La menthe bio du Pérou
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La menthe bio du Pérou
N° 117, Hiver 2005 L a menthe bio du Pérou Le patient, acteur de sa santé Vincent Vittoz, champion de ski de fond i e _ d i X k Y Y e C Z [ d j W _ h [ i d W j k h [ b i 4iXVJ8?874 _TATgheXceXaWfb\a WXibfWXagfXgibfZXaV\iXf C{gXWXag\Ye\VXfT_\aX PRÏVIENTLAFORMATIONDUTARTRE C{gXWXag\Ye\VXThETgTa[\T PROTÒGEETRENFORCELESGENCIVES Sommaire Editorial Reportage La menthe bio du Pérou 4 Soins bucco-dentaires Une formule naturelle pour des dents saines 8 Dossier médecine Le patient, acteur de sa santé 10 Une controverse stérile sur l’efficacité de l’homéopathie 15 Balnéothérapie et Massage La santé : un art de vivre 16 Portraits de femme Du docteur en médecine au médecin de l’âme 18 :X_WXag\Ye\VXiZgT_ FAVORISELARÏDUCTION DELASENSIBILITÏGINGIVALE Plaisir d’offrir Rêve de Lavande 22 Sports d’hiver Vincent Vittoz, parcours d’un champion 26 Le ski de fond Un sport bénéfique 28 Calendrier Weleda 2006 Le son, créateur de formes 30 La Revue Weleda est éditée par les Laboratoires Weleda – BP 152 – 68331 Huningue Cedex – Tel. 03 89 69 68 00 – www.weleda.fr %&&)#!#)4² 4%34²% #,).)15%-%.4 Elle paraît en France depuis 1960. Sa fréquence de parution est actuellement de 3 numéros par an : au printemps (vers Pâques), en automne (vers la St-Michel) et en hiver (vers Noël). Elle est distribuée gratuitement sur abonnement. s!BASEDEPLANTES DHUILESESSENTIELLES ETDEPOUDRESMINÏRALES s3ANSTENSIOACTIFS SANSmUOR s#OMPATIBLES AVECLESTRAITEMENTS HOMÏOPATHIQUES Pour l’obtenir, il vous suffit d’adresser votre demande écrite aux Laboratoires Weleda – Service Consommateurs – BP 228 – 68332 Huningue Cedex ou par e-mail au service.consommateur @ weleda.fr en précisant votre nom et votre adresse complète. Chaque auteur est responsable de ses propres articles. Toute reproduction de texte, d’illustration ou de photo doit faire l’objet d’une demande auprès de Weleda. Rédaction : Weleda France. Maquette et mise en page : René Uhlmann, CH 8032 Zurich. Impression : Opale-Istra, F 67300 Schiltigheim. Photos: Michael Leuenberger – Dorian Rollin – Lynn Saville et Jochen Sands (Getty Image) – René Uhlmann – Laurent Vonach – archives Weleda. Imprimé sur papier écologique recyclé, blanchi sans chlore. Weleda s’engage dans un projet de développement durable au Pérou : la culture de la menthe bio (photo : Michael Leuenberger). La santé, au cœur de nos préoccupations La santé est bien plus que l’absence de maladie ou d’infirmité. Selon l’OMS* il s’agit d’un état de complet bien-être, non seulement au plan physique, mais aussi aux plans mental et social. Le développement de la science médicale a conduit à des techniques de plus en plus perfectionnées en matière de diagnostic, appareillages et analyses de laboratoire fournissant une profusion de données sur l’état des patients. Lorsque ces données s’écartent de la normale, c’est à dire d’une norme définie par la recherche, il y a dysfonctionnement. Et l’on prescrit un traitement « contre quelque chose ». Si les avancées prodigieuses de la recherche médicale ont permis – et permettent toujours – de sauver des vies, celle-ci tend à considérer l’homme comme une sorte de machine ultra complexe, et à le réduire à la matière qui le compose. Dans cette démarche, elle s’éloigne de l’humain. Cette médecine a un coût élevé, qui pèse lourd sur notre système de santé. D’où l’apparition de mesures visant une réduction de l’éventail thérapeutique. C’est cette même logique qui pousse au déremboursement de médecines complémentaires comme par exemple l’homéopathie. Comment se situer, face à cela, en tant que patient ? Quel rapport y a-t-il entre le ressenti subjectif de notre état de santé et ce que nous en dit la science médicale ? Que sommes-nous en droit d’attendre et dans quelle mesure pouvons-nous être acteurs de notre santé ? Nous avons consacré le numéro d’hiver de la Revue Weleda à ces questionnements plus actuels que jamais et qui le resteront dans les années à venir. Le maintien de la santé est et restera toujours au cœur des préoccupations de Weleda. Avec nos meilleurs vœux pour le temps de Noël et la nouvelle Année. Pour la Rédaction, Danielle Friedrich *Organisation Mondiale de la Santé Revue Weleda 117 iÃÊ«À`ÕÌÃÊÃÌÊÛi`ÕÃÊiÊ« >À>ViÃ]Ê«>À>« >À>ViÃÊiÌÊ>}>ÃÃÊL° Reportage Une population éprouvée par la guérilla L’histoire récente n’a pas ménagé les hommes de cette contrée. Le haut plateau d’Ayacucho constitue l’une des régions les plus pauvres et les moins développées du Pérou, ses habitants y ayant fortement souffert du climat de terreur instauré par la guérilla maoïste du sendero luminoso (sentier lumineux) et la contre-offensive de l’armée péruvienne. On estime à 70 000 le nombre de morts causés par la guerre civile de 1980 à 1994. De nombreux villages indiens, se trouvant pris entre deux feux, subirent des violences. C’est le cas notamment de Catalinayoc, où il n’y a pas une famille qui ne pleure des défunts, victimes de ces conflits. Dans ce contexte, on conçoit aisément l’importance vitale que peuvent revêtir des projets de développement visant aussi bien le maintien des structures sociales et des traditions agraires que la durabilité des ressources. L’exode rural vers Lima reste important. Malheureusement, il conduit le plus souvent les paysans attirés par la capitale à une misère plus profonde en les déracinant complètement. Dans ce contexte, Weleda s’est associé à un partenaire péruvien, Sergio Serkovic, et à un herboriste suisse, Peter Lendi, pour construire un projet de culture biologique de menthe poivrée (Mentha piperita) dans la région. Actuellement, cette initiative fait vivre une trentaine de familles du village de Catalinayoc, réunies au sein d’une coopérative qui commercialise ses produits à des entreprises européennes sous la marque Herbandina. La menthe bio du Pérou Weleda renforce son engagement au Pérou à travers un projet de développement durable : la culture biologique de menthe poivrée dans les Andes. 30 familles de paysans du village de Catalinayoc y participent. L es hautes terres d’Ayacucho offrent au regard un paysage à la fois sauvage, rude et très fertile à 3900 m au-dessus du niveau de la mer. Le ciel est gris mais, ici et là, le soleil transperce l’épaisse couche de nuages et éclaire les champs vert sombre. Ici, les terres arables sont pourvues d’une riche couche d’humus. Depuis des siècles, les Indiens Revue Weleda 117 y cultivent la pomme de terre, les haricots, l’amarante et le quinoa pour leurs propres besoins. Ils ont aussi un peu de bétail : des lamas et des alpagas, élevés pour leur laine et leur viande, ainsi que des bovins pour le lait. Les vaches sont les témoins vivants de l’aide suisse apportée il y a une trentaine d’année, mais refoulée au début de la guerre civile. Les feuilles de la menthe poivrée (Mentha piperita) sont riches en huile essentielle aux propriétés stimulantes et rafraîchissantes. La récolte est manuelle En ce matin d’avril, Don Vicente prend la route à 6 heures avec sa femme et ses deux enfants pour rejoindre les champs de menthe, non loin du village. C’est le début de la première saison des récoltes, qui durera jusqu’en juin. La seconde récolte sera effectuée d’octobre à novembre, peu avant la saison des pluies. ➝ Revue Weleda 117 Reportage Les autres familles sont déjà dans les champs, occupées à couper à la faucille les plants de menthe arrivés à maturité. On en utilise la partie aérienne – tiges et feuilles – qui, à ce stade, atteint une hauteur d’un demi mètre. La récolte est entièrement manuelle. Les gerbes de menthe fraîchement coupée libèrent des effluves odorantes puissantes et rafraîchissantes … Les plantes sont chargées sur un triporteur pour être acheminées jusqu’à la distillerie du village. Don Vicente est satisfait de la récolte de cette année : « Nous sommes trente paysans qui cultivons chacun un demi hectare de terrain, avec un rendement d’un kilo et demi de menthe poivrée par mètre carré. C’est bien et cela récompense nos efforts, car au cours de l’hiver dernier, une partie des plants a gelé et nous avons dû les remplacer. » Mario, un jeune paysan responsable de la distillation, attend déjà les premiers arrivages. « Je commence par peser la menthe et je note la quantité fournie avec le nom du paysan », dit-il, « puis je remplis le ballon de distillation avec 200 kilos de menthe fraîche, qui sera distillée à la vapeur d’eau pendant exactement 75 minutes. » Le fonctionnement de l’installation est très simple : la vapeur d’eau introduite par le bas libère l’huile essentielle Une région très pauvre. volatile, l’entraînant avec elle vers le haut. Puis, l’eau et l’huile essentielle à l’état de vapeur passent dans un tube réfrigéré, où elles se condensent à nouveau à l’état liquide. On recueille ensuite ce distillat dans un récipient nommé vase florentin. N’étant pas soluble à l’eau et moins dense qu’elle, l’huile essentielle surnage et peut être aisément isolée. « 200 kilos de menthe poivrée donnent environ un demi litre d’huile essentielle », déclare Mario. Revue Weleda 117 En période de récolte, la distillerie est en service pendant près de douze heures par jour, les plantes fraîchement coupées devant être immédiatement traitées. Et chaque agriculteur reçoit le salaire de sa récolte dans la même semaine. Une production agricole planifiée Don Anatolio est technicien agricole et employé de la société Herbandina. Il conseille les paysans de la coopérative de Catalinayoc sur toutes sortes de questions et assure aussi la fonction essentielle de traducteur. Il parle le Quechua, la langue des Indiens, qui s’expriment rarement en espagnol courant. Et il sait aussi « traduire » les différences culturelles afin que les partenaires se comprennent vraiment et que le projet puisse continuer à avancer. « Pour les paysans d’ici, la culture professionnelle est quelque chose de nouveau » déclare-t-il « de même que le respect des obligations qui vont au-delà de l’autosuffisance. » Traditionnellement, les surplus de la production agricole sont échangés sur les marchés locaux, la laine contre des céréales par exemple. On prévoit d’une année à l’autre, sans planifier à plus long terme. » Pour ces raisons, des contrats en bonne et due forme ont été conclus avec les paysans de la coopérative il y a un an et demi. « C’était nécessaire pour définir le volume de la récolte et garantir à Weleda la quantité requise d’huile essentielle de menthe poivrée », confie Peter Lendi, qui suit le projet et assure une assistance technique lors de séjours réguliers sur place. Pour les prochaines années, il est prévu de produire annuellement deux tonnes d’huile essentielle de menthe poivrée pour Weleda : pour les soins bucco-dentaires, le Déodorant à la Sauge, la Lotion tonique à la Rose musquée, Brumessence®... Pour le moment, le volume que peut livrer Herbandina n’est que de 500 kilos par an. C’est pourquoi, un programme visant à étendre les surfaces cultivées est en cours. Chaque paysan cultive un demi hectare de menthe poivrée. Il implique nécessairement un plus grand nombre d’agriculteurs, chacun d’entre eux ne pouvant étendre sa parcelle de menthe au détriment des cultures vivrières, nécessaires pour nourrir sa famille. Il a fallu d’abord motiver et rassurer. Peter Lendi s’en souvient : « au début, les membres de la coopérative n’acceptaient pas que le nombre de cultivateurs augmente, craignant que cela réduirait la part de chacun. Don Anatolio et Sergio ont dû faire beaucoup d’efforts pour convaincre ses membres de l’élargir à d’autres agriculteurs et permettre ainsi l’extension des cultures de menthe, en vue de produire les quantités requises par Weleda pour 2007. » Les conditions de vie s’améliorent Lorsqu’on travaille avec des petits producteurs, il faut tenir compte des délicats équilibres du tissu social dont ils font partie. Les effets positifs de ce type de développement sont l’amélioration des conditions de vie et des infrastructures locales. Mais Peter Lendi sait aussi par expérience qu’il faut dix ans pour consolider un tel projet. Il est conscient du fait qu’il existe, dans les communautés indigènes, des mécanismes sociaux qui empêchent que certains de leurs membres n’acquièrent trop de privilèges. Le processus est toujours le même : une personne qui menace de devenir trop riche est désignée par la communauté pour occuper une fonction honorifique. Cela signifie que, pendant un an ou deux, étant au service de la communauté, elle ne gagne rien et c’est sa famille qui doit subvenir à ses besoins. Il en résulte une forme de régulation naturelle au plan social. Ce projet devra encore être développé au cours des prochaines années. Don Anatolio a fort à faire : les méthodes d’entretien du sol et la rotation des cultures doivent être améliorées. Il veut aussi, en collaboration avec les agriculteurs, recycler les déchets de plantes en les mélangeant à du fumier animal pour en faire un compost de qualité, destiné à stimuler la fertilité des sols. Herbandina soutient également l’extension des cultures de menthe en accordant une subvention aux membres de la coopérative pour la mise en culture de jeunes plants. Peter Lendi et ses partenaires sont convaincus que ce projet de développement est profitable à tous. Il permet à Weleda de disposer d’une huile essentielle de menthe poivrée de qualité biologique tout en assurant aux agriculteurs du village de Catalinayoc des débouchés pour leurs récoltes, et ce à un prix équitable. Quant à la société Herbandina, il lui permet d’étendre son activité en envisageant de nouveaux projets. Un projet qui assure aux autochtones des débouchés à un prix équitable. Revue Weleda 117 Soins bucco-dentaires Une formule naturelle pour des dents saines Elle a un goût qui surprend lorsqu’on l’utilise pour la première fois. Mais très rapidement, elle se révèle incomparable pour prévenir la formation du tartre et les attaques acides responsables des caries : la Pâte dentifrice saline Weleda. A base de fins cristaux de sel marin, elle stimule la sécrétion salivaire, ce qui permet un auto-nettoyage naturel des dents et des gencives, tout en raffermissant les tissus gingivaux. Contenant aussi du bicarbonate de sodium naturel, elle aide a neutraliser les attaques acides responsables de la formation des caries et garantit une protection contre la formation du tartre. Un extrait de résine de myrrhe, aux propriétés apaisantes et antiseptiques, réduit la sensibilité de la muqueuse buccale. Un extrait de racine de ratanhia, aux vertus astringentes, raffermit les gencives. Et un extrait d’écorce de marron d’Inde associé à de l’aesculine complète judicieusement ces actions grâce aux tanins antiseptiques qu’il contient. Enfin, des huiles essentielles naturelles, associées au goût salé de ce dentifrice, procurent une sensation de fraîcheur durable. L’action de ce dentifrice sur la plaque dentaire et sur la sensibilité gingivale a été testée cliniquement. Il est compatible avec les traitements homéopathiques. Sans additif de synthèse tel que conservateur, parfum ou colorant artificiel, et non testé sur les animaux, il est conforme à la charte Qualité Weleda et au label du BDIH. Pourquoi sans agents tensio-actifs moussants ? La muqueuse buccale a un pouvoir d’absorption élevé et il faut être prudent avec les substances qui sont en contact avec la sphère buccale, en particulier les tensio-actifs moussants habituellement utilisés dans les dentifrices. Lors du rinçage, il arrive aussi que l’on avale une quantité infime de dentifrice (surtout chez les enfants). Enfin, contrairement aux idées reçues, la mousse n’est pas nécessaire à l’efficacité d’un dentifrice. Elue meilleur dentifrice par Que Choisir Dans son numéro de septembre 2005, la magazine Que Choisir a publié les résultats d’un test effectué sur 15 dentifrices, dont la Pâte saline Weleda. Seul dentifrice non fluoré testé, la Pâte dentifrice saline y a obtenu la première place. Ont été testés : la teneur en dérivés fluorés, la présence ou non de substances indésirables, le degré d’abrasivité sur la dentine et l’émail et le degré d’acidité (pH) des produits. Revue Weleda 117 Pourquoi sans fluor ? Une alimentation équilibrée garantit à l’organisme les apports en fluor nécessaires au durcissement de l’émail des dents. Le rôle préventif du fluor contre la carie dentaire, découvert dans les années 40, a conduit à en généraliser l’utilisation dans la plupart des dentifrices. Cependant, la quantité de fluor nécessaire à l’organisme est très faible et nous en consommons par ailleurs (eaux minérales, sel de cuisine, thé, etc. ) . Or, absorbé en trop grande quantité, le fluor peut provoquer une fluorose dentaire. Partant du principe que la détermination d’une dose thérapeutique de fluor en cas de carence relève de la prescription d’un professionnel de la santé, médecin ou dentiste, Weleda a renoncé à ajouter cette substance à ses dentifrices. Vraies fausses idées sur la menthe Les soins bucco-dentaires Une bonne hygiène bucco-dentaire avec un brossage régulier Weleda sont exempts de men- des dents est essentielle pour la prévention des caries. thol de synthèse (souvent présent dans les dentifrices classiques), mais est bon d’éviter l’ingestion de toute substance certains d’entre eux contiennent des huiles ayant des propriétés médicinales telles que la essentielles naturelles, issues de plusieurs menthe, mais également l’anis, le camphre variétés de menthe. Cette plante médicinale, ou le thym, par exemple, lors d’un traitement de par son parfum frais, est particulièrement homéopathique. adaptée à l’hygiène bucco-dentaire. Aussi, pour être sûr de ne pas gêner les L’utilisation de dentifrices contenant de la effets de ce type de traitement, il suffit menthe est souvent controversée. Cependant, d’observer un laps de temps d’au moins 15 à si l’on se réfère à Samuel Hahnemann, le 20 minutes après s’être brossé les dents avec fondateur de l’homéopathie, on peut lire un dentifrice Weleda et avant de recourir à dans son Traité des maladies chroniques qu’il un médicament homéopathique. Revue Weleda 117 Dossier médecine L e patient , acteur de sa santé et sa place dans le système de santé actuel On ne peut qu’être frappé par le fait qu’en dépit de toutes les avancées de la médecine, nous nous portons à peine mieux. Les salles d’attente et les hôpitaux ne désemplissent pas. Si de nombreuses maladies, jadis tant redoutées, sont aujourd’hui maîtrisées, on observe le développement de maladies de civilisation comme les troubles métaboliques (diabète, obésité), les allergies, les maladies cardiovasculaires, des troubles addictifs (liés au tabac, à l’alcool …) et du cancer. A l’heure où l’on systématise le principe du médecin traitant pour rationaliser la prise en charge des maladies et maîtriser les coûts de notre système de santé – au risque de mettre en péril le libre choix thérapeutique des patients – il nous paraît important de rappeler le rôle du patient face à sa propre maladie. 10 Qu’est-ce que la santé : l’absence des troubles fonctionnels (mal de dos, etc.). de maladie ? Ainsi, des signes du corps pouvant signaler Soyez attentif quelques instants à ce qui se des tendances morbides à l’état latent risquent passe en vous, maintenant… puis, souvenez- d’être négligés, voire ignorés, alors qu’un vous de ce que vous avez ressenti quelques traitement précoce et une réelle prévention heures plus tôt, et hier : peut-être avez-vous seraient encore possibles. éprouvé un moment de bien-être intense ou de joie, après un laps de temps moins Au cœur de notre système de santé : agréable… En faisant affleurer le souvenir de la maladie plus que le patient ces sensations à votre conscience, vous faites Au cours de ses études, un médecin apappel à une forme particulière de perception : prend surtout à soigner des maladies, mais il avec ce qu’on pourrait appeler le sens de la n’aborde pas ce qu’est véritablement la santé vie, vous ressentez en vous, de façon diffuse, en soi, et ce qu’il faut faire pour la soutenir. votre état général. Notre système de santé est tourné vers le On a longtemps considéré que la santé est traitement des maladies bien plus que le l’absence de maladie, une sorte d’état parfait maintien de la santé. de la mécanique du corps, que l’on a comparé Dans ce système, la prise en charge de nos à une machine complexe. En est-il bien ainsi ? maladies dépend de trois éléments essentiels : Cela correspond-il à la réalité vécue ? Som- la science médicale, les techniques de pointe mes-nous automatiquement en bonne santé utilisées en matière de diagnostic et de soin, lorsque nous ne sommes pas malades ? Qui et les critères économiques. n’a pas connu ces états de fatigue, de manque de tonus, d’abattement ou d’irritabilité, avec • La science médicale : cette sensation de lourdeur dans le corps et La science médicale moderne, venue remcette envie de ne rien faire ? Ces états qui nous placer ce que jadis on appelait encore l’art conduisent parfois à consulter un médecin, médical, s’appuie sur une conception matémais sans résultat : aucun diagnostic précis rialiste de l’être humain – au sens littéral du n’ayant pu être établi, aucun traitement n’a terme, l’homme étant réduit à la matière qui pu être prescrit. le compose. Elle apporte des connaissances Pour comprendre ces états, il est nécessaire précieuses lorsqu’elle se base sur l’observation de jeter un autre regard sur la santé ; on précise des phénomènes, ne prétendant à peut être en « mauvaise santé » sans pour rien d’autre qu’à décrire ce qu’elle constate. autant être malade. La santé ne se définit Mais dès lors qu’elle établit des lois générales, pas simplement comme l’absence de quelque extrapolées à partir de découvertes isolées, et chose, d’une pathologie, mais comme un souvent réfutées par de nombreuses excepétat d’équilibre très individuel. Chaque être tions, elle s’engage sur le terrain du postulat, humain porte en lui son propre potentiel voire du dogme. de santé. La médecine scientifique base ses traiteGénéralement, la médecine scientifique ments sur les résultats d’études statistiques. ignore ces signes subjectifs non mesurables, Selon le sociologue Ivan Illich1, il s’agit non quantifiables, ne considérant comme d’une « science dont chaque traitement fiables que les signes dits objectifs, décelables est la nouvelle répétition d’une expérience à travers des examens cliniques. Les troubles basée sur une probabilité de succès définie subjectifs sont trop souvent considérés comme par des statistiques ». Autrement dit, pour le des vétilles, et non pris en charge par l’assu- patient, il n’existe qu’une probabilité, établie rance maladie, tout comme la majeure partie par des statistiques, que le traitement qui Revue Weleda 117 11 Dossier médecine Les techniques lui est prescrit va améliorer son état ou pas, de pointe Les contraintes voire l’aggraver. Le pouvoir de cette science économiques est considérable. Face à son médecin, le patient se trouve en présence de celui-qui-sait et il dépend de La science son savoir. De son côté, le médecin lui donne médicale plus ou moins d’informations sur son état. Certes, de nos jours, il est possible au patient Ces 3 éléments-clés de notre système de santé de s’informer sur sa maladie dans des livres s’auto-entretiennent mutuellement. ou sur internet. Il peut même arriver qu’il en sache plus que son médecin. Mais ce n’est pas individu mais comme un cas. Comme l’a soule meilleur chemin vers la santé. ligné Alexander Mitscherlich2, « aujourd’hui, Alors qu’il était encore étudiant, le médecin quelqu’un qui entre à l’hôpital doit laisser sa se trouvait lui-même dans la peau de celui-qui- personnalité à la porte, comme lorsqu’il est en-sait-moins, face à ses professeurs. Il assimi- appelé sous les drapeaux ou qu’il est incarcéré. lait l’enseignement de ceux qui font autorité, il Tous portent sur le visage la peur qu’ils ont a forcément cru ce qu’on lui apprenait. de l’organisation sanitaire qui cherche à les En faculté de médecine, l’enseignement engloutir ». Michel Foucault3 a aussi évoqué est fortement marqué par la médecine hos- ce problème dans son ouvrage « surveiller pitalière, notamment grâce à la création des et punir ». CHU qui ont permis d’associer intimement l’hôpital à la recherche et à l’enseignement • Les techniques de pointe : universitaire. Le deuxième aspect déterminant de notre Il existe un certain décalage entre les système de santé vient de la technicisation paradigmes scientifiques qu’on y enseigne très poussée des méthodes diagnostiques, et la réalité quotidienne des praticiens en liée au développement de la science médigénéral. Au sortir de l’université, le médecin cale. Selon les pathologies, une profusion généraliste est rarement préparé à affronter d’examens complémentaires faisant appel cette réalité-là. Dans sa pratique quotidienne, à divers appareillages – radios, scanners, il voit des patients. Il n’est plus en présence fibroscopies, etc. – ou à des analyses de d’une théorie, d’un modèle, d’une loi générale, laboratoire fournissant une gamme infinie mais de ce qu’exprime un individu dans toute de paramètres mesurables, ont partiellement sa complexité, sa subjectivité, ses caractères remplacé l’examen clinique du patient par humains… Il a avant tout affaire à des patholo- son médecin. Or, tout praticien sait combien gies dites « fonctionnelles », par opposition aux il est difficile de faire la synthèse de cette pathologies dites « organiques », généralement multiplicité d’informations détaillées pour plus graves et soignées à l’hôpital. Malheu- en tirer un diagnostic individuel approprié. reusement, les médecins hospitaliers ont Il a devant lui, non pas le patient, mais un souvent tendance à considérer le fonctionnel ensemble de données qui, quoique utiles, ont comme synonyme de psychosomatique, voire pour effet pervers de se substituer à la percepsimulatoire. La science médicale actuelle a tion directe, et de réduire le contact humain malheureusement conduit à une dépréciation au plus strict minimum. Finalement, malgré du rôle des généralistes face aux spécialistes les progrès de la recherche médicale, une et aux hospitaliers. certaine forme de savoir s’est perdue : celui, Quant au patient, dès lors qu’il entre à empirique, des médecins de famille d’antan, l’hôpital, il n’y est plus considéré comme un encore capables d’établir un diagnostic sûr 12 Revue Weleda 117 grâce à une perception fine, poussée, aiguisée par des années d’expérience au contact de leurs patients. Que devient la médecine sans l’implication des médecins, des infirmières, du personnel soignant en tant qu’êtres humains ? N’y a-t-il pas une forme de démission face à l’humain et une soumission à la technique ? L’acte thérapeutique ne devrait-il pas être avant tout un acte humain, entre humains ? • Les contraintes économiques : Les progrès de la science médicale ont conduit à la technicisation de la médecine et celle-ci, poussée à outrance, mène à la faillite économique de notre système de santé. Les examens complémentaires sont de plus en plus chers. Or, du fait du caractère très contraignant, presque dogmatique, de la science médicale, les médecins se sentent obligés de recourir de plus en plus à des examens complémentaires, de peur de passer à côté du bon diagnostic. Depuis la naissance de la sécurité sociale, il y a soixante ans, fondée sur l’idée généreuse de la solidarité et de la gratuité des soins pour tous, s’est installée peu à peu, dans l’opinion, l’idée que la médecine « c ’est remboursé » et que « c’est un droit ». Aujourd’hui, notre système de santé a engendré des coûts que notre assurance maladie ne peut plus supporter. Ainsi, en vue de maîtriser les coûts de la santé tout en imposant une médecine basée sur l’évidence (Evidence Based Medicine), on a réduit le choix thérapeutique : pour une maladie donnée, on n’admet plus qu’un certain traitement et un certain type d’examens complémentaires. Pour ce faire, des organismes de différents pays (comme l’A.N.A.E.S. en France, qui est La définition de la santé de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé) publient des recommandations pour la prise en charge médicale des pathologies typiques, sous forme de fascicules destinés au corps médical. Ces recommandations, qui sont le fruit de conférences de consensus internationales, forment une sorte de guide de bonne conduite à respecter par les professionnels de santé concernés. La pression est importante pour que les médecins se soumettent à ces consensus. Comme nous venons de le voir, les trois éléments-clés indissociables de notre système de santé – science médicale, technicisation et contrainte économique – s’auto-entretiennent mutuellement dans une dynamique qui se resserre telle un étau autour du patient, lui laissant de moins en moins de liberté. L’importance du libre choix thérapeutique Dans l’intérêt des patients, il est essentiel que les médecins puissent disposer d’une véritable liberté thérapeutique et des conditions d’exercice adaptées à l’exercice d’une médecine individualisée (la suppression du « secteur 2 », correspondant au statut de médecin conventionné à honoraires libres, ne permet plus aux médecins d’adapter leurs honoraires à la durée d’une consultation approfondie). Selon le cas, un traitement allopathique peut être le plus approprié, ou pas. Moins lourds pour le patient, dépourvus d’effets secondaires et le plus souvent moins onéreux, les traitements homéopathiques ou issus de la médecine d’orientation anthroposophique peuvent s’avérer plus adaptés. Il est dommage que l’on nous impose une bipolarité, un conflit entre des orientations médicales qui sont, en réalité, complémentaires. La médecine anthroposophique4, par exemple, n’est ni une médecine douce, ni une médecine alternative, mais une médecine qui se veut être un élargissement de la médecine classique, avec différentes possibilités thérapeutiques et diagnostiques permettant de répondre de manière spécifique aux besoins de chaque paRevue Weleda 117 13 Dossier médecine tient considéré comme un individu. Basée sur une approche globale de l’être humain, cette médecine recherche la cause des pathologies aussi bien au plan physique qu’aux plans énergétique, psychique et biographique. Pour stimuler les forces d’auto-guérison inhérentes à l’organisme humain, elle recourt à des médicaments issus des règnes naturels, tels que ceux qu’élaborent les laboratoires Weleda. Elle est exercée par des médecins ayant suivi un cursus classique d’études médicales universitaires, puis une formation spécifique ultérieure. Enseignée à l’université en Allemagne et en Suisse, elle est pratiquée dans plus de 80 pays. En France, on peut constater une certaine indifférence, voire un dédain de la part des instances officielles comme par ex. l’Académie de Médecine envers les médecines complémentaires, alors qu’en Allemagne, par exemple, il existe un véritable dialogue entre les différents courants médicaux. Cultiver sa santé : un art de vivre La manière dont nous considère la science médicale a une incidence sur notre santé. Que l’on soit réduit à un corps physique, sorte de machine ultra complexe qu’il faut réguler en cas de dysfonctionnement, ou que l’on nous accorde d’être des individus avec une personnalité et une biographie particulières, induit un comportement différent de notre part. Dans le second cas, nous devenons co - acteurs de notre santé : actifs dans le Une controverse stérile sur l’efficacité de l’homéopathie La qualité de la relation patient-médecin est essentielle dans le diagnostic et le traitement d’une maladie. processus de guérison, avec notre médecin comme partenaire véritablement à l’écoute et capable de nous accompagner à travers la maladie. En tant que patients, nous sommes aussi responsables de notre santé. Il est donc normal que nous restions libres de choisir par qui et selon quelle orientation nous souhaitons être soignés. Sachant que la santé résulte d’un état d’équilibre qui s’entretient au quotidien, il nous appartient aussi de rechercher, de cultiver cet équilibre à travers un véritable art de vivre, propice au maintien de la santé. Danielle Friedrich, d’après une conférence du Dr Jean Chazarenc, Directeur Médical Notes 1 Ivan Illich, Némésis médicale dans Œuvres complètes vol.1, Editions Fayard, Paris, 2004. La résolution Collins « Du statut des médecines non conventionnelles » adoptée par le Parlement Européen le 29 mai 1997 mentionne la médecine anthroposophique ainsi que 7 autres orientations thérapeutiques. De même, la résolution n°1206 adoptée en 1999 par le Conseil de l’Europe et concernant l’« Approche européenne des médecines non conventionnelles » mentionne l’importance de la médecine d’orientation anthroposophique (document 8435). 14 Revue Weleda 117 2 Alexander Mitscherlich, cité par le Dr Volker Fintelmann dans Médecine intuitive, Editions Aethera, Paris, 2005. 3 Michel Foucault, Surveiller et punir, Editions Gallimard, Paris, 1975. 4 Pour plus s’information sur la médecine anthroposophique, il existe 4 brochures en français téléchargeables sur le site de la Fédération Internationale des Associations Médicales Anthroposophiques (IVAA) : www.ivaa.info dans la rubrique « INFO Brochures AM / Info français ». Ce lien existe également dans la rubrique « Médecine anthroposophique » du site de Weleda en France : www.weleda.fr Sources (de la page 15) : – A. Shang et al., Lancet 2005 ; 366 : 726-32. – Journal of Alternative and Complementary Medicine (Vol. 11, N°5, oct.2005) sur www.liebertonline.com/toc/acm/11/5 « La fin de l’homéopathie », c’est ce qu’an- qu’il doit y avoir des biais résulte de l’analyse nonçait dans un éditorial sans nuances la statistique (exemples de biais possibles parmi prestigieuse revue médicale britannique « The d’autres : les études dont les résultats sont Lancet », le 27 août dernier. Cette affirmation positifs ont plus de chance d’être publiées, et catégorique s’appuie sur les conclusions d’une donc prises en considération, que les études étude, publiée dans le même numéro sous le négatives ; ou encore : les petites études ont titre moins médiatique : « Les effets cliniques plus de risque d’être de moins bonne qualité de l’homéopathie sont-ils des effets placebo ? que les grosses études). Etude comparative d’essais contrôlés contre Le véritable problème est que la conclusion placebo en homéopathie et allopathie ». des auteurs est tirée de l’analyse, non pas Cette étude est en réalité non pas une étude de l’ensemble des 220 études, mais d’un d’efficacité de médicaments homéopathiques, petit nombre d’entre elles, 14 précisément mais une analyse statistique portant sur de (8 homéopathiques et 6 allopathiques), non nombreuses études cliniques réalisées depuis identifiées dans l’article et sélectionnées a plusieurs années et qui ont montré l’efficacité posteriori sans critères clairement exposés, de l’homéopathie dans des pathologies très simplement déclarées comme étant les plus diverses. Ce type d’étude porte le nom de grosses et donc les plus fiables. Or il n’est « méta-analyse ». Dans ce cas, l’équipe de pas du tout évident que ces critères de chercheurs, [financée par le programme choix puissent s’appliquer aux études hofédéral suisse « PEK (Programme d’évaluation méopathiques, compte tenu de la nécessité de la médecine complémentaire)], a comparé propre à l’homéopathie de personnaliser 110 études cliniques en homéopathie avec les traitements en fonction du patient. Mais 110 études en allopathie. Toutes ces études surtout le caractère opaque du choix des satisfaisaient aux conditions de base des étu- études « élues » (dans la controverse qui des scientifiques, et Un résultat d’ensemble positif pour l’homéopathie en particulier avaient été effectuées « contre placebo », c’est-à-dire s’est ensuivie, les auteurs n’ont pas accepté en comparant à chaque fois le médicament à de dévoiler sur quelles études ils s’étaient un produit factice que l’on appelle placebo. basés) jette pour le moins le doute quant à Tout comme d’autres méta-analyses réa- l’objectivité d’intention des auteurs. lisées précédemment, celle-ci conclut à un Cette étude survient alors que les autorités résultat d’ensemble positif pour l’homéopa- de plusieurs pays européens font pression pour thie, et même à une meilleure qualité métho- que l’homéopathie ne soit plus remboursée dologique moyenne des études par les systèmes de protection homéopathiques comparée à sociale nationaux, et alors que celle des études allopathiques. l’OMS prépare un rapport un Alors, où est le problème ? peu trop favorable à l’homéoEh bien, selon les auteurs, pathie aux dires des adversaires les résultats positifs de l’homéodes médecines complémentaipathie ont plus de probabilité res. Une chose est certaine : d’être statistiquement biaisés Ce n’est sûrement pas la fin de que les études en allopathie. Ces l’homéopathie. Dr François Hibou biais ne sont pas nommément Granules homéopathiques Resp. Com. Médicale identifiés, mais la conclusion Weleda. Revue Weleda 117 15 Balnéothérapie et Massage d’agir sur l’organisme dans sa globalité. Généralement effectuées en institut, par des professionnels, elles sont aussi, sous des formes plus simples, accessibles à tous. L’art du bain Bien plus qu’un simple geste de toilette, le bain est un moment privilégié de ressourcement et de bien-être pour le corps et l’esprit. Enveloppant votre corps d’une douce chaleur, le bain vous délivre un instant de la pesanteur : vous vous sentez plus léger, plus détendu. Ajoutez-y des préparations à base d’huiles essentielles et d’extraits de plantes : votre peau et vos sens en capteront tous les bienfaits. Avec la gamme des Essences de Bain Weleda, découvrez un véritable programme de balnéothérapie à la maison : à la lavande pour retrouver votre sérénité, au sapin pour vous délasser et mieux respirer, au romarin pour vous tonifier, au citrus pour vous revivifier, au marron d’Inde pour alléger les jambes lourdes, au calendula pour les peaux sensibles ou encore à la rose pour harmoniser. L’art du massage Il suffit de quelques gestes très simples pour pratiquer le massage chez soi, en auto-massage ou à deux. Utile pour vous décontracter après une activité sportive, dénouer les tensions liées au stress, favoriser l’élimination des toxines, résorber les capitons, harmoniser et revitaliser, le massage est un art du toucher qui agit à travers la peau, stimule la circulation sanguine, et qui agit en profondeur sur tout l’ organisme. Pour accompagner les gestes du massage selon l’effet recherché, Weleda met à votre disposition une gamme d’huiles de massage et de soin authentiquement naturelles : à l’arnica pour la préparation et la récupération sportive, au calendula pour les peaux sensibles, au bouleau pour raffermir les tissus, à la lavande pour apaiser, à l’argousier pour dynamiser et à la rose, pour lisser et harmoniser. Les produits Weleda sont vendus en pharmacie, parapharmacie et magasin de produits naturels. Pour en savoir plus sur l’ensemble de nos gammes : www.weleda.fr La santé : un art de vivre Être acteur de sa santé, c’est d’abord l’entretenir à titre préventif. Une alimentation équilibrée, un rythme de vie régulier, un minimum d’activité physique, et des soins appropriés faisant appel aux bienfaits des plantes … il faut peu de choses pour se faire du bien. D évelopper une qualité de vie qui favorise le maintien de la santé passe par des choix quotidiens : une alimentation saine et équilibrée, un rythme de vie régulier avec une bonne alternance des phases de veille et de sommeil, de travail et de loisirs, une activité physique suffisante, une attitude positive… C’est aussi s’accorder des moments bien à soi pour décompresser 16 Revue Weleda 117 et se recentrer… et prendre soin de soi en recourrant aux trésors que met la nature à notre disposition pour nous soigner. De cette manière, on soutient ce que l’on peut nommer le corps des forces de vie, qui régit en nous les processus de régénération. Les bienfaits de la balnéothérapie et du massage, pratiques d’origine très ancienne, ne sont plus à démontrer. Elles permettent Les produits Weleda ne contiennent pas d’additifs de synthèse tels que conservateurs (parabens, etc.), colorants ou parfums de synthèse et ne font pas l’objet de tests sur les animaux. Les essences de bain sont exemptes d’agents moussants tensioactifs et les huiles de massage, 100% végétales, ne contiennent ni huiles minérales (issues du pétrole), ni silicones. Revue Weleda 117 17 Portraits de femmes D u docteur en médecine au médecin de l’âme Un parcours de vie tout à l’écoute des autres, à la découverte de soi aussi, car le bonheur est au bout du chemin ! Je me suis souvent demandé pourquoi une praticienne de la santé avait choisi ce difficile métier. S’agit-il du reste d’un métier ou d’une vocation ? Médecin ou « l’art de soigner » ou médecin « l’art de conserver sa pleine santé » ? … L’on a toujours donné une définition claire de la maladie, mais nous sommesnous penchés sur une définition claire de ce qu’est la bonne santé ? Interview : Jean-Yves Udar. G Carte d’identité : Geneviève B. Age : 58 ans Profession : Médecin homéopathe Situation de famille : Célibataire Aime : les randonnées dans la nature ; son endroit préféré Belle-île en mer : peu de voitures, pas d’immeubles ni de panneaux publicitaires. Signes particuliers : idéaliste et franche, a horreur des conflits et recherche l’harmonie. 18 Revue Weleda 117 eneviève a perdu sa sœur jumelle à l’age de 15 mois : une énigme qui la poursuit encore aujourd’hui. Pourquoi elle et pas moi ? Cette douloureuse question sans réponse nourrira cette constante détermination qui l’anime à comprendre et connaître l’être l’humain, ce puissant moteur permettra ces longues années d’études dédiées au mystère de la vie. Enfant, Geneviève était toujours derrière le « médecin de famille ». Elle se faufilait, curieuse, elle observait, écoutait et posait déjà des tas de questions. On lui disait pourtant que ce n’était pas la place d’une enfant. Ce véritable intérêt pour la médecine paraît, pour un temps, s’estomper face à la longueur des études, et c’est finalement à la faculté de droit que Geneviève commencera ses études universitaires. Décidément, le droit ne lui convient pas, et tant pis pour la longueur des études, elle plonge à corps perdu en faculté de médecine. Au cours de ces années d’apprentissage et de pratique, quelque chose, cependant, déçoit notre futur médecin. Elle découvre une médecine symptomatique, une médecine « contre quelque chose ». Grâce aux patients qu’elle côtoie lors de ses multiples remplacements en ville et à la campagne, elle prend conscience que la médecine agit en traitement d’un symptôme et ne prend pas vraiment en compte la cause de la maladie et la globalité du patient. La non-prise en compte du patient dans sa globalité la laisse perplexe. La médecine ne serait-elle réduite qu’à une distribution médicamenteuse ? Geneviève se rend compte alors que ce n’est pas la médecine classique qui pourra complètement répondre à ses questions et qu’il faudrait chercher la réponse ailleurs. L’origine de son orientation en homéopathie vient de cette constatation. C’est en 1977 qu’une rencontre va bouleverser et fortifier ses intuitions. Que pensez-vous de la médecine allopathique ? La médecine allopathique est nécessaire et c’est notre devoir de médecin de continuer à s’intéresser aux découvertes qui sont faites, qui enrichissent du reste, la connaissance de nos remèdes anthroposophiques. J’ai vite pris conscience lors de la première approche de la médecine de campagne, que la médecine allopathique avait des limites malgré les traitements prescrits, les patients ne guérissaient pas réellement, surtout dans les maladies chroniques, et à cause des traitements, ils présentaient d’autres pathologies. J’avais fait disparaître le symptôme, et la maladie revenait. Les patients eux-mêmes, avec leurs bon sens, me demandaient d’autres remèdes pour traiter le terrain. Pour répondre à votre question, je dirais que je respecte profondément la médecine allopathique qui peut sauver des vies, avec les antibiotiques, la cortisone, les techniques de réanimation, je déplore par contre que nos thérapeutiques homéopathique et anthroposophique ne soient pas utilisées aussi par tous les médecins à côté de la médecine allopathique. De plus, la médecine allopathique à tendance à considérer que la maladie à pour cause les « autres » (virus, bactéries, parents, collègues, société), elle oublie de rechercher pourquoi l’organisme est malade, pourquoi ce patient va attraper un virus et pourquoi pas tel autre patient, et si l’on cherchait la cause en nous ? et puis, à quoi sert la maladie ? Par le remède allopathique, on essaie de l’éliminer sans se poser la question de pourquoi elle est là, à quoi elle sert. Docteur Geneviève B., quand a eu lieu votre première rencontre avec la médecine homéopathique ? C’est en 1977 que j’ai eu la chance de rencontrer le Docteur Paul CAZES lors d’un séminaire à Luchon. Je ne connaissais rien de l’homéopathie et de la médecine anthroposophique. Lors de cet exposé magistral, ce médecin anthroposophe m’a fait découvrir, enfin, une médecine qui me paraissait cohérente, et qui allait sûrement me permettre de répondre à mes questions. Paul CAZES, nous a montré comment la médecine anthroposophique s’intéresse à l’homme total, il nous a décrit l’homme avec ses 4 corps : le corps physique matériel, le corps des forces de vie qui anime ce corps physique, le corps des émotions et des sentiments, qui nous rend malade, et le « moi », qui exprime notre personnalité et nous rend unique. Il nous a montré les relations que l’homme pouvait avoir avec la plante, l’animal, le minéral, les métaux. Comment chacun de nos organes correspondait à un métal et une planète, et voilà, donc notre homme entre ciel et terre, ce microcosme dans le macrocosme qu’est l’univers. Il nous a montré comment s’articulait tout cela, le tout animé par les pensées, les sentiments et la volonté de chacun. De quelle manière la maladie était due à une dysharmonie entre les différents Revue Weleda 117 19 Portraits de femmes corps et que guérir, c’est y remettre de l’ordre. J’ai sûrement oublié beaucoup de choses de son exposé très dense, mais je n’oublierai jamais l’émerveillement devant l’évocation de la théosophie qui donnait un sens à mes intuitions d’enfant. C’est à ce moment-là que vous avez décidé de vous spécialiser en homéopathie ? Oui, c’est après ce séminaire que je décidais de suivre mes études en médecine homéopathique et anthroposophique tout à la fois, avec déjà une préférence pour la médecine anthroposophique. Pourquoi cette préférence ? Les deux médecines ont des point communs : elles prennent en considération l’homme dans sa globalité et utilisent les remèdes de la nature dilués et dynamisés. C’est le cheminement du médecin pour arriver au remède du malade qui est différent. La recherche du remède homéopathique qui va correspondre aux symptômes du patient est laborieuse. Le médecin s’efforce de « faire coller » le remède de la matière médicale à son patient. C’est une attitude plus intellectuelle que l’approche de la recherche du remède anthroposophique. Lors d’une consultation de médecine anthroposophique, il suffit d’observer et d’écouter le patient, de laisser vivre en nous essentiellement son « je », ses émotions, ses ressources vitales, de voir de quelle manière il gère ses sentiments, ses pensées, sa volonté d’agir, de quelle façon s’interpénètrent ses différents corps. C’est une consultation vivante. A nous ensuite de trouver le processus de la nature qui va permettre au patient de se guérir du déséquilibre qu’il présente. Ce qui nécessite de notre part un long travail de connaissance et d’apprentissage de la méthode méditative, d’approche des processus de la nature. La médecine anthroposophique nous apprend à penser autrement qu’un physicien, un chimiste ou un mathématicien. Elle permet 20 Revue Weleda 117 d’approcher les liens qui relient l’homme et son environnement. C’est formidable de s’apercevoir que l’homme est une plante inversée, la racine de la plante correspond au pôle de la pensée et de la perception (activités neuro-sensorielles), la fleur au pôle des grands métabolismes (digestion, reproduction), la tige et la feuille au pôle du rythme (respiration et rythme cardiaque). L’on pourrait parler longuement de multiples phénomènes d’analogie entre l’homme et son univers. Et puis il ne me semblait pas qu’avec l’homéopathie seule, tout comme avec l’acupuncture, j’approchais suffisamment l’âme humaine. Qu’entendez-vous par approcher et toucher l’âme humaine ? C’est le patient lui-même qui dit voir les choses autrement, vivre sa vie autrement. Il semble que l’on touche l’être dans son intimité profonde. Que pensent vos patients de ces méthodes ? Ils sont stupéfaits des résultats obtenus avec nos remèdes « magiques » disent-ils. Ces remèdes n’ont rien de « magiques » que leur préparation, car ils sont préparés « à l’ancienne » dans les règles de l’art pharmaceutique (dynamisation manuelle, respect des moments de cueillette, du terrain de culture, des saisons), c’est une véritable « alchimie » et c’est aussi magique quand le médecin a choisi les bons remèdes, bien sûr.. « Magique, alchimique »… nous sommes très loin de la médecine, mais plutôt revenus au temps des druides, vous ne trouvez pas ? Oui et non, car nous donnons les remèdes selon un cheminement de la pensée bien structuré, alors que les druides sûrement agissaient par intuition pure. L’ on vient vous voir parce que vous êtes médecin homéopathe, mais dans la pratique, dites-vous à vos patients que vous êtes aussi médecin anthroposophe ? Je ne dis pas que je suis médecin anthroposophe, cela n’est pas indispensable. Le plus important, c’est ce que l’anthroposophie a réveillé et a réalisé en moi de transformation de mon être intérieur, de telle sorte que la relation médecin-malade est inévitablement différente. Et puis, ce qui est merveilleux pour le médecin, c’est de savoir que l’on peut toujours aider le patient en détresse avec la diversité de nos remèdes. Il y a toujours dans la nature un remède pour nous guérir, à nous de le découvrir ! Votre relation avec le patient a donc changé ? Cette relation évolue sans cesse et elle est différente avec chacun. L’important est de s’adapter à lui. Il faut prendre le patient à son niveau de conscience et petit à petit, ensemble, l’aider à y voir plus clair, à éclairer, illuminer son être intérieur. Chaque patient est unique, avec son aspect visible et invisible. Il faut que naisse une vraie relation entre patient et médecin. C’est un plaisir quand le patient participe à la compréhension de sa maladie et à sa guérison. Souvent les échanges les plus riches sont ceux qui ont lieu avec les malades les plus éprouvés. S’agit-il d’un accompagnement ? Nous devons être un guide pour le malade. Il faut que la maladie lui donne une incroyable occasion de prendre conscience de la perte d’harmonie qu’il a subie tant sur le plan physique que spirituel. Nous faisons un bout de chemin ensemble. C’est le remède qui réveille ses forces de guérison et c’est aussi le médecin qui « réchauffe » l’âme et le moi de son patient. Ce qui plaît à nos patients, c’est l’œil différent que l’on porte sur eux. Ce qui m’importe aujourd’hui, c’est d’aller avec eux à l’essentiel (essence - ciel), à la compréhension du sens de la vie, de la maladie et parler de la mort. C’est là un beau parcours initiatique, mais plus généralement, ne pensez-vous pas que la société d’aujourd’hui précipite l’homme dans la maladie ? Oui effectivement, la société d’aujourd’hui alimente la haine et les peurs qui fragilisent le corps émotionnel et rendent malade. L’on ne doit pas cependant se couper du monde actuel mais l’observer, le regarder vivre, pour mieux appréhender les remèdes à son malaise. Pour moi, la crise la plus grave concerne les relations humaines. Il n’y a jamais eu autant de moyens de communication et l’homme ne s’est jamais senti aussi seul et incompris qu’aujourd’hui. La société ne changera que si chacun d’entre nous change dans son être intérieur. Il faut se souvenir que notre âme et notre esprit ont besoin de beau pour se nourrir. Il faut fortifier son propre moi, qui nous permet d’être responsable et libre. Si nous déterminons que la société est malade et la considérons comme un patient, comment, en tant que médecin d’orientation anthroposophique, pourriez-vous savoir à quel moment elle sera en bonne santé ? Quand les personnes cherchent le bonheur dans la simplicité d’être elles-mêmes, dans la communication véritable avec l’autre. A chacun de nous de le vouloir et d’utiliser notre liberté à acquérir ou non une forme de sagesse. En conclusion, je voudrais ici remercier les patients qui m’ont permis d’évoluer spirituellement et d’être ce que je suis aujourd’hui, et rendre grâce à ma sœur jumelle Christiane qui, par son destin, a influencé mon propre destin. Merci beaucoup Docteur Geneviève B. Au sujet de cette rubrique : vous pouvez nous faire part de vos commentaires et de votre expérience en nous écrivant à l’adresse suivante : portraits.femmes@ weleda.fr, votre témoignage pouvant, le cas échéant, figurer dans la rubrique « témoignages » de notre site internet www.weleda.fr Revue Weleda 117 21 Plaisir d’offrir Une idée de cadeau chaleureuse et ensoleillée R êve de Lavande Pour faire plaisir à vos proches tout en leur apportant une réelle source de bien-être et de ressourcement, offrez-leur le nouveau coffret « Rêve de Lavande ». A Instaurez votre rituel de bien-être en vous accordant un bain à la lavande et un massage à l’huile relaxante à la lavande à la lueur de cette bougie. Une bougie parfumée pour un rituel de soin Magie des ombres, la bougie est une invitation à la rêverie qui crée une atmosphère unique. Parfumée à l’huile essentielle de lavandin, cette bougie diffuse des effluves bienfaisantes. Evoquant les senteurs ensoleillées de la Haute-Provence, elle contribue à créer une ambiance calme et sereine. Décorative, naturelle et écologique Entièrement écologique, cette bougie parfumée a été créée exclusivement pour Weleda à partir de matériaux naturels de manière à préserver l’environnement et la santé. Elle est parfumée à l’huile essentielle de lavandin de qualité biologique, intégrée à une cire constituée de stéarine végétale, de cire d’abeille et d’huile de palme issue de plantations contrôlées. Elle ne contient aucune cire minérale (issue du pétrole). Sa mèche en coton non blanchi et carton ne contient aucune trace de plomb. Elle est joliment présentée dans un verre 100 % recyclé, de forme asymétrique et de fabrication vec une bougie parfumée à la lavande associée au Bain relaxant à la Lavande et une mini-Huile relaxante à la Lavande, il contient tout ce qu’il faut pour un véritable rituel de soin alliant aromathérapie, balnéothérapie et massage. La promesse d’un moment rare de détente et de sérénité ! Et si vous êtes stressé, noué, tendu, pourquoi vous priver de ces bienfaits ? Le coffret « Rêve de Lavande » est aussi un cadeau que l’on peut se faire à soi-même. Reine des soirées d’hiver, invitation à la rêverie ou au recueillement, la bougie est l’une des plus anciennes méthodes d’éclairage. Le mot bougie vient de Bejaia, le nom d’une ville d’Algérie d’où l’on exportait beaucoup de cire. Pour bien utiliser une bougie large, il faut la laisser brûler jusqu’à ce que la cire ait fondu sur toute sa surface. artisanale, avec un motif marbré dans la masse qui se révèle par transparence lorsque la bougie est allumée. (Durée d’utilisation : 30 à 35 heures). Cette bougie est vendue en série limitée uniquement au sein du coffret « Rêve de Lavande ». Les produits Weleda sont vendus en pharmacies, parapharmacies et magasins de produits naturels. 22 Revue Weleda 117 Le Bain relaxant à la Lavande Concentré en huile essentielle de lavande vraie, ce bain réunit les conditions idéales de la détente et de l’apaisement, tant qu niveau physique que psychique. Le soir, il prépare le corps à un sommeil réparateur. Non moussant, il convient parfaitement en bain bouillonnant. Il se prend idéalement pendant 15 à 20 minutes dans une eau tiède (de 35 à 37°C). En modèle de 200 ml dans le coffret « Rêve de Lavande ». L’Huile relaxante à la Lavande A base d’huiles de sésame et d’amande douce enrichies en huile essentielle de lavande vraie, cette huile de massage dénoue les tensions et prolonge l’action relaxante du bain à la lavande. Actuellement, cette huile est uniquement disponible en mini-dose de 10 ml au sein du coffret « Rêve de Lavande ». Elle est vendue par ailleurs, à l’unité en flacons de 100 ml. Revue Weleda 117 23 Sports d’hiver Objectif : les J. O. de Turin eu d’explication, le laboratoire concerné par le produit incriminé s’en est lavé les mains. Vincent Vittoz, parcours d’un champion C’est non loin de sa région natale, à Thônes ( Alpes ) au « Mountain Café » que nous rencontrons Vincent Vittoz, Champion du Monde de ski de fond, et inconditionnel des produits Weleda : un athlète élancé qui a su garder la tête sur les épaules et toute sa simplicité. Interview : Béatrice Laurent Vincent Vittoz, quel est votre parcours personnel ? Après avoir un bac, section « ski de haut niveau», je n’avais qu’une envie : faire du ski de fond de haut niveau et réussir. Après mon service militaire, je suis resté au sein de l’armée qui offre des contrats aux sportifs en garantissant la sécurité de l’emploi, une couverture sociale et la possibilité de s’adonner entièrement faire à sa passion. En France, il existe 80 postes de sport de haut niveau de ce type, dans l’armée de terre. Je suis sergent dans l’école militaire de haute montagne de Chamonix. On y trouve les meilleurs « cerveaux-groupes » de biathlon, ski alpin et ski de fond, comme Raphaël Poirée (biathlon), Jean-Pierre Vidal (ski alpin), Ingrid Jacquemot (ski alpin), Karine Philippot (titre majeur féminin aux derniers championnats du Monde d’Allemagne à Oberstdorf) ainsi que des grands leaders d’autres disciplines. Cela permet de porter un regard différent sur les autres disciplines. Cet employeur qu’est l’armée nous apporte donc de « l’oxygène ». 24 Revue Weleda 117 Peut-on considérer que cet « événement malheureux » vous a gonflé à bloc et était un challenge supplémentaire ? Je suis déjà arrivé avec un très bon début de saison à ces championnats. Ma philosophie est qu’on peut arriver à un sport de haut niveau sans tricherie grâce à un gros travail personnel de préparation. Je venais de sortir d’un stage d’altitude au moment où ça m’est arrivé, donc le gros du travail avait été fait : j’étais en confiance. C’est vrai que, mentalement c’était très difficile, mais physiquement, j’étais préparé. Et ça fait 10 ans que je fais du sport à haut niveau. Si ça m’était arrivé 5 ans plus tôt, ce n’aurait pas été pareil. J’avais donc plus de recul par rapport à ma carrière, au sport en général et à la vie, sans forcément tout savoir. Mais je pense qu’à 30 ans, on est plus armé qu’à 22 ans. Grâce à cette expérience, j’ai réussi à revenir à mon niveau du début de saison en 15 jours. De quelle manière militez-vous concrètement pour le « sport propre » ? En tant que sportif, l’essentiel est d’arriver à de bons résultats, en sachant comment on les a obtenus. Aller dans le sens de la fédération nationale quand on nous demande des contrôles sanguins et en demander plus. Cette philosophie se retrouve aussi dans mon discours en général. Je transmets aussi mon optimisme aux jeunes. Dans quel état d’esprit avez-vous abordé les derniers Championnats du Monde ? Que ce soit sur les Championnats du Monde ou les JO, quand on est leader d’une discipline comme je le suis en France, quand Palmarès de Vincent Vittoz • Champion du Monde de ski de fond aux derniers Championnats du Monde d ’Oberstdorf (du 16 au 27 février 2005) • 4 victoires en Coupe du Monde • Champion du Monde militaire en 1999 • 29 titres de Champion de France Votre titre de Champion du Monde aux derniers championnats en février de cette année était une grande victoire et un formidable rebond après ce que vous avez vécu auparavant 1 ? J’ai d’abord fait une excellente saison avec 3 victoires en Coupe du Monde. C’était ma meilleure saison, particulièrement remplie. Puis, soudain, j’ai vécu un « gros malheur » pendant une semaine. Ce sont des moments difficiles à vivre pour un sportif. Pour moi, c’était une injustice d’être accusé de dopage, d’autant plus que ce n’était pas ma philosophie, car j’ai toujours cru que je pourrais réussir sans produit dopant. Finalement, je n’ai pas Pour permettre aux muscles de mieux récupérer après l’effort, le champion de ski de fond Vincent Vittoz et son masseur-kinésithérapeute Jacques Antoine Fournier ont choisi l’Huile de Massage à l’Arnica Weleda. Revue Weleda 117 25 Sports d’hiver on commence à avoir des résultats au niveau international, on est de plus en plus attendu. Cette attente accrue vient des médias, avec des questions sur mes objectifs, et des sponsors. J’ai mis 7 ou 8 ans à gagner ma première Coupe du Monde et 10 ans à devenir Champion du Monde. Je me suis installé progressivement parmi les meilleurs, en montant petit à petit et c’est l’expérience qui parle maintenant. Mais j’avais « l’agressivité » pour me battre et finir le premier, montrer mon engagement. Je savais que j’avais bien travaillé. Quelle est votre plus grande fierté de sportif ? Avant 98, on pouvait croire qu’en ski de fond de haut niveau, les Français n’étaient pas à la hauteur. Je pense avoir contribué à « décomplexer » la discipline au plan international. On voit maintenant des résultats en catégorie juniors. Je ne l’ai pas fait tout seul : par exemple, Karine Philippot, c’est le premier podium féminin. Qu’est-ce qui nous pousse toujours au-delà de vos limites ? Quelle est votre motivation ? Pour moi, le plus dur ce n’est pas la compétition. J’adore ça. Je pense avoir encore un « instinct de compétiteur ». Quand je porte un dossard, j’ai envie de donner le meilleur de moi-même, que ce soit au départ d’un cross ou d’une petite course locale en été ou en hiver, ou aux Jeux Olympiques. Par contre, le plus dur reste l’entraînement. Surtout pour nous, skieurs de fond, qui pouvons pratiquer notre sport 4 à 5 mois en hiver et après l’été. 7 mois d’entraînement, c’est long. Avec l’objectif olympique, c’est plus facile de repartir à l’entraînement. Ce n’est donc pas la compétition qui me fera arrêter, mais plutôt la lourdeur de l’entraînement. Alors justement, en quoi consiste votre entraînement ? Mai est le mois de reprise, puis je m’entraîne de juin à octobre, avec une grosse préparation générale, en alternant des séances de course 26 Revue Weleda 117 à pied, de VTT, de ski à roulettes, de ski sur glacier, et de musculation, deux fois par jour, et ce pratiquement tous les jours. Et votre hygiène de vie ? En règle générale, je mange varié et équilibré. J’ai pris des habitudes alimentaires au quotidien. J’essaie d’éviter trop de rigueur, même si je ne mets plus de sucre dans le café ou le thé. En hiver, l’entraînement étant plus axé sur le ski, puis les compétitions, l’hygiène alimentaire est plus rigoureuse et la récupération passe d’abord par un bon sommeil et des siestes. Mais la mise en condition passe aussi par des séances de massage par un masseurkinésithérapeute pendant les stages d’été et en hiver, pendant les stages de préparation et la compétition. Le massage dure d’une demi heure à une heure par jour avant les gros objectifs, d’autant plus que j’avais de gros problèmes dans le dos, liés au stress avant les Championnats du Monde. Les massages se font surtout en récupération après l’effort, parfois aussi en échauffement. Je fais aussi des séances d’étirements. Pour les séances de massage, je n’utilise que l’Huile de Massage à l’Arnica de Weleda. Pourquoi avez-vous choisi l’Huile de Massage à l’Arnica ? C’est le premier produit que j’ai connu par mon kiné (Jacques Antoine Fournier), qui me l’a fait tester quand je suis arrivé en équipe de France. C’est une bonne huile, qui est agréable pour celui qui est massé et pour le masseur. Weleda a été choisi par la Commission médicale du Comité National Olympique et Français pour Turin : Comme l’ensemble des athlètes français se rendant aux J.O. d’hiver, Vincent Vittoz sera massé avec l’Huile de Massage à l’Arnica Weleda. Elle sent bon sans que l’odeur ne soit trop agressive. Et elle facilite la récupération. J’ai la chance d’avoir un kiné à ma disposition, donc en général, je ne pratique pas l’auto-massage, sauf en été : par exemple au cours d’un trail, il arrive que je me masse les cuisses et les mollets. Même en sport de haut niveau, il arrive qu’on ait des problèmes de courbatures au cours des premières séances de musculation ou de ski. La fatigue musculaire peut aussi apparaître en compétition et problèmes de jambes lourdes lors des voyages. Le massage permet alors d’assouplir les muscles en les rendant plus performants, et de soulager les jambes. Utilisez-vous d’autres produits Weleda ? J’apprécie la cure de Jus de Bouleau en automne. C’est la saison qui précède la période des compétitions, et c’est intéressant d’aborder l’hiver en pleine forme en drainant, en éliminant les toxines. Je fais une cure de 3 semaines. Je fais aussi une cure de Jus d’Argousier au mois de novembre, donc à l’entrée de l’hiver ou à la fin de l’automne, en prévention pour renforce les protections immunitaires, car dans ce sport, on est toujours à l’extérieur et agressé par le froid. J’utilise également la Crème solaire à l’Edelweiss (IP 20) sur les glaciers en été ou en hiver, sur les pistes de ski. Puisque c’est un sport de plein air, il est primordial de se protéger. J’en suis satisfait. Enfin, j’apprécie beaucoup la Crème à raser Weleda, qui prépare idéalement la peau au rasage. Son odeur « de lait » est plutôt sympa et rafraîchissante. J’utilise également le Baume Après-Rasage car il réhydrate parfaitement la peau agressée. Véritable « coupe-feu » du rasage, il a une odeur qui se différencie vraiment des autres produits du marché, souvent trop forte et mentholée. En conclusion, je dirais que les produits Weleda correspondent parfaitement à ma philosophie. L’arrivée triomphale de Vincent Vittoz aux Championnats du Monde d’Oberstdorf en février 2005. Quelles sont vos prochaines grandes compétitions ? Je participerai aux Jeux Olympiques en février 2006 2. J’espère y réussir les deux courses individuelles et un relai. Merci à vous, Vincent de nous avoir consacré du temps et surtout bonne chance pour les JO ! Site internet de Vincent Vittoz : www.vincentvittoz.com 1 rappel : Vincent Vittoz, qui avait annoncé le 3 Février 2006 avoir fait l’objet d’un contrôle antidopage au Furosémide, a eu le bonheur d’apprendre que la contre-expertise était négative. L’analyse de l’échantillon B, négative, révèle donc que le Français n’a pas consommé ce produit interdit, un diurétique qui peut être considéré comme un produit masquant. 2 Jeux olympiques de Turin, du 10 au 26 Février 2006 Revue Weleda 117 27 Sports d’hiver Le ski de fond U n sport bénéfique Sport ancestral d’origine scandinave, le ski de fond est un sport complet et accessible à tous, qui permet d’entretenir sa forme et son tonus tout en profitant des beautés de la nature hivernale. Karine Philippot, championne de France de ski de fond 2005, nous fait part de ses conseils pour bien se préparer à la pratique de ce sport. (DF) L e ski de fond est un sport accessible à est bon de le pratiquer sur terrain vallonné tous à condition d’être un minimum avec quelques petites montées, pour varier entraîné et de choisir des efforts à la l’effort, à raison d’ 1/2 heure de vélo tous mesure de ses capacités. Il présente nette- les 2 jours en moyenne, où plus longtemps ment moins de risques d’accidents que le ski pendant le week end. alpin. Il peut se pratiquer à un âge avancé. • La marche nordique (nordic walking), Toutefois, si l’on n’a jamais fait de ski de fond également un héritage des pays nordiques, et que l’on s’y met tard, il est préférable de de- c’est une marche rapide avec des bâtons. Elle mander l’avis de son médecin auparavant. permet aux personnes n’ayant pas fait beaucoup de sport auparavant de s’entraîner. Elle Entretenir sa condition physique toute est indiquée à tout âge, y compris aux seniors l’année car elle fait travailler le muscle cardiaque et Pour être en bonne condition physique préserve davantage les genoux et les tendons aux sports d’hiver, il est bon de pratiquer un que la course à pied, en allégeant le haut du minimum d’activité physique toute l’année corps. Il est bon de la pratiquer sur terrain pour entretenir le tonus et la souplesse des vallonné, avec quelques petites montées, muscles. La course à pied, la marche nordique pour varier l’effort (en privilégiant les sols et le VTT sont des sports complémentaires meubles). Très bénéfique, elle gagnerait à au ski de fond, très complets, bénéfiques et être davantage connue en France. accessibles à tous. • Le roller • La course à pied (jogging) Pour les personnes en bonne condition Commencer progressivement avec 20 physique, le roller est aussi un sport comminutes, puis 1/2 heure. Mieux vaut être plémentaire intéressant. régulier en courant moins longtemps 2 à 3 • Le renforcement musculaire fois par semaine que de tenter de longues Certains exercices de gymnastique distances après des semaines de repos. Les comme les abdominaux effectués régulière plus chevronnés iront jusqu’à 1 heure, mais ment permettent de renforcer la sangle il n’est pas nécessaire d’aller au-delà. abdominale. • Le VTT est particulièrement intéressant pour les Aux sports d’hiver Dès le début de la saison hivernale, autant personnes ayant un problème de surpoids : il permet de faire travailler tout le corps sans que possible, faites du ski de fond au cours trop forcer sur les articulations et les tendons, de plusieurs week-ends, avant de passer à plus sollicités lors de la course à pied, qui fait des courses plus longues ou à une semaine peser tout le poids du corps sur les jambes. Il aux sports d’ hiver. 28 Revue Weleda 117 • Le ski de fond l’année, avec des étirements des muscles Dans tous les cas, la règle d’or est la sui- fessiers, des iscios, des quadriceps et des vante : commencez doucement, et augmentez mollets. A pratiquer avant et après tout progressivement l’effort. Ne cherchez pas la effort physique, en particulier la pratique performance dès le premier jour. du ski de fond. Il existe des pistes de ski de fond bleues, • Le massage : vertes, rouges et noires, pour toutes les Avant l’effort, une friction rapide des difficultés. Ne vous aventurez pas sur un muscles avec un peu d’ Huile de Massage long parcours dès le début si vous n’en avez à l’Arnica Weleda participe à la mise en jamais fait auparavant. La première fois, 5 condition et permet de mieux résister au heures sur les skis suffisent. Puis, les plus froid (penser aussi à en mettre sur les pieds chevronnés pourront augmenter les séances avant le ski). jusqu’à 10 heures … Après l’effort, un massage ample et lent Sachez-le : Les accidents de ski survien- avec cette huile, à pleines mains, décontracte nent le plus souvent lorsqu’on est trop fatigué. et facilite la récupération musculaire, en Moins vigilant, on se laisse aller et l’on tombe prévention des courbatures. plus facilement. Connaître ses limites en • La boisson : écoutant son corps est important. Boire suffisamment avant, pendant et Avant et après l’effort, les étirements et les après l’effort est indispensable pour prévenir massages vous aideront à mieux récupérer en les tendinites et la fragilisation des ligaments. prévenant les raideurs et les courbatures. Beaucoup de personnes oublient de s’hydrater suffisamment, notamment pendant la saison Les bonnes habitudes à prendre froide, pensant que l’on sue moins qu’en été ! • Les étirements (streching) L’eau, de préférence gazeuse, est la boisson L’important est de travailler tout particu- de base. On peut y ajouter des compléments lièrement la souplesse du bas du corps toute énergétiques riches en vitamines. Le plus simple, à faire soi-même : mélanger de l’eau, du jus de citron et du fructose (sucre de fruits). En prendre une gorgée toutes les 20 minutes. • L’alimentation Avant une course en ski de fond, mangez des sucres lents au cours des repas pendant les 2 jours qui précèdent : surtout des pâtes. La viande rouge la veille d’une course importante est déconseillée, car elle acidifie le corps. La banane et les produits laitiers comme les yaourts nature « tamponnent » l’acidité générée par l’effort dans les muscles. Karine Philippot, championne de France 2005 et 3e aux championnats du monde de Lahti (Finlande) en 2005 (meilleur résultat d’une fondeuse française), utilise l’Huile de Massage à l’Arnica Weleda. Revue Weleda 117 29 Calendrier Weleda 2006 eddjW] :_cWdY^[ IkdZWo :ec[d_YW PedZW] :ec_d]e CedjW] BkdZ_ CedZWo Bkd[Z CWWdZW] Bkd[i ( # # B# B R / ', () B# )& '& '- Les *figures acoustiques '' '. '( + '/ d’ Alexander Lauterwasser : ') (& :_[dijW] CWhZ_ Jk[iZWo CWhj[Z :_diZW] CWhj[i ) ^ C[hYh[Z_ M[Zd[iZWo C[hYeb[Z Me[diZW] C_hYeb[i :edd[hijW] @[kZ_ J^khiZWo =_el[Z :edZ[hZW] @k[l[i <h[_jW] L[dZh[Z_ <h_ZWo L[d[hZ Lh_`ZW] L_[hd[i Le son, créateur de formes - D 30 ,$;f_f^Wd_Wi:h[_Ad_][;f_f^Wd_[;f_f^Wdo;f_\Wd_W :h_[aed_d][d;f_\WdW formes étonnantes dans le calendrier Weleda (+ 2006, à paraître début novembre 2005. (, (* (- )' Sons et vibrations, sculpteurs de formes anciens décrivent = T a i \ X e = T a h T e l : X a a T \ b =De T anombreux h T e \ mythes 8 a X e b J 8 ? 8 7 4 la création du monde à partir des eaux chaotiques d’un océan originel, mû par la force créatrice du Verbe, du son, voire d’une musique céleste. Du fait de sa grande capacité à résonner, l’eau réagit instantanément à toute onde sonore par un jeu fascinant de mouvements ondulatoires. Le plus souvent chaotiques, leurs interférences peuvent, dans certaines conditions, faire Il fait apparaître comme par naître de fascinantes formes géométriques, magie des formes florales à la faites d’ondes stationnaires oscillant à l’unisson. D’une grande beauté et d’une étonnante surface de l’eau, en la faisant diversité, elles évoquent des formes florales, vibrer par la force du son… semblant manifester un principe créateur secret à l’œuvre dans la Nature. L’ensemble epuis une dizaine d’années, Alexandes formes vider Lauterwasser, artiste et chersibles serait-il cheur allemand, crée des « figures l’expression de acoustiques » en photographiant les formes mouvements éphémères que produisent des ondes sonores subtils arrivés à à la surface de l’eau. Parmi les nombreuses terme, de vibraformes recueillies, d’une beauté fascinante, tions sonores beaucoup d’entre elles semblent issues du « figées » dans monde floral… Vous pourrez découvrir ces Alexander Lauterwasser la matière ? IWcijW] IWc[Z_ IWjkhZWo IWXWje PWj[hZW] I|XWZe T a h T e '$D[k`W^hDekl[b7dD[mO[Whi:Wo9WfeZWddeD_[km`WWh 7eDk[le Revue Weleda 117 '* L (' (. B# Fleur… Beauté et forme parfaites d’une durée éphémère… S’élançant de l’extrémité d’une plante vers l’espace infini… Signal odorant .et coloré lancé'+ dans l’inconnu. (( (/ '$JW]Z[h7hX[_j< j[ZkJhWlW_bMeha[hi:Wo<[ijWZ :W]lWdZ[7hX[_Z:WZ[bjhWXW`e IeddjW] :_cWdY^[ IkdZWo :ec[d_YW PedZW] :ec_d]e *$:eZ[d^[hZ[da_d] +$8[lh_`Z_d]iZW] CedjW] BkdZ_ CedZWo Bkd[Z CWWdZW] Bkd[i :_[dijW] CWhZ_ Jk[iZWo CWhj[Z :_diZW] CWhj[i ( C_jjmeY^ C[hYh[Z_ M[Zd[iZWo C[hYeb[Z Me[diZW] C_hYeb[i ) # / '& :edd[hijW] @[kZ_ J^khiZWo =_el[Z :edZ[hZW] @k[l[i * # <h[_jW] L[dZh[Z_ <h_ZWo L[d[hZ Lh_`ZW] L_[hd[i + '' '( # ', () )& '- (* B# )' ## '. '/ (, '*$Ckjj[hjW]< j[Z[ich[iCej^[hi:Wo<[ijWZ[ cWccWCe[Z[hZW] (+$>_cc[b\W^hj7k\\W^hj7iY[di_ed7iY[di_ed:Wo 7iY[di_ed[>[c[blWWhjiZW]7iY[di_d B Le calendrier Weleda 2006 ') L , (& (- R d’Alexander Lauterwasser et à un court texte Découvrez-y chaque mois, un nouveau poétique. Les fêtes cardinales sont illustrées @ T \ @ T \ @ T l @ T Z Z \ b @ X \ @ T l b motif floral associé à une figure acoustique par les dessins d’Alfred Bast. IWcijW] IWc[Z_ IWjkhZWo IWXWje PWj[hZW] I|XWZe J 8 ? 8 7 Pour commander ce calendrier, il vous suffit de renvoyer le coupon ci-dessous dûment rempli et accompagné du règlement correspondant (par chèque ou mandat), à l’adresse suivante : Laboratoires WELEDA – Service Consommateurs – 9, rue E. Jung – BP 228 – F 68332 Huningue Cedex. Je souhaite commander exemplaire(s) du Calendrier Weleda 2006 Prix du calendrier (port compris) : 9,60 € TTC Total € : Merci de bien vouloir préciser votre adresse en lettres capitales ci-dessous : Nom : Prénom : Adresse : CP/Ville : Offre dans la limite des stocks disponibles. Comptez environ 2 à 3 semaines de délai de livraison à partir de début novembre 2005. Revue Weleda 117 31 Rubrik Huile de Massage à l’Arnica Partenaire naturel. agencenovembre.com préparation et récupération musculaires 32 Revue Weleda 117