My Bloody Valentine, Isn`t anything ? (1988)

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My Bloody Valentine, Isn`t anything ? (1988)
Son
Appartient au dossier La Chambre d'Echo(s) #3 : The Velvet Underground & Nico (1967)
:
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My Bloody Valentine, Isn't anything ?
(1988)
All I need (extrait)
Publié le 10/03/2016
MUSIQUE
Le fil tendu entre mélodies pop et vrilles de guitares distordues est
porté à incandescence chez My Bloody Valentine.
L'imaginaire velvetien alliant le bruit aveuglant à de douces mélodies
joue à plein dans le mouvement shoegaze dont My Bloody Valentine
est devenu, en deux albums et une poignée de singles, l'emblème
indépassable.
A la Bpi, niveau 3, 780.65 MYBL
Auteur
:
Claude-Marin Herbert
Tags
:
rock
Voir aussi
Evénement
The Velvet Underground & Nico : distorsions pop
Le 09/04/2016
À 18:00
Salon Jeux Vidéo
Rencontre organisée dans le cadre du cycle "La Chambre d'Echo(s)", nouveau rendez-vous musical de
la Bpi. Ce mois-ci : autour de l'album The Velvet Underground & Nico (1966) Votre navigateur ne
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Sélection de références
My Bloody Valentine, Loveless
Guillaume Belhomme
Discogonie, 2013
"Varié plus qu’irrégulier, Isn’t Anything met au jour les
flottements qui sous-tendent à cette époque encore la
musique de Shields (que certains soupçonnent déjà de
« génie »), tout en donnant à entendre une voix
singulière prête à faire école – le premier album de My
Bloody Valentine n’est-il pas la source à laquelle seront
venus boire Ride, Teenage Fanclub, The Boo
Radleys… ?
La presse musicale britannique (Sounds, puis NME) se
chargera d’ailleurs de faire de ces groupes les éléments
d’un courant, voire d’un style, qu’elle baptisera
shoegazing au prétexte que leurs guitaristes semblent
perpétuellement fixer le sol. Et voici Kevin Shields,
avatar de l’ « ambitieux-triste » de Baudelaire, à la tête d’
une troupe de traîne-savates emportés par de grands et
lents mouvements de guitares sous lesquels il arrive à
des voix de percer : Slowdive, Lush, Catherine Wheel,
Swervedriver, Pale Saints, Chapterhouse, Moose…
Mais le qualificatif ( shoegazer) décrit une attitude sur
scène davantage qu’une façon arrêtée d’envisager la
musique : « les joueurs de guitare indé sont souvent
immobiles sur scène, les yeux fixés sur leur manche de
guitare ou sur le sol », expliquera le NME. Aux
précisions apportées ensuite par Debbie Googe (« on
avait le regard braqué sur nos pédales d’effets, pas sur
nos chaussures ! ») ou le bassiste de Ride, Steve
Queralt (« ça veut dire quoi shoegazer ? Pour ma part,
je ne regarde pas mes chaussures quand je joue de la
basse. C’est juste une des inventions stupides de la
presse anglaise. »), ajoutons celle de Kevin Shields :
La plupart du temps, ce que
faisaient les shoegazers qui
sont arrivés après nous était

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