Une équipe de télévision japonaise à Summerside, Anne of Green
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Une équipe de télévision japonaise à Summerside, Anne of Green
aimanche le 17 novembre 19 k 301 -/ Billetterie 566=1267 Contra dos arts do la Confid&ratton Sommaire k Sondagemaison . . . . . . . p.2 et 3 Une équipe de télévision japonaise à Summerside Anne of Green Gables au Japon k Services pour femmes battues . . . . . . . . . . . . . p.2 k La Province propose... . . . . . . . . . . p.3 * Éditorial . . . . . . . . . . . . p.4 * Tignish : le passé, le présent:. . . . . . . . . p.5 * La saison commence au Carrefour . . . ..p.5 * Surprenante Acadie . . . . . . . . . . . . . . . p.6 * Personnalité de la quinzaine . . . . . . p.7 * Salut les jeunes . . . . . . . . p.10 * Nouvelles du sport . . . . . . . . . . p.14 Constitution Les audiences commencent aujourd’hui (J.L.) Les audiences du Comité mixte spécial parlementaire sur la reforme constitutionnelle sera à I’Îe-du-PrinceÉdouard aujourd’hui et demain, Sous les yeux attentifs de Jeannette Arsenault et d’une caméra japonaise, Don Maxfield est en train de terminer une petite Anne. Cavendish Figurines sera bientôt célèbre au Japon! (Photo : Pierre-Yves Roger) Pour parler du Canada, l’équipe de tournage s’est d6jà rendue en Depuis que les Japon_ais fré- Colombie-Britannique, en Alberta, quentent l’Ile-du-Prince-Edouard, au Qu&e~. Par Pierre-Yves ROGER charge ensuite de redistribuer les figurines dans les magasins. Nous avons signé un contrat exclusif de trois ans avec cette entreprise.» Annequiprendlechemindel’kcole. À l’heure actuelle, Cavendish Figurines compte six employés et deux co-propriétaires, Jeannette $RE 1991 en comiode l’an LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 1991 Venez nous voir! Spectacle de lutte La Caisse populaire Evangéline in soit dû I des staiérale de kribuable brises de mbre ré- Baie Eg Intérêt payé chaque mois sur dépôt de 5 000 $ et plus , la Taxe i est sans p” selon ! à la réconsom- 1 les services de fiscalité 1 la comptabilit8 et la vtkification Mont 1 la consultation en gestion 1 la consultation en micro-ordinateur pe PETE1 Doane Raymond nnée 1 ccteurs, k-s dans comptables aaréés Immeuble Concorde 290, rue Watec Summerside (l.-P.-É.) (902) 436-9155 tarejeté Ion posamInes. I Associb Directeur: J. Nazaire Arsenault, C.A. Byron Murray, C.A. 53, rue Summerside Huit lutteurs se sont affrontés mardi 24 septembre à l'aréna d'Abram Village. Une centaine de spectateurs ont assisté aux quatre combats qui opposaient des lutteurs venus du Nouveau-Brunswick, de la Californie ou encore de la Louisiane. Ils venaient pour la deuxième fois de lu saison à l'aréna et comptent y revenir plus souvent dans l’avenir... pour le plaisir des amateurs de ce sport-spectacle si particulier. (Photo : Pierre-Yves Roger) E. M. Nicholson Insurance Ltd. ivervaille elle , non lôme il&» i Pppui BINGO c 0 Mardi soir à 19 h 30 : livrets Jeudi soir à 19 h 30 : régulier Spectacle dans le salon tous les samedis soir de 21 h30 à OOh - Le Club social - spécialisé en polices d’assurances-maison 3, rue Central, Summerside Tél: 436-5002 Fitzgerald & Snow Ltd. Entrepreneur généra1 ont augmente et en a explique la provenance. La hausse du prix de l’huile a chauffage, le prêt qu’on a contracte pour payer le tiers des frais relies à l’amélioration de l’ar&a, en vue de la pr&entation d’une joute de hockey durant les Jeux du Canada ne sont pas &ran- ami&., un sous-comne oe la Lommission de rt!&ation Evangéline y a travaille, sans toutefois obtenir grand-chose de concret. Le président de la commission, M. Albert Arsenault, cmit qu’il faut d’abord savoir si la population de la region est prête à supporter un tel projet, La Société des Jeuxde l’Acadie rit a.un proJer, une saue ae qume ou un autre projet juge prioritaire, mais comme l’a soulign6 l’une des personnes pr&entes, le moment n’est peut-être pas bien choisi étant donne que plusieurs groupes ramassent presentement des fonds pour des probts.* Lepr&tdentde ia Commis&~ de r6cr6atton fwng&ne, M. Albert Arsenault, r&ond aux questlons que lui posent les personnes p&entes. A I’aMfe @an, on peut distinguer M. Serge Atsenault, employ6. (Photo : J. 1.) Session annuelle ‘9 1 C’est dans le cadre de son programme éducatif AcadCmie Jeunesse que la Société des Jeux de l’Acadie inc. présentait, du 19 au 24 aoûtdemier, la Sessionannuelle ‘91 au Centre universitairede Moncton. Par cette exp&ience de groupe, la So&t6 des Jeux de l’Acadie inc. voulait : 1) principalement former le leadership sportif et préparer la relève à tous ses niveaux; 2) promouvoir les valeurs olympiques; 3) fournir des connaissances de base au niveau du handball, de la gymnastique, de l’athlétisme et du cyclisme; 4) fournir des connaissances au niveau de l’animation, I’organisation et l’administration d’activités sportives, sociales et culturelles et 5) favoriser l’échange entre les jeunes des différentesregions. Chaque region, constituant la Société des Jeux de l’Acadie inc., était représentée par trois leaders âgésentre 15 et20ans. Surlaphoto, on peut voir les participantes et participants lors de leur visite au Parc Kouchibouguac : Premier étage : Jean-François Carrier (Madawaska-Victoria), Rachelle Rioux (Péninsule Acadienne), Isabelle Chiasson (Chaleur), Gilles LePage, directeur général adjoint de la Société des Jeux de l’Acadie inc., Renelle Landry (Restigouche), Jean-MarcNoël (Pén_insule Acadienne), Lisa Rousselle (Ile-du-Prince-Édouard), Marjorie Belzile (Madawaska-Victoria), Nancy Blaquière (Restigouche), Sebastien Michaud (moniteur) et Johanne Landry (monitrice). Deuxieme étage : Pascal Pitre (Chaleur), VanceLandry (NouvelleEcosse), Michel Cormier (Kent), Josette Richard (Kentl, Julie Bourbonnais (Nouvelle-Ecosse), Stéphane Maillet (Kent), Stéphane Hachey ( m o n i t e u r ) , Aaron MacDonald (Nouvelle-Écosse), Michèle O’Conn$ (monitrice), Adam Perry (Ile-du-PrinceEdouard) _ ainsi que ,Colleen Arsenault(Ile-du-Prince-Edouard). Troisième étage : Steve Duval (Madawaska-Victoria), Steeve Thériault (Péninsule Acadienne), KarenRichard(Sud-Est),AndréRoy (Chaleur), Nicole Daigle (Sud-Est), Philippe Aube (Restigouche) et Suzanne Poirier (Sud-Est).* Ouvert à tous (J.L.) Le Club de ballon volant à l'école Évangéline est ouvert à tous ceux qui aiment ce sport. Les rencontres amicales ont lieu le mercredi soir de 19 h 30 à 21 h. Les gens peuvent y aller occasionneiiemnt et dans ce cas, Ils paient 2 $ paf soir. S’ils prennent un abonnement, au coût de 20 $, ils économisent 10 $. Les organisateurs du club ont loué le gymnase jusqu'à Noël. La Société des Jeux de l'Acadie Session annuelle '91 C’est dans le cadre de son programme éducatif Académie Jeunesse que la Société des Jeux de l’Acadie inc. présentait, du 19 au 24 août dernier, la Session annuelle ‘91 au Centre universitairede Moncton. Par cette expérience de groupe, la Société des Jeux de l’Acadie inc. voulait : 1) principalement former le leadership sportif et préparer la relève à tous ses niveaux; 2) promouvoir les valeurs olympiques; 3) fournir des connaissances de base au niveau du handball, de la gymnastique, de l'athlétisme et du cyclisme; 4) fournir des connaissances au niveau de l’animation, l’organisation et l’administration d'activités sportives, sociales et culturelles et 5) favoriser l’échange entre les jeunes des différentes régions Chaque région, constituant la Société des Jeux de l’Acadie inc., était représentée par trois leaders âges entre 15 et 20 ans. Sur la photo, on peut voir les participantes et participants lors de leur visite au Parc Kouchibouguac : Premier étage : Jean-François Carrier (Madawaska-Victoria), Rachelle R i o u x (Péninsule Acadienne), Isabelle Chiasson (Chaleur), Gilles LePage, directeur général adjoint de la Société des Jeux de l’Acadie inc., Renelle Landry (Restigouche), Jean-Marc Noël (Pén_insule Acadienne), Lisa Rousselle (Ile-du-Prince-Edouard), Marjorie Belzile (Madawaska-Victoria), Nancy Blaquière (Restigouche), Sébastien Michaud (moniteur) et Johanne Landry (monitrice). Deuxième étage : Pascal Pitre (Chaleur), Vance Landry (NouvelleEcosse), Michel Cormier (Kent), Josette Richard (Kent), Julie Bourbonnais (Nouvelle-Ecosse), Stéphane Maillet (Kent), Stéphane Hachey ( m o n i t e u r ) , Aaron MacDonald (Nouvelle-Écosse), Michèle O'Connel (monitrice), Adam Perry (Ile-du-PrinceEdouard) , ainsi que ,Colleen Arsenault (Ile-du-Prince-Edouard). Troisième étage : Steve Duval (Madawaska-Victoria), Steeve Thériault (Péninsule Acadienne), Karen Richard (Sud-Est), André Roy (Chaleur), Nicole Daigle (Sud-Est), Philippe Aubé (Restigouche) et Suzanne Poirier (Sud-Est).* ,+?Y : 3 IA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 1991 PAGE/ 1 A Avec un déficit accumulé d 10 e OOO? Le p ri x de la glace augmente à I’aréna gersaudéficit. Et ce sont des dépenses qui ne se répèteront pas régulièLa Commission de récréation rement. Évangéline n’a plus le choix. Il lui C’est pour toutes ces raisons que faut augmenter considérablement les le prix de la glace passera de 38 $ prix de location de la glace, ou elle sans la TPS, à 50 $ incluant la TPS, risque d’augmenter encore le déficit pour le hockey mineur et le patinage Pour le hockey accumule, qui dépasse déjà les artistique. 10 700 $, selon le rapport financier communautaim, le prix de l’heure dévoilé en assemblée annuelle montera à 75 $, incluant la TPS. jeudi dernier au Centre des arts C’est une hausse considérable Evangeline. mais les quelques personnes qui Le déficit pour l’année qui vient assistaient à la réunion annuelle ne de se terminer était de 4 8 18 $, mais s’y sont pas opposées. celui de l’année précédente était de 5957$. Enexpliquantdesonmieux Une salle de quille le rapport financier, en l’absence dans la région? d’un comptable, Serge Arsenault, le Cela n’est pas encore chose faite directeur en loisir et gérant de l'aréna, a pointe quelques coûts qui mais on en parle. Durant la dernière ont augmente et en a expliqué la année, un sous-comité de la Comprovenance. La hausse du prix de mission de récréation Évangéline l’huile à chauffage, le prêt qu’on a y a travaille, sans toutefois obtenir contracte pour payer le tiers des grand-chose de concret. Le présifrais relies à l’amélioration de dent de la commission, M. Albert l'aréna en vue de la présentation Arsenault, croit qu’il faut d’abord d’une joute de hockey durant les savoir si la population de la région Jeux du Canada ne sont pas étran- est prête à supporter un tel projet, Par Jacinthe LAFOREST financièrement et d’autres façons. C’est pourquoi la commission a élaboré un mini-sondage qu’elle pense faire circuler prochainement. D'autres personnes présentes dans la salle avaient des réserves sur la pertinenced’untelprojetetcroyaient qu’il faudrait d’abord établir des priorités. «La salle de quille représente-t-elle un besoin réel dans la région où y aurait-il d’autres projets plus pressants que la Commission pourrait prendre en main ?», ont-ils dit. Le principal obstacle est l’argent, bien entendu, et les fonds sont de plus en plus difficiles à obtenir. Une campagne de levée de fonds pourrait être organisée par la Commission de récréation, au profit d’un projet, une salle de quille ou un autre projet jugé prioritaire, mais comme l’a souligné l’une des personnes présentes, le moment n’est peut-être pas bien choisi étant donne que plusieurs groupes ramassent présentement des fonds pour des projets.* Le président de ta Commission de récréationÉvangéline M. Albert Arsenault, répond aux questions que lui posent les personnes présentes.. A l'arrière plan, an peut distinguer M. Serge Anenautt, employé. (photo : J. L.) La Société de sJeux de l'Acadie a l C’est dans le cadre de son programme éducatif Académie Jeunesse que la Société des Jeux de l’Acadie inc. présentait, du 19 au 24 aoûtdernier, la Session annuelle ‘91 auCentreuniversitairedeMoncton. Nancy Blaquière (Restigouche), Michèle O’Connel (monitrice), Sebastien Michaud (moniteur) et Adam Perry (île-du-PrinceJohanne Landry (monitrice). Édouard) ainsi que Colleen Deuxieme étage : Pascal Pitre Arsenault (Île-du-Prince-Édouard). (Chaleur), VanceLandry (NouvelleTroisième étage : Steve Duval Ecosse), Michel Cormier (Kent), (Madawas_lLtofia), Steeve ___III_--L.-_-.._-. , LA VUIA ALHVlflYNt/ rm” L, U1 U MlZKLKtVI LA VUIA ALAUItNNt/ Lt MtKCRtDI 9 Y UL. IUlSKt I YY I Causerie sur l’utilisation des terres à Wellington / PARLEMENT DU Comité mixte spécial sur le re Le Comité mixte spécial sur le renouvellemc Prince-Édouard les 9 et 10 octobre 1991 et programme : MERCREDI, 9 01 Séance de travail conjointe du Comité cons mixte spécial sur le renouvellement du Can ministre, l’honorable Joseph k Ghiz (memb d’observateurs). Charlottetown Ohàmidi P r o Les séances de travail publiques qui suiven et aux organismes de kansmettre leurs opil aux membres du Comité spécial. Wes Elmsdale 19hh21 h Summerside 19hQ21h T h r Wellington 19hà21h V a n sou souris 19hP21 h MO1 Montague 19hQ21 h East Wiltshire 19h121h Eas MOI Morell 19hP21 h 19hà21 h Chu Charlottetown Une minute, ce n’est pas assez M. Kinsfey Lewis 6fuif /‘invite du Conseil consuffufff communaufuke du Centre de services r6gfona/ fvang&ine, à Wellington, venckedi, duns le cadre du premier d’une skie de d6jeunen cuuserfe. Le sujef 6fuff le rupyiort MM6 4veryfbfng More osu de /a Commission roycrle sur f’ufi/isafion des fenq d&oi/6 en octobre 1990. (photo : J.L.) (J.L.) Allan Galant de Cap-Egmont était l'heureux gagnant d’une minute de magasinage au magasin Coop de Wellington, dans le cadre d’un concours commandite par la compagnie Coke. Dans une minute, il a réussi à mettre dans son panier de l a marchandise pour une valeur de 211,05$. Alors qu’Allan pilotait son bolide dans les allées, sa femme, Claudette le guidait et s'assurait qu’il n'oubliait p a s d'articles importants et... dispendieux. Au centre de la photo on voit Allan Gallant qui serre la main de M. Lonnie Thompson, superviseur des ventes pour Coke. A droite, on voit M. Ernest Arsenault, gérant de la Coopérative de Wellington. Chaque bouteille de Coke donnait un billet que le consommateur remplissait et mettait dans une boîte. Le tirage a eu lieu récemment. JEUDI, 10 oc Présentation par le Comité spécial d’un con a tenues dans toute l’île-du-Prince-Édouarc Pro! Charlottetown 9h30 Le Comité mixte spécial a reçu le mandat d gouvernement fédtkal en maEre de renouv dans le document intitulé &3âtir ensemble 1 leur sujet des rec~mmandattons au Parlemc Les demandes de renwtgnements s’adresse wnit6 spécial sur le nIlouïr Pièce 608, IIditIce ’ Ottawa (Ontario) Téléphone : (613) Télécopieur : (613: C@z/t CO0 au Carrefour de I’Isle-Saint-Jean Débutant en octobre - LH VUIA ALHUltNNt/ L t MtKLXtlJI Y Causerie sur l’utilisation des terres à Wellington PARLEMENT DU ComM mixte spécial sur le rel Le Comité mixle spécial sur le renouvelleme Prince-Édouard les 9 et 10 octobre 1991 et programme : Une minute, ce n’est pas assez M. Kinsley Lewis étiat l'invité du Conseil consultatif communautiare du Centre de services régional Évangéline, à Wellington, vendredi, dans le cadre du premier d’une série de déjeuners causette. Le sujet était le rapport intitulé «Everything before US» de la Commission royale sur l'utilisation des ferres, dévoilé en octobre 1990. (Photo : J.L.) (J.L.) Atlan Gattunf de Cap-Egmont Qtatf /*heureux gagnant d’une minute de magustnuge uu magasin Cocp de Wefttngton, dans /e cadre d’un concours commandite par h compagnie Coke. Dans une minute, il a r&si d mettre dans son panier de /a murchundise pour une valeur de 211,05$. Alors qu’Allan pitofuif son bolide duns /es utfées, su femme, Cbudette, le guidait et s’ussuratt qu’il n’oubliait pus d’arttctes tmportunfs et... dispendieux. Au centre de ta photo, 0” voit Allan Gaffant cfut serre /a main de M. lonnie fhompson, superviiteur des ventes pour Coke. A droite. on voit M. Ernest Arsenauff, gbrunt de /u Coopérative de Wellington. Chaque bouteille de Coke donnatt un billet que le consommateur remptissutt et mettutt dans une botte. Le tirage u eu lieu r6cemment. cwb$ # cuw au Carrefour de I’Isle-Saint-Jean Débutant en octobre MERCREDI, 9 O( Séance de travail conjointe du Comité cons! mixte spécial sur le renouvellement du Cari ministre, l’honorable Joseph A. Ghiz (memb d’observateurs). Charlottetown 9hlmidi Pr01 Les séances de travail publiques qui suivenI et aux organismes de transmettre leurs oph aux membres du Comité spécial. Elmsdale 19hP21h wes Summerside 19hQ21h Thrc Wellington 19hi21h V a n souris 19hi21h S o u Montague 19hQ21 h Mot East Wlltshlre 19h121 h EPS1 MoreU 19hP21 h MOI 19hQ21 h Charlottetown Cha JEUDI, 10 OC Présentation par le Comitk s#cial d’un com a tenues dans toute l’hedu-Prince-Édouard 9h30 ROl Charlottetown k comité mixte spécial a rgu le mandat d: gouvernement fédéral en matikre de renouvc dans le document intitulé Gâtlr ensemble 1 leur sujet des recommandations au Parleme ks demandes de rense@ements s’adresses Comlté spCcial sur le renouv Pièce 608, Mfice 1 bttawa (Ontario) : TélCphone : (6131 Télécopieur : (6131 /msonnalité de la Quinzaine :e t fière de : l’être Secrétariat des affaires francophones Des services pour vous... A. ) : Vous êtes veuve. yez vous qu’il est possible ’ une femme, veuve, de se ‘endre en main, après r été soumise toute sa 1.) : Non seulement c’est posmais c’est de fait ce qui se . C’est un peu sur ce sujet que nre ma thèse de maîtrise et les entrevues que j’ai faites, :mmes acadiennes sont très Dutillks pour se reprendre en , La façon dont les femmes ont luquées de tout temps, devient ‘antage que les hommes n’ont n période de veuvage. Elles plus capables de s’exprimer communiquer leurs peines, i les rend aptes a les surmonter. teuves ont plus tendance a se uper entre elles que les veufs, es apprennent a se valoriser commencer une nouvelle vie, lesautres etpourelles-mêmes. :mme acadienne n’est pas d6pourvue et soumise que le le de Longfellow le laisse dre. Et de chacun de ces comités et organismes, j’ai beaucoup appris. Mais après 28 ans, j’ai eu besoin de me ressourcer, et c’est pourquoi j’ai décidé de retourner aux études. Quand j’étais jeune, les filles n’allaient pas à l’université, on avait le choix entre devenir infirmière, secrétaire ou maîtresse d’école. J’ai choisi la demi&e et je ne l’ai jamais regretté, mais j’ai toujours voulu aller~l’Universit6. En cesens, j’ai rt%lisC un de mes rêves. (V.A.) : Vous avez repris votre nom de jeune fille il y a quelques mois seulement. Cela fait-il partie de votre démarche «féministe»? (M. B.) : Il y a encore des gens qui ne comprennent pas pourquoi j’ai repris mon nom de jeune fille. J’ai repris mon nom de fille parce que je suis une Bernard. Je suis fière de mon nom et de mes origines et je crois en moi en tant que personne. Je n’ai jamais aimé la coutume qui veut qu’une femme abandonne son nom etpratiquement son identid, au profit du nom de son mari. L.) : Vous avez mentionné vous avez toujours tenu 23 (V. A.) : Votre travail de rsuivre votre carrière. directrice du Carrefour de rez-vous que cela a été dé- I’Isle-Saint-Jean vous fait-il inant dans votre vie? peur? : Oui, je crois. Je me debI1.) e quelle personne je serais L’hui si j’avais choisi ou si Etais laissée imposer, dé rester baison. Je ne serais sûrement j’en suis maintenant. J’ai ndant 28 ans et durant ‘ai fait partie d’autres t rapport àl’éducation. (M. B.) : Non cela ne me fait pas peur. Je dis toujours a qui veut l’entendre qu’il faut vivre nos décision:;, une fois qu’elles sont prises, et ne pas constamment se demander si on a bien fait. J’apprends beaucoup de choses, et je vis cette expérience une journée à la fois.* Le ministère des Affaires communautaires et culturelles a récemment embauché Madame Johanne Jacob à titre de bibliothécaire provinciale francophone. Elle remplace Madame Francine Piché qui est de retour au Québec. Madame Jacob s’occupe principalement de l’acquisition du matériel de langue française, de la coordination des employés bilingues au sein des bibliothèques ainsi que de la promotion des services disponibles en français pour toutes les bibliothèques Johanne Jacob publiques de l’Île. Le réseau bilingue des bibliothèques publiques vise à favoriser le développement social et culturel de la communauté francophone en lui offrant meilleur accès aux livres, aux revues et aux vidéocassettes de lanque française (ces dernières provenant de l’Office national du film). En plus d’acheter, de cataloguer et de faire circuler ce matériel, Madame Jacob viseà augmenter la fréquentation des bibliothèques et l’utilisation des services disponibles. Avant d’être à l’emploi du ministère des Affaires communautaires et culturelles, Madame Jacob a reçu son baccalauréat en histoire archivistique en plus de sa maîtrise en bibliothéconomie avec une spécialisation en bibliothèque publique. Elle a aussi travaillé à la bibliothèque de Boucherville au Québec à temps partiel pour une durée d’un an et demi. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Madame Johanne Jacob au 854-2402. Le poste de Madame Jacob s’inscrit dans le cadre d’un projet financé en vertu de l’Entente-cadre Canada/Î.-P.-É. sur la promotion des langues officielles conclue entre le Secrétariat d’État du Canada et le gouvernement de l’Î.-P.-É. Ministère des T_ransports et des Travaux publics de We-du-Prince-Edouard Les soumissions cachetées seront reçues jusqu’au vendredi 11 octobre 1991 à 12 h (midi) pour l’approvisionnement de sel de voirie en vrac. On peut obtenir de plus amples renseignements en communiquant avec la Division de l’entretien routier, 2e étage, Cdifice Jones, 11 rue Kent, Charlottetown (Î.-P.-E.) ou en composant le (902) 368-5095. Ni la plus basse ni aucune des soumissions ne sera nécessairement retenue. Gordon MacInnis Ministre Maria Bernard, personnalité de la Quinzaine Femme et fière de l’être : Par Jacinthe LAFOREST Maria Bernard est présentement directrice du Carrefour de l’IsleSaint-Jean de Charlottetown, le seul centre scolaire et communautaire francophone de la province. Le Carrefour a ouvert ses portes en septembre et accueille 116 élèves, de la première à la 1Oe année, en plus de toutes les installations communautaires. Pour Maria, le défi d’être la première personne à occuper cette importante fonction est de taille, mais la stimule beaucoup. Elle se décrit elle-même comme le genre de personne qui n’a pas peur de «s’embarquer». Des services pc Le ministère des Affaire! communautaires et culturelles i récemment embauché Madame J o h a n n e J a c o b à titre dc b i b l i o t h é c a i r e provinciah francophone. Elle remplace Madame Francine Piché qui es de retour au Québec. Madame Jacob s’occupe principalemen de l’acquisition du matériel dc langue française, de la coordi nation des employés bilingue, au sein des bibliothèques ains que de la promotion des service, disponibles en français pou toutes les bibliothèque publiques de l’Île. (Voix acadienne) : On dirait que Maria Bernard aime les défis, et qu’elle aime être la première, celle qui ouvre le chemin aux autres? (Maria Bernard) : J’ai été la première femme à me présenter au bureau de direction de la Coopérative de Mont-Carmel, et j’ai été la prcmièreprésidenteaussi. J’aiaussi été parmi les premières à siéger au BD de la Caisse populaire Évangéline. Cécile Gallant en a parlé dans son livre «Nous les femmes» mais sans dire que c’était moi. Je savais qu’on allait essayer de me donner la place de secrétaire parce que jetais une femme et que j’étais maîtresse d’école, et j’avais décide à l’avance que j’allais la refuser. Et je l’ai refusée. J’ai dit aux autres directeurs que si je prenais un poste à l’exécutif, ce serait la présidence. Depuis ce temps, la présence de femmes sur des bureaux de direction est plus acceptée. Même La SSTA a eu deux femmes de suite à la présidence. J’étais une des premières à ne pas abandonner ma carrière d’enseignante, que j’aimais beaucoup, avec la venue de mon premier enfant (V. A.) : Maria Bernard, êtesvous féministe? (M. B.) : Oui, je suis féministe, mais pas radicale. Je trouve importantquelesfemmesprennentlaplace qui leurrevient, sans dominer, parce que je ne crois pas à la domination non plus. Je trouve que de tout temps, les femmes ont été valorisées en fonction du rôle qu’elles avaient à jouer, et non pas en fonction de leurs capacités et habiletés en tant que personnes. Elles passaient, et passent encore, du rôle de fille à celui d’épouse puis à celui de mère et de grand-mère, et quand les enfants sont partis et qu’en plus, elles deviennent veuves, elles ne peuvent plus exister par rapport à ces rôles. (V. A. ) : Vous êtes veuve. Croyez vous qu’il est possible pour une femme, veuve, de se reprendre en main, après avoir été soumise toute sa vie? (M. B.) : Non seulement c’est possible, mais c’est de fait ce qui se passe. C’est un peu sur ce sujet que j’élabore ma thèse de maîtrise et selon les entrevues que j’ai faites, les femmes acadiennes sont très bien outillées pour se reprendre en main. La façon dont les femmes ont été éduquées de tout temps, devient un avantage que les hommes n’ont pas en période de veuvage. Elles sont plus capables de s’exprimer et de communiquer leurs peines, ce qui les rend aptes à les surmonter. Les veuves ont plus tendance à se regrouper entre elles que les veufs, et elles apprennent à se valoriser et à commencer une nouvelle vie, pour les autres et pour elles-mêmes. La femme acadienne n’est pas aussi dépourvue et soumise que le pobme de Longfellow le laisse entendre. Et de chacun de ces comités et organismes, j’ai beaucoup appris. Mais après 28 ans, j’ai eu besoin de me ressourcer, et c’est pourquoi j’ai décide de retourner aux études. Quand j’étais jeune, les filles n’allaientpas à l’Université on avait le choix entre devenir infirmière, secrétaire ou maîtresse d’école. J’ai choisi la dernière et je ne l’ai jamais regrette, mais j’ai toujours voulu aller à l’Université. Encesens, j’ai réalisé un de mes rêves. Le réseau bilingue de bibliothèques publiques vise à culturel de la communauté frar aux livres, aux revues et aux vi dernières provenant de l’offici de cataloguer et de faire circul augmenter la fréquentation d services disponibles. Avant d’être a l’emploi du m et culturelles, Madame Jacob archivistique en plus de sa m; spécialisation en bibliothèque bibliothèque de Boucherville dur& d’un an et demi. Pour de plus amples renseig Madame Johanne Jacob au 85 (V.A.) : Vous avez repris votre nom de jeune fille il y a quelques mois seulement. Cela fait-il partie de votre démarche «féministe»? Le poste de Madame Jacol financé en vertu de l’Entente-c des langues officielles conclue et le gouvernement de l’Î.-P.-É (M. B.) : Il y a encore des gens qui ne comprennent pas pourquoi j’ai repris mon nom de jeune fille. J’ai repris mon nom de fille parce que je suis une Bernard. Je suis fière de mon nom et de mes origines et je crois en moi en tant que personne. Je n’ai jamais aimé la coutume qui veut qu’une femme abandonnesonnometpratiquement son identité, au profit du nom de son mari. C.P. 58, Wellington (f.-P.-$.) (V. A.) : Vous avez mentionne que vous avez toujours tenu à poursuivre votre carrière. Croyez-vous que cela a été déterminant dans votre vie? (V. A.) : Votre travail de directrice du Carrefour de l’Isle-Saint-Jean vous fait-il peur? Les soumissions cachetée 11 octobre 1991 à 12 h (m de voirie en vrac. (M. B.) : Oui, je crois. Je me de- (M. B.) : Non cela ne me fait pas mande quelle personne je serais aujourd’hui si j’avais choisi, ou si je m’étais laissée imposer, de rester à la maison. Je ne serais sûrement pas à où j’en suis maintenant. J’ai enseigne pendant 28 ans et durant ces années, j’ai fait partie d’autres comités ayant rapport à l’éducation. peur. Je dis toujours à qui veut l’entendre qu’il faut vivre nos décision, une fois qu’elles sont prises, et ne pas constamment se demander si on a bien fait. J’apprends beaucoup de choses, et je vis cette expérience une journée à la fois.* Ministère des ‘Q-ans1 de I?le-du On peut obtenir de plus amp avec la Division de l’entre 11 rue Kent, Charlottetol (902) 368-5095. Ni la plus basse ni aucune dc retenue. --uuY UCI ULJUICIL “ ci 1 une pièce de théâtre seront également à l ’affiche. Enfin,une soir& Des retombees multiples cabaret réunira des artistes aussi Cegenre~&~nementnepeutêtre variés que Angèle Arsenault qui Dans la joie et ta bonne humeur. FII et Compcrçlnle S’OpPfBte ci conqubttr le public québkds. (Photo : 11.) que bénéfique pour les Acadiens. pr&entera plusieurs de ses nouD’abord pour les artistes eux-mêmes velles chansons, Fil et Compagnie, culturelles, se montrent plus amqui y trouvent une bonne occasion de Éric Surette, ou encore Émile organisé pour la deuxitm e fois au Par Pierre-Yves ROGER Québec. La «Premike »a eu lie u bitieux. Le programme sera diffé- se mettre en valeur. Ensuite pour la Benoît de Terre-Neuve. rent et plus développ kIl est conçu culture et le tourisme. Selon Hermel Pour tous renseignements, vous Pour les Qu&tkois, une semain e en 1989. Pour la deuxibme édition, les de façon à prkente rune vue d’en- Couthure et Jean-Guy Vienneau, pouvez contacter André Boulanculturelle sur l’Acadie constitue un auteurs de Strat&~e s de dt?veloppe- ger au Bureau de l ’Acadie, au qui sont notammen st emble de la culture acadienne. moment unique dans l ’année pou organisateurs, r découvrir le talent d’au x franco - la Société nationale des Acadiens , Cette année, la Fédération cultu- ment pour le produit touristique (514) 527-4415,ouRenéLégèreàla phones canadiens. Cet événement le, Bureau de l ’Acadie auQuCbec , le relle de l ’Île-du-Prince-Édouard a acadien, «les r6gion s acadiennes Société nationale des Acadiens, au nomm C «Surprenante Acadie», es tConseil provincial des société sété appelé ea participer a l’événe- possèdent un vaste r&eau d’attrac- (506) 853-0404.* Les monitrices de français : Par Jacinthe LAFOREST Des jeunes filles enthousiastes Bien évidemment, l’année ne fait un Baccalauréat ès arts. L ’anima- Mlle Brazeau est très sportive et Il y a aussi des monitrices aux que commencer et les monitrices tion culturelle l ’intéresse beaucoup elle a déjà fait beaucoup de voile. écoles de Bloomfield, à la classe Ça n’est un secret pour personne, n’ont pas encore eu la chance de et elle voulait travailler avec les Elle prévoit prendre des cours de française de St-Eleanors; à l’école enseigner le français dans un milieu mettre des projets spécifiques sur enfants pendant un bout de temps, navigation à Holland College aussi- François-Buote et à l’école élémenmajoritairement anglophone est pied. Mais Mme Gallant s ’est dite en plus de perfectionner son an- tôt que son anglais se sera amélioré taire de Tignish, en plus des monidifficile et demande de la part des surprise de constater à quel point glais. «Je n'étais jamais venue dans un peu. trices et moniteurs à temps partiel.* enseignants des efforts constants. certains jeunes en première année les Maritimes et je voulais voir de Ils ont besoin d ’aide et de l ’aide, ont de la difficulté à comprendre les quoi ça avait l ’air». ils, en reçoivent du ministère de plus simples mots, en français. «Il Édith Lambert de Saintl'Education, par le biais du pro- faut vraiment communiquer par les Hyacinthe travaille à l’école Elm gramme des moniteurs et moni- signes» a-t-elle dit. Street de Summerside. Elle a l ’intrices de français. Nathalie Béland est de Montréal tention de devenir enseignante et Cette année, il n ’y a que des mo- Nord, et elle est monitrice à l’école elle voulait voir si c ’est un travail nitrices, des jeunes filles dont la consolidée de Montague. «J ’avaisqu’elle pourrait aimer. «Je suis une plupart viennent du Québev. Une besoin de changement et j ’ai trouvéfan de Anne, La maison aux piseule demeure à l’Ile-du-Prince- que le programme des moniteurs et gnons verts. J ’ai lu tous ses livres Édouard de façon permanente. Il monitrices offrait une occasion de et je voulais voir de quoi l ’Île avait s ’agit de Mme Diane Arsenault- rêve». Étant de Montréal Nathalie l’air» a-t-elle dit, avant d ’ajouter Gallant d'Abram-Village, qui est comprend et parle assez bien l ’an-qu’elle voulait aussi perfectionner monitrice à temps plein à l'école glais, ce qui fait que le depaysement son anglais. Evangéline. Son travail consiste à n’est pas total. «Le seul endroit où Lynn Brazeau vient de la ville de assister les enseignants de la pre- jeparlefrançaisc ’estàl ’école.Et je Québec et elle travaille à l'école mière à la 6e année, et à travailler me suis trouvée un emploi comme Greenfield de St-Eleanors. Elle a avec des petits groupes d ’élèves sursauveteur à la piscine du centre spor- terminé une technique en tourisme tif de l’endroit». Nathalie a étudié au CÉGEP et elle a étudié pendant des sujets particuliers. «J ’ai vu l’annonce dans La Voix au CÉGEP Maison Neuve en science un an en administration à l’uniacadienne et cela m ’a tout de suite pure durant deux ans. Elle prévoit versité Laval. Elle est arrivée à intéressée. J ’avais le goût de tra- entrer à l'université après son l’Île du-Prince-Édouard avec tout vailler avec des enfants, de faire retour au Québec. son enthousiasme et plein de docuquelque chose de différent. J ’ai Carole Boulé de Montréal tra- ments et d ’idées de projetsà faire Lors d’une excursion de pêche au homard sur le bateau de Eric Gallant une formation de secrétaire et j ’ai vaille à l’école consolidée de Sou- avec les enfants, pour mieux leur an voit de gauche à droite : Nathalie Béland, Carole Boulé, Lynn Brazeau, toujours travaillédans ce domaine». ris. Elle a terminé son CÉGEP avec faire commaître la culture québécoise. Diane Gallant et Édith Lambert. (Photo : Pierre-Yves Rager) C.P. 29 St. Peters Bay @-P.-É COA 2A0 Téléphone : 961-2 17; Ni la plus haute ni aucune des soumissic retenue. Minist&re de I’fhergie et des For&s APPELD'OF Ministère des Transports et des Tral Les soumissions cachetées seront reçues Transports et des Travaux publics jusqu 14 h, heure locale, pour le projet de cons ATELIER D’AFFICHES F TIGNISH COMTÉ DE PRI ÎLE-DU-PRINCEÉD Les soumissions doivent indiquer clairen SOUMISSION - «ATELIER D’AFFI Les sous-traitants pour les contrats de doivent soumettre leur offre au ministreà 1 ci-dessus en notant le nom du projet e «électricité» ou «mécanique» afin d ’ind ils soumissionnent. On peut se procurer les documents de sd Transports et des Trauaux publics, 2e étal Kent, Charlottetown (I.-P.-E.) sur versem dollars (100 $) qui sera remboursée si le dans les 14 jours suivant la date limite de ( les documents aux bureaux de 1’Associati à Charlottetown, iI Moncton, à Saint-Jean L’ouverture des soumissions aura lieu à 1’ ci-dessus et les soumissionnaires sont in\ basse ni aucune des soumissions ne sera 1 Gordon h4acI~ Ministre des Transports et des LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCT?BRE 199 1 PAGE/6 Semaine culturelle de l'Acadie à Montréal du 7 au 13 octobre Donnez généreusement à Surprenante Acadie au Québec ment. Quelques’ artistes de l’Île seront également présents, Le groupe Fil et Compagnie devrait entraîner les Québecois dans des gigues et des chansons du folklore traditionnel, au son de leur violon, guitare, flûte et piano. Réal Pelletier, avec sa musique aux accents «folk», représentera aussi la communauté acadienne de l'Île. De plus, le film de Marc Paulin et Brian Pollard, L'Option coopérative, sera diffuse pendant la semaine. Si les Québécois connaissent bien Antonine Maillet, Edith Butler ou Angèle Arsenault, il n’en est pas de même pour la plupart des artistes acadiens. Gérald Leblanc, Hermenégilde Chiasson ou le groupe Expresso ont eu peu d’occasions de se faire connaître. Quant à Eric Surette de la Nouvelle-Écosse ou Fil et Compagnie, ce sont des visages i n c o n n u s au Québec mais c o n n u s dans les Maritimes. Des retombées multiples Dans lajoie et la bonne humeur, Fil et Compagnie s'apprête à conquérir le public québécois. organisé pour la deuxième fois au Québec. La «Première» a eu lieu Pour les Québécois, une semaine en 1989. Pour la deuxibme édition, les culturelle sur l’Acadie constitue un moment unique dans l'année pour organisateurs, qui sont notamment découvrir le talent d’autres franco- la Société nationale des Acadiens, phones canadiens. Cet événement, le Bureau de l’Acadie au Québec, le nommé «Surprenante Acadie», est Conseil provincial des sociétés Par Pierre-Yves ROGER Les monitrices de fiançais : Par Jacinthe LAFOREST C!a n’est un .secwt mur nt=rsnn- (Photo : J.L.) culturelles, se montrent plus ambitieux. Le programme sera différent et plus développe. Il est conçu de façon à présenter une vue d’ensemble de la culture acadienne. Cette année, la Fédération culturelle de l’Île-du-Prince-Édouard a été appelée à participer à l’événe- Cegenred’événementnepeutêtre que b é n é f i q e pour les Acadiens. D’abord pour les artistes eux-mêmes qui y trouvent une bonne occasion de se u e e en valeur. Ensuite pour la culture et le tourisme. Selon Hermel Couthure et Jean-Guy Vienneau, auteurs de Stratégies de développement pour le produit touristique acadien, «les régions acadiennes possèdent un vaste réseau d'attrac- L A F ONDATION tions touristiques constitué à partir de leur patrimoine culturel et leur enracinement naturel». Ils ajoutent que «l’on peut également parler d’une culture authentique et vivante qui se manifeste par la langue, l’architecture, les festivités, les habitudes gastronomiques, l’accueil et les sites historiques». Bref, si les Québécois connaissent déjà une partie du produit touristique qu’offrent les Maritimes, il ne peut être que bénéfique de les faire rêver un peu plus, grâce à tous les artistes acadiens. Pendant la semaine, il sera question de littérature avec une table ronde sur la littérature acadienne et de poésie avec une soirée poésie-jazz. Sur le plan des arts visuels, une exposition présentera les oeuvres de dix artistes de Moncton. Un «spectacle de la relève» mettra en vedette des artistes comme Réal Pelletier, Ronald Bourgeois ou Janine Boudreau. Un spectacle de rock et une pièce de théâtre seront également à l’affiche. Enfin, une soir& cabaret réunira des artistes aussi variés que Ang&le Arsenault qui présentera plusieurs de ses nouvelles chansons, Fil et Compagnie, Éric Surette, ou encore Émile Benoît de Terre-Neuve. Pour tous renseignements, vous pouvez contacter André Boulanger au Bureau de l’Acadie, au (514)527-4415,ouRené Légère à la Société nationale des Acadiens, au (506) 853-0404.* les ieunes filles enthousiastes Bienévidemment, l’anrknefait que commencer et les monitrices n’nnt nas em lf&d&,&. un Baccalauréat ès arts. L’animation culturelle l’irnkresse beaucoup p, elle Mlle Brazeau est t&s sportive et elle a déja fait beaucoup de voile. .unuhit.es--..e- = 4 .---- A- LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9.,.. o( - CANADIEN ~ APPEL D’OF Bois sur pied - district Le ministère de 1’Énergie et des Forêts la la coupe de billots, de bois de colomba terres de la Couronne. Les sites désil Hermanville, Head of Hillsborough, Head Souris Line Road, Milville, Jacks Road On peut obtenir de plus amples renseigne] soumission au bureau de district de l’est régionaux de Montague et de Souris. Les jusqu’à 14 h, le 21 octobre 1991. Tout clairement indiquer «Soumission : bois et être envoyées à : Monsieur Barry Hicke Ministre de 1’Energie Bureau de district de 1 C.P. 29 St. Peters Bay (Î.-P.-É COA 2A0 Téléphone : 961-217; Ni la plus haute ni aucune des soumissic retenue. Minist&re de I’Énergie et des For&s APPEL D’OF Il y a aussi des monitrices aux écoles de Bloomfïeld, a la classe C____I__ >_ n. .-- . ..s . Ministère des Transports et des Tra, Les soumissions cachetées seront relues 5 activités TIGNISH: LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET L’AVENIR bus les goûts ;mardi». Les activités cultubntaussienprépamtion,avec bation d’horaires pour la pr& pn de spectacles, de films, 15ces de théâtre. tentes. Parmi les suggestions, mentionnons, des cours de français et d’anglais, de peinture, de danse sociale ou moderne, d’informatique, de comptablilité, et plus tard, d’ébénisterie et de photographie. Ceux et celles qui seraient 1 cours intéressants intéressC(e)s à enseigner un cours ides aspects du Carrefour qui peuvent rejoindre Daniel Hébert d’être valorisé est le fait que au 368-1895. bsement deviendra, par les pe école pour la commuAh oui, j’allais oublier lutant que pendant le’jour, enfants. Étienne Dion, chef cuisinier au érie de cours a été mise sur Carrefour de l’Isle-Saint-Jean, est & 1 on en retrouve la liste en la recherche de bénévoles intékde La Voix acadienne. Le ressés à servir aux tables et à trabel du Carrefour a noté que vailler au bar, de temps en temps. F s’autofmancent et ne sont Étienne aurait besoin d’une vingBS SUbVentiOMés ii l’heure taine de personnes et il est prêt a IN.. donner quelques heures de forarrefour del’Isle-Saint-Jean mation, pour leur apprendre comit offkir d’autres COU~S et est ment servir aux tables etc. Les ment a la recherche de per- intéresses sont priés de tClécompétentes dans des phoner a Étienne, au 368-1895. Il g spécifiques, qui seraient attend les appels avec ims a partager leurs campé- patience.* tee Par E. Elizabeth CRAN L’automne de 1887 Ça fait longtemps que nous avons délaissé les aventures de la compagnie Myrick à Tignish. Voici des extraits du journal de la compagnie pour l’automne de 1887. C'était probablement M. A-J. McFadyen, comptable de la compagnie, qui a tenu ce livre. «Lettie» et «Charlie» sont les goëlettes de la compagnie qui transportaient ses produits un peu partout dans les provinces maritimes. 2 septembre - «Lettie» de retour de la baie Chaleur.» 8 septembre - Incendie à la gare dans la grange de J-J Chaisson. (Note : «La gare» à cette époque voulait dire cette partie de Tignish qui forme actuellement le centre du village.) 10 septembre - me suis accordé avec Jno (sic)-J Chaisson de louer sa maison à la gare à [Ben?] Perry à un loyer annuel de 60 $ l’année et de lui permettre 10 $ pour réparations. Ai accepté l’offre de J-J Chaisson du local à la gare [de 12 $ pour être appliquée comme paiement sur son compte.] (Note : la deuxième partie de cette phrase se plaçait originellement à date du 9 septembre.) 12 -Me suis accordé avec Perry locataire de la petite maison sur la propriété de J-J Chaisson de continuer à la lui louer à 1,50 $ par mois jusqu’au printemps prochain. 16 - Bateau de Caraquet rapportent tous grande pêche bier soir; au «run» on est en train d’apprêter quelques-uns des plus beaux poissons que nous avons jamais vus. 19 - Grande flotte de bateaux de Caraquet ici en train de trafiquer. 21 - Ai acheté de J-J Chaisson environ 20 barils de hareng [à] 2 1/2 [$?] les 200 livres à livrer à son usine. 26 - Ai offert à J-H Davidson pour patates 20 ¢, avoine 254, blé 85 ¢. 27 - Ai offert «Charlie» pour des lattes, 1/2 pour Sydney 40 ¢ et du charbon au retour 1 1/2 tonnes [illisible] E. Johns [t] on de Chatham. Octobre : 1 - «Charlie» ici de Malpeque, a débarque chaudières, trappes [illisible] et a chargé huile de morue et sel des T [urks?] et a fait voile pour Charlottetown. 11 - «Janet A» a fini de trafiquer ici et est parti à Pointe Du Chêne (sic). 12 - Vente de Davidson - ai acheté tas de compost 7,50 $ et verrat Berkshire 5,25 $. Six semaines bien occupées! Et ça continue. 16 $’à 1%P.-É 23 $* à l’extérieur de 1’b.É 37 $ aux États-Unis & outre-mer *Ces prix incluent 10 k,jin, futé, habile, roublard, rust : le dictionnaire Robert tr sous d ’autres formes I’ adjectif malin. Ic e sens en France, il rien est pas de même pour les bel du mot. L’adjectif (rmalin» vient en effet a’u latin mloie cfailleurs parfois I’expression «Le Malin» pour /qui se plaît h faire du mal. . Laquelle des deux est la plus maligne? La mère qui n t du terme) ou bien la fille parce qu ’elle s’est bouchée t pas entendre les réprimandes de sa mt?re (maligne au TPS no R 10300 1293 Nom Adresse Code postal Veuillez adresser votre envoi à: La Voix acadienne Ltée 340, rue Court, C.P. ,l420 Summ;yrsd;JkP.-E.) Tél.: (902) 436-6005 ou 436-8988 Fac. : 888-3976 IA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 199 1 Au Carrefour de l’lsle-SaintJean Des activités pour tous les goûts Par Jacinthe LAFOREST L’automne est Ià et l’hiver ap proche. Mais,auCarrefourdel’IsleSaint-Jean, l’hivern’empêcherapaas les gens de se regrouper, bien au contraire. Les activités dCbuteront dès le vendredi 11 octobre, avec le premier 5 à 7 que tous les habitués attendent avec impatience. En plus de l’ancienne clienkle toujours fidèle, on cherche a attirer de nouveaux visages, en modifiant un peu les heures, les rendant plus pratiques pour les enseignants et les employés des fonctions publiques fédérales et provinciales. L e 13 octobre, ce sera le premier Brun&, le brunch de l’Action de grâce. Les sportifs ont répondu en grand nombre à l’appel la& par le personnel du Carrefour, désireux de monter une ligue de ballon volant. Environ 30 personnes sont inscrites i# ce jour, et quatre @@es ont été formées, composant la «Li- gue du mardi». Les activitésculturellessontaussienpréparation,avec l’tlabomtion d’horaires pourlaprésentation de spectacles, de films, et de pièces de tht5âtre. Des cours intéressants L’un des aspects du Carrefour qui mérite d’être valorisé est le fait que 1’Ctablissement deviendra, par les soirs, une école pour la communauté, autant que pendant le jour, pour les enfants. Une série de COUTS a été mise sur pied, et on en retrouve la liste en page 8 de La Voix acadienne. Le personnel du Carrefour a noté que ces cours s’autofinancent et ne sont donc pas subvention& ?î l’heure qu’il est. Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean aimerait offrir d’autres cours et est pdsentement à la recherche de personnes compétentes dans des domaines spécifiques, qui seraient int&essées à partager leurs campé- tentes. Parmi les suggestions, mentionnons, des cours de français et d’anglais, de peinture, de danse socialeoumodeme,d’info~tique, de comptablilité, et plus tard, d’ébénisterie et de photographie. Ceux et celles qui seraient intéressé(e)s à enseigner un cours peuvent rejoindre Daniel Hébert au 368-1895. Ah oui, j’allais oublier Étienne Dion, chef cuisinier au Carrefour de l’Isle-Saint-Jean, est A la recherche de bénévoles intéressés a servir aux tables et à travailler au bar, de temps en temps. Étienne aurait besoin d’une vingtaine de personnes et il est prêt à donner quelques heures de formation, pour leur apprendre comment servir aux tables etc. Les intéresst% sont priés de téléphoner à Étienne, au 368-1895. Il attend les appels avec impatience. * L’automr Ça fait longtemps que no compagnie Myrick à Tignisl compagnie pour I’automn M. A-J. McFadyen, comptab «Lettie» et «Charlie» sont le portaient ses produits ~1 maritimes. 2 septembre - «Lettie» de re 8 septembre - Incendie à la (Note : «La gare» à cette époc qui forme actuellement le ce 10 septembre - me suis accol sa maison à la gare a [Ben?] 1 et de lui permettre 10 $ pour Ai accepte l’offre de J-J Cbr être appliqu4e comme paie deuxième partie de cette pbr; 9 septembre.) 12 -Me suis accordé avec Per propriété de J-J Chaisson dt mois jusqu’au printemps prc 16 - Bateau de Caraquet rapp wun» on est en train d’apl poissons que nous avons jau 19 - Grande flotte de bateau 21 - Ai acheté de J-J Chais 2 1/2 [$?] les 200 livres à livl 26 - Ai offert g J-H David blé 85 $. 27 -Ai offert «Charlie» pour charbon au retour 1 1/2 t Chatham. Octobre : 1 - «Charlie» ici ( trappes [illisible] et a chargé a fait voile pour Charlotteta 11 - Janet A» a fini de trafic [sic). 12 - Vente de Davidson - ai : Berkshire 5,25 $. Six semaines bien occupée 1 /J / 16 $’ à I’î.-P. 23 $’ à I’exti 37 $ aux Étai UÏcYYc -Ytic P a r Pierre-Yves ROGER *Ces prix incluen Astucieux, débrouillard, dégourdi, déluré, fin, futé, habile, roublard, rusé : le dictionnaire Robert ne manque pas de synonymes pour qualifier sous d’autres formes l’adjectif malin. Pourtant, si on utilise le terme dans ce sens en France, il n’en est pas de même pour les Acadiens qui ont conservé le sens originel du mot. L’adjectif «malin» vient en effet du latin «malignus» qui signifie méchant. On emploie d'ailleurs parfois l’expression «Le Malin» pour parler du diable. En clair, est malin celui qui se plaît à faire du mal. Sur le dessin, on voit une mère et sa fille. Laquelle des deux est la plus maligne? La mère qui crie après sa fille (maligne au sens acadien du terme) ou bien la fille parce qu’elle s’est bouchée les oreilles avec un peu de persil pour ne pas entendre les réprimandes de sa mère (maligne au sens français du mot)? * Nom Adresse Code postal Veuillez ad1 La Voi. 340, rue Sumr Tél.: (902) 436-6005 t IA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 1991 Au Carrefour de lIsle-Aint-Jean Des activités pour tous les goûts Par Jacinthe LAFOREST L’automne est là et l’hiver ap proche. Mais, au Carrefour de 1’IsleSaint-Jean, l’hivern’empêcherapas les gens de se regrouper, bien au contraire. Les activités débuteront dès le vendredi 11 octobre, avec le premier 5 à 7 que tous les habitués attendent avec impatience. En plus de l’ancienne clientèle toujours fidèle, on cherche à attirer de nouveaux visages, en modifiant un peu les heures, les rendant plus pratiques pour les enseignants et les employés des fonctions publiques fédérales et provinciales. Le 13 octobre, ce sera le premier Brunch, le brunch de l’Action de grâce. Les sportifs ont répondu en grand nombre à l’appel lance par le personnel du Carrefour, désireux de monter une ligue de ballon volant. Environ 30 personnes sont inscrites à ce jour, et quatre équipes ont été formées, composant la «Li- gue du mardi». Les activités culturelles sontaussienpréparation, avec l’élaboration d’horaires pour la présentation de spectacles, de films, et de pièces de théâtre. Des cours intéressants L’un des aspects du Carrefour qui mérite d’être valorisé est le fait que l'établissement deviendra, par les soirs, une école pour la communauté, autant que pendant le jour, pour les enfants. Une série de cours a été mise sur pied, et on en retrouve la liste en page 8 de La Voix acadienne. Le personnel du Carrefour a note que ces cours s’autofinancent et ne sont donc pas subventionnes à l’heure qu’il est. Le Carrefour de l’Isle-Saint-Jean aimerait offrir d’autres cours et est présentement à la recherche de personnes compétentes dans des domaines spécifiques, qui seraient intéressées à partager leurs compé- tences. Parmi les suggestions, mentionnons, des cours de français et d’anglais, de peinture, de danse sociale ou moderne, d’informatique, de comptabilité, et plus tard, d’ébénisterie et de photographie. Ceux et celles qui seraient intéressé(e)s à enseigner un cours peuvent rejoindre Daniel Hébert au 368-1895. Ah oui, j’allais oublier Étienne Dion, chef cuisinier au Carrefour de l'Isle-Saint-Jean, est à la recherche de bénévoles intéressés à servir aux tables et à travailler au bar, de temps en temps. Étienne aurait besoin d’une vingtaine de personnes et il est prêt à donner quelques heures de formation, pour leur apprendre comment servir aux tables etc. Les intéressés sont priés de téléphoner à Étienne, au 368-1895. Il attend les appels avec impatience. * L’automI Ça fait longtemps que no compagnie Myrick à Tignisl compagnie pour M. A-J. McFadyen, «Lettie» et «Charlie» sont le portaient ses produits maritimes. 2 septembre - «Lettie» 8 septembre - Incendie (Note : «La gare» à qui forme actuellement le ce 10 septembre - me suis sa maison a la gare et de lui permettre 10 Ai accepte l’offre de J-J Chr être appliq& comme paie deuxième partie de cette 9 septembre.) 12 - Me suis accorde avec Per propriété de J-J Chaisson mois jusqu’au printemps 16 -Bateau de Caraquet rapp «run» on est en train poissons que nous avons 19 - Grande flotte de 21 - Ai acheté de J-J Chais 2 1/2 [$?] les 200 livres à 26 - Ai offert a J-H David blé 85 e. 27 - Ai offert «Charlie» pour charbon au retour 1 Chatham. Octobre : 1 - «Charlie» ici trappes [illisible] et a chargé a fait voile pour Charlotteta 11 - Janet A» a fini de trafic (sic). 12 - Vente de Davidson Berkshire 525 $. Six semaines bien Jusqu ’a tout récemmek, on Croyait que rien ne pouvait affecter la qualité de cette eau, mais depuis les cas de contqminations enregistrés à Tignish entre autres, on ne peut plus se mettre la tête dans le sable. Que faut-il faire.7 Doit-on, pour se protéger, stopper toute forme de développement industriel ou commercial ou agricole, et risquer de mourir de faim, faute de revenus suffisants pour nourrir sa famille? Non bien Recherche des correspondants acadiens Je suis à la recherche decorrespondant(e)s acadien(ne)s et je ne sais où m’adresser. Peut-être pourrez-vous m’aider? Peut-être connaissez-vous quelqu’un qui soit intéressé par ma demande. Je n’ai pas de préférence : homme ou femme, peu importe l’âge... J’aimerais par le biais d’une correspondance connaître l’Acadie. J’espère d’obtenir une réponse de votre part et je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs. * Mme Boulanger Gilbert rue Beaugrand 27 Ecaussinnes d’Enghien, Belgique mière jusqu'à la sixitme année ont participé à ce programme entre le Les étudiant(e)s de l’école élé- 10 et le 25 septembre et ont recueilli mentaire de St-Louis viennent de la plus grande somme jamais reramasser 2 500 $ pour améliorer cueillie dans ce projet, qui en est à leur programme de sport intra- sa sixième année. mural tout en marchant et courant Parmi les enfants de souche autour de la cour de l’école. acadienne qui ont procuré le plus Tous les enfants, depuis la pre- d’argent en courant et marchant Marcia Enman Paulette Richard Jacinthe Laforest Ruth Gallant Anne Gallant Jeanette Gallant Pierre-Yves Roger 340, rue Court C.P. 1420, Summerside (i.-P.-É.) ,. . . . . ;, hr:Jes placements d’annonces publicitaires, .: ,:. . . ..“.:I::.compo,ser:le:(9P2) 4364005 ou le 4364988 .:. :.:: ..Y :’ ‘. j 884JL3976 .(fcyc-simil& .:,,.. .),. ,... :. : ‘.. ‘. .:, .,’ ,. . ; .‘ :@*~&t$*idr* agence nationale . .:. : . . ::.i ..:“‘. auy(613),234-6735 ’on ’or? Jacinthe Laforest 2 500$ en courant et en marchant Par E. Elizabeth CRAN Madame la nklacrrice : Directrice : Correctricetraductrice et comptable : Rédactfice-journaliste : Pr@o& a la photocomposition : Pr+o* au montage : Responsabfe des photos : Coop&ant journaliste : n ’est pas éternelle. Le droit à la propriété, pourrait amener tous et chacun à exploiter I’Ile et ses ressources à tort et à travers, sans qu puisse faire grand-chose pour les en empêcher. Commen finit-elle t encore, cette histoire de la poule aux oeufs d Parmi ceux qui ont recueuilli le plus d’argent, on retrouve Jorden Shields, Janet Duval Kyta Joy Fraser, Pamela Perry, Kassandra Robinson, T a n y a Bernard et Courtney Gaudet. (Photo : Debbie Home) jusqu'à 5 milles se trouvent Paméla Perry (152 $), Tanya Bernard (80 $), Courtney Gaudet (62 $), et Janet Duval (52 $). Paméla Perry, étudiante de cinquième année est arrivée première de l’école avec Kassandra Robinson, également de la cinquième année. Cette classe de cinquième, immersion française, a procuré le plus d’argent de toutes les classes, soit 620 $. En deuxième venait la classe de sixième, immersion française, dont le professeur est Mme Eileen Pendergast Son total était de 382 $, tandis que celui de troisième année, immersion française, classe de Mlle Arsenault, était de 320 $. Parmi les étudiants des autres classes les meilleurs participants de souche acadienne étaient Ashley Tremblay, Stacy Pen-y, Krissy Perry, Jeffrey Gaudet et Tyler Arsenault. Les étudiant(e)s, qui sont naturellement très Content(e)s du résultat de leurs efforts, ne savent pas encore ce qu’ils vont acheter avec leur 2 500 $. Selon M. Paul Goguen, professeur d’éducation physique à l’école, on gardera 9 0 0 $ pour les prix qu’on donne à la fin de chaque année aux élèves qui ont le mieux participé à l’école d’une façon ou d’une autre. Au cours des cinq dernières années on a utilisé le reste de l’argent pour acheter 40paires de skis de fond, 15 paires de raquettes, un système de son, des uniformes, des balles à soccer entre autres. * Centre de récréation E SwerviseurIe) de Tâches : responsable de trouver f horaires des bénévoles à la canti de I’aréna. Salaire : 40 $ par semaine Date limite : le 11 octobre 1991 Note : Les personnes intéressét muniquer avec Serge Arsenaul récréation Évangéline à Abram-V de téléphone 854-2592. Jusqu’a tout récernmeh, on &-oyait que rien ne pouvait affecter la qualité de cette eau, mais depuis les cas de contaminations enregistrés à Tignish entre autres, on ne peut plus se mettre la tête dans le sable. Que faut-il faire.3 Doit-on, pour se protéger, stopper toute forme de développement industriel ou commercial ou agricole, et risquer de mourir de faim, faute de revenus suffisants pour nourrir sa famille? Non bien Recherche des correspondants acadiens Marcia Enman Paulette Richard Jacinthe Laforest Ruth Gallant Anne Gallant Jeanette Gallant Pierre-Yves Roger 340, rue Court C.P. 1420, Summerside (i.-P.-É.) ::_ . . ,. ~@urks plwerqents d’annonces publicitaires, .’ ,:. :..:-:::.I.::;co.~po,ser::k:(9P2) 436-6005 ou le 436-8988 j 8~~13976.(fac=slmilé) , ,...y :.,.. ,; . :. ‘.. ‘. .‘:@$C@+itdr* agence nationale .,,’.:: .,...’ . . . y ‘I.:., :.: , ,: . .‘. au ;(613) ,234-6735 .:‘ . ,: Jacinthe Laforest 2500$ en courant et en marchant mière jusqu’a la sixitme année ont participé à ce programme entre le Les étudiant(e)s de l’école élé- 10 et le 25 septembre et ont recueilli mentaire de St-Louis viennent de la plus grande somme jamais reramasser 2 500 $ pour amcliorer cueillie dans ce projet, qui en est à leur programme de sport intra- sa sixBme année. mural tout en marchant et courant Parmi les enfants de souche autour de la cour de l’école. acadienne qui ont procurt! le plus Tous les enfants, depuis la pre- d’argent en courant et marchant jusqu’a 5 milles se trouvent PamCla Perry (152 $), Tanya Bernard (80 $), Courtney Gaudet (62 $), et Janet Duval (52 $). Paméla Perry, étudiante de cinquième année est arriv& première de l’école avec Kassandra Robinson, également de la cinquième année. Cette classe de cinquitme, immersion française, a procuré le plus d’argent de toutes les classes, soit 620 $. En deuxième venaitlaclassedesixième,immersion française, dont le professeur est Mme Eileen Pendergast Son total était de 382 $, tandis que celui de troisikme année, immersion française, classe de Mlle Arsenault, était de 320 $. Parmi les &udiants des autres classes les meilleurs participants de souche acadienne étaient Ashley Tremblay, Stacy Pen-y, Krissy Perry, Jeffrey Gaudet et Tyler Arsenault. Les étudiant(e)s, qui sont naturellement très Content(e)s du résultat de leurs efforts, ne savent pas encore ce qu’ils vont acheter avec leur 2 500 $. Selon M. Paul Goguen, professeur d’éducation physique à l’école, on gardem 900 $ pour les prix qu’on donne à la fin de chaque année aux él&es qui ont le mieux participé à l’école d’une façon ou d’une autre. Au cours des cinq dernières années on a utilist!. le reste de l’argentpouracheter4Opaircsdeskis de fond, 15 paires de raquettes, un ParmI ceux qui ont recuetttl le ptur d’argent, on retrouve Jorden Shtetds~ Janet Duvat, Kyta Joy Fmser, Pamek Pemy, Kassancka Rokhson, Tanya syst&me de son, des uniformes, des Bernard et Wrtney Gaudet. (Photo : Debble Home) balles à soccer, entre autres. * Pur E. Elirabeff~ CRAN Madame la rédactrice : Je suis à la recherche decorrespondant(e)s acadein(ne)s et je ne sais où m’adresser. Peut-être pourrez-vous m’aider? Peut-être connaissez-vous quelqu’un qui soit intéressé par ma demande. Je n’ai pas de préférence : homme ou femme, peu importe l’âge... J’aimerais par le biais d’une correspondance connaître l’Acadie. J’espère d’obtenir une réponse de votre part et je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs. * Mme Boulanger Gilbert rue Beaugrand 27 Ecaussinnes d’Enghien, Belgique Directrice : Correctricetraductrice et comptable : R6dactticôjoumaliste : Pr&os& & la photocomposition : Pr@osk au montage : Responsabfe des photos : Coop&ant journaliste : n’est pas éternelle. Le droit à la propriété, pourrait amener tous et chacun à exploiter l’lle et ses ressources à tort et à travers, sans qu’on puisse faire grand-chose pour les en empêcher. Comment finit-elle encore, cette histoire de la poule aux oeufs d’or? Centre de récréation E SuoerviseurIe) de Tâches : responsable de trouver c horaires des bénévoles à la canti de I’aréna. Salaire : 40 $ par semaine Date limite : le 11 octobre 1991 Note : Les personnes intéressét muniquer avec Serge Arsenaul récréation Évangéline à Abram-V de téléphone 854-2592. IA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 199 1 PAGE/4 LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBR AVIS AUX TRAPI Sommes-nous en train de tuer la poule aux oeufs d’or? On connaît tous l'histoire de la poule aux oeufs d’or, celle qui, par son produit, nourrit les gens qui dépendent d’elle. Mais à force de vouloir obtenir plus de la poule, elle finit pas s’épuiser, avec pour résultat qu’elle ne peut plus pondre et que les gens qui dépendaient d’elle se retrouvent sans ressources. Par leur propre faute et par leur propre incapacité à voir plus loin que le bout de leur nez. L'Île-du-Prince-Edouard peut être comparée à cette poule aux oeufs d’or. Son sol procure de l’emploi directement et indirectement à des milliers de personnes, et les produits provenant de la terre servent à nourrir sa population. Sommes-nous en train d’épuiser notre ressource, en essayant d’en tirer le plus possible? La culture des pommes de terre est très épuisante pour le sol qui doit constamment être amendé chimiquement. Mais dilemme. Peut-on arrêter de cultiver des pommes de terre. Non bien sûr, il faut vivre et pour les gens qui ont un budget à boucler, des dettes à payer, la vie, c’est aujourd’hui que cela se passe et non pas dans 50 ou 100 ans. Notre eau potable, que l'on demeure à Tignish ou à Souris, provient d’une grande réserve principale, une immense nappe d’eau souterraine. Jusqu’à tout récemment, on croyait que rien ne pouvait affecter la qualité de cette eau, mais depuis les cas de contaminations enregistrés à Tignish entre autres, on ne peut plus se mettre la tête dans le sable. Que faut-il faire ? Doit-on, pour se protéger, stopper toute forme de développement industriel ou commercial ou agricole, et risquer de mourir de faim, faute de revenus suffisantes pour nourrir sa famille? Non bien Recherche des correspondants acadiens Madame la rklachice : Je suis a la recherche de cormspondant(e)s acadien(ne)s et je ne sais où m’adresser. Peut-être pourrez-vous m’aider? Peut-être connaissez-vous quelqu’un qui soit intéressé par ma demande. Je n’ai pas de preférence : homme ou femme, peu importe l’âge... sûr. Cela ne veut pas dire non plus qu’if faut continuer de tordre le cou de la poule aux oeufs d’or. On blâme souvent les industriels pour tout ce qui va mal, mais, comme l'a expliqué M. Kinsley Lewis à Wellington vendredi matin, dans une présentation sur le rapport de la Commission royale sur l’utilisation des terres, c’est souvent les gouvernements et les citoyens qui ne sont pas assez exigeants, voulant avant tout pouvoir travailler ou être reconnu comme ayant créé un certain nombre d’emplois. La loi sur la protection des terres de L’île-du-Prince-Édouard protège nos ressources primaires, et nous pouvons maintenant nous appuyer sur le rapport de la Commission royale sur l’utilisation des terres, intitulé «Everything before us», qui stipule clairement que la façon dont on s’y prend actuellement pour développer nos terres doit changer. Cela n’est pas par hasard que la province insulaire s’est toujours opposée à l’enchâssement du droit à la propriété dans la Charte canadienne des droits et libertés. Présentement, c’est le gouvernement qui a le contrôle de la poule aux oeufs d’or. Cela n' est pas parfait, c’est vrai, mais on semble se diriger dans la bonne direction et avoir compris que la poule n’est pas éternelle. Le droit à la propriété, pourrait amener tous et chacun à exploiter l'Ile et ses ressources à tort et à travers, sans qu’on puisse faire grand-chose pour les en empêcher. Comment finit-elle encore, cette histoire de la poule aux oeufs d’or? Jacinthe Laforest en courant et en marchant Par E. Elizabeth CRAN Les étudiant(e)s de l’école élémentaire de St-Louis viennent de ramasser 2 500 $ pour améliorer leur programme de sport intramural tout en marchant et courant autour de la Co_ur de l’éco!e. miere jusqu’à la sixième ann& ont participe à ce programme entre le 10 et le 25 septembre et ont recueilli la plus grande somme jamais recueillie dans cc projet, qui en est à sa sixième année. Parmi les enfants de souche acadienne qui ont procure le plus jusqu’à 5 milles se trouvent Paméla Perry (152 $), Tanya Bernard (80 $), Courtney Gaudet (62 $). et Janet Duval (52 $). Paméla Peny, étudiante de cinquième année est arri&e premiere de l’école avec Kassandra Robinson, également de la cinquième année. Cette classe de surprises i auquel la province s’oppose chement. !province reconnaît en prin‘le droit des autochtones à tir autonomes, comme un prepas vers une plus grandepartiion a l’avenir du Canada. La me du Sénat est essentielle, dit rpport, et I’Île-du-Princed doit être mieux représenu Y Sénat, avec des sénateurs /en fonction des circonscrip i électorales, et non pas en bon de la province entière. alement, pour ce qui est de la 1tition des compétences, la iince recommande que des w2.s nationales soient mainte1 et que le principe de péréquasoit enchâssé.* Ià Moncton r film et discuter avec les l-astes de la rt5gion et le public. rois films représenteront ifiquement l’Acadie. Il s’agit I. Violon d’Arthur, sur la vie du ad violoniste acadien Arthur blanc, r&lisé ~PI Jean-Pierre 56py sur un scénario de Jacques oie, de Au Mitan des Iles de i Comeau, sur les îles Tusket is le sud-ouest de la Nouvellesse, et de Les pinces d’or, née Blanchard, sur la pêche crabe dans la p&insule acaF hne.* bns 1 nne? Zélica Arsenault travaille depuis quatre ans à l’artisanat : J’ai pu rencontrer toutes sortes de gens. En général, ils aiment bien les souvenirs de la région : des épinglettes des sweatshirts et des teeshirts imprimés. Ils achètent aussi souvent des livres, notamment ceux qui concernent l’histoire des Acadiens. Maintenant que la saison est finie, je vais me remettre à faire de la courtepointe et de la peinture acrylique. Depuis que j’ai commencé, j’ai déjà fait plus d’une vingtaine de peintures.* Martina Arsenault, femme de ménage depuis cinq ans : Nous étions sept à travailler cette année. Dans l’ensemble, les gens sont assez propres. Mais bien sûr, u estunefamillequivient,il a n y à toujours plus d'ouvrage. Maintenant, je vais pouvoir me promener et m’occuper de ma maison. * bgit de Marie Gibeau et surtout 1 l’ineffable Jean-Pierre Hogue, /put.6d’Outremontquiareprt%enté 1 Parti conservateur lors de la bmmission Bélanger-Campeau /r l’avenir politique et constitupnnel du Québec. ‘Le député Hogue a d’ailleurs bnné un aperçu de son intérêt pour i culture en déclarant durant la /emière s&nce publiquedu comité be la culture québécoise n’existait gs, et qu’il n’avait pas besoin de Uo-Canada pour vivre? «C’est eulement un commentaire intelgent que je fais» a-t-il senti le esoin d’ajouter pour Pr&iser sa iens&z à propos de Radio-Canada. j La Conference canadienne des ;m était le premier témoin a comwaître devant ce comité. Malheueusement, ses deux porte-parole itaient unilingues anglais et la rersion française du mémoire pr& ;enté devant le comité était inexisnte. Pire encore, nulle part le g émoire ne développe aucune reflexion sur la place de la culture Française au Canada.* Louise Richard, serveuse pour la première année : J’ai été vraiment contente de travailler au Village, d’autant qu’il y avait huit ans que je n’avais pas travaillé. Il y a une très bonne ambiance et cet emploi nous permet de rencontrer beaucoup de gens. Au début et à la fin de la saison, il y a beaucoup de personnes àgées qui aiment bien discuter. Le reste du temps, on voit des gens de toutes les national&. Il y avait par exemple des Chinois qui ne parlaient ni le français ni l’anglais. Heureusement, l’un d’eux lisaitl’anglais. Ilmontraitdudoigt sur le menu ce qu’ils voulaient manger.* LA VOIX ACADIENNE/ LE b&&Dl 9 OCTOBRE 199 1 .I- *. ” .< ,. a / Dossier constitutionnel Le rapport provincial n’apporte pas de surprises à avancer ces solutions et suggestions. Le comité @cia provincial sur Le rapport donne une place assez la réforme constitutionnelle a importante à la place que le Québec dévoile son rapport lundi en con- devrait occuper à l’int&ieur d’un férence de presse a Charlottetown. Canada r6formt. Le rapport stipule Ce rapport n ’apporte pas vraiment que «L’un des prérequis fondagrand chose de nouveau au débat mentaux au processus de reforme constitutionnel mais donne une idée constitutionnelle est la rcconnaisde ce que les insulaires veulent sance du statut de société distincte comme pays. Et selon ce rapport, pour le Québec. Cette reconnaisles insulaires veulent que le Québec sance n’est pas seulement la comfasse partie de leur pays, et que le prt5hension de ce qui distingue la concept de société distincte soit société québ&oise, c’est aussi la rereconnu dans la constitution. connaissance du fait que ces caracLe cornu& présidé par M. Walter t&istiques distinctes du Québec ont McEwen, a entendu 34 presenta- contribué à forger la nation canations différentes, dont une par la dienne,commeellel’estaujourd’hui». Société Saint-Thomas d ’Aquin et Le rapport dit encore que «Si le l’autre, par le Comite consultatif resteduCanadan’estpascapablede des communautés acadiennes. reconnaître au Québec le droit et le Selon M. Robert Arsenault, désir de préserver la langue et la observateur bien connu de la scène culture de ses habitants, il est très politique et vice-président des possible qu’il soit aussi incapable deux organismes, le comité spécial de repondre aux aspirations de ses a pris en considération la plupart autres rt5gions et nations». des preoccupations et suggestions C’est dans cet esprit que le comité recommande que le Québec des deux organismes. Pour ce qui est de la SSTA, les soit constitutionnellement reconnu seules choses qui n ’ont été pasrete- comme société distincte et qu’il renues, sont la reconnaissance de trois çoive les pouvoirs qui lui sont grandes communaut&s nationales, n&essairespourprot6geretpromousoit les francophones, les anglo- voir la langue et la culture de sa phones et les autochtones, et lacr6a- major% aussi longtemps que toutes tion d ’uneassembk5e constituante. les provinces demeurent égales «Çan ’estpasparcequelerapport sous la constitution du’Canada». n’a pas retenu toutes nos suggesPour ce qui est de la question tions qu ’on va le condamner». des droits linguistiques, le rapport D’autre part, a indiqué M. Arsenault, semble avoir retenu l’essence du nous n’étions pas les seuls groupes mémoire présenté devant le comité par le CCCA, mais aucune recommandation spécifique sur cette question n’est sortie du rapport. Le Comid acadien voulait voir chaque province canadienne reconnaître deux langues officielles et prendre des mesures pour offrir des services dans ces deux langues officielles. Parmi les autres recommandations, on retrouve l’appui à l’ajout d’une clause Canada. Pour ce qui est de la Charte des droits et libertés, la province s’oppose à ce qu’elle fassepartiedesnégociationsconstitutionnelles actuelles et à ce qu’elle soit modifiée sans qu’il y ait plus de consultations ou de discussions. Cela s’applique bien sûr à l’ajout dans la Charte du droit a la pro- priété, auquel la province s’oppose farouchement. La province reconnaît en principe le droit des autochtones a devenir autonomes, comme un premier pas vers une plus grande participation à l’avenir du Canada. La réforme du Senat est essentielle, dit le rapport, et l’Île-du-PrinceEdouard doit être mieux reprc?sentee au Sénat, avec des senateurs élus en fonction des circonscriptions électorales, et non pas en fonction de la province entiere. Finalement, pour ce qui est de la répartition des compétences, la province recommande que des normes nationales soient maintenues et que le principe depéréquatien soit enchâssé.* Films francais à Moncton 0 (PYR) Il n’est vraiment pas facile leur film et discuter avec les cinéastes de la région et le public. les Maritimes. Aussi, le festival du Trois films représenteront cinéma francophone international spécifiquement l’Acadie. Il s’agit en Acadie constitue pour les ama- deLe Violon d’Arthur, sur la vie du teurs du septième art une occasion à grand violoniste acadien Arthur ne pas manquer. Le festival aura Leblanc, r&lisé ps Jean-Pierre lieu au Palais Crystal de Dieppe- Gariepy sur un scénario de Jacques Moncton du 11 au 16 octobre. Savoie, de Au Mtan des îles de Une quarantaine de films seront Phil Corneau, sur les îles Tusket présentés. venus de France, du dans le sud-ouest de la NouvelleCanada, de la Suisse, de la Belgique Ecosse, et de Les pinces d’or, et de l’Afrique. Tout comme l’an de Renée Blanchard, sur la pêche dernier, des cin&stes de nombreux au crabe dans la p&iinsule acapays seront pr6sents pour parler de dienne.* devoir du cinéma francophonedans la culture et les communications favorisent-elles l’identité canadienne? OTTAWA (APF) : Le monde des arts et de la culture ferait bien de jeter un oeil sur les travaux du Comité permanent des communications et de la culture qui ont débuté à Ottawa. C’est que parallblement aux travaux du Comité mixte spécial sur le renouvellement du Canada, le comité sur les communications et la culture va se pencher sur le rôle des communications et de la culture dans la création d’une identité canadienne commune, et l’augmentation du sentiment d’appartenance des Canadiens à leur pays. Des organismes, des agences et des intervenants des secteurs des communications et de la culture ont reçu une invitation à soumettre des mémoires au comité d’ici le 31 octobre. Le rapport final de vrait être déposé en février 1992, à temps pour que le Comité mixte spécial sur le renouvellement du Canada puisse le prendre en considération avant le dépôt de son propre rapport. Faute de temps, le Comité sur les communications et la culture veut surtout obtenir une réponse à quatre questions précises; comment les activités des intervenants culturels contribuent actuellement à la création d’une identité canadienne commune et à l’augmentation de la fierté nationale; comment ces intervenants pourraient modifier ou améliorer leurs activités pour augmenter cette contribution: quelles modifications pourrait-on apporter aux programmes, aux activités, aux politiques et aux initiatives du gouvernement pour amtliorer la contribution, et quelles seraient les répercussions des propositions constitutionnelles du gouvernement fédéral sur la contribution de ces intervenants à l’unid nationale. Le comité mettra l’accent sur les dimensions sociales des communications, les dénominateurs communs du patrimoine et les arts et l’identité canadienne. Dans son document intitulé «Bâtir ensemble l’avenir du Canada», le gouvernement canadien annonçait son intention de conserver la responsabilité des ins- titutions culturelles canadiennes s’agit de Marie Gibeau et surtout existantes comme Radio-Canada et de l’ineffable Jean-Pierre Hogue. l’Office national du film. Cette député d'Outremont qui a représenté annonce avait rassure les franco- le Parti conservateur lors de la phones de l’extérieur du Québec, Commission Bélanger-Campeau qui craignaient de voir le gouver- sur l’avenir politique et constitunement fédéral délaisser ses r e - tionnel du Québec. Le député Hogue a d’ailleurs ponsabilités dans le secteur culturel au profit des provinces. On voyait donne un aperçu de son intérêt pour cependant d’un mauvais oeil la la culture en déclarant durant la proposition visant à négocier avec première séance publique du comité les provinces des accords culturels. que la culture québécoise n’existait «Négocier avec les provinces des pas, et qu’il n’avait pas besoin de accords adaptes à la situation parti- Radio-Canada pour vivre? «C’est culière de chacune des provinces seulement un commentaire intelsans l’obligation de maintenir les ligent que je fais» a-t-il senti le caractéristiques fondamentales du besoin d’ajouter pour préciser sa Canada, en particulier la dualité pensée à propos de Radio-Canada. La Conférence canadienne des linguistique, nous semble dangereux» estimait la Fédération cul- arts était le premier témoin à comturelle canadienne-française en paraître devant ce comité. Malheuréaction au dépôt des propositions reusement, ses deux porte-parole étaient unilingues anglais et la fédérales. Aucun député francophone de version française du mémoire prél’extérieur du Québec ne siège à sente devant le comité était inexisce comité, présidé par le député de tante. Pire encore, nulle part le Fredericton-York-Sunbury Bud mémoire ne développe aucune Bird. Les deux seuls députés réflexion sur la place de la culture francophones sont du Québec. Il française au Canada.* IA VOIX ACADIENNE/ LE Mkkit’kDl 9 OCTOBRE 199 1 Dossier constitutionnel Le rapport provincial n’apporte pas de surprises Par Jacinthe lAFORES a avancer ces solutions et suggestions. Le comité spkial provincial sur Le rapport donne une place assez la reforme constitutionnelle a importante à la place que le Québec dévoil6 son rapport lundi en con- devrait occuper à l’intkieur d’un férence de presse à Charlottetown. Canada n5formé. Le rapport stipule Ce rapport n’apporte pas vraiment que «L’un des prérequis fondagrand chose de nouveau au débat mentaux au processus de reforme constitutionnel mais donne une idée constitutionnelle est la reconnaisde ce que les insulaires veulent sance du statut de société distincte comme pays. Et selon ce rapport, pour le Québec. Cette reconnaisles insulaires veulent que le Québec sance n’est pas seulement la comfasse partie de leur pays, et que le pkhension de ce qui distingue la concept de societe distincte soit société québécoise, c’est aussi la reconnaissance du fait que ces caracreconnu dans la constitution. Le comite, présidé par M. Walter téristiques distinctes du Québec ont McEwen, a entendu 34 presenta- contribué à forger la nation canations différentes, dont une par la dienne,commeellel’estaujourd’hui~~. Société Saint-Thomas d’Aquin et Le rapport dit encore que «Si le l’autre, par le Comité consultatif restedu Canadan’estpas capablede reconnaître au Québec le droit et le des communautés acadiennes. Selon M. Robert Arsenault, désir de préserver la langue et la observateur bien connu de la scène culture de ses habitants, il est très politique et vice-président des possible qu’il soit aussi incapable deux organismes, le comiti spkal de répondre aux aspirations de ses a pris en considération la plupart autres rt5gions et nations». C’est dans cet esprit que le codes preoccupations et suggestions mite recommande que le Québec des deux organismes. Pour ce qui est de la SSTA, les soit constitutionnellement reconnu seules choses qui n’ont pas éd rete- comme sociétt5 distincte et qu’il renues, sont la reconnaissance de trois çoive les pouvoirs qui lui sont grandes communautés nationales, n&essairespourprotégeretpromousoit les francophones, les anglo- voir la langue et la culture de sa phones et les autochtones, et lacrea- majorid aussi longtemps que toutes tion d’une assembk constituante. les provinces demeurent égales *Ça n’est pas parce que le rapport sous la constitution du’Canada». Pour ce qui est de la question n’a pas retenu toutes nos suggestions qu’on va le condamner». des droits linguistiques, le rapport semble avoir retenu l’essence du D’autrepart,aindiquéM.Arsenault, nous n’étions pas les seuls groupes mémoire présenté devant le comité par le CCCA, mais aucune recommandation spécifique sur cette question n’est sortie du rapport. Le Comid acadien voulait voir chaque province canadienne reconnaître deux langues officielles et prendre des mesures pour offrir des services dans ces deux langues officielles. Parmi les autres recommandations, on retrouve l’appui à l’ajout d’une clause Canada. Pour ce qui estdelaChartedesdroitsetlibert&, la province s’oppose à ce qu’elle fasse partie des négocia tiens cons titutionnelles actuelles et a ce qu’elle soit modifiée sans qu’il y ait plus de consultations ou de discussions. Cela s’applique bien sûr à l’ajout dans la Charte du droit a la pro- priété, auquel la province s’oppose farouchement. La province reconnaît en principe le droit des autochtones à devenir autonomes, comme un premier pas vers une plus grande participation à l’avenir du Canada. La réforme du Senat est essentielle, dit le rapport, et l’Île-du-PrinceEdouard doit être mieux représentée au Sénat, avec des sénateurs élus en fonction des circonscrip tions électorales, et non pas en fonction de la province entière. Finalement, pour ce qui est de la repartition des competences, la province recommande que des normes nationales soient maintenues et que le principe de péréquation soit enchâsse.* Films français à Moncton (PYR) Il n’estvraimentpasfacile de voir du cinéma francophone dans les Maritimes. Aussi, le festival du cinéma francophone international en Acadie constitue pour les amateurs du septième art une occasion à ne pas manquer. Le festival aura lieu au Palais Crystal de DieppeMoncton du 11 au 16 octobre. Une quarantaine de films seront présent&, venus de France, du Canada, de la Suisse, de la Belgique et de l’Afrique. Tout comme l’an dernier, des cinéastes de nombreux pays seront présents pour parler de leur film et discuter avec les ciné-astes de la région et le public. Trois films représenteront spécifiquement l’Acadie. Il s’agit de Le Violon d’Arthur, sur la vie du grand violoniste acadien Arthur Leblanc, réalisé par Jean-Pierre Gariépy sur un scénario de Jacques Savoie, de Au Mitan des îles de Phil Comeau, sur les îles Tusket dans le sud-ouest de la NouvelleEcosse, et de Les pinces d’or, de Renée Blanchard, sur la pêche au crabe dans la péninsule acadienne.* la culture et les communications favorisent-elles l’identité canadienne? OTTAWA (APF) : Le monde des arts et de la culture ferait bien de jeter un oeil sur les travaux du Comité permanent des communications et de la culture qui ont débuté à Ottawa. C’est que parallèlement aux travaux du Comitk mixte spécial sur le renouvellement du Canada, le comité sur les communications et la culture va se pencher sur le rôle des communications et de la culture dans la creation d’une identité canadienne commune, et l’augmentation du sentiment d’appartenance des Canadiens à leur pays. Des organismes, des agences et des intervenants des secteurs des communications et de la culture ont reçu une invitation à soumettre des mémoires au comité d’ici le 31 octobre. Le rapport final de vrait être deposé en février 1992, à temps pour que le Comité mixte spécial sur le renouvellement du Canada puisse le prendre en considération avant le dépôt de son proprempport Faute de temps, le Comid sur les communications et la culture veut surtout obtenir une réponse à quatre questions Pr&ises; comment les activites des intervenants culturels contribuent actuellement à la création d’une identité canadienne commune et à l’augmentation de la fierté nationale; comment ces intervenants pourraient modifier ou améliorer leurs activités pour augmenter cette contribution: quelles modifications pourrait-on apporter aux programmes, aux activités, aux politiques et aux initiatives du gouvernement pour ameliorer la contribution, et quelles seraient les repercussions des propositions constitutionnelles du gouvernement federal sur la contribution de ces intervenants à l’unit6 nationale. Le comité mettra l’accent sur les dimensions sociales des communications, les dénominateurs communs du patrimoine et les arts et l’identité canadienne. Dans son document intitule «Bâtir ensemble l’avenir du Canada», le gouvernement canadien annonçait son intention de conserver la responsabilité des ins- titutions culturelles canadiennes existantes comme Radio-Cana& et l’Office national du film. Cette annonce avait rassuré les francophones de l’extérieur du Québec, qui craignaient de voir le gouvernement fédéral délaisser ses responsabiiités dans le secteur culturel au profit des provinces. On voyait cependant d’un mauvais oeil la proposition visant a négocier avec les provinces des accords culturels. «Négocier avec les provinces des accords adaptes à la situation particulière de chacune des provinces sans l’obligation de maintenir les caractéristiques fondamentales du Canada, en particulier la dualité linguis tique, nous semble dangereux» estimait la Fedération culturelle canadienne-française en réaction au dépôt des propositions fédérales. Aucun deput francophone de l’extérieur du Québec ne siège à ce comité, pn%idt par le député de Fredericton-York-Sunbury Bud Bird. Les deux seuls députés francophones sont du Québec. Il s’agit de Marie Gibeau et surtout de l’ineffable Jean-Pierre Hogue, deputéd’Ouuemontquiarepn5senté le Parti conservateur lors de la Commission Bélanger-Campeau sur l’avenir politique et constitutionnel du Québec. Le député Hogue a d’ailleurs donné un aperçu de son intérêt pour la culture en déclarant durant la première s&nce pu blique du comité que la culture québécoise n’existait pas, et qu’il n’avait pas besoin de Radio-Canada pour vivre? «C’est seulement un commentaire intelligent que je fais» a-t-il senti le besoin d’ajouter pour Pr&iser sa pens6e à propos de Radio-Canada. La Conference canadienne des arts ttait le premier témoin a comparaître devant ce comid. Malheureusement, ses deux porte-parole etaient unilingues anglais et la version française du mémoire présente devant le comité était inexistante. Pire encore, nulle part le mémoire ne développe aucune réflexion sur la place de la culture française au Canada.* Dossier constitutionnel Le rapport Par Jacinthe LAFOREST surprises à avancer ces solutions et sugges- par le CCCA, mais aucune recom- priété, auquel la province s ’oppose mandation spécifique sur cette farouchement. tions. Le rapport donne une place assez question n ’est sortie du rapport. Le comid spécial provincial sur La provinc ereconnaît ten prinLe Comid acadien voulait voir cipe le droit des autochtones à la réforme constitutionnelle a important e à la place que l eQuébec dévoile son rapport lundi en con- devrait occupe àr l'intérieur d’un chaque province canadienne re- devenir autonomes, comme un preférence de press àe Charlottetown. Canad aréfomé. . Le rapport stipule connaître deux langues officielles mier pas vers une plus grande partiCe rapport n ’apporte pas vraiment que «L ’un des prérequis fonda- et prendre des mesures pour offrir cipatio n à l’avenir du Canada. La grand chose de nouveau au débat mentaux au processus de reforme des services dans ces deux langues réforme du Sénat est essentielle, dit constitutionnel mai sdonne un e idée constitutionnelle est l areconnais- officielles. le rapport, et l ’Île-du-PrinceParmi les autres recommanda- Edouard doit être mieu représende ce que les insulaires veulent sance du statu tde société distincte x comme pays. Et selon ce rapport, pour le Québec. Cette reconnais- tions, on retrouve l ’appuà il’ajout tee au Sénat, avec des sénateurs d’une clause Canada. Pour ce qui élus en fonction de circonscripa les insulaires veulent que le Québec sance n ’est pas seulement l coms t fasse partie de leur pays, et que le préhension de ce qui distingue la est de la Charte des droits e libertés, tions électorales, et non pas en concept de société distincte soit société québécoise, ,c’est aussi la re- la province s ’oppos àe ce qu ’elle fonction de la provinc entière. e fasse partie des négociations constconnaissance du fait que ce caracs reconnu dans la constitution. Finalement, pour ce qui est de la Le comité ,présidé par M. Walter téristiques distinctes du Québec ont tutionnelles actuelles e àtce qu ’elle répartition des compétences, la McEwen, a entendu 3 4présenta- contribu é à forger la natio nc a n soit modifiée sans qu ’il y ait plus de province recommande que des tions différentes, dont une par la dienne, comme elle l'est aujoud'hui».hui~.consultations ou de discussions. normes nationales soient mainteSociété Saint-Thomas d ’Aquin et Le rapport dit encore que «Si le Cela s ’applique bien sû àrl’ajout nues et que le principe d péréquae l’aune, par l eComité consultatif reste du Canadan ’estpas capablede dans la Charte du droi àtla pro- tion soi t enchàssé.* reconnaître au Québec le droit et le des communautés acadiennes. Selon M. Robert Arsenault, désir de préserver la langue et la observateur bien connu de la scène culture de ses habitants, il es trèst politique et vice-président des possible qu ’il soit aussi incapable deux organismes, le comité spécial de répondre aux aspirations de ses a pris en considération la plupart autre srégions et nations». C’est dans cet esprit que l coe de s préoccupations et suggestions mite recommande que le Québec des deux organismes. Pour ce qui est de la SSTA, ‘lessoit constitutionnellement reconnu seules choses qui n ’ont paétés ret- comm e société distincte et qu ’il renues, sont la reconnaissance de trois çoive les pouvoirs qui lui sont grande scommunautés snationales, nécessaires pour protéger et promousoit les francophones, les anglo- voir la langue et la culture de sa majorid aussi longtemps que toutes phones et les autochtones, e la créat tion d ’un eassemblée constituante. les provinces demeurent égales n Canada» Canada».. «Ça n’est pas parce que le rapport sous la constitutio du Pour ce qui est de la question n’a pas retenu toutes nos suggestions qu ’on va le condamner». des droits linguistiques, le rapport D’autre part, a indiqué M. Arsenault, semble avoir retenu l ’essence du nous n ’étions pas les seuls groupes mémoir eprésenté devant le comité 1 LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 199 1 province sera suc fois Le déficit de la brn iYeve que prévu 4 Par Jacinthe LAFOREST Le deficit de I’Île-du-PrinceÉdouard pour 1991-92 pourrait atteindre les 30 millions de dollars, alors que le déficit projeté était de 4,8 millions de dollars. C’est ce qu’ont r&élé les pmvisions budgétaires révisées dévoilées par le ministre Gilbert Clements, prési- dent du Conseil du Tresor de la province, il y a quelques jours. Dans un communiqué de presse, le ministre Clements a expliqué que l’augmentation du deficit est en grande partie due a des revenus moindres que ceux escomptés. On estime que les revenus généres par les taxes de vente seront de neuf millions de dollars moins élevés que ceux prévus, et les paiements de péréquation fédéraux seront de 5.1 millions plus bas que ceux prevus dans le budget provincial. Il faut se souvenir ici que même si le budget de la province pour 1991-92 a été devoile après celui du gouvernement fédéral, le printemps dernier, il ne tenait pas compte, dans ses prévisions, de la réduction des transferts de paiement annoncée par le gouvernement fédéral. Ce déficit peut sembler une surprise, par son ampleur, mais non par sa présence. Certains autres facteurs sont venus contribuer à grossir le déficit. Le taux de chômage pour les six premiers mois de l’année, selon Statistique Canada, aurait augmentéde4pourlOOparrapportàla même période l’an dernier, dû à un ralentissement des activités dans les domaines des services, du détail et de la construction. Ce dernier domaine a été particulièrement touché par l’achèvement de plusieurs projets importants en 1990 et des délais d’exécution prolongés de certains projets qui auraient dû commencer cette année. Pour ce qui est de la valeur des ventes au détail, M. Clements se fie encore une fois à Statistique Canada pour dire que leur valeur a chute de 10,2 pour 100 pendant la premier moitié de 1991, en comparaison à la même période l’an dernier. Bien que ce déclin soit dû en partie à la suppression des statistiques de la taxe fédérale de vente, il est grandement attribuable a la diminution des dépenses de consommation et à un nombre réduit de visiteurs. L’entree en vigueur de la Taxe sur les produits et services est sans doute un facteur important, selon M. Clements, contribuant à la réduction des dépenses de consommation. Pas de coupures de programmes, cette année Étant donné ces facteurs, M. Clements affmne (toujours dans ce communiqué de presse) qu’il serait impossible de r&ablir la situation financière de la province pour 1991-92 sans faire de coupures draconniennes au niveau des pmgrammes sociaux essentiels et du personnel. Le gouvernement a rejeté cette mesure mais fera tout son possible pour simplifier ses activités et économiser ce qu’il pourra sans gravementpemuberlesprogrammes. M. Clements s’est dit inquiet de l’impact que la situation financière actuelle pourrait avoir sur la planitïcation du processus budgétaire de la province pour l’année prochaine. * Environ six nouvelles femmes battues par mois cherchent une conseillère Par E. Elizabeth CRAN Mme Linda Smallman, coor- dinatrice des services de transition et d’appui pour les femmes battues au Prince ouest, est entrée en Mme Valérie Smallman est coordonnatrice du service d’aide aux femmes battues w victimes de violence pour ia région Rince ouest. (photo : Debbie Horme) fonction le 7 août 1990. À cette époque sa position faisait partie d’un projet-pilote, mais elle s’est vite établie en une position permanente. Chaque mois lui amène une moyenne de six femmes courageuses qui lui demandent de l’aide pour changer leur vie. Dans les trente et une premières semaines 88 enfants ont également demandé du secours, et elle a reçu pas moins de 679 appels téléphoniques de personnes qui recherchaient des services. Comme on peut le constater, les femmes et enfants du Prince ouest avaient grandement besoin d’une telle conseilère. Et Mme Smallman comprend trbs bien ce qu’ils souffrent. Elle aussi, a souffert de façon semblable. Pendant de longues années elle souffrait de la maladie de Jellinek (l’alcoolisme). Vers la fin de sa convalescence de cette maladie, elle a résolu de dévouer sa vie à aider d’autres femmes et leurs enfants. Pour être mieux à même de le faire, cette ancienne secrétaire a commencé à suivre des cours au niveau universitaire. Maintenant qu’elle travaille à temps plein dans ce domaine elle continue toujours ses études, non pour obtenir un jour un diplôme mais parce qu’elle est «fascinée» p a r ce qu’elle apprend. A part l’aide qu’elle donne à des individu(e)s, Mme Smallman a organisé deux groupes d’appui pour femmes battues. Un de ses projets actuels est d’organiser la construction d’une maison où des femmes battues et leurs enfants peuvent se réfugier loin de la violence. Un autre projet qu’elle considère serait d’organiser un groupe d’alcooliques anonymes exclusivement pour femmes. Elle croit que bien des femmes seraient trop timides ou au moins pas assez à l’aise pour participer dans les groupes mixtes, surtout parce que les hommes en font la majorité au Prince ouest. Le travail de Linda Smallman est commandité par Transition House à Charlottetown et par le comité «interagency» du Prince ouest.* LA VOIX ACADIENNE/ LE MERCREDI 9 OCTOBRE 1991 Le déficit de la province sera six fois plus é l è v eque prévu Par Jacinthe LAFOREST Le déficit de l'Île-du-PrinceÉdouard pour 1991-92 pourrait atteindre les 30 millions de dollars, alors que le déficit projeté était de 4,8 millions de dollars. C’est ce qu’ont révélé les prévisions budgétaires révisées dévoilées par le ministre Gilbert Clements, prési- dent du Conseil du Trésor de la province, il y a quelques jours. Dans un communiqué de presse, le ministre Clements a expliqué que l’augmentation du déficit est en grande partie due à des revenus moindres que ceux escomptés. On estime que les revenus générés par les taxes de vente seront de neuf millions de dollars moins élevés que ceux prévus, et les paiements de péréquation fédéraux seront de 5,1 millions plus bas que ceux prévus dans le budget provincial. Il faut se souvenir ici que même si le budget de la province pour 1991-92 a été dévoilé après celui du gouvernement fédéral, le printemps dernier, il ne tenait pas compte, dans ses prévisions, de la réduction des transferts de paiement annoncée par le gouvernement fédéral. Ce déficit peut sembler une surprise, par son ampleur, mais non par sa présence. Certains autres facteurs sont venus contribuer à grossir le déficit. Le taux de chômage pour les six premiers mois de l’année, selon Statistique Canada, aurait aufmentéde 4 pour 100 par rapport à la même période l’an dernier, dû à un ralentissement des activités dans les domaines des services, du détail et de la construction. Ce dernier domaine a é t é particulièrement touche par l’achèvement de plusieurs projets importants en 1990 et des délais d’exécution prolonges de certains projets qui auraient dû commencer cette année. Pour ce qui est de la valeur des ventes au détail, M. Clements se fie encore une fois à Statistique Canada pour dire que leur valeur a chuté de 10,2 pour 100 pendant la prmière moitié de 1991, en comparaison à la même période l’an dernier. Bien que ce déclin soit dû en partie à la suppression des statistiques de la taxe fédérale de vente, il est grandement attribuable à la diminution des dépenses de consommation et à un nombre réduit de visiteurs. L'entrée en vigueur de la Taxe sur les produits et services est sans doute un facteur important, selon M. Clements, contribuant à la réduction des dépenses de consommation. Pas de coupures de programmes, cette année Étant donné ces facteurs, M. Clements affirme (toujours dans ce communiqué de presse) qu’il serait impossible de rétablir la situation financière de la province pour 1991-92 sans faire de coupures draconniennes au niveau des programmes sociaux essentiels et du personnel. Le gouvernement a rejeté cette mesure mais fera tout son possible pour simplifier ses activités et économiser ce qu’il pourra sans gravementperturberlesprogrammes. M. Clements s’est dit inquiet de l’impact que la situation financière actuelle pourrait avoir sur la planification du processus budgétaire de la province pour l’année prochaine. * Environ x si nouvelles femmes battues par mois cherchent une conseillère Par E. Hizabeth CRAN Mme Linda Smallman, coor- dinatrice des services de transition et d’appui pour les femmes battues au Prince ouest, est entrée en Mme VaMe Smallman est coordonnatrke du service d’aide aux femmes batfues ou vktimes de violence pou la rbgkn Rince ouest. (photo : Debble Home) .> < fonction le 7 août 1990. À cette époque sa position faisait partie d’un projet-pilote, mais elle s’est vite etablie en une position permanente. Chaque mois lui amene une moyenne de six femmes courageuses qui lui demandent de l’aide pour changer leur vie. Dans les trente et une premières semaines 88 enfants ont également demande du secours, et elle a reçu pas moins de 679 appels téléphoniques de personnes qui recherchaient des services. Comme on peut le constater, les femmes et enfants du Prince ouest avaient grandement besoin d’une telle conseillere. Et Mme Smallman comprend trbs bien ce qu’ils souffrent. Elle aussi, a souffert de façon semblable. Pendant de longues années elle souffrait de la maladie de Jellinek (l’alcoolisme). Vers la fin de sa convalescence de cette maladie, elle a résolu de dévouer sa vie à aider d’autres femmes et leurs enfants. Pour être mieux a même de le faire, cette ancienne secrt%aire a commencé à suivre des cours au niveau universitaire. Maintenant qu’elle travaille à temps plein dans ce domaine elle continue toujours ses Ctudes, non pour obtenir un jour un diplôme mais parce qu’elle est «fascir&e» par, ce qu ‘elle apprend A part l’aide qu’elle donne à des individu(e)s, Mme Smallman a organisé deux groupes d’appui pour femmes battues. Un de ses projets actuels est d’organiser la construction d’une maison où des femmes battues et leurs enfants peuvent se n5fugier loin de la violence. Un autre projet qu’elle considère serait d’organiser un groupe d’alcooliques anonymes exclusivement pour femmes. Elle croit que bien des femmes seraient trop timides ou au moins pas assez à l’aise pour participer dans les groupes mixtes, surtout parce que les hommes en font la major% au Prince ouest. Le travail de Linda Smallman est commandité par Transition House a Charlottetown et par le comité «interagency» du Prince ouest.* Le Village Le déficit de la province ser plus élevé que prév Le Village a terminé sa saison. Tout est rangé. essuyé, astiqué. Bref. tout est prêt pour une nouvelle ouverture du complexe au printemps prochain. Nous en avonsprofidpour aller interroger plusieurs personnes qui travaillent au Village, pour nous parler de la saison et de leurs projets d’avenir. Des propos recueillis par Pierre-Yves Roger. Juliette Arsenault, directrice par intérim : La saison s’est bien passée ,avec plus d’une soixantaine de personnes qui ont travaillé au Village. Je suis la seule à rester en poste maintenant. Il faut s’occuper des projets pour l’année prochaine, les rénovations, les aménagements. Les employés du Village ont fourni une très bonne collaboration pendant la saison touristique. Les gens s’impliquent dans le système de coopérative et sont intéressés par les résultats et l’évolution de l’entreprise. S’il le faut, ils sont prêts à accepter des baisses de salaire. Chaque semaine, durant la saison, il y a des réunions avec tous les chefs de département, et l’on y parle de tout ce qui concerne Le Village.* Monsieur Gilber t Ctements Par Jacinthe LAFOREST Le dCficit de I’Île-du-PrinceÉdouard pour 1991-92 pourrait atteindre les 30 millions de dollars, alors que le déficit projeté était de 4,8 millions de dollars. C’est ce qu’ont rt%élé les pr&isions budgétaires révisées dévoilées par le ministre Gilbert Clements, prt%i- Environ six nouvelles femme! par mois cherchent une con Par E. Elizabeth CRAN Mme Linda Smallman, coor- Claudette Gallant responsable de l a programmation : C'était très intéressant p o u r moidem’occuperdeceposte. Les huit soirées de la parenté ont été très populaires. Beaucoup de gens de la région y ont notamment participé. La Cuisine à Mémé a attiré plus de trois mille personnes : un succès également. L’an prochain, il faudra mettre l’emphase sur les activités mises en place pendant la journée : le dîner-causerie, la découverte de la pêche et de la nature, la projection du film sur les coopératives. C’était la prmière année que ces activités étaient mises en place et elles n’ont pas eu le succès espéré. Quant à moi je vais maintenant me chercher un emploi pour l’hiver.* . ._ . ..-* . . ctent au L‘onsel au Iresor ae la province, il y a quelques jours. Dans un communiqué de presse, le ministre Clements a expliqué que l’augmentation du déficit est en grande partie due A des revenus moindres que ceux escomptés. On estime que les revenus générés par les taxes de vente seront de neuf millions de dollars moins élevés que ceux prevus, et les p, ments de péréquation fédér seront de 5,l millions plus bas ceux prévus dans le budget pro? cial. Il faut se souvenir ici que mi si le budget de la province I 1991-92 a été dévoilé après c du gouvernement fédéral, le p temps dernier, il ne tenait compte, dans ses prévisions, d réduction des transferts de paien annon& par le gouvememenl déral. Ce déficit peut sembler surprise, par son ampleur, mais par sa présence. Certains autres facteurs t venus contribuer à grossir le ( cit. Le taux de chômage pou] six premiers mois de l’année, SI Statistique Canada, aurait augn tf5de4pourlOOparrapport même période l’an dernier, à un ralentissement des acri7 dans les domaines des services détail et de la construction. dernier domaine a éd particuli ment touché par l’ach&emen plusieurs projets importants 1990 et des délais d’exécution longés de certains projets qui raient dû commencer cette ann Pour ce qui est de la valeur ventes au dCtai1, M. Clement fie encore une fois à Statist Canada pour dire que leur vale chuté de 10.2 pour 100 pen& dinahice des services de transition et d’appui pour les femmes battues au Prince ouest, est entrCe en Mme Valerle Smallman est coorcknnatrke du service d’aide aux femmes battues ou victimes de violence pou la rbgkm Rince ouest. (photo : Debbte Home) fonction le 7 août 1990. À t époque sa position faisait pi d’un projet-pilote, mais elle ! vite &.ablie en une position Pei nente. Chaque mois lui amène moyenne de six femmes C O geuses qui lui demandent de 1’ pour changer leur vie. Dans trente et une premières sema 88 enfants ont également dem; du secours, et elle a reçu pas m de 679 appels téléphoniqua personnes qui recherchaient services. Comme on peut le constater femmes et enfants du Prince o avaient grandement besoin d telle conseill&re. Et Mme Small comprend très bien ce qu souffrent. Elle aussi, a souffel façon semblable. Pendant de gues années elle souffrait dl maladie de Jellinek (l’alcoolb Vers la fin de sa convalescent cette maladie, elle a résolu dévouer sa vie à aider d’au femmes et leurs enfants. Pour mieux à même de le faire. c ancienne secr&aire a comment