Hongroise, Andréa TISSERAND, professeur des

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Hongroise, Andréa TISSERAND, professeur des
Hongroise, Andréa TISSERAND, professeur des écoles, pratique une méthode hongroise d’aide aux enfants en difficulté d’apprentissage : la méthode GYMNEA. Comment votre projet a‐t‐il évolué ? Profitant de mon mi‐temps lors de l’année scolaire 2010/11, j’ai effectué les démarches pour un démarrage d’activité – conseillée en cela par l’association : inscription comme auto‐entrepreneur, réalisation d’un logo, d’une plaquette de présentation et création d’un site internet. J’ai commencé à diffuser de l’information concernant mon activité et à me faire connaître. J’ai également prospecté à la recherche de partenariats avec des associations et professionnels travaillant dans des domaines voisins (méthodes alternatives, bien‐être, etc.) J’ai eu la chance de pouvoir faire appel à une collègue et amie enseignante qui est également graphiste et qui a conçu le visuel de la plaquette et continue à m’aider pour mes affiches et autres travaux graphiques. Aide aux Profs peut aussi nous aider par une mise en relation avec des prestataires, comme cela a été le cas pour mon site internet. Cela m’a fait faire des économies. Mes efforts ont porté leurs fruits : ‐ j’ai établi plusieurs partenariats avec des professionnels de la relation d’aide (naturopathe, spécialiste du shiatsu, coach professionnel, relaxologue). Je fais partie d’un petit réseau informel en développement qui permet de conseiller et d’aider les parents et les enfants par des approches complémentaires ; ‐ j’ai également établi un partenariat avec une association d’accueil périscolaire et de loisirs bien connue à Metz qui me prête un local où j’organise des conférences de présentation de ma méthode à destination des parents. Ils m’aident aussi à diffuser mes plaquettes ; ‐ j’ai commencé à nouer des liens avec la presse locale : un petit article présentant mon activité est paru dans le magazine Metz Femmes et un article est à paraître dans l’hebdomadaire d’actualité locale La Semaine. 1 Le nombre d’enfants ou d’adolescents dont je m’occupe est en augmentation lente, mais constante et ceux qui font régulièrement les exercices font des progrès qui commencent à être remarqués. J’ai ainsi été contactée par une orthophoniste, étonnée et intriguée par les progrès réalisés par un enfant avec qui j’ai commencé les exercices cet été. Suite à notre rencontre, elle me recommandera à d’autres parents de sa clientèle, car ma méthode est unique, mais complète avantageusement d’autres prises en charge comme l’orthophonie. J’ai eu également une demande d’une association de professionnels de l’aide aux enfants en difficulté (regroupant des psychologues, des orthophonistes et des enseignants) pour une conférence de présentation. J’ai aussi profité de la proximité du Luxembourg pour y établir des liens et me faire connaître – d’abord au sein de la petite communauté hongroise des gens travaillant dans les différentes institutions européennes. (J’ai donc créé des outils de présentation en hongrois (le logo est le même, le nom adapté au public) ; il n’existe pas encore de version hongroise de mon site, mais je peux facilement renvoyer les gens vers l’information disponible en Hongrie. et vers le site hongrois de la méthode.) J’y ai ainsi établi un partenariat avec une école de musique et de danse dirigée par une Hongroise : elle m’aide à diffuser mes plaquettes et me prête également un local pour organiser des conférences et accueillir les enfants avec qui je travaille. En effet, beaucoup de parents hongrois connaissent l’existence de la méthode Kulcsár et sont contents de la retrouver au Luxembourg – j’ai déjà plusieurs clients et les demandes arrivent régulièrement. Plusieurs écoles (luxembourgeoise ou française) semblent intéressées et les recommandations par les parents commencent aussi à fonctionner. J’ai demandé pour cette année scolaire à travailler à 75% (c’est‐à‐dire 3 jours par semaine) et j’ai réservé mes jeudis après‐midi (libres de cours au Luxembourg) pour pouvoir m’y rendre et rencontrer mes élèves. Quel est l’apport de votre activité à votre évolution personnelle ? Je continue à apprendre tous les jours, au contact de mes élèves et de mes partenaires ; à me former aussi : ainsi j’ai effectué un stage de la méthode cet été, programmé pendant mes vacances en Hongrie. Je m’enrichis de tous les contacts humains que cela m’apporte et continue à 2 m’ouvrir vers d’autres nouveautés et d’autres rencontres. J’apprécie beaucoup l’alternance de mes deux activités complémentaires et je suis sûre qu’elles s’enrichissent mutuellement. Quels sont vos projets en cours ou à venir? Je compte bien exploiter et développer tous ces contacts. Je continue aussi à prospecter et je réfléchis à l’évolution de ma situation : la prochaine étape sera de trouver un local fixe et cela pose le problème du statut d’auto‐entrepreneur qui ne permet pas de déduire de charges. Si vos enfants rencontrent des difficultés à l’école, Andrea TISSERAND pourra peut‐être les aider. Contactez‐la pour en savoir plus : http://www.bouger‐pour‐reussir.fr/ 3