Aaron et ses héritiers béniront chaque fils d`Israël en lui souhaitant
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Aaron et ses héritiers béniront chaque fils d`Israël en lui souhaitant
Sainte Marie Mère de Dieu – 1 janvier 2017 – Nb 6,22-27 ; Ps 66 ; Ga 4,4-7 ; Luc 2, 16-21. Aaron et ses héritiers béniront chaque fils d’Israël en lui souhaitant de refléter la présence de Dieu comme un miroir. Ils les inviteront ainsi à accueillir l’amour de Dieu et à lui donner corps parfaitement. Et les bergers reconnaissent dans l’enfant de la crèche la réalisation de cette bénédiction. Il est dès sa naissance la parfaite image de son Père que Marie ne cessera plus de méditer. L’incarnation, le fait que le Verbe de Dieu prenne corps dans la chair, nous oblige à la considérer avec le plus grand des respects. En effet, même si pour une grande part, la chair résiste à la parole de Dieu avec acharnement, pour une petite part, elle y consent tout de même. Cette petite part, c’est Marie qui accueille le Verbe de Dieu et s’ouvre ainsi à l’action de l’Esprit Saint tant et si bien qu’elle engendre dans la chair le fils premier-né pour Dieu. Et la circoncision de ce dernier confirme qu’il est bien pétri dans la chair et que cette chair est inscrite dans un peuple. Mais que lui soit donné le nom reçu de l’ange atteste que la présence portée par cette chair n’est pas le produit d’une culture et d’une histoire. Elle a pour origine cette altérité qui échappe à l’une et l’autre et que Jésus lui-même nous désignera sous le nom de « Père ». Nous avons tous un petit air de famille avec Marie. Malgré notre péché, comme elle nous accueillons la parole de Dieu et nous nous ouvrons ainsi l’action de l’Esprit Saint. De ce fait, peu à peu advient un fils pour Dieu à partir de notre humanité, auquel nous donnons la parole quand nous proclamons « Abba » comme nous le ferons tout à l’heure. Alors l’homme ou la femme, le riche ou le pauvre, l’indigène ou l’immigré, le catho ou le laïc, laisse entrevoir le fils pour Dieu qui émergera pleinement au jour de notre résurrection. A l’exemple de Marie, méditant sur son fils, soyons attentifs au reflet de Dieu en nos proches. Rendons grâce quand nous le discernons et rendonslui témoignage notamment auprès de qui le porte car il se peut qu’il n’en ait aucune conscience. Amen.