensibilisation et de la formation pour faire en sorte que tout le monde
accepte de s’engager dans cette aventure », relève madame Abi-Antoun. Il faut aussi un leadership
fort pour relever les défis qui ne manqueront pas de se poser en cours de route. Comme le dit
madame Girard : « Il faut que les dirigeants croient fortement à la stratégie des télésoins, qu’ils
fassent preuve d’une volonté indéfectible aux stades de la planification et de l’exécution, pour
que le train, finalement, réussisse à quitter la gare ».
Heureusement, les nouveaux venus dans l’univers des télésoins n’ont plus à affronter seuls
les problèmes qu’ils rencontreront inévitablement lors du démarrage de projets de ce genre.
Ils peuvent notamment se tourner vers des centres d’expertise en télésoins, explique LouisMarie Boivin, directeur des ventes chez TELUS Solutions en santé. « Ces centres permettent
aux acteurs de discuter de ce qu’ils ont fait ou sont en train de faire, d’échanger de meilleures
pratiques, ce qui leur évite de tout réinventer du début ».
En conclusion, l’exemple du CSSS de la Pointe-de-l’Île, celui du CSSS Jardins-Roussillon et
celui d’autres acteurs québécois, canadiens ou étrangers, montrent bien que l’heure n’est plus
à l’expérimentation des outils de télésoins, mais bien à leur déploiement massif. Ce fruit est
assurément mûr et prêt à être cueilli.
Vous voulez obtenir plus de renseignements sur les télésoins ?
•Jetez un coup d’oeil sur cette vidéo, qui décrit l’expérience du CSSS de la Pointe
de-l’Île de Montréal et de quelques-uns de ses clients ;
•Écoutez ce reportage de Télé-Québec sur le projet de télésoins de l’hôpital Anna
Laberge (lequel relève du CSSS Jardins-Roussillon).
Réjean Roy, conseiller principal, CEFRIO
La solution de télésoins fait partie d’un ensemble de solutions informatiques que développe
et distribue TELUS Solutions en santé. TELUS regroupe environ 1,500 employés à travers le
Canada dédiés entièrement au secteur de la santé. De manière à faciliter le continuum de soins,
TELUS Solutions en santé offre des solutions de suivis systématiques des visites à domicile, un
dossier clinique informatisé, un dossier personnel informatisé ainsi qu’une application pour la
gestion des pharmacies communautaires. TELUS travaille aussi avec une foule de partenaires
pour faciliter le transfert des informations médicales de manière sécurisée entre les équipes
interdisciplinaires du réseau de la santé. Pour plus d’information sur les applications et les
services offerts par TELUS Solutions en santé consultez le site internet www.telussante.com
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L’actualité de la santé
Forte expansion des télésoins au Canada
Le Réseau Télémédecine Ontario (RTO), qui compte déjà près de 2 200 terminaux de visioconférence dans les chambres de 1 200 hôpitaux et cliniques, utilise désormais Internet pour
permettre aux milliers de médecins et d’infirmières de travailler depuis leurs ordinateurs
personnels, tout en assurant la sécurité des informations échangées.
Cette innovation permet non seulement de mieux collaborer entre collègues au sein des
établissements mais aussi de suivre l’état des patients qui ne peuvent plus se déplacer, ce
qui, au final, réduirait la durée des séjours à l’hôpital jusqu’à 60 % et l’engorgement aux
urgences jusqu’à 70 %.
Howard Solomon, 2 août 2011, « Huge expansion for Canadian telehealth network ». En ligne
(9 septembre 2011) : [http://www.itworld.com/it-managementstrategy/189249/hugeexpansion-canadian-telehealth-network].
La mobilité touche de plus en plus l’industrie de la santé
Le forum 2011 du Marketing Mobile s’est penché sur les améliorations apportées au domaine
de la santé : les solutions mobiles permettent notamment de trouver des réponses en santé,
de recevoir des informations par messages textes personnalisés, ou même d’obtenir des
coupons de réductions pour les médicaments prescrits. La mobilité est, pour le patient, un
moyen de prendre en charge sa propre santé, et pour le médecin une solution pour répondre
à la demande croissante de rendez-vous.
Lauren Johnson, 21 juin 2011, « Mobile increasingly affecting health industry: panelists ».
En ligne (9 septembre 2011) : [http://www.mobilemarketer.com/cms/sectors/healthcare/10262.
html].
Quel outil mobile répond le mieux à votre niveau de responsabilités ?
Le livre blanc du cabinet Frost & Sullivan réussit à catégoriser les différents outils numériques
et à montrer leur utilité pour chacun des groupes d’employés :
•L
e téléphone intelligent est parfait pour les employés très mobiles et toujours connectés,
soit les infirmières et les médecins ;
•L
es tablettes fonctionnent mieux pour les cliniciens et les gestionnaires habitués à
compulser des chiffres, des tableaux et des images ;
• L
es téléphones cellulaires classiques répondent toujours à un besoin de communication simple et rapide, importante auprès des urgentistes, ambulanciers ou personnel
de sécurité.
Sara Jackson, 15 août 2011, « Providers’ mobile device choices indicative of job duties ».
En ligne (9 septembre 2011) : [http://www.fiercemobilehealthcare.com/story/providers-mobiledevice-choices-indicative-job-duties/2011-08-15].
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L’actualité de l’hébergement appliqué aux TI
HostingCon 2012 se tiendra à Boston, Massachusetts
Réputé pour attirer les spécialistes de l’hébergement web, de l’infonuagique, des centres de
données, des logiciels en tant que service (SaaS), de l’édition de logiciels indépendants (ISV)
et d’autres services Internet dans le monde, HostingCon se tiendra à Boston, Massachusetts,
du 16 au 18 juillet 2012 au John B. Hynes Veterans Memorial Convention Center ; il avait
attiré plus de 1 800 participants en 2011, provenant de 35 pays.
HostingCon – [http://www.hostingcon.com/blog/boston-massachusetts-selected-hostingcon-2012/], en ligne, consulté le 9 septembre 2011.
Pourquoi choisir un serveur privé virtuel (ou VPS) ?
L’hébergement sur serveur privé virtuel permet de partitionner un serveur puissant pour
obtenir plusieurs serveurs virtuels indépendants ayant chacun les caracté­ris­tiques d’un
serveur dédié. Cette solution marie les avantages d’un coût bas de l’hébergement web
mutualisé, de la haute performance et de la disponibilité d’un hébergement web dédié.
Top 10 Hébergeurs - [http://www.top10hebergeurs.com/guide/serveurs-dedies/pourquoi-choisirun-serveur-prive-virtuel-ou-vps/], en ligne, consulté le 9 septembre 2011.
Reconnaître le bon moment pour passer à l’hébergement nuagique
(cloud)
L’hébergement nuagique est novateur, mais surtout flexible : la bande passante s’élargit
ou se contracte automatiquement selon le trafic du site. Ce système permet, sur un même
serveur Cloud, de « distribuer » les bandes passantes aux sites qui en ont le plus besoin, sans
qu’un problème n’arrive. Ce système de bande passante est illimité, c’est-à-dire qu’aucun
site du Cloud n’a de limitation de bande passante et donc aucune crainte à avoir dans leur
développement.
Top 10 Hébergeurs – [http://www.top10hebergeurs.com/guide/hebergement-cloud-2/
reconnaitre-le-bon-moment-pour-passer-a-lhebergement-cloud/], en ligne, consulté le
9 septembre 2011.
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L’actualité du sans-fil
Les téléphones intelligents de plus en plus populaires… et bientôt les
tablettes !
Selon l’Observateur des technologies médias (OTM), 27 % des anglophones et 14 % des
francophones au Canada possèdent un téléphone intelligent, comparativement à 6 % et à
4 %, respectivement, en 2007.
De son côté, eMarketer prévoit que d’ici 2014, les téléphones intelligents repré­senteront
50 % des combinés mobiles au Canada, comparativement à 31 % en décembre 2009.
L’OTM a par ailleurs a constaté qu’en date du printemps 2011, 5 % des Canadiens avaient
acheté une tablette électronique et il estime que cette proportion doublera d’ici au printemps
2012.
Denis, Lalonde, 19 août 2011, « Les Canadiens de plus en plus adeptes des technos ». En ligne
(9 septembre 2011) :
[http://www.directioninformatique.com/DI/client/fr/DirectionInformatique/Nouvelles.
asp?id=63786].
Les enjeux derrière le rachat par Google de Motorola Mobility
Alors que Google assure que Motorola Mobility sera exploité de façon autonome, les fabricants
d’appareils mobiles qui utilisent Android doivent se demander si Google envisage concrètement une présence dans le marché à titre de fabricant de matériel. Toutefois, Google
pourrait surtout convoiter le portfolio de 12 500 brevets actifs et 7 500 demandes de brevets
que possède Motorola Mobility, afin d’accroître sa position commerciale autrement que dans
le créneau du matériel.
Maxime Bergeron, 16 août 2011, « Achat de Motorola par Google: secousse sismique dans
le sans-fil ». En ligne (9 septembre 2011) : [http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/
technologie/201108/15/01-4426023-achat-de-motorola-par-google-secousse-sismique-dansle-sans-fil.php].
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L’actualité des travailleurs mobiles
Télétravailler rend les employés plus heureux
Les télétravailleurs disent que travailler de chez eux les rend plus heureux, en meilleure
santé et plus productifs. Plus de 80 % affirment obtenir un meilleur équilibre travail-vie. Et
les chefs d’entreprise ont raison d’aimer le télétravail : 76 % des télétravailleurs sont non
seulement plus disposés à faire des heures supplémentaires, mais ils sont également plus
loyaux envers leur entreprise.
Rieva Lesonsky, 13 août 2011, « Telecommuting Makes Employees More Productive: Survey Says ».
En ligne (9 septembre 2011) : [http://www.huffingtonpost.com/2011/08/13/telecommuting
-employees-productivity_n_926285.html].
La révolution dans l’espace de travail
En faisant passer 10 % de ses employés au télétravail, Cisco a optimisé l’utilisation de son
espace de travail de 40 % : l’espace est disponible pour un personnel réduit, créant de
nouvelles façons de collaborer. La compagnie économise ainsi sur les frais d’expansion
immobilière et sur les coûts d’entretien. En 2010, ces solutions de collaboration ont permis
de réaliser un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars, notamment par l’épargne de 560
millions de dollars en frais de déplacement et de 150 millions grâce au télétravail.
John Roach, 12 août 2011, « The revolution at work is here ». En ligne (9 septembre 2011) :
[http://futureoftech.msnbc.msn.com/_news/2011/08/12/7357375-the-revolution-at-work-ishere].
À quoi ressemblera le télétravail dans 10 ans ?
Les employés à l’ère du numérique ne télétravaillerons pas : ils travailleront juste de n’importe
quel endroit, pourvu qu’il soit le plus pratique possible. Voici 10 prédictions pour le futur :
1. Le sans fil passera à la vitesse filaire
2. Nous serons constamment en ligne
3. Les tablettes remplaceront les PC de bureau et les portables
4. Tout migrera vers le nuage
5. Il n’y aura plus de logiciels vendus dans leur boite en carton
6. La messagerie texte restera
7. La vidéo en 3D deviendra la norme
8. Il n’y aura pas plus de Bluetooth
9. Les offres se multiplieront
10. Le fossé entre les générations s’agrandira
Chris Knotts, 22 août 2011, « What telework might look like in 10 years ». En ligne (9 septembre
2011) : [http://fcw.com/articles/2011/08/22/comment-chris-knotts-telework-predictions.aspx].
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L’actualité des communications unifiées et des outils de
collaboration
Un outil plaçant l’entreprise au centre du monde… de son monde
Avec des bureaux disséminés en Australie, en Asie et en Europe, une firme d’avocats
demande mieux que les médias sociaux pour collaborer : Quad de Cisco fonctionne non
seulement de la même manière que Facebook pour se connecter entre collègues comme des
amis, poser ses questions et discuter en direct, mais il y ajoute également les solutions de
téléprésence, facilitant le partage de données et le contact humain.
D a v i d C a r r, 2 a o û t 2 0 1 1 , « C i s c o Q u a d M a ke s L a w F i r m ’s Wo r l d S m a l l e r » . E n l i g n e
(9 septembre 2011) : [http://www.informationweek.com/thebrainyard/news/workgrouping
_team_collaboration_workspaces/231300018/cisco-quad-makes-law-firms-world-smaller].
La conversation collaborative : un nouveau paradigme
Les systèmes de communication collaborative permettent d’intégrer tous les types
d’interactions dans un unique flux de connaissances, permettant aux employés de collaborer
en temps réel pour répondre de manière innovante aux problèmes des clients, supprimer les
goulots d’étranglement ou développer de nouveaux produits.
Des stratégies efficaces de communication collaborative permettent de réduire les coûts et
d’améliorer la fidélisation de la clientèle, entrainant un chiffre d’affaires plus régulier.
Alcatel-Lucent, 24 août 2011, « Collaborative Conversations: The new paradigm of enterprise
communications ». En ligne (9 septembre 2011) : [http://www.bme.eu.com/article/
Collaborative-Conversations-The-new-paradigm-of-enterprise-communications/].
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L’actualité de la prestation électronique de services –
marchés publics et parapublics
La Ville de Paris présente 40 projets de mobilier urbain intelligent
Des abri-voyageurs interactifs, des panneaux d’affichage en temps réel, des potelets de
sécurité lumineux et déformables, des capteurs pour places de stationnements et niveau de
remplissage des poubelles, du mobilier mobile et convertible : Paris met son territoire à la
disposition de plus de 40 projets expérimentaux, testés pendant 6 mois à un an.
Mairie de Paris, 7 juin 2011, « La Ville de Paris présente 40 projets de mobilier urbain
intelligent ». En ligne (9 septembre 2011) : [http://www.paris.fr/mobilierurbain].
jeparticipe, la plateforme de consultation de la ville de Bordeaux
Cette plateforme Internet, mise en place par la ville de Bordeaux, est destinée à permettre la
participation de ses habitants aux questions d’intérêt commun. Grâce à des questionnaires,
des forums ou des appels à propositions, les Bordelais inscrits sur jeparticipe sont
régulièrement sollicités, selon leurs centres d’intérêt, leur âge ou leur quartier pour donner
leur avis.
Ville de Bordeaux, 19 août 2011, « jeparticipe, la plateforme de consultation de la ville de
Bordeaux ». En ligne (9 septembre 2011) : [http://jeparticipe.bordeaux.fr/].
Tablettes tactiles et manuels scolaires numériques
De nombreux établissements scolaires aux États-Unis, en Grande Bretagne, au Canada, au
Japon, à Singapour et Taiwan, ont entrepris d’explorer le potentiel des tablettes tactiles dans
un contexte d’enseignement. La Corée vise le remplacement complet de ses manuels pour
2015. La France a déjà lancé des expérimentations dans trois grandes villes. Mais si l’intérêt
des tablettes semble démontré pour les établissements du secondaire, leur usage dans les
écoles maternelles suscite encore des débats.
Proxima Mobile, 25 juillet 2011. « Tablettes tactiles et manuels scolaires ». En ligne
(9 septembre 2011) : [http://www.proximamobile.fr/article/tablettes-tactiles-et-manuels-scolaires].
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