La menthe bio du Pérou

Transcription

La menthe bio du Pérou
N° 117, Hiver 2005
L a menthe bio du Pérou
Le patient, acteur de sa santé
Vincent Vittoz, champion de ski de fond
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PRÏVIENTLAFORMATIONDUTARTRE
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PROTÒGEETRENFORCELESGENCIVES
Sommaire
Editorial
Reportage
La menthe bio du Pérou
4
Soins bucco-dentaires
Une formule naturelle pour des dents saines
8
Dossier médecine
Le patient, acteur de sa santé
10
Une controverse stérile sur l’efficacité
de l’homéopathie
15
Balnéothérapie et Massage
La santé : un art de vivre
16
Portraits de femme
Du docteur en médecine au médecin de l’âme 18
—:X_WXag\Ye\VXi€Z€gT_
FAVORISELARÏDUCTION
DELASENSIBILITÏGINGIVALE
Plaisir d’offrir
Rêve de Lavande
22
Sports d’hiver
Vincent Vittoz, parcours d’un champion
26
Le ski de fond
Un sport bénéfique
28
Calendrier Weleda 2006
Le son, créateur de formes
30
La Revue Weleda est éditée par les Laboratoires Weleda – BP 152 –
68331 Huningue Cedex – Tel. 03 89 69 68 00 – www.weleda.fr
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archives Weleda.
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Weleda s’engage
dans un projet de
développement
durable au Pérou : la
culture de la menthe
bio (photo : Michael
Leuenberger).
La santé, au cœur de nos préoccupations
La santé est bien plus que l’absence de
maladie ou d’infirmité. Selon l’OMS* il s’agit
d’un état de complet bien-être, non seulement
au plan physique, mais aussi aux plans mental
et social. Le développement de la science
médicale a conduit à des techniques de plus
en plus perfectionnées en matière de diagnostic, appareillages et analyses de laboratoire
fournissant une profusion de données sur
l’état des patients.
Lorsque ces données s’écartent de la normale,
c’est à dire d’une norme définie par la recherche,
il y a dysfonctionnement. Et l’on prescrit un
traitement « contre quelque chose ». Si les avancées prodigieuses de la recherche médicale ont
permis – et permettent toujours – de sauver des
vies, celle-ci tend à considérer l’homme comme
une sorte de machine ultra complexe, et à le
réduire à la matière qui le compose. Dans cette
démarche, elle s’éloigne de l’humain.
Cette médecine a un coût élevé, qui pèse lourd
sur notre système de santé. D’où l’apparition
de mesures visant une réduction de l’éventail
thérapeutique. C’est cette même logique qui
pousse au déremboursement de médecines
complémentaires comme par exemple l’homéopathie. Comment se situer, face à cela, en
tant que patient ? Quel rapport y a-t-il entre
le ressenti subjectif de notre état de santé et
ce que nous en dit la science médicale ? Que
sommes-nous en droit d’attendre et dans quelle
mesure pouvons-nous être acteurs de notre
santé ? Nous avons consacré le numéro d’hiver
de la Revue Weleda à ces questionnements plus
actuels que jamais et qui le resteront dans les
années à venir. Le maintien de la santé est et
restera toujours au cœur des préoccupations
de Weleda.
Avec nos meilleurs vœux pour le temps de
Noël et la nouvelle Année.
Pour la Rédaction,
Danielle Friedrich
*Organisation Mondiale de la Santé
Revue Weleda 117
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Reportage
Une population éprouvée par la guérilla
L’histoire récente n’a pas ménagé les
hommes de cette contrée. Le haut plateau
d’Ayacucho constitue l’une des régions les plus
pauvres et les moins développées du Pérou, ses
habitants y ayant fortement souffert du climat
de terreur instauré par la guérilla maoïste
du sendero luminoso (sentier lumineux) et la
contre-offensive de l’armée péruvienne.
On estime à 70 000 le nombre de morts
causés par la guerre civile de 1980 à 1994. De
nombreux villages indiens, se trouvant pris
entre deux feux, subirent des violences. C’est
le cas notamment de Catalinayoc, où il n’y
a pas une famille qui ne pleure des défunts,
victimes de ces conflits. Dans ce contexte,
on conçoit aisément l’importance vitale que
peuvent revêtir des projets de développement
visant aussi bien le maintien des structures
sociales et des traditions agraires que la
durabilité des ressources.
L’exode rural vers Lima reste important.
Malheureusement, il conduit le plus souvent
les paysans attirés par la capitale à une
misère plus profonde en les déracinant
complètement. Dans ce contexte, Weleda
s’est associé à un partenaire péruvien, Sergio
Serkovic, et à un herboriste suisse, Peter
Lendi, pour construire un projet de culture
biologique de menthe poivrée (Mentha
piperita) dans la région. Actuellement, cette
initiative fait vivre une trentaine de familles
du village de Catalinayoc, réunies au sein
d’une coopérative qui commercialise ses
produits à des entreprises européennes sous
la marque Herbandina.
La menthe bio du Pérou
Weleda renforce son engagement au Pérou à travers un
projet de développement durable : la culture biologique de
menthe poivrée dans les Andes. 30 familles de paysans
du village de Catalinayoc y participent.
L es hautes terres d’Ayacucho offrent au
regard un paysage à la fois sauvage,
rude et très fertile à 3900 m au-dessus
du niveau de la mer. Le ciel est gris mais, ici et
là, le soleil transperce l’épaisse couche de nuages et éclaire les champs vert sombre. Ici, les
terres arables sont pourvues d’une riche couche d’humus. Depuis des siècles, les Indiens
Revue Weleda 117
y cultivent la pomme de terre, les haricots,
l’amarante et le quinoa pour leurs propres
besoins. Ils ont aussi un peu de bétail : des
lamas et des alpagas, élevés pour leur laine et
leur viande, ainsi que des bovins pour le lait.
Les vaches sont les témoins vivants de l’aide
suisse apportée il y a une trentaine d’année,
mais refoulée au début de la guerre civile.
Les feuilles de la menthe poivrée (Mentha
piperita) sont riches en huile essentielle aux
propriétés stimulantes et rafraîchissantes.
La récolte est manuelle
En ce matin d’avril, Don Vicente prend
la route à 6 heures avec sa femme et ses
deux enfants pour rejoindre les champs de
menthe, non loin du village. C’est le début
de la première saison des récoltes, qui durera
jusqu’en juin. La seconde récolte sera effectuée
d’octobre à novembre, peu avant la saison
des pluies.
➝
Revue Weleda 117
Reportage
Les autres familles sont déjà dans les
champs, occupées à couper à la faucille les
plants de menthe arrivés à maturité. On en
utilise la partie aérienne – tiges et feuilles
– qui, à ce stade, atteint une hauteur d’un demi
mètre. La récolte est entièrement manuelle.
Les gerbes de menthe fraîchement coupée
libèrent des effluves odorantes puissantes
et rafraîchissantes … Les plantes sont chargées
sur un triporteur pour être acheminées
jusqu’à la distillerie du village. Don Vicente
est satisfait de la récolte de cette année :
« Nous sommes trente paysans qui cultivons
chacun un demi hectare de terrain, avec
un rendement d’un kilo et demi de menthe
poivrée par mètre carré. C’est bien et cela
récompense nos efforts, car au cours de l’hiver
dernier, une partie des plants a gelé et nous
avons dû les remplacer. »
Mario, un jeune paysan responsable de
la distillation, attend déjà les premiers arrivages. « Je commence par peser la menthe
et je note la quantité fournie avec le nom du
paysan », dit-il, « puis
je remplis le ballon de
distillation avec 200
kilos de menthe fraîche,
qui sera distillée à la
vapeur d’eau pendant
exactement 75 minutes. » Le fonctionnement
de l’installation est très
simple : la vapeur d’eau
introduite par le bas
libère l’huile essentielle
Une région très pauvre. volatile, l’entraînant
avec elle vers le haut.
Puis, l’eau et l’huile essentielle à l’état de
vapeur passent dans un tube réfrigéré, où elles
se condensent à nouveau à l’état liquide. On
recueille ensuite ce distillat dans un récipient
nommé vase florentin. N’étant pas soluble à
l’eau et moins dense qu’elle, l’huile essentielle
surnage et peut être aisément isolée. « 200 kilos
de menthe poivrée donnent environ un demi
litre d’huile essentielle », déclare Mario.
Revue Weleda 117
En période de récolte, la distillerie est en
service pendant près de douze heures par
jour, les plantes fraîchement coupées devant
être immédiatement traitées. Et chaque
agriculteur reçoit le salaire de sa récolte dans
la même semaine.
Une production agricole planifiée
Don Anatolio est technicien agricole et
employé de la société Herbandina. Il conseille
les paysans de la coopérative de Catalinayoc
sur toutes sortes de questions et assure
aussi la fonction essentielle de traducteur. Il
parle le Quechua, la langue des Indiens, qui
s’expriment rarement en espagnol courant.
Et il sait aussi « traduire » les différences
culturelles afin que les partenaires se comprennent vraiment et que le projet puisse
continuer à avancer. « Pour les paysans d’ici,
la culture professionnelle est quelque chose
de nouveau » déclare-t-il « de même que
le respect des obligations qui vont au-delà
de l’autosuffisance. » Traditionnellement,
les surplus de la production agricole sont
échangés sur les marchés locaux, la laine
contre des céréales par exemple. On prévoit
d’une année à l’autre, sans planifier à plus
long terme. »
Pour ces raisons, des contrats en bonne et
due forme ont été conclus avec les paysans de
la coopérative il y a un an et demi. « C’était
nécessaire pour définir le volume de la récolte
et garantir à Weleda la quantité requise d’huile
essentielle de menthe poivrée », confie Peter
Lendi, qui suit le projet et assure une assistance technique lors de séjours réguliers sur
place. Pour les prochaines années, il est prévu
de produire annuellement deux tonnes d’huile
essentielle de menthe poivrée pour Weleda :
pour les soins bucco-dentaires, le Déodorant à
la Sauge, la Lotion tonique à la Rose musquée,
Brumessence®... Pour le moment, le volume
que peut livrer Herbandina n’est que de 500
kilos par an.
C’est pourquoi, un programme visant à
étendre les surfaces cultivées est en cours.
Chaque paysan cultive un demi hectare de
menthe poivrée.
Il implique nécessairement un plus grand
nombre d’agriculteurs, chacun d’entre eux ne
pouvant étendre sa parcelle de menthe au détriment des cultures vivrières, nécessaires pour
nourrir sa famille. Il a fallu d’abord motiver et
rassurer. Peter Lendi s’en souvient : « au début,
les membres de la coopérative n’acceptaient
pas que le nombre de cultivateurs augmente,
craignant que cela réduirait la part de chacun.
Don Anatolio et Sergio ont dû faire beaucoup
d’efforts pour convaincre ses membres de
l’élargir à d’autres agriculteurs et permettre
ainsi l’extension des cultures de menthe, en
vue de produire les quantités requises par
Weleda pour 2007. »
Les conditions de vie s’améliorent
Lorsqu’on travaille avec des petits producteurs, il faut tenir compte des délicats
équilibres du tissu social dont ils font partie.
Les effets positifs de ce type de développement
sont l’amélioration des conditions de vie et des
infrastructures locales. Mais Peter Lendi sait
aussi par expérience qu’il faut dix ans pour
consolider un tel projet. Il est conscient du fait
qu’il existe, dans les communautés indigènes,
des mécanismes sociaux qui empêchent que
certains de leurs membres n’acquièrent trop
de privilèges. Le processus est toujours le
même : une personne qui menace de devenir
trop riche est désignée par la communauté
pour occuper une fonction honorifique. Cela
signifie que, pendant un an ou deux, étant
au service de la communauté, elle ne gagne
rien et c’est sa famille qui doit subvenir à ses
besoins. Il en résulte une forme de régulation
naturelle au plan social.
Ce projet devra encore être développé au
cours des prochaines années. Don Anatolio
a fort à faire : les méthodes d’entretien du
sol et la rotation des cultures doivent être
améliorées. Il veut aussi, en collaboration
avec les agriculteurs, recycler les déchets de
plantes en les mélangeant à du fumier animal
pour en faire un compost de qualité, destiné
à stimuler la fertilité des sols. Herbandina
soutient également l’extension des cultures
de menthe en accordant une subvention aux
membres de la coopérative pour la mise en
culture de jeunes plants.
Peter Lendi et ses partenaires sont convaincus que ce projet de développement est
profitable à tous. Il permet à Weleda de
disposer d’une huile essentielle de menthe
poivrée de qualité biologique tout en assurant
aux agriculteurs du village de Catalinayoc des
débouchés pour leurs récoltes, et ce à un prix
équitable. Quant à la société Herbandina, il lui
permet d’étendre son activité en envisageant
de nouveaux projets.
Un projet qui assure aux autochtones des
débouchés à un prix équitable.
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Soins bucco-dentaires
Une formule naturelle
pour des dents saines
Elle a un goût qui surprend lorsqu’on l’utilise pour la première
fois. Mais très rapidement, elle se révèle incomparable pour
prévenir la formation du tartre et les attaques acides responsables des caries : la Pâte dentifrice saline Weleda.
A
base de fins cristaux de sel marin,
elle stimule la sécrétion salivaire,
ce qui permet un auto-nettoyage
naturel des dents et des gencives, tout en
raffermissant les tissus gingivaux. Contenant
aussi du bicarbonate de sodium naturel,
elle aide a neutraliser les attaques acides
responsables de la formation des caries et
garantit une protection contre la formation
du tartre. Un extrait de résine de myrrhe,
aux propriétés apaisantes et antiseptiques,
réduit la sensibilité de la muqueuse buccale.
Un extrait de racine de ratanhia, aux vertus
astringentes, raffermit les gencives. Et un
extrait d’écorce de marron d’Inde associé à
de l’aesculine complète judicieusement ces
actions grâce aux tanins antiseptiques qu’il contient.
Enfin, des huiles essentielles naturelles, associées au goût salé de ce
dentifrice, procurent une sensation
de fraîcheur durable.
L’action de ce dentifrice sur la plaque
dentaire et sur la sensibilité gingivale a été
testée cliniquement. Il est compatible avec
les traitements homéopathiques.
Sans additif de synthèse tel que conservateur, parfum ou colorant artificiel, et non testé
sur les animaux, il est conforme à la charte
Qualité Weleda et au label du BDIH.
Pourquoi sans agents tensio-actifs
moussants ?
La muqueuse buccale a un pouvoir d’absorption élevé et il faut être prudent avec
les substances qui sont en contact avec la
sphère buccale, en particulier les tensio-actifs
moussants habituellement utilisés dans les
dentifrices. Lors du rinçage, il arrive
aussi que l’on avale une quantité
infime de dentifrice (surtout chez les
enfants). Enfin, contrairement aux
idées reçues, la mousse n’est pas nécessaire à l’efficacité d’un dentifrice.
Elue meilleur dentifrice par Que Choisir
Dans son numéro de septembre 2005, la magazine Que Choisir a publié les résultats d’un test effectué
sur 15 dentifrices, dont la Pâte saline Weleda. Seul dentifrice non fluoré testé, la Pâte dentifrice saline y a
obtenu la première place. Ont été testés : la teneur en dérivés fluorés, la présence ou non de substances
indésirables, le degré d’abrasivité sur la dentine et l’émail et le degré d’acidité (pH) des produits.
Revue Weleda 117
Pourquoi sans fluor ?
Une alimentation équilibrée garantit à l’organisme
les apports en fluor nécessaires au durcissement de
l’émail des dents. Le rôle
préventif du fluor contre la
carie dentaire, découvert
dans les années 40, a conduit
à en généraliser l’utilisation
dans la plupart des dentifrices. Cependant, la quantité
de fluor nécessaire à l’organisme est très faible et
nous en consommons par
ailleurs (eaux minérales,
sel de cuisine, thé, etc. ) .
Or, absorbé en trop grande
quantité, le fluor peut provoquer une fluorose dentaire.
Partant du principe que la
détermination d’une dose
thérapeutique de fluor en
cas de carence relève de la
prescription d’un professionnel de la santé, médecin ou
dentiste, Weleda a renoncé
à ajouter cette substance à
ses dentifrices.
Vraies fausses idées
sur la menthe
Les soins bucco-dentaires
Une bonne hygiène bucco-dentaire avec un brossage régulier
Weleda sont exempts de men- des dents est essentielle pour la prévention des caries.
thol de synthèse (souvent
présent dans les dentifrices classiques), mais est bon d’éviter l’ingestion de toute substance
certains d’entre eux contiennent des huiles ayant des propriétés médicinales telles que la
essentielles naturelles, issues de plusieurs menthe, mais également l’anis, le camphre
variétés de menthe. Cette plante médicinale, ou le thym, par exemple, lors d’un traitement
de par son parfum frais, est particulièrement homéopathique.
adaptée à l’hygiène bucco-dentaire.
Aussi, pour être sûr de ne pas gêner les
L’utilisation de dentifrices contenant de la effets de ce type de traitement, il suffit
menthe est souvent controversée. Cependant, d’observer un laps de temps d’au moins 15 à
si l’on se réfère à Samuel Hahnemann, le 20 minutes après s’être brossé les dents avec
fondateur de l’homéopathie, on peut lire un dentifrice Weleda et avant de recourir à
dans son Traité des maladies chroniques qu’il un médicament homéopathique.
Revue Weleda 117
Dossier médecine
L
e patient , acteur de sa santé
et sa place dans le système de santé actuel
On ne peut qu’être frappé par le fait qu’en dépit de toutes les avancées de la
médecine, nous nous portons à peine mieux. Les salles d’attente et les hôpitaux
ne désemplissent pas. Si de nombreuses maladies, jadis tant redoutées, sont
aujourd’hui maîtrisées, on observe le développement de maladies de civilisation
comme les troubles métaboliques (diabète, obésité), les allergies, les maladies cardiovasculaires, des troubles addictifs (liés au tabac, à l’alcool …) et du cancer.
A l’heure où l’on systématise le principe du médecin traitant pour rationaliser la
prise en charge des maladies et maîtriser les coûts de notre système de santé – au
risque de mettre en péril le libre choix thérapeutique des patients – il nous paraît
important de rappeler le rôle du patient face à sa propre maladie.
10
Qu’est-ce que la santé : l’absence
des troubles fonctionnels (mal de dos, etc.).
de maladie ?
Ainsi, des signes du corps pouvant signaler
Soyez attentif quelques instants à ce qui se des tendances morbides à l’état latent risquent
passe en vous, maintenant… puis, souvenez- d’être négligés, voire ignorés, alors qu’un
vous de ce que vous avez ressenti quelques traitement précoce et une réelle prévention
heures plus tôt, et hier : peut-être avez-vous seraient encore possibles.
éprouvé un moment de bien-être intense
ou de joie, après un laps de temps moins Au cœur de notre système de santé :
agréable… En faisant affleurer le souvenir de la maladie plus que le patient
ces sensations à votre conscience, vous faites
Au cours de ses études, un médecin apappel à une forme particulière de perception : prend surtout à soigner des maladies, mais il
avec ce qu’on pourrait appeler le sens de la n’aborde pas ce qu’est véritablement la santé
vie, vous ressentez en vous, de façon diffuse, en soi, et ce qu’il faut faire pour la soutenir.
votre état général.
Notre système de santé est tourné vers le
On a longtemps considéré que la santé est traitement des maladies bien plus que le
l’absence de maladie, une sorte d’état parfait maintien de la santé.
de la mécanique du corps, que l’on a comparé
Dans ce système, la prise en charge de nos
à une machine complexe. En est-il bien ainsi ? maladies dépend de trois éléments essentiels :
Cela correspond-il à la réalité vécue ? Som- la science médicale, les techniques de pointe
mes-nous automatiquement en bonne santé utilisées en matière de diagnostic et de soin,
lorsque nous ne sommes pas malades ? Qui et les critères économiques.
n’a pas connu ces états de fatigue, de manque
de tonus, d’abattement ou d’irritabilité, avec • La science médicale :
cette sensation de lourdeur dans le corps et La science médicale moderne, venue remcette envie de ne rien faire ? Ces états qui nous placer ce que jadis on appelait encore l’art
conduisent parfois à consulter un médecin, médical, s’appuie sur une conception matémais sans résultat : aucun diagnostic précis rialiste de l’être humain – au sens littéral du
n’ayant pu être établi, aucun traitement n’a terme, l’homme étant réduit à la matière qui
pu être prescrit.
le compose. Elle apporte des connaissances
Pour comprendre ces états, il est nécessaire précieuses lorsqu’elle se base sur l’observation
de jeter un autre regard sur la santé ; on précise des phénomènes, ne prétendant à
peut être en « mauvaise santé » sans pour rien d’autre qu’à décrire ce qu’elle constate.
autant être malade. La santé ne se définit Mais dès lors qu’elle établit des lois générales,
pas simplement comme l’absence de quelque extrapolées à partir de découvertes isolées, et
chose, d’une pathologie, mais comme un souvent réfutées par de nombreuses excepétat d’équilibre très individuel. Chaque être tions, elle s’engage sur le terrain du postulat,
humain porte en lui son propre potentiel voire du dogme.
de santé.
La médecine scientifique base ses traiteGénéralement, la médecine scientifique ments sur les résultats d’études statistiques.
ignore ces signes subjectifs non mesurables, Selon le sociologue Ivan Illich1, il s’agit
non quantifiables, ne considérant comme d’une « science dont chaque traitement
fiables que les signes dits objectifs, décelables est la nouvelle répétition d’une expérience
à travers des examens cliniques. Les troubles basée sur une probabilité de succès définie
subjectifs sont trop souvent considérés comme par des statistiques ». Autrement dit, pour le
des vétilles, et non pris en charge par l’assu- patient, il n’existe qu’une probabilité, établie
rance maladie, tout comme la majeure partie par des statistiques, que le traitement qui
Revue Weleda 117
11
Dossier médecine
Les techniques
lui est prescrit va améliorer son état ou pas,
de pointe
Les contraintes
voire l’aggraver. Le pouvoir de cette science
économiques
est considérable.
Face à son médecin, le patient se trouve
en présence de celui-qui-sait et il dépend de
La science
son savoir. De son côté, le médecin lui donne
médicale
plus ou moins d’informations sur son état.
Certes, de nos jours, il est possible au patient Ces 3 éléments-clés de notre système de santé
de s’informer sur sa maladie dans des livres s’auto-entretiennent mutuellement.
ou sur internet. Il peut même arriver qu’il en
sache plus que son médecin. Mais ce n’est pas individu mais comme un cas. Comme l’a soule meilleur chemin vers la santé.
ligné Alexander Mitscherlich2, « aujourd’hui,
Alors qu’il était encore étudiant, le médecin quelqu’un qui entre à l’hôpital doit laisser sa
se trouvait lui-même dans la peau de celui-qui- personnalité à la porte, comme lorsqu’il est
en-sait-moins, face à ses professeurs. Il assimi- appelé sous les drapeaux ou qu’il est incarcéré.
lait l’enseignement de ceux qui font autorité, il Tous portent sur le visage la peur qu’ils ont
a forcément cru ce qu’on lui apprenait.
de l’organisation sanitaire qui cherche à les
En faculté de médecine, l’enseignement engloutir ». Michel Foucault3 a aussi évoqué
est fortement marqué par la médecine hos- ce problème dans son ouvrage « surveiller
pitalière, notamment grâce à la création des et punir ».
CHU qui ont permis d’associer intimement
l’hôpital à la recherche et à l’enseignement • Les techniques de pointe :
universitaire.
Le deuxième aspect déterminant de notre
Il existe un certain décalage entre les système de santé vient de la technicisation
paradigmes scientifiques qu’on y enseigne très poussée des méthodes diagnostiques,
et la réalité quotidienne des praticiens en liée au développement de la science médigénéral. Au sortir de l’université, le médecin cale. Selon les pathologies, une profusion
généraliste est rarement préparé à affronter d’examens complémentaires faisant appel
cette réalité-là. Dans sa pratique quotidienne, à divers appareillages – radios, scanners,
il voit des patients. Il n’est plus en présence fibroscopies, etc. – ou à des analyses de
d’une théorie, d’un modèle, d’une loi générale, laboratoire fournissant une gamme infinie
mais de ce qu’exprime un individu dans toute de paramètres mesurables, ont partiellement
sa complexité, sa subjectivité, ses caractères remplacé l’examen clinique du patient par
humains… Il a avant tout affaire à des patholo- son médecin. Or, tout praticien sait combien
gies dites « fonctionnelles », par opposition aux il est difficile de faire la synthèse de cette
pathologies dites « organiques », généralement multiplicité d’informations détaillées pour
plus graves et soignées à l’hôpital. Malheu- en tirer un diagnostic individuel approprié.
reusement, les médecins hospitaliers ont Il a devant lui, non pas le patient, mais un
souvent tendance à considérer le fonctionnel ensemble de données qui, quoique utiles, ont
comme synonyme de psychosomatique, voire pour effet pervers de se substituer à la percepsimulatoire. La science médicale actuelle a tion directe, et de réduire le contact humain
malheureusement conduit à une dépréciation au plus strict minimum. Finalement, malgré
du rôle des généralistes face aux spécialistes les progrès de la recherche médicale, une
et aux hospitaliers.
certaine forme de savoir s’est perdue : celui,
Quant au patient, dès lors qu’il entre à empirique, des médecins de famille d’antan,
l’hôpital, il n’y est plus considéré comme un encore capables d’établir un diagnostic sûr
12
Revue Weleda 117
grâce à une perception fine, poussée, aiguisée
par des années d’expérience au contact de
leurs patients.
Que devient la médecine sans l’implication
des médecins, des infirmières, du personnel
soignant en tant qu’êtres humains ? N’y a-t-il
pas une forme de démission face à l’humain
et une soumission à la technique ? L’acte
thérapeutique ne devrait-il pas être avant
tout un acte humain, entre humains ?
• Les contraintes économiques :
Les progrès de la science médicale ont conduit
à la technicisation de la médecine et celle-ci,
poussée à outrance, mène à la faillite économique de notre système de santé. Les examens
complémentaires sont de plus en plus chers.
Or, du fait du caractère très contraignant,
presque dogmatique, de la science médicale,
les médecins se sentent obligés de recourir de
plus en plus à des examens complémentaires,
de peur de passer à côté du bon diagnostic.
Depuis la naissance de la sécurité sociale, il
y a soixante ans, fondée sur l’idée généreuse
de la solidarité et de la gratuité des soins pour
tous, s’est installée peu à peu, dans l’opinion,
l’idée que la médecine « c ’est remboursé »
et que « c’est un droit ».
Aujourd’hui, notre système de santé a
engendré des coûts que notre assurance
maladie ne peut plus supporter. Ainsi, en
vue de maîtriser les coûts de la santé tout en
imposant une médecine basée sur l’évidence
(Evidence Based Medicine), on a réduit le choix
thérapeutique : pour une maladie donnée, on
n’admet plus qu’un certain traitement et un
certain type d’examens complémentaires.
Pour ce faire, des organismes de différents
pays (comme l’A.N.A.E.S. en France, qui est
La définition de la santé de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
La santé est un état de complet bien-être physique,
mental et social, et ne consiste pas seulement en
une absence de maladie ou d’infirmité.
l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé) publient des recommandations pour la prise en charge médicale des
pathologies typiques, sous forme de fascicules
destinés au corps médical. Ces recommandations, qui sont le fruit de conférences de
consensus internationales, forment une sorte
de guide de bonne conduite à respecter par
les professionnels de santé concernés. La
pression est importante pour que les médecins
se soumettent à ces consensus.
Comme nous venons de le voir, les trois
éléments-clés indissociables de notre système
de santé – science médicale, technicisation et
contrainte économique – s’auto-entretiennent
mutuellement dans une dynamique qui se
resserre telle un étau autour du patient, lui
laissant de moins en moins de liberté.
L’importance du libre choix thérapeutique
Dans l’intérêt des patients, il est essentiel
que les médecins puissent disposer d’une
véritable liberté thérapeutique et des conditions d’exercice adaptées à l’exercice d’une
médecine individualisée (la suppression
du « secteur 2 », correspondant au statut de
médecin conventionné à honoraires libres,
ne permet plus aux médecins d’adapter leurs
honoraires à la durée d’une consultation
approfondie). Selon le cas, un traitement
allopathique peut être le plus approprié, ou
pas. Moins lourds pour le patient, dépourvus
d’effets secondaires et le plus souvent moins
onéreux, les traitements homéopathiques ou
issus de la médecine d’orientation anthroposophique peuvent s’avérer plus adaptés. Il est
dommage que l’on nous impose une bipolarité,
un conflit entre des orientations médicales
qui sont, en réalité, complémentaires. La
médecine anthroposophique4, par exemple,
n’est ni une médecine douce, ni une médecine
alternative, mais une médecine qui se veut être
un élargissement de la médecine classique,
avec différentes possibilités thérapeutiques
et diagnostiques permettant de répondre de
manière spécifique aux besoins de chaque paRevue Weleda 117
13
Dossier médecine
tient considéré comme un individu. Basée sur
une approche globale de l’être humain, cette
médecine recherche la cause des pathologies
aussi bien au plan physique qu’aux plans
énergétique, psychique et biographique. Pour
stimuler les forces d’auto-guérison inhérentes
à l’organisme humain, elle recourt à des
médicaments issus des règnes naturels, tels
que ceux qu’élaborent les laboratoires Weleda.
Elle est exercée par des médecins ayant
suivi un cursus classique d’études médicales
universitaires, puis une formation spécifique
ultérieure. Enseignée à l’université en Allemagne et en Suisse, elle est pratiquée dans plus
de 80 pays. En France, on peut constater une
certaine indifférence, voire un dédain de la
part des instances officielles comme par ex.
l’Académie de Médecine envers les médecines
complémentaires, alors qu’en Allemagne, par
exemple, il existe un véritable dialogue entre
les différents courants médicaux.
Cultiver sa santé : un art de vivre
La manière dont nous considère la science
médicale a une incidence sur notre santé. Que
l’on soit réduit à un corps physique, sorte de
machine ultra complexe qu’il faut réguler
en cas de dysfonctionnement, ou que l’on
nous accorde d’être des individus avec une
personnalité et une biographie particulières,
induit un comportement différent de notre
part. Dans le second cas, nous devenons
co - acteurs de notre santé : actifs dans le
Une controverse stérile sur l’efficacité de l’homéopathie
La qualité de la relation patient-médecin est
essentielle dans le diagnostic et le traitement
d’une maladie.
processus de guérison, avec notre médecin
comme partenaire véritablement à l’écoute
et capable de nous accompagner à travers la
maladie. En tant que patients, nous sommes
aussi responsables de notre santé. Il est donc
normal que nous restions libres de choisir par
qui et selon quelle orientation nous souhaitons
être soignés.
Sachant que la santé résulte d’un état
d’équilibre qui s’entretient au quotidien, il
nous appartient aussi de rechercher, de
cultiver cet équilibre à travers un véritable art
de vivre, propice au maintien de la santé.
Danielle Friedrich, d’après une conférence du Dr Jean Chazarenc, Directeur Médical
Notes
1 Ivan Illich, Némésis médicale dans Œuvres complètes vol.1, Editions Fayard, Paris, 2004.
La résolution Collins « Du statut des médecines non conventionnelles » adoptée par
le Parlement Européen le 29 mai 1997 mentionne la médecine anthroposophique ainsi
que 7 autres orientations thérapeutiques.
De même, la résolution n°1206 adoptée en
1999 par le Conseil de l’Europe et concernant l’« Approche européenne des médecines
non conventionnelles » mentionne
l’importance de la médecine d’orientation
anthroposophique (document 8435).
14
Revue Weleda 117
2 Alexander Mitscherlich, cité par le Dr Volker Fintelmann dans
Médecine intuitive, Editions Aethera, Paris, 2005.
3 Michel Foucault, Surveiller et punir, Editions Gallimard, Paris, 1975.
4 Pour plus s’information sur la médecine anthroposophique, il existe 4 brochures en français téléchargeables sur le site de la Fédération Internationale des Associations Médicales Anthroposophiques
(IVAA) : www.ivaa.info dans la rubrique « INFO Brochures AM / Info
français ». Ce lien existe également dans la rubrique « Médecine
anthroposophique » du site de Weleda en France : www.weleda.fr
Sources (de la page 15) :
– A. Shang et al., Lancet 2005 ; 366 : 726-32.
– Journal of Alternative and Complementary Medicine (Vol. 11, N°5,
oct.2005) sur www.liebertonline.com/toc/acm/11/5
« La fin de l’homéopathie », c’est ce qu’an- qu’il doit y avoir des biais résulte de l’analyse
nonçait dans un éditorial sans nuances la statistique (exemples de biais possibles parmi
prestigieuse revue médicale britannique « The d’autres : les études dont les résultats sont
Lancet », le 27 août dernier. Cette affirmation positifs ont plus de chance d’être publiées, et
catégorique s’appuie sur les conclusions d’une donc prises en considération, que les études
étude, publiée dans le même numéro sous le négatives ; ou encore : les petites études ont
titre moins médiatique : « Les effets cliniques plus de risque d’être de moins bonne qualité
de l’homéopathie sont-ils des effets placebo ? que les grosses études).
Etude comparative d’essais contrôlés contre
Le véritable problème est que la conclusion
placebo en homéopathie et allopathie ».
des auteurs est tirée de l’analyse, non pas
Cette étude est en réalité non pas une étude de l’ensemble des 220 études, mais d’un
d’efficacité de médicaments homéopathiques, petit nombre d’entre elles, 14 précisément
mais une analyse statistique portant sur de (8 homéopathiques et 6 allopathiques), non
nombreuses études cliniques réalisées depuis identifiées dans l’article et sélectionnées a
plusieurs années et qui ont montré l’efficacité posteriori sans critères clairement exposés,
de l’homéopathie dans des pathologies très simplement déclarées comme étant les plus
diverses. Ce type d’étude porte le nom de grosses et donc les plus fiables. Or il n’est
« méta-analyse ». Dans ce cas, l’équipe de pas du tout évident que ces critères de
chercheurs, [financée par le programme choix puissent s’appliquer aux études hofédéral suisse « PEK (Programme d’évaluation méopathiques, compte tenu de la nécessité
de la médecine complémentaire)], a comparé propre à l’homéopathie de personnaliser
110 études cliniques en homéopathie avec les traitements en fonction du patient. Mais
110 études en allopathie. Toutes ces études surtout le caractère opaque du choix des
satisfaisaient aux conditions de base des étu- études « élues » (dans la controverse qui
des scientifiques, et
Un résultat d’ensemble positif pour l’homéopathie
en particulier avaient
été effectuées « contre placebo », c’est-à-dire s’est ensuivie, les auteurs n’ont pas accepté
en comparant à chaque fois le médicament à de dévoiler sur quelles études ils s’étaient
un produit factice que l’on appelle placebo. basés) jette pour le moins le doute quant à
Tout comme d’autres méta-analyses réa- l’objectivité d’intention des auteurs.
lisées précédemment, celle-ci conclut à un
Cette étude survient alors que les autorités
résultat d’ensemble positif pour l’homéopa- de plusieurs pays européens font pression pour
thie, et même à une meilleure qualité métho- que l’homéopathie ne soit plus remboursée
dologique moyenne des études
par les systèmes de protection
homéopathiques comparée à
sociale nationaux, et alors que
celle des études allopathiques.
l’OMS prépare un rapport un
Alors, où est le problème ?
peu trop favorable à l’homéoEh bien, selon les auteurs,
pathie aux dires des adversaires
les résultats positifs de l’homéodes médecines complémentaipathie ont plus de probabilité
res. Une chose est certaine :
d’être statistiquement biaisés
Ce n’est sûrement pas la fin de
que les études en allopathie. Ces
l’homéopathie.
Dr François Hibou biais ne sont pas nommément Granules homéopathiques
Resp.
Com. Médicale
identifiés, mais la conclusion Weleda.
Revue Weleda 117
15
Balnéothérapie et Massage
d’agir sur l’organisme dans sa globalité.
Généralement effectuées en institut, par
des professionnels, elles sont aussi, sous des
formes plus simples, accessibles à tous.
L’art du bain
Bien plus qu’un simple geste de toilette, le
bain est un moment privilégié de ressourcement et de bien-être pour le corps et l’esprit.
Enveloppant votre corps d’une douce chaleur,
le bain vous délivre un instant de la pesanteur :
vous vous sentez plus léger, plus détendu.
Ajoutez-y des préparations à base d’huiles
essentielles et d’extraits de plantes : votre peau
et vos sens en capteront tous les bienfaits.
Avec la gamme des Essences de Bain Weleda,
découvrez un véritable programme de balnéothérapie à la maison : à la lavande pour
retrouver votre sérénité, au sapin pour vous
délasser et mieux respirer, au romarin pour
vous tonifier, au citrus pour vous revivifier,
au marron d’Inde pour alléger les jambes
lourdes, au calendula pour les peaux sensibles
ou encore à la rose pour harmoniser.
L’art du massage
Il suffit de quelques gestes très simples pour
pratiquer le massage chez soi, en auto-massage ou à deux. Utile pour vous décontracter
après une activité sportive, dénouer les
tensions liées au stress, favoriser l’élimination
des toxines, résorber les capitons, harmoniser
et revitaliser, le massage est un art du toucher
qui agit à travers la peau, stimule la circulation
sanguine, et qui agit en profondeur sur tout
l’ organisme.
Pour accompagner les gestes du massage
selon l’effet recherché, Weleda met à votre
disposition une gamme d’huiles de massage et
de soin authentiquement naturelles : à l’arnica
pour la préparation et la récupération sportive,
au calendula pour les peaux sensibles, au
bouleau pour raffermir les tissus, à la lavande
pour apaiser, à l’argousier pour dynamiser et
à la rose, pour lisser et harmoniser.
Les produits Weleda sont vendus en pharmacie, parapharmacie et magasin de produits
naturels. Pour en savoir plus sur l’ensemble
de nos gammes : www.weleda.fr
La santé : un art de vivre
Être acteur de sa santé, c’est d’abord l’entretenir à titre préventif.
Une alimentation équilibrée, un rythme de vie régulier, un minimum d’activité physique, et des soins appropriés faisant appel aux
bienfaits des plantes … il faut peu de choses pour se faire du bien.
D
évelopper une qualité de vie qui
favorise le maintien de la santé passe
par des choix quotidiens : une alimentation saine et équilibrée, un rythme de
vie régulier avec une bonne alternance des
phases de veille et de sommeil, de travail et
de loisirs, une activité physique suffisante,
une attitude positive… C’est aussi s’accorder
des moments bien à soi pour décompresser
16
Revue Weleda 117
et se recentrer… et prendre soin de soi en
recourrant aux trésors que met la nature à
notre disposition pour nous soigner. De cette
manière, on soutient ce que l’on peut nommer
le corps des forces de vie, qui régit en nous
les processus de régénération.
Les bienfaits de la balnéothérapie et du
massage, pratiques d’origine très ancienne,
ne sont plus à démontrer. Elles permettent
Les produits Weleda ne contiennent pas d’additifs de synthèse tels que conservateurs
(parabens, etc.), colorants ou parfums de synthèse et ne font pas l’objet de tests
sur les animaux. Les essences de bain sont exemptes d’agents moussants tensioactifs et les huiles de massage, 100% végétales, ne contiennent ni huiles minérales
(issues du pétrole), ni silicones.
Revue Weleda 117
17
Portraits de femmes
D
u docteur en médecine
au médecin de l’âme
Un parcours de vie tout à l’écoute des autres, à la découverte
de soi aussi, car le bonheur est au bout du chemin !
Je me suis souvent demandé pourquoi
une praticienne de la santé avait choisi
ce difficile métier. S’agit-il du reste d’un
métier ou d’une vocation ? Médecin ou
« l’art de soigner » ou médecin « l’art de
conserver sa pleine santé » ?
… L’on a toujours donné une définition
claire de la maladie, mais nous sommesnous penchés sur une définition claire
de ce qu’est la bonne santé ?
Interview : Jean-Yves Udar.
G
Carte d’identité : Geneviève B.
Age : 58 ans
Profession : Médecin homéopathe
Situation de famille : Célibataire
Aime : les randonnées dans la nature ; son endroit
préféré Belle-île en mer : peu de voitures, pas
d’immeubles ni de panneaux publicitaires.
Signes particuliers : idéaliste et franche, a horreur
des conflits et recherche l’harmonie.
18
Revue Weleda 117
eneviève a perdu sa sœur jumelle à
l’age de 15 mois : une énigme qui la
poursuit encore aujourd’hui. Pourquoi elle et pas moi ? Cette douloureuse question sans réponse nourrira cette constante
détermination qui l’anime à comprendre et
connaître l’être l’humain, ce puissant moteur
permettra ces longues années d’études dédiées au mystère de la vie.
Enfant, Geneviève était toujours derrière
le « médecin de famille ». Elle se faufilait,
curieuse, elle observait, écoutait et posait déjà
des tas de questions. On lui disait pourtant
que ce n’était pas la place d’une enfant. Ce
véritable intérêt pour la médecine paraît,
pour un temps, s’estomper face à la longueur
des études, et c’est finalement à la faculté de
droit que Geneviève commencera ses études
universitaires.
Décidément, le droit ne lui convient pas,
et tant pis pour la longueur des études, elle
plonge à corps perdu en faculté de médecine.
Au cours de ces années d’apprentissage
et de pratique, quelque chose, cependant,
déçoit notre futur médecin. Elle découvre
une médecine symptomatique, une médecine « contre quelque chose ». Grâce aux
patients qu’elle côtoie lors de ses multiples
remplacements en ville et à la campagne, elle
prend conscience que la médecine agit en
traitement d’un symptôme et ne prend pas
vraiment en compte la cause de la maladie et
la globalité du patient. La non-prise en compte
du patient dans sa globalité la laisse perplexe.
La médecine ne serait-elle réduite qu’à une
distribution médicamenteuse ?
Geneviève se rend compte alors que ce
n’est pas la médecine classique qui pourra
complètement répondre à ses questions et
qu’il faudrait chercher la réponse ailleurs.
L’origine de son orientation en homéopathie
vient de cette constatation. C’est en 1977
qu’une rencontre va bouleverser et fortifier
ses intuitions.
Que pensez-vous de la médecine allopathique ?
La médecine allopathique est nécessaire
et c’est notre devoir de médecin de continuer
à s’intéresser aux découvertes qui sont faites,
qui enrichissent du reste, la connaissance de
nos remèdes anthroposophiques. J’ai vite pris
conscience lors de la première approche de
la médecine de campagne, que la médecine
allopathique avait des limites malgré les traitements prescrits, les patients ne guérissaient
pas réellement, surtout dans les maladies
chroniques, et à cause des traitements, ils
présentaient d’autres pathologies. J’avais
fait disparaître le symptôme, et la maladie
revenait. Les patients eux-mêmes, avec leurs
bon sens, me demandaient d’autres remèdes
pour traiter le terrain. Pour répondre à votre
question, je dirais que je respecte profondément la médecine allopathique qui peut
sauver des vies, avec les antibiotiques, la
cortisone, les techniques de réanimation, je
déplore par contre que nos thérapeutiques
homéopathique et anthroposophique ne
soient pas utilisées aussi par tous les médecins
à côté de la médecine allopathique.
De plus, la médecine allopathique à tendance à considérer que la maladie à pour
cause les « autres » (virus, bactéries, parents,
collègues, société), elle oublie de rechercher
pourquoi l’organisme est malade, pourquoi ce
patient va attraper un virus et pourquoi pas
tel autre patient, et si l’on cherchait la cause
en nous ? et puis, à quoi sert la maladie ? Par
le remède allopathique, on essaie de l’éliminer
sans se poser la question de pourquoi elle est
là, à quoi elle sert.
Docteur Geneviève B., quand a eu lieu votre première rencontre avec la
médecine homéopathique ?
C’est en 1977 que j’ai eu la chance de
rencontrer le Docteur Paul CAZES lors d’un
séminaire à Luchon. Je ne connaissais rien
de l’homéopathie et de la médecine anthroposophique. Lors de cet exposé magistral, ce
médecin anthroposophe m’a fait découvrir,
enfin, une médecine qui me paraissait cohérente, et qui allait sûrement me permettre de
répondre à mes questions.
Paul CAZES, nous a montré comment la
médecine anthroposophique s’intéresse à
l’homme total, il nous a décrit l’homme avec
ses 4 corps : le corps physique matériel, le
corps des forces de vie qui anime ce corps
physique, le corps des émotions et des sentiments, qui nous rend malade, et le « moi »,
qui exprime notre personnalité et nous rend
unique. Il nous a montré les relations que
l’homme pouvait avoir avec la plante, l’animal,
le minéral, les métaux. Comment chacun
de nos organes correspondait à un métal
et une planète, et voilà, donc notre homme
entre ciel et terre, ce microcosme dans le
macrocosme qu’est l’univers. Il nous a montré
comment s’articulait tout cela, le tout animé
par les pensées, les sentiments et la volonté
de chacun. De quelle manière la maladie était
due à une dysharmonie entre les différents
Revue Weleda 117
19
Portraits de femmes
corps et que guérir, c’est y remettre de l’ordre.
J’ai sûrement oublié beaucoup de choses de
son exposé très dense, mais je n’oublierai
jamais l’émerveillement devant l’évocation
de la théosophie qui donnait un sens à mes
intuitions d’enfant.
C’est à ce moment-là que vous avez décidé
de vous spécialiser en homéopathie ?
Oui, c’est après ce séminaire que je décidais
de suivre mes études en médecine homéopathique et anthroposophique tout à la fois,
avec déjà une préférence pour la médecine
anthroposophique.
Pourquoi cette préférence ?
Les deux médecines ont des point communs : elles prennent en considération
l’homme dans sa globalité et utilisent les
remèdes de la nature dilués et dynamisés.
C’est le cheminement du médecin pour arriver
au remède du malade qui est différent. La
recherche du remède homéopathique qui va
correspondre aux symptômes du patient est
laborieuse. Le médecin s’efforce de « faire
coller » le remède de la matière médicale à son
patient. C’est une attitude plus intellectuelle
que l’approche de la recherche du remède
anthroposophique.
Lors d’une consultation de médecine
anthroposophique, il suffit d’observer et
d’écouter le patient, de laisser vivre en nous
essentiellement son « je », ses émotions, ses
ressources vitales, de voir de quelle manière
il gère ses sentiments, ses pensées, sa volonté
d’agir, de quelle façon s’interpénètrent ses différents corps. C’est une consultation vivante.
A nous ensuite de trouver le processus de la
nature qui va permettre au patient de se guérir
du déséquilibre qu’il présente. Ce qui nécessite
de notre part un long travail de connaissance
et d’apprentissage de la méthode méditative,
d’approche des processus de la nature.
La médecine anthroposophique nous apprend à penser autrement qu’un physicien, un
chimiste ou un mathématicien. Elle permet
20
Revue Weleda 117
d’approcher les liens qui relient l’homme
et son environnement. C’est formidable de
s’apercevoir que l’homme est une plante
inversée, la racine de la plante correspond au
pôle de la pensée et de la perception (activités
neuro-sensorielles), la fleur au pôle des grands
métabolismes (digestion, reproduction), la tige
et la feuille au pôle du rythme (respiration et
rythme cardiaque). L’on pourrait parler longuement de multiples phénomènes d’analogie
entre l’homme et son univers. Et puis il ne
me semblait pas qu’avec l’homéopathie seule,
tout comme avec l’acupuncture, j’approchais
suffisamment l’âme humaine.
Qu’entendez-vous par approcher et toucher
l’âme humaine ?
C’est le patient lui-même qui dit voir les
choses autrement, vivre sa vie autrement.
Il semble que l’on touche l’être dans son
intimité profonde.
Que pensent vos patients de ces méthodes ?
Ils sont stupéfaits des résultats obtenus
avec nos remèdes « magiques » disent-ils.
Ces remèdes n’ont rien de « magiques » que
leur préparation, car ils sont préparés « à
l’ancienne » dans les règles de l’art pharmaceutique (dynamisation manuelle, respect des
moments de cueillette, du terrain de culture,
des saisons), c’est une véritable « alchimie »
et c’est aussi magique quand le médecin a
choisi les bons remèdes, bien sûr..
« Magique, alchimique »… nous sommes très
loin de la médecine, mais plutôt revenus au
temps des druides, vous ne trouvez pas ?
Oui et non, car nous donnons les remèdes
selon un cheminement de la pensée bien
structuré, alors que les druides sûrement
agissaient par intuition pure.
L’ on vient vous voir parce que vous êtes
médecin homéopathe, mais dans la pratique,
dites-vous à vos patients que vous êtes aussi
médecin anthroposophe ?
Je ne dis pas que je suis médecin anthroposophe, cela n’est pas indispensable. Le plus
important, c’est ce que l’anthroposophie a
réveillé et a réalisé en moi de transformation
de mon être intérieur, de telle sorte que la
relation médecin-malade est inévitablement
différente. Et puis, ce qui est merveilleux
pour le médecin, c’est de savoir que l’on peut
toujours aider le patient en détresse avec la
diversité de nos remèdes. Il y a toujours dans
la nature un remède pour nous guérir, à nous
de le découvrir !
Votre relation avec le patient a donc changé ?
Cette relation évolue sans cesse et elle est
différente avec chacun. L’important est de
s’adapter à lui. Il faut prendre le patient à son
niveau de conscience et petit à petit, ensemble,
l’aider à y voir plus clair, à éclairer, illuminer
son être intérieur. Chaque patient est unique,
avec son aspect visible et invisible. Il faut
que naisse une vraie relation entre patient
et médecin. C’est un plaisir quand le patient
participe à la compréhension de sa maladie
et à sa guérison. Souvent les échanges les
plus riches sont ceux qui ont lieu avec les
malades les plus éprouvés.
S’agit-il d’un accompagnement ?
Nous devons être un guide pour le malade.
Il faut que la maladie lui donne une incroyable
occasion de prendre conscience de la perte
d’harmonie qu’il a subie tant sur le plan
physique que spirituel. Nous faisons un bout
de chemin ensemble.
C’est le remède qui réveille ses forces
de guérison et c’est aussi le médecin qui
« réchauffe » l’âme et le moi de son patient.
Ce qui plaît à nos patients, c’est l’œil différent
que l’on porte sur eux. Ce qui m’importe
aujourd’hui, c’est d’aller avec eux à l’essentiel
(essence - ciel), à la compréhension du sens de
la vie, de la maladie et parler de la mort.
C’est là un beau parcours initiatique, mais
plus généralement, ne pensez-vous pas que
la société d’aujourd’hui précipite l’homme
dans la maladie ?
Oui effectivement, la société d’aujourd’hui
alimente la haine et les peurs qui fragilisent le
corps émotionnel et rendent malade. L’on ne
doit pas cependant se couper du monde actuel
mais l’observer, le regarder vivre, pour mieux
appréhender les remèdes à son malaise.
Pour moi, la crise la plus grave concerne les
relations humaines. Il n’y a jamais eu autant
de moyens de communication et l’homme
ne s’est jamais senti aussi seul et incompris
qu’aujourd’hui. La société ne changera que
si chacun d’entre nous change dans son être
intérieur. Il faut se souvenir que notre âme
et notre esprit ont besoin de beau pour se
nourrir. Il faut fortifier son propre moi, qui
nous permet d’être responsable et libre.
Si nous déterminons que la société est
malade et la considérons comme un patient,
comment, en tant que médecin d’orientation
anthroposophique, pourriez-vous savoir à
quel moment elle sera en bonne santé ?
Quand les personnes cherchent le bonheur
dans la simplicité d’être elles-mêmes, dans
la communication véritable avec l’autre. A
chacun de nous de le vouloir et d’utiliser
notre liberté à acquérir ou non une forme
de sagesse.
En conclusion, je voudrais ici remercier les
patients qui m’ont permis d’évoluer spirituellement et d’être ce que je suis aujourd’hui, et
rendre grâce à ma sœur jumelle Christiane qui,
par son destin, a influencé mon propre destin.
Merci beaucoup Docteur Geneviève B.
Au sujet de cette rubrique : vous pouvez nous
faire part de vos commentaires et de votre expérience
en nous écrivant à l’adresse suivante :
portraits.femmes@ weleda.fr, votre témoignage pouvant, le cas échéant, figurer dans la rubrique
« témoignages » de notre site internet www.weleda.fr
Revue Weleda 117
21
Plaisir d’offrir
Une idée de cadeau chaleureuse et ensoleillée
R
êve de Lavande
Pour faire plaisir à vos proches tout en leur apportant une réelle source de bien-être
et de ressourcement, offrez-leur le nouveau coffret « Rêve de Lavande ».
A
Instaurez votre rituel de bien-être en vous
accordant un bain à la lavande et un massage
à l’huile relaxante à la lavande à la lueur de
cette bougie.
Une bougie parfumée pour un rituel de soin
Magie des ombres, la bougie est une
invitation à la rêverie qui crée une atmosphère
unique. Parfumée à l’huile essentielle de
lavandin, cette bougie diffuse des effluves
bienfaisantes. Evoquant les senteurs ensoleillées de la Haute-Provence, elle contribue
à créer une ambiance calme et sereine.
Décorative, naturelle et écologique
Entièrement écologique, cette bougie parfumée a été créée exclusivement pour Weleda
à partir de matériaux naturels de manière à
préserver l’environnement et la santé.
Elle est parfumée à l’huile essentielle de
lavandin de qualité biologique, intégrée à
une cire constituée de stéarine végétale,
de cire d’abeille et d’huile de palme issue
de plantations contrôlées. Elle ne contient
aucune cire minérale (issue du pétrole).
Sa mèche en coton non blanchi et carton
ne contient aucune trace de plomb. Elle est
joliment présentée dans un verre 100 % recyclé, de forme asymétrique et de fabrication
vec une bougie parfumée à la lavande associée au Bain relaxant à la
Lavande et une mini-Huile relaxante
à la Lavande, il contient tout ce qu’il faut pour
un véritable rituel de soin alliant aromathérapie, balnéothérapie et massage.
La promesse d’un moment rare de détente
et de sérénité ! Et si vous êtes stressé, noué,
tendu, pourquoi vous priver de ces bienfaits ?
Le coffret « Rêve de Lavande » est aussi un
cadeau que l’on peut se faire à soi-même.
Reine des soirées d’hiver, invitation à la rêverie ou au recueillement, la bougie est l’une des plus
anciennes méthodes d’éclairage. Le mot bougie vient de Bejaia, le nom d’une ville d’Algérie d’où
l’on exportait beaucoup de cire. Pour bien utiliser une bougie large, il faut la laisser brûler jusqu’à
ce que la cire ait fondu sur toute sa surface.
artisanale, avec un motif marbré dans la
masse qui se révèle par transparence lorsque
la bougie est allumée. (Durée d’utilisation :
30 à 35 heures).
Cette bougie est vendue en série limitée uniquement au sein du coffret « Rêve de Lavande ».
Les produits Weleda sont vendus en
pharmacies, parapharmacies et magasins
de produits naturels.
22
Revue Weleda 117
Le Bain relaxant à la Lavande
Concentré en huile essentielle de lavande
vraie, ce bain réunit les conditions idéales
de la détente et de l’apaisement, tant qu
niveau physique que psychique. Le soir, il
prépare le corps à un sommeil réparateur.
Non moussant, il convient parfaitement en
bain bouillonnant. Il se prend idéalement
pendant 15 à 20 minutes dans une eau tiède
(de 35 à 37°C).
En modèle de 200 ml dans le coffret « Rêve
de Lavande ».
L’Huile relaxante à la Lavande
A base d’huiles de sésame et d’amande
douce enrichies en huile essentielle de lavande
vraie, cette huile de massage dénoue les
tensions et prolonge l’action relaxante du
bain à la lavande.
Actuellement, cette huile est uniquement disponible en mini-dose de 10 ml au sein du
coffret « Rêve de Lavande ». Elle est vendue par
ailleurs, à l’unité en flacons de 100 ml.
Revue Weleda 117
23
Sports d’hiver
Objectif : les J. O. de Turin
eu d’explication, le laboratoire concerné par
le produit incriminé s’en est lavé les mains.
Vincent Vittoz, parcours
d’un champion
C’est non loin de sa région natale, à
Thônes ( Alpes ) au « Mountain Café »
que nous rencontrons Vincent Vittoz,
Champion du Monde de ski de fond, et
inconditionnel des produits Weleda : un
athlète élancé qui a su garder la tête sur
les épaules et toute sa simplicité.
Interview : Béatrice Laurent
Vincent Vittoz, quel est votre parcours
personnel ?
Après avoir un bac, section « ski de haut
niveau», je n’avais qu’une envie : faire du
ski de fond de haut niveau et réussir. Après
mon service militaire, je suis resté au sein
de l’armée qui offre des contrats aux sportifs en garantissant la sécurité de l’emploi,
une couverture sociale et la possibilité de
s’adonner entièrement faire à sa passion. En
France, il existe 80 postes de sport de haut
niveau de ce type, dans l’armée de terre. Je
suis sergent dans l’école militaire de haute
montagne de Chamonix. On y trouve les
meilleurs « cerveaux-groupes » de biathlon,
ski alpin et ski de fond, comme Raphaël
Poirée (biathlon), Jean-Pierre Vidal (ski
alpin), Ingrid Jacquemot (ski alpin), Karine
Philippot (titre majeur féminin aux derniers
championnats du Monde d’Allemagne à
Oberstdorf) ainsi que des grands leaders
d’autres disciplines. Cela permet de porter
un regard différent sur les autres disciplines.
Cet employeur qu’est l’armée nous apporte
donc de « l’oxygène ».
24
Revue Weleda 117
Peut-on considérer que cet « événement
malheureux » vous a gonflé à bloc et était
un challenge supplémentaire ?
Je suis déjà arrivé avec un très bon début
de saison à ces championnats. Ma philosophie est qu’on peut arriver à un sport de
haut niveau sans tricherie grâce à un gros
travail personnel de préparation. Je venais
de sortir d’un stage d’altitude au moment
où ça m’est arrivé, donc le gros du travail
avait été fait : j’étais en confiance. C’est vrai
que, mentalement c’était très difficile, mais
physiquement, j’étais préparé. Et ça fait 10
ans que je fais du sport à haut niveau. Si
ça m’était arrivé 5 ans plus tôt, ce n’aurait
pas été pareil. J’avais donc plus de recul par
rapport à ma carrière, au sport en général
et à la vie, sans forcément tout savoir. Mais
je pense qu’à 30 ans, on est plus armé qu’à
22 ans. Grâce à cette expérience, j’ai réussi
à revenir à mon niveau du début de saison
en 15 jours.
De quelle manière militez-vous concrètement pour le « sport propre » ?
En tant que sportif, l’essentiel est d’arriver
à de bons résultats, en sachant comment
on les a obtenus. Aller dans le sens de la
fédération nationale quand on nous demande
des contrôles sanguins et en demander plus.
Cette philosophie se retrouve aussi dans mon
discours en général. Je transmets aussi mon
optimisme aux jeunes.
Dans quel état d’esprit avez-vous abordé
les derniers Championnats du Monde ?
Que ce soit sur les Championnats du
Monde ou les JO, quand on est leader d’une
discipline comme je le suis en France, quand
Palmarès de Vincent Vittoz
• Champion du Monde de ski de fond
aux derniers Championnats du Monde
d ’Oberstdorf (du 16 au 27 février 2005)
• 4 victoires en Coupe du Monde
• Champion du Monde militaire en 1999
• 29 titres de Champion de France
Votre titre de Champion du Monde aux
derniers championnats en février de cette
année était une grande victoire et un
formidable rebond après ce que vous avez
vécu auparavant 1 ?
J’ai d’abord fait une excellente saison avec
3 victoires en Coupe du Monde. C’était ma
meilleure saison, particulièrement remplie.
Puis, soudain, j’ai vécu un « gros malheur »
pendant une semaine. Ce sont des moments
difficiles à vivre pour un sportif. Pour moi,
c’était une injustice d’être accusé de dopage,
d’autant plus que ce n’était pas ma philosophie,
car j’ai toujours cru que je pourrais réussir
sans produit dopant. Finalement, je n’ai pas
Pour permettre aux muscles de mieux récupérer après l’effort, le champion de ski de fond
Vincent Vittoz et son masseur-kinésithérapeute Jacques Antoine Fournier ont choisi l’Huile de
Massage à l’Arnica Weleda.
Revue Weleda 117
25
Sports d’hiver
on commence à avoir des résultats au niveau
international, on est de plus en plus attendu.
Cette attente accrue vient des médias, avec des
questions sur mes objectifs, et des sponsors.
J’ai mis 7 ou 8 ans à gagner ma première
Coupe du Monde et 10 ans à devenir Champion
du Monde. Je me suis installé progressivement
parmi les meilleurs, en montant petit à petit
et c’est l’expérience qui parle maintenant.
Mais j’avais « l’agressivité » pour me battre
et finir le premier, montrer mon engagement.
Je savais que j’avais bien travaillé.
Quelle est votre plus grande fierté de sportif ?
Avant 98, on pouvait croire qu’en ski de
fond de haut niveau, les Français n’étaient
pas à la hauteur. Je pense avoir contribué à
« décomplexer » la discipline au plan international. On voit maintenant des résultats
en catégorie juniors. Je ne l’ai pas fait tout
seul : par exemple, Karine Philippot, c’est le
premier podium féminin.
Qu’est-ce qui nous pousse toujours au-delà
de vos limites ? Quelle est votre motivation ?
Pour moi, le plus dur ce n’est pas la compétition. J’adore ça. Je pense avoir encore un
« instinct de compétiteur ». Quand je porte un
dossard, j’ai envie de donner le meilleur de
moi-même, que ce soit au départ d’un cross
ou d’une petite course locale en été ou en
hiver, ou aux Jeux Olympiques. Par contre,
le plus dur reste l’entraînement. Surtout pour
nous, skieurs de fond, qui pouvons pratiquer
notre sport 4 à 5 mois en hiver et après l’été.
7 mois d’entraînement, c’est long.
Avec l’objectif olympique, c’est plus facile
de repartir à l’entraînement. Ce n’est donc
pas la compétition qui me fera arrêter, mais
plutôt la lourdeur de l’entraînement.
Alors justement, en quoi consiste votre
entraînement ?
Mai est le mois de reprise, puis je m’entraîne
de juin à octobre, avec une grosse préparation
générale, en alternant des séances de course
26
Revue Weleda 117
à pied, de VTT, de ski à roulettes, de ski sur
glacier, et de musculation, deux fois par jour,
et ce pratiquement tous les jours.
Et votre hygiène de vie ?
En règle générale, je mange varié et
équilibré. J’ai pris des habitudes alimentaires
au quotidien. J’essaie d’éviter trop de rigueur,
même si je ne mets plus de sucre dans le
café ou le thé. En hiver, l’entraînement étant
plus axé sur le ski, puis les compétitions,
l’hygiène alimentaire est plus rigoureuse et
la récupération passe d’abord par un bon
sommeil et des siestes.
Mais la mise en condition passe aussi
par des séances de massage par un masseurkinésithérapeute pendant les stages d’été et
en hiver, pendant les stages de préparation et
la compétition. Le massage dure d’une demi
heure à une heure par jour avant les gros
objectifs, d’autant plus que j’avais de gros
problèmes dans le dos, liés au stress avant
les Championnats du Monde. Les massages
se font surtout en récupération après l’effort,
parfois aussi en échauffement. Je fais aussi
des séances d’étirements.
Pour les séances de massage, je n’utilise que
l’Huile de Massage à l’Arnica de Weleda.
Pourquoi avez-vous choisi l’Huile de Massage à l’Arnica ?
C’est le premier produit que j’ai connu
par mon kiné (Jacques Antoine Fournier),
qui me l’a fait tester quand je suis arrivé en
équipe de France.
C’est une bonne huile, qui est agréable
pour celui qui est massé et pour le masseur.
Weleda a été choisi par la Commission
médicale du Comité National Olympique et
Français pour Turin : Comme l’ensemble des
athlètes français se rendant aux J.O. d’hiver,
Vincent Vittoz sera massé avec l’Huile de
Massage à l’Arnica Weleda.
Elle sent bon sans que l’odeur ne soit trop
agressive. Et elle facilite la récupération. J’ai la
chance d’avoir un kiné à ma disposition, donc
en général, je ne pratique pas l’auto-massage,
sauf en été : par exemple au cours d’un trail, il
arrive que je me masse les cuisses et les mollets.
Même en sport de haut niveau, il arrive qu’on
ait des problèmes de courbatures au cours des
premières séances de musculation ou de ski.
La fatigue musculaire peut aussi apparaître en
compétition et problèmes de jambes lourdes
lors des voyages. Le massage permet alors
d’assouplir les muscles en les rendant plus
performants, et de soulager les jambes.
Utilisez-vous d’autres produits Weleda ?
J’apprécie la cure de Jus de Bouleau en
automne. C’est la saison qui précède la
période des compétitions, et c’est intéressant
d’aborder l’hiver en pleine forme en drainant,
en éliminant les toxines. Je fais une cure de
3 semaines.
Je fais aussi une cure de Jus d’Argousier au
mois de novembre, donc à l’entrée de l’hiver
ou à la fin de l’automne, en prévention pour
renforce les protections immunitaires, car
dans ce sport, on est toujours à l’extérieur
et agressé par le froid.
J’utilise également la Crème solaire à
l’Edelweiss (IP 20) sur les glaciers en été ou
en hiver, sur les pistes de ski. Puisque c’est
un sport de plein air, il est primordial de se
protéger. J’en suis satisfait. Enfin, j’apprécie
beaucoup la Crème à raser Weleda, qui prépare
idéalement la peau au rasage. Son odeur
« de lait » est plutôt sympa et rafraîchissante.
J’utilise également le Baume Après-Rasage car
il réhydrate parfaitement la peau agressée.
Véritable « coupe-feu » du rasage, il a une
odeur qui se différencie vraiment des autres
produits du marché, souvent trop forte et
mentholée.
En conclusion, je dirais que les produits
Weleda correspondent parfaitement à ma
philosophie.
L’arrivée triomphale de Vincent Vittoz aux Championnats du Monde d’Oberstdorf en février 2005.
Quelles sont vos prochaines grandes compétitions ?
Je participerai aux Jeux Olympiques en
février 2006 2. J’espère y réussir les deux
courses individuelles et un relai.
Merci à vous, Vincent de nous avoir
consacré du temps et surtout bonne
chance pour les JO !
Site internet de Vincent Vittoz : www.vincentvittoz.com
1 rappel : Vincent Vittoz, qui avait annoncé le 3 Février 2006 avoir fait l’objet d’un contrôle antidopage au Furosémide, a eu le bonheur
d’apprendre que la contre-expertise était négative. L’analyse de
l’échantillon B, négative, révèle donc que le Français n’a pas consommé ce produit interdit, un diurétique qui peut être considéré comme
un produit masquant.
2 Jeux olympiques de Turin, du 10 au 26 Février 2006
Revue Weleda 117
27
Sports d’hiver
Le ski de fond
U
n sport bénéfique
Sport ancestral d’origine scandinave, le ski de fond est un sport complet et accessible
à tous, qui permet d’entretenir sa forme et son tonus tout en profitant des beautés de
la nature hivernale. Karine Philippot, championne de France de ski de fond 2005,
nous fait part de ses conseils pour bien se préparer à la pratique de ce sport. (DF)
L e ski de fond est un sport accessible à est bon de le pratiquer sur terrain vallonné
tous à condition d’être un minimum avec quelques petites montées, pour varier
entraîné et de choisir des efforts à la l’effort, à raison d’ 1/2 heure de vélo tous
mesure de ses capacités. Il présente nette- les 2 jours en moyenne, où plus longtemps
ment moins de risques d’accidents que le ski pendant le week end.
alpin. Il peut se pratiquer à un âge avancé. • La marche nordique (nordic walking),
Toutefois, si l’on n’a jamais fait de ski de fond également un héritage des pays nordiques,
et que l’on s’y met tard, il est préférable de de- c’est une marche rapide avec des bâtons. Elle
mander l’avis de son médecin auparavant.
permet aux personnes n’ayant pas fait beaucoup de sport auparavant de s’entraîner. Elle
Entretenir sa condition physique toute
est indiquée à tout âge, y compris aux seniors
l’année
car elle fait travailler le muscle cardiaque et
Pour être en bonne condition physique préserve davantage les genoux et les tendons
aux sports d’hiver, il est bon de pratiquer un que la course à pied, en allégeant le haut du
minimum d’activité physique toute l’année corps. Il est bon de la pratiquer sur terrain
pour entretenir le tonus et la souplesse des vallonné, avec quelques petites montées,
muscles. La course à pied, la marche nordique pour varier l’effort (en privilégiant les sols
et le VTT sont des sports complémentaires meubles). Très bénéfique, elle gagnerait à
au ski de fond, très complets, bénéfiques et être davantage connue en France.
accessibles à tous.
• Le roller
• La course à pied (jogging)
Pour les personnes en bonne condition
Commencer progressivement avec 20 physique, le roller est aussi un sport comminutes, puis 1/2 heure. Mieux vaut être plémentaire intéressant.
régulier en courant moins longtemps 2 à 3 • Le renforcement musculaire
fois par semaine que de tenter de longues
Certains exercices de gymnastique
distances après des semaines de repos. Les comme les abdominaux effectués régulière­
plus chevronnés iront jusqu’à 1 heure, mais ment permettent de renforcer la sangle
il n’est pas nécessaire d’aller au-delà.
abdominale.
• Le VTT
est particulièrement intéressant pour les Aux sports d’hiver
Dès le début de la saison hivernale, autant
personnes ayant un problème de surpoids :
il permet de faire travailler tout le corps sans que possible, faites du ski de fond au cours
trop forcer sur les articulations et les tendons, de plusieurs week-ends, avant de passer à
plus sollicités lors de la course à pied, qui fait des courses plus longues ou à une semaine
peser tout le poids du corps sur les jambes. Il aux sports d’ hiver.
28
Revue Weleda 117
• Le ski de fond
l’année, avec des étirements des muscles
Dans tous les cas, la règle d’or est la sui- fessiers, des iscios, des quadriceps et des
vante : commencez doucement, et augmentez mollets. A pratiquer avant et après tout
progressivement l’effort. Ne cherchez pas la effort physique, en particulier la pratique
performance dès le premier jour.
du ski de fond.
Il existe des pistes de ski de fond bleues, • Le massage :
vertes, rouges et noires, pour toutes les
Avant l’effort, une friction rapide des
difficultés. Ne vous aventurez pas sur un muscles avec un peu d’ Huile de Massage
long parcours dès le début si vous n’en avez à l’Arnica Weleda participe à la mise en
jamais fait auparavant. La première fois, 5 condition et permet de mieux résister au
heures sur les skis suffisent. Puis, les plus froid (penser aussi à en mettre sur les pieds
chevronnés pourront augmenter les séances avant le ski).
jusqu’à 10 heures …
Après l’effort, un massage ample et lent
Sachez-le : Les accidents de ski survien- avec cette huile, à pleines mains, décontracte
nent le plus souvent lorsqu’on est trop fatigué. et facilite la récupération musculaire, en
Moins vigilant, on se laisse aller et l’on tombe prévention des courbatures.
plus facilement. Connaître ses limites en • La boisson :
écoutant son corps est important.
Boire suffisamment avant, pendant et
Avant et après l’effort, les étirements et les après l’effort est indispensable pour prévenir
massages vous aideront à mieux récupérer en les tendinites et la fragilisation des ligaments.
prévenant les raideurs et les courbatures.
Beaucoup de personnes oublient de s’hydrater
suffisamment, notamment pendant la saison
Les bonnes habitudes à prendre
froide, pensant que l’on sue moins qu’en été !
• Les étirements (streching)
L’eau, de préférence gazeuse, est la boisson
L’important est de travailler tout particu- de base. On peut y ajouter des compléments
lièrement la souplesse du bas du corps toute énergétiques riches en vitamines. Le plus
simple, à faire soi-même : mélanger de l’eau, du
jus de citron et du fructose (sucre de fruits). En
prendre une gorgée toutes les 20 minutes.
• L’alimentation
Avant une course en ski de fond, mangez
des sucres lents au cours des repas pendant les
2 jours qui précèdent : surtout des pâtes. La
viande rouge la veille d’une course importante
est déconseillée, car elle acidifie le corps.
La banane et les produits laitiers comme
les yaourts nature « tamponnent » l’acidité
générée par l’effort dans les muscles.
Karine Philippot, championne
de France 2005 et 3e aux championnats
du monde de Lahti (Finlande) en 2005
(meilleur résultat d’une fondeuse
française), utilise l’Huile de Massage à
l’Arnica Weleda.
Revue Weleda 117
29
Calendrier Weleda 2006
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8 ? 8 7 4 la
création du monde à partir des eaux chaotiques
d’un océan originel, mû par la force créatrice
du Verbe, du son, voire d’une musique céleste.
Du fait de sa grande capacité à résonner, l’eau
réagit instantanément à toute onde sonore par
un jeu fascinant de mouvements ondulatoires.
Le plus souvent chaotiques, leurs interférences
peuvent, dans certaines conditions, faire
Il fait apparaître comme par
naître de fascinantes formes géométriques,
magie des formes florales à la faites d’ondes stationnaires oscillant à l’unisson. D’une grande beauté et d’une étonnante
surface de l’eau, en la faisant
diversité, elles évoquent des formes florales,
vibrer par la force du son…
semblant manifester un principe créateur
secret à l’œuvre dans la Nature. L’ensemble
epuis une dizaine d’années, Alexandes formes vider Lauterwasser, artiste et chersibles serait-il
cheur allemand, crée des « figures
l’expression de
acoustiques » en photographiant les formes
mouvements
éphémères que produisent des ondes sonores
subtils arrivés à
à la surface de l’eau. Parmi les nombreuses
terme, de vibraformes recueillies, d’une beauté fascinante,
tions sonores
beaucoup d’entre elles semblent issues du
« figées » dans
monde floral… Vous pourrez découvrir ces Alexander Lauterwasser
la matière ?
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Revue Weleda 117
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durée éphémère… S’élançant de l’extrémité d’une plante
vers l’espace infini… Signal odorant .et coloré lancé'+ dans l’inconnu.
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et à un court texte
Découvrez-y
chaque
mois,
un
nouveau
poétique.
Les
fêtes
cardinales
sont illustrées
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Pour commander ce calendrier, il vous suffit de renvoyer le coupon ci-dessous dûment rempli
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