Titres-repas électroniques : simplicité ou échec

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Titres-repas électroniques : simplicité ou échec
Titres-repas électroniques : simplicité ou échec ?
Bruxelles, le 16 juillet 2009
Le gouvernement doit d’urgence – de préférence avant les vacances d’été - passer un certain nombre
d’arrêtés pour encadrer l’introduction du titre-repas électronique. Fedis craint toutefois que les textes
actuels manquent leur objectif. Le fait qu’il ne soit pas opté pour un passage progressif du papier au
support électronique risque de réduire à néant le gain d’efficacité offert par le système.
Cela fait plusieurs années que Fedis demande que l’utilisation des titres-repas soit rendue plus efficace
et plus conviviale tant pour les bénéficiaires que pour le commerce de détail. C’est en effet aux caisses
des magasins que sont écoulés plus de 70% des quelques 250 millions de chèques qui sont accordés
chaque année dans notre pays.
Le remplacement d’un support papier par une carte de paiement peut considérablement faciliter les
choses : il n’y a plus de transport ni de traitement de documents papier, le risque d’erreurs est réduit
drastiquement, les chèques ne peuvent plus être égarés, le décompte à la caisse se déroule plus
facilement et plus rapidement, la consommation de papier diminue, … Autrement dit, toutes les parties
en sortent gagnantes.
Il convient d’être attentif aux aspects suivants :
un titre-repas électronique basé sur l’infrastructure de paiement existante pour les cartes de débit,
de sorte que le système soit peu coûteux et efficace; ainsi les commerçants ne doivent pas investir
dans d’autres terminaux de paiement et conservent un système de paiement rapide et fiable;
une tarification basée sur les coûts pour les employeurs et les commerçants ; les avantages du
système électronique doivent profiter de manière transparente à tous les acteurs – ainsi faut-il
prévoir un coût de transaction fixe par paiement au moyen de titres-repas électroniques;
les pouvoirs publics doivent surveiller la concurrence sur le marché des émetteurs de titres-repas
(électroniques)
un passage progressif du papier aux titres électroniques, assorti d’un timing clair, de sorte que le
système papier soit rapidement remplacé par la carte.
C’est surtout sur ce dernier point que le bât blesse dans les projets de textes. Les travailleurs auront la
possibilité, certes avec un certain nombre de limitations, de revenir sur leur choix du titre-repas
électronique. Par conséquent, la simplification recherchée à l’origine conduira à une situation plus
complexe à la caisse.
Dominique Michel : « Pour nous, un passage progressif aux titres-repas électroniques est crucial et doit
de préférence se faire selon un timing clair. Ce n’est qu’ainsi que tout le monde pourra tirer
pleinement parti des avantages du nouveau système. Lors du passage à l’euro, nous n’avons quand
même pas prévu la possibilité de revenir au franc belge plus ou moins à notre guise ! »
Contact : Peter Haegeman
Comeos vzw / asbl
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