Pfastatt s`est fait peur

PFASTATT - GEISPOLSHEIM 85-74
Pfastatt s'est fait peur
Pfastatt s'est fait quelques frayeurs mais a réussi à s'imposer
dans son « chaudron bleu ».
(Photo DNA - Jérémie Gnaedig)
« Ne pas sous estimer une équipe mal classée », prévenait le président de
Pfastatt, Bertrand Taczanowski, à l'entame de cette rencontre des
extrêmes. Les joueurs de Geispolsheim ont confirmé qu'ils avaient des
arguments pour faire douter les meilleurs.
En retard à l'allumage, les Bleus subissent le rythme et l'adresse de loin
des visiteurs Pivovar et Heiligenstein (0-8,8e'). Enfin, Di Marzio débloque
le compteur pour l'ASSM et l'interception de Gitta permet de réduire l'écart
à la 4e' (6-11). Mais le meneur Zarolli embarque les siens vers une
échappée dans laquelle J. Schaller se distingue derrière l'arc (11-22).
Pfastatt grappille quelques points grâce au duo Jovicic-Di Marzio, mais
entame le deuxième acte avec un décalage (13-22). Geispolsheim se
défend corps et âme et résiste aux assauts locaux qui se rapprochent en
réussissant leur série de lancers (22-28, 14e'). Le club haut-rhinois se
réveille en renforçant son secteur défensif, et grâce à un jeu collectif
retrouvé Boughedir s'impose sous les anneaux (32-35 puis 34-35).
Les succès de Garnier derrière l'arc offre pour la première fois l'avantage
aux siens à l'approche de la pause.
La formation bas-rhinoise ne baisse pas la garde, l'opportuniste Duthoit
répond à Di Marzio et Boughedir (59-46, 27e'). Tous les efforts de l'ASSM
vont se dissiper en 3'. Les Bas-Rhinois, de plus en plus accrocheurs, ne
renoncent pas, provoquent de nombreuses fautes, concrétisent leurs
lancers (5 sur 7) et, contre toute attente, reviennent avant le dernier acte
(59-58).
Pfastatt doit puiser dans ses ressources et dans un sursaut d'orgueil conclu
principalement par le duo Di Marzio-Jovicic (21 pts à eux deux), la troupe
de Fred Demontoux remporte ce match piège mais non sans frayeurs.
J.O.
SOURCE : JOURNAL « LES DERNIERES NOUVELLES D’ALSACE »
L’ASSM Pfastatt prend son temps
ASSM Pfastatt – CJS Geispolsheim : 85-74. Salle polyvalente. Les quarts temps
: 13-22, 26-13 (39-35), 20-23 (59-58), 26-16. Arbitres : M. Madre et Mlle Naas.
Environ 350 spectateurs.
Pfastatt : 31 paniers sur 70 tirs (44 %), dont 4 sur 21 (19 %) à trois points ; 19
LF sur 25 (76 %) ; 21 fautes ; Gitta éliminé (38e) ; 22 pertes de balle ; Di Marzio
28, Boughedir 16, Garnier 8, Gitta 7, Schlaeder 2 puis Jovicic 17, Schneider 5,
Willig 2, Werner, Marjoulet.
Geispolsheim : 24 paniers sur 66 tirs (36 %), dont 9 sur 26 (35 %) à trois points
; 17 LF sur 21 (81 %) ; 21 fautes ; 23 pertes de balle ; Duthoit 25, Pivovar 14,
Zarolli 8, Heiligenstein 8, J. Schaller 5 puis T. Schaller 8, Tetard 5, Vernon 2,
Knittel 2.
Le premier de la classe contre le dernier : a priori, il ne devait pas y avoir photo
entre l’ASSM Pfastatt et le CJS Geispolsheim, samedi soir à la salle
polyvalente.
Et pourtant… l’équipe bas-rhinoise s’est fait un malin plaisir à malmener son
homologue haut-rhinoise, surtout en début de match, qu’elle a abordé pied au
plancher. Les protégés de Michel Pivovar entrent en effet dans la partie sans le
moindre complexe. Ils font feu de tout bois, notamment à trois points, domaine
dans lequel ils se montrent très adroits. Agressifs des deux côtés du terrain, ils
mettent en place des défenses mixtes qui posent bien des problèmes à des
joueurs locaux incapables d’endiguer la déferlante adverse (2-11 à la 4 e, 8-17 à
la 10 e, 11-22 à la 10 e, 18-28 à la 13 e, 23-33 à la 16 e).
Xavier Di Marzio et les siens vont donc mettre un petit moment pour rétablir la
situation à leur avantage : ils vont ainsi attendre la fin du deuxième quart
temps pour, enfin, passer devant (37-35 à la 20 e).
A partir de là, ils vont faire la course en tête, grâce notamment à un 13-0 à
cheval sur les deuxième et troisième actes (56-43 à la 26 e), sans toutefois se
mettre totalement à l’abri. Les voilà repris par leurs mauvaises habitudes, qui
consistent à rester à la portée de leurs adversaires.
Du coup, ce qui devait arriver arriva : ils sont talonnés par Benjamin Duthoit et
ses partenaires à l’issue d’un étonnant passage à vide dans le troisième quart
temps (59-58 à la 30 e).
Mais les Pfastattois sont désormais capables de puiser au fond d’eux-mêmes
pour dénicher les ressources nécessaires à une accélération décisive. « Je
suis content du comportement des uns et des autres », commentait Frédéric
Demontoux, leur entraîneur. « Ils plongent sur la balle, ils serrent le poing… Ils
montrent qu’ils sont motivés, qu’ils ont la rage. Et ça tombe bien, parce que je
veux des guerriers sur le terrain. Nous en aurons d’ailleurs bien besoin, dans
une semaine, à Saint-Dizier… »
S.P.
SOURCE : JOURNAL « L’ALSACE »