18 Mars au 28 Mars 2007
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18 Mars au 28 Mars 2007
GRUNDTVIG 3 18 Mars au 28 Mars 2007 *Séjour au sein de la Communauté Sourde Chypriote Christophe GINER 07-FRA1-S2G02-00539-1 Mars 2007 SOMMAIRE SOMMAIRE .......................................................................................................................................2 1. ACTIVITES DE CE SEJOUR ......................................................................................................3 1.1 Rappel du thème de la période d’observation:......................................................................3 1.1.A Préparation avant le séjour .................................................................................................3 1.1.B. Déroulement du Séjour......................................................................................................4 1.2. REPERCUSSIONS .................................................................................................................5 1.2.A. Répercussions du séjours...................................................................................................5 1.2.B Mon ressenti .......................................................................................................................6 1.2.C. La participation à ce séjour :..............................................................................................6 1.3 DIFFUSION..............................................................................................................................7 2. INFORMATIONS GENERALES ................................................................................................7 2.1 Informations .............................................................................................................................7 2.2 Soutien de l’agence nationale. .................................................................................................7 2.2 D’autres actions envisagées ? ..................................................................................................7 2.4 Recommandations ....................................................................................................................7 2.5 Subventions ...............................................................................................................................8 2.6 Contact futur ............................................................................................................................8 2.7 Commentaire. ...........................................................................................................................8 A l’agence : ..................................................................................................................................8 A la commission européenne : .....................................................................................................8 3. ANNEXES...................................................................................................................................9 3.1 Album Photos..........................................................................................................................10 3.1.A.Association des Sourds de Larnaca ..................................................................................10 3.1.B. Association des Sourds de Limassol ...............................................................................13 3.1.C. Association des Sourds de Nicosie..................................................................................14 3.1.D. Le présent de la Fédération à « l’entendant qui pense comme un Sourd » ....................15 3.2 Recommandations du Conseil de l’Europe sur la Langue des Signes...............................16 2 1. ACTIVITES DE CE SEJOUR 1.1 Rappel du thème de la période d’observation: C'est un stage d’observation au sein de la fédération des Sourds de Chypre afin de découvrir toutes les activités mises en place ( au service de la personne sourde, et pour la promotion de la langue des signes). Le but principal est de découvrir la politique d’insertion et les moyens mis en œuvre pour intégrer les personnes atteintes de surdité, tant dans le monde social que dans le monde professionnel, ainsi que toutes les activités que la communauté sourde a développé et encadre à Chypre. Dans le même temps, c'est un temps de découverte du système d'éducation des jeunes sourds scolarisés, en suivant quelques élèves sur une semaine de cours (Langue des signes, math, arts, Chypriote...) dans une école spécialisée ou "normale-intégrée" (bilinguisme). Le séjour s'articule autour de : - Prise en charge par la Fédération Nationale des Sourds, sous la responsabilité de son président - Rencontre des structures prenant en charge l'alphabétisation des adultes sourds, - Participation à des cours en école spécialisée et en classe intégrée pour jeunes sourds - Rencontre de familles concernées par la surdité - Rencontre avec le ministère de l'emploi. Les structures devant être visitées : - Une école de sourds a Nicosie - Des écoles d'éducation générale - 3 associations de sourds 1) l'organisation panchypriote de sourds à Nicosie 2) l'association de sourds à Larnaka 3) l'association de sourds à Limassol - L'association panchypriote des parents d'enfants sourds - Le ministère du travail, secteur de prise en charge des handicapés - Confédération des associations des handicapés de Chypre 1.1.A Préparation avant le séjour La langue des signes Chypriote à été reconnue comme langue officielle des Sourds en 2006. Elle est encore sous influence Grecque et Américaine. Enseignée depuis peu, il n’existe aucun support de cours (livre ou CD). Je me suis donc rapproché d’une interprète Chypriote (rencontrée dans une réunion d’agences en Finlande, en 2006) pour mettre à jour l’iconicité de ma langue (Je pratique la langues des signes Français) afin d’avoir la possibilité de communiquer plus rapidement avec les Sourds Chypriotes. Dans le même temps, j’ai contacté la Fédération Nationale des Sourds de Chypre et des partenaires Chypriotes d’un premier Grundtvig 2 (2005/06) pour mettre en place la logistique et le planning répondant au mieux aux 2 contraintes de ce séjour. A savoir, le peu de temps (10 jours) pour caser toutes les visites prévues et trouver les structures adéquates pouvant répondre à mes interrogations. 3 J’ai aussi monté un recueil d’information, par rapport aux attentes de la Communauté Sourde de Chypre, portant sur les lois et les avancées éducatives, sociales et professionnelles en France et (en fonction des données que j’ai pu recueillir) en Europe. Je dois d’ailleurs préciser que ces recherches m’ont été très utiles personnellement). 1.1.B. Déroulement du Séjour Le séjour s’est articulé autour de 3 axes d’intérêt : a) Les associations de Sourds et la Fédération. b) Les familles de Sourds et l’association des parents d’enfants sourds. c) L’éducation,la formation et l’insertion professionnelle des personnes sourdes. Juste avant de commencer, je tiens juste à dire que le séjour à été intensif, à savoir que j’ai calé mon planning en fonction des horaires des entreprises et des écoles (7h30 – 15h) et qu’ensuite, je rencontrais les familles ou les associations (fin vers 23h, voir Minuit). Accueilli par la Fédération Nationale des Sourds, j’ai été mis, aussitôt, au fait des difficultés rencontré par la personne Sourde, que ce soit dans le milieu éducatif, professionnel ou social (accès à la culture, l’information…) a)Pour appuyer ces dires, j’ai été convié à rencontrer les associations de Sourds de l’ile (Larnaca, Limassol, et Nicosie). Mon premier contact s’est déroulé à Larnaca… Etrange impression, Je me suis retrouvé « seul » (avec une interprète Langue des Signes) au milieu d’un arc de cercle, face à une cinquantaine de personnes, visages fermés… Mais cette impression n’a duré que peu de temps. En fait, chacun de nous s’interrogeait sur « comment dire à l’autre », « comment communiquer » Et une fois que le président de la fédération eut fini de présenter le pourquoi de la venue du « Français qui signe », la communication s’est engagée et ne s’est arrêtée que parce qu’il fallait aller dormir… Et ce scénario s’est répété sur les 2 autres associations, avec la même intensité, richesse d’échanges et « beauté » des rencontres… Et les même questions sur « qu’elle est la condition de vie de la communauté Sourde, ailleurs ». Assez comiquement, l’interprète (réservée par la fédération pour 2 heures d’intervention par séances) n’a nullement manquée à son départ. Et en échangeant nos signes (hé oui, pas nos mots) ou en mimant, nous avons « parlé » encore et encore… b) J’ai pu rencontrer des familles sourdes ou ayant un parent sourd. Là aussi, l’échange a été fructueux et très riche en apport mutuel , autant dans la connaissance des problèmes ou avantages des communautés sourdes que dans les contacts humains. Le problème identitaire soulevé par les personnes sourdes et le même qu’en France, ainsi que le problème de l’implant cochléaire qui est au cœur des débats. En ce qui concerne la reconnaissance de la population Sourde, de sa langue et de son identité, Chypre est au même niveau que certains pays Européens (dont la France) il y à 30 ans. A ce propos, ma rencontre avec l’association des parents (entendants) d’enfants sourds n’a pas été aussi conviviale, d’ailleurs je n’ai eu que des échanges avec les pères. 4 A Chypre, l’éducation oraliste est de rigueur dans les établissements scolaires (l’intégration à l’école ordinaire est privilégiée). Mais il existe une école (et une seule) spécialisée pour enfants sourds, et elle se trouve à Nicosie. C’est aussi le siège de la Fédération Nationale. J’ai passé du temps dans 3 établissements à Nicosie: Une maternelle et un lycée de droit commun, où les enfants sourds sont mêlés aux enfants entendants (forme de classe intégrée), mais où l’enseignement se fait strictement de manière orale. Il est à signaler qu’au lycée, de par la volonté du gouvernement, les 5 élèves sourds ont un cursus un peu différent et bénéficient d’une interprète LS et d’ordinateurs pour faciliter leur apprentissage. A la maternelle, l’enseignant spécialisé n’avait pas de formation pour la prise en charge du handicap auditif, et d’ailleurs il le déplore énormément. - L’école spécialisée quand à elle, essaie d’adapter sa pédagogie à la surdité même si les enseignants des matières principales sont entendants et que l’enseignement reste principalement oraliste (Adaptation à la vie), mais la langue des signes y est enseignée et le directeur, sensibilisé à la problématique de ce handicap. Par rapport à l’enseignement de la langue des signes aux entendants, C’est une formatrice entendante (sous l’égide du gouvernement) qui le dispense, à raison d’1h ½ par semaine pendant 4 ans. Mais pour avoir une formation validée, il faut aller en Grèce. Quand j’ai dit à Chypre que j’intervenais dans la formation pédagogique des formateurs en LSF sourds Français, la Fédération m’a demandé de participer à la création d’un centre de formation. Pour conclure ce petit résumé, je dois préciser que l’idée d’un projet d’échanges pédagogiques que j’avais prévu avant le séjour, s’est concrétisée et développé pendant ces 10 jours. Avec les associations et la fédération, nous l’avons construit et adapté de sorte qu’il convienne aux moyens et attentes des communautés Sourdes Belge, Grecque, Chypriote et Française. 1.2. REPERCUSSIONS 1.2.A. Répercussions du séjours Outre la mise en place d’un projet Grundtvig 2 (avec pour objectif de pérenniser le réseau de partenaires par un G I), ce séjour m’a permis de mieux comprendre la Culture Sourde, qui, si elle est influencée par le pays dont elle dépend, a quand même bon nombres de valeurs communes à toutes les communautés Sourdes Européennes que j’ai été amené à étudier ou côtoyer. Personnellement, j’ai aussi développé mes compétences linguistiques (LSF) et mieux compris le processus d’apprentissage qu’il faut mettre en œuvre pour l’enseignement à des apprenants sourds (une partie de mon public). Pour mon établissement, cela conforte l’idée de concrétiser une formation spécifique de mise à niveaux et de pré orientation pour ce public. Du point de vue de la dimension Européenne, le fait : 5 - d’expliquer et de comparer, comment cela se passe ailleurs en Europe, pour les sourds o comment Eux même peuvent aller à la rencontre de l’ « autre », o comment, en mettant les apports ( positifs ou négatifs) de chaque communauté, en commun, est un moyen de répondre aux préconisation que le conseil de l’Europe a fait aux Etats Membres pour la reconnaissance de la langue des signes et de l’identité Sourde. 1.2.B Mon ressenti J’ai eu la chance de participer à un séminaire de contact à Rome(2003), à une réunion d’agences en Finlande (2006), d’être porteur d’un Grundtvig 2 (2005) et de continuer à échanger avec mes partenaires européens malgré l’interruption de ce projet. Mais si je veux être honnête, jamais je n’ai vécu aussi intensément un séjour… Cela a été une véritable aventure humaine, riche en sensations, en apport de connaissances, en échanges culturels et professionnels sur une période très concentrée. Cela a été une immersion totale dans ce que je voulais étudier et découvrir et donc, de ce fait, plus riche en matière de connaissance et de relations humaines . 1.2.C. La participation à ce séjour : Très bonne A ravivé mon intérêt pour les matières que j’enseigne A abouti à l’enseignement de nouvelles matières dans mon organisme M’a permis D’accéder à un plus large éventail d’instruments/ de méthodes M’a aidé à poser un regard critique sur la manière dont j’enseigne/ sur les méthodes a abouti à l’utilisation de nouvelles méthodes/ approches dans mon organisme M’a préparé d’avantages à amélioré mes compétences A accru ma connaissance d’autres pays/cultures A permis d’encourager une meilleure prise en compte de la dimension européenne dans le travail de mon organisme A amélioré mes perspectives professionnelles A répondu à mes besoins de développement professionnel continu Bonne Moyenne Insuffisante Sans objet X X X X X X X X X X 6 M’a motivé à participer à d’autres activités de formation à l’avenir M’a sensibilisé davantage aux nouvelles méthodes d’évaluation M’a sensibilisé d’avantage aux nouveaux mécanismes de financements de projets M’a aidé à motiver les apprenants M’a aidé à ouvrir mon organisme à de nouveau groupes d’apprenants adultes A accru ma capacité à utiliser les technologies TIC Autre : X X X X X 1.3 DIFFUSION Réunions internes Réunion locales/ régionales/ Associations 2. INFORMATIONS GENERALES 2.1 Informations J’ai contacté la fédération Nationale des Sourds de Chypre après avoir eu une information sur le Job Shadowing sur le site et un complément d’information par l’équipe de l’agence Nationale. 2.2 Soutien de l’agence nationale. Excellent 2.2 D’autres actions envisagées ? Oui, un projet Grundtvig 2 et dès que possible un nouveau Grundtvig 3. 2.4 Recommandations OUI, sans hésiter, je l’ai recommandé. 7 2.5 Subventions Suffisant, sauf que j’ai eu des frais non prévu (la fédération n’avait pas les moyen de prendre à sa charge les interprètes LSC) 2.6 Contact futur OUI, je reste à la disposition de l’agence. 2.7 Commentaire. A l’agence : J’ai été un peu frustré par rapport au rapport final bien que je me sois permis de sortir un peu du cadre. Je pense qu’il faudrait lui donner la même « vie » que pour un G2, les conclusions pouvant être un apport pour d’autres participants et permettre des échanges de vécu ou points de vue sur des thèmes commun. Une petite remarque logistique : Le fichier est verrouillé et donc difficilement exploitable tel quel pour quelqu’un qui n’a pas participé à une action de formation et qui doit sortir du cadre. A la commission européenne : Est il possible de voir figurer la Langue des Signes comme langue de communication, dans les formulaires de candidatures, sachant que l’assemblée parlementaire du conseil de l’Europe a écrit : La reconnaissance des langues des signes par les Etats membres du Conseil de l’Europe comme moyen de communication naturel et complet pour les personnes sourdes aidera à l’intégration de ces personnes dans la société et facilitera leur accès à l’enseignement, à l’emploi et à la justice. ……. 3. L’Assemblée reconnaît les langues des signes comme l’expression de la richesse culturelle européenne. Elles constituent un élément du patrimoine tant linguistique que culturel de l’Europe. 4. L’Assemblée reconnaît que les langues des signes sont un moyen de communication naturel et complet pour les personnes sourdes. 5. L’Assemblée est d’avis que la reconnaissance officielle de ces langues aidera les sourds à s'intégrer dans la société, et à accéder à la justice, à l’enseignement et à l’emploi. 8 3. ANNEXES 9 3.1 Album Photos 3.1.A.Association des Sourds de Larnaca Le président de la Fédération présente « le Français qui signe » PREMIERS CONTACTS Tous Seuls….. Le « Français une psychologue Qui signe » Chypriote l’interprète LS 10 Il faut se lancer…. La communication est trouvée… Le président de l’association de Larnaka est amusé et reproduit les signes Français Seconde Etape C’est le signe « Communiquer » 11 C’est bon…. C’est l’heure des cadeaux et de la liesse… Un porte clef de l’association et Chypre stylisé Dernière Etape Un dictionnaire de Langue des signes Français pour les enfants Spécialités Fromagères et vin Chypriote 12 3.1.B. Association des Sourds de Limassol « on va rattraper le retard » L’interprète Le président de LIMASSOL 13 3.1.C. Association des Sourds de Nicosie 14 3.1.D. Le présent de la Fédération à « l’entendant qui pense comme un Sourd » 15 3.2 Recommandations du Conseil de l’Europe sur la Langue des Signes Recommandation 1598 (2003)1 Protection des langues des signes dans les Etats membres du Conseil de l’Europe 1. L’Assemblée parlementaire rappelle sa Recommandation 1492 (2001) sur les droits des minorités nationales, et notamment son paragraphe 12.xiii relatif aux langues des signes. 2. L’Assemblée prend note de la réponse du Comité des Ministres à cette recommandation, contenue dans le document 9492. Elle regrette que le Comité des Ministres ne se soit pas prononcé sur les avis du Comité d’experts de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires (STE no 148) et du Comité pour la réadaptation et l’intégration des personnes handicapées (accord partiel). Cette réponse justifie, s’il en était besoin, le souci de l’Assemblée parlementaire de voir les droits des utilisateurs des langues des signes insérés dans un instrument juridique particulier, ou dans un protocole additionnel à la charte, sans préjuger de la position qu’adopteraient les organisations représentatives des sourds. 3. L’Assemblée reconnaît les langues des signes comme l’expression de la richesse culturelle européenne. Elles constituent un élément du patrimoine tant linguistique que culturel de l’Europe. 4. L’Assemblée reconnaît que les langues des signes sont un moyen de communication naturel et complet pour les personnes sourdes. 5. L’Assemblée est d’avis que la reconnaissance officielle de ces langues aidera les sourds à s’intégrer dans la société et à accéder à la justice, à l’enseignement et à l’emploi. 6. L’Assemblée reconnaît l’importance d’une étude détaillée des besoins, qui devrait précéder la définition de toute politique sur les langues des signes. Elle souligne la nécessité de faire participer les utilisateurs de ces langues à ce processus. 7. L’Assemblée constate qu’un certain nombre d’Etats membres ont mis en place des programmes pour soutenir les langues des signes. Bien qu’ils connaissent tous un manque d’interprètes en langues des signes, cela démontre l’importance de la demande et les bénéfices certains que ces services apportent dans le domaine de l’intégration sociale. 8. L’Assemblée estime que la reconnaissance officielle des langues des signes facilitera la formation, le recrutement et le maintien de davantage d’interprètes. 9. Pour ces raisons, et consciente que seule une action au niveau européen permettra de trouver une solution à ce problème, l’Assemblée recommande au Comité des Ministres d’élaborer un instrument juridique spécifique sur les droits des utilisateurs des langues des signes et, à cette fin: i. de charger les organes pertinents du Conseil de l’Europe d’entreprendre une étude préparatoire, en concertation avec les experts nationaux et les représentants de la communauté des sourds, afin d’éclaircir les questions en suspens concernant la protection de l’usage des langues des signes; 16 ii. de définir des objectifs clairs à atteindre, des délais précis à tenir, des ressources et des méthodes à employer, s’appuyant sur une étude circonstanciée des besoins, avec la participation obligatoire d’associations représentatives des utilisateurs de ces langues; iii. d’envisager la rédaction d’un protocole additionnel à la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, qui incorpore les langues des signes dans la charte, en tant que langues minoritaires dépourvues de territoire. 10. L’Assemblée recommande également au Comité des Ministres d’encourager les Etats membres: i. à reconnaître formellement les langues des signes pratiquées sur leur territoire; ii. à former des interprètes et des tuteurs en langues des signes; iii. à donner un enseignement en langues des signes aux personnes sourdes; iv. à former les enseignants aux langues des signes, en vue de travailler avec des enfants sourds et malentendants; v. à diffuser des programmes télévisés en langues des signes, et à généraliser le sous-titrage de programmes en langues parlées en langues des signes; vi. à sensibiliser les sourds et les malentendants à l’utilisation des langues des signes; vii. à avoir recours aux nouvelles technologies et à les rendre disponibles aux sourds; viii. à inclure les langues des signes en tant que discipline à part entière dans les écoles d’enseignement secondaire général, sur un pied d’égalité avec les autres langues enseignées; ix. à offrir aux personnes sourdes le libre choix entre systèmes scolaires oraux ou bilingues; x. à subventionner la publication d’ouvrages didactiques en langues des signes. 1. Discussion par l’Assemblée le 1er avril 2003 (11e séance) (voir Doc. 9738, rapport de la commission des questions juridiques et des droits de l’homme, rapporteur: M. Bruce, et Doc. 9765, avis de la commission des questions sociales, de la santé et de la famille, rapporteur: Baronness Knight). Texte adopté par l’Assemblée le 1er avril 2003 (11e séance). 17 18