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SPORT - TRIATHLON
Laurent Marcilloux avant l'Ironman d'Embrun : « Mon idéal
serait un top 50 »
Laurent Marcilloux est l’unique représentant du Rougeot Beaune Triathlon présent ce lundi lors de
l’Ironman d’Embrun.
Le 14/08/2016 à 05:00
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 mis à jour à 23:21
Sous un soleil de plomb qu’il affectionne, Laurent Marcilloux (32 ans) veut “perfer” à Embrun. Photo DR
Il est comme chez lui sur les routes des Hautes-Alpes. « C’est mon lieu de vacances depuis que je
suis gamin, ça fait trente ans maintenant. Chaque année, avec mes parents on assistait à
l’Ironman. C’est comme ça que j’ai décidé d’y participer », explique Laurent Marcilloux.
C’est sans doute aussi parce qu’il connaît le coin comme sa poche qu’il a souhaité participer pour
la 5e fois à cette grand-messe de la discipline. « Il y a trois semaines à Zurich, j’ai loupé la
qualif’d’Hawaï pour 1’05’’. Je ne voulais pas rester sur une déception. »
Un parcours de titan
Rien de mieux que de revenir dans son cocon pour rebondir. Sa dernière participation datant de
2013. « J’ai pour objectif de faire moins de 12 heures. Mon meilleur classement est 62e , je pense
avoir progressé depuis. On verra bien. »
Moins de 12 heures pour parcourir 3,8 km de natation en lac, 186 km de vélo (avec plus de 5 000
m de dénivelé et l’ascension du col de l’Izoard) pour finir par un marathon (42 km). Enorme ! Pas
un hasard si ces athlètes sont surnommés les forçats. Cette année encore lors de cette 33e édition
annoncée surchauffée (35° à l’ombre), il faudra être surhumain pour rallier l’arrivée. « Le plateau
des amateurs est très relevé avec notamment le Belge Timothy Van Houten qui a déjà terminé 4e à
Nice devant les pros », prolonge le Côte-d’Orien.
Natation de nuit
Puis, il enchaîne sur les difficultés de la journée : « Il y a déjà un départ de nuit à six heures du
matin pour la natation, ça génère toujours du stress. Ensuite, je crains que l’on ait beaucoup de
vent sur le retour. Ça va durcir considérablement le parcours cycliste. Le passage dans la vallée
après Briançon particulièrement raide risque d’être un enfer sachant que l’Izoard nous aura un peu
émoussés. »
Le but est en réalité de ne pas trop taper dans les réserves physiques pour ne pas arriver au terme
des 180 km complètement cuit. Il faut en effet enchaîner avec un marathon : « En plus, ils ont
changé le parcours. On réalise désormais trois boucles de 14 km à pied et non plus deux. On
grimpe trois fois la côte du Chamois au lieu de deux. Ça va créer des écarts car elle est super
difficile. Mon objectif est quoiqu’il arrive de faire un marathon rapide. » Sans s’énerver, avec
autorité, Laurent Marcilloux aimerait écrire une nouvelle belle page du club qui avec les Anthony
Philippe ou Romuald Lepers ont connu un top 10. « Je ne ferai pas aussi bien. Mais, mon idéal
serait un top 50. » On croise les doigts…
 J’ai pour objectif de faire moins de douze heures.
Laurent Marcilloux, Rougeot Beaune Triathlon
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04/09/2016 13:03
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Jérôme Roblot
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