die wiesenberger - Xenix Filmdistribution GmbH
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die wiesenberger - Xenix Filmdistribution GmbH
DIE WIESENBERGER Un film de Bernard Weber et Martin Schilt Suisse 2011, 86 minutes. Distribution: Xenix Filmdistribution GmbH Tel. 0041 44 296 50 40 Fax 0041 44 286 50 45 [email protected] www.xenixfilm.ch Sortie: 22 août 2012 Les photos sont disponibles sur notre site www.xenixfilm.ch Synopsis Durant vingt ans, les Wiesenberger se sont livrés aux mêmes rituels. Ces chanteurs alpins répétaient une fois par semaine dans une chapelle et chantaient lors de mariages et d’anniversaires. Entre temps, leur monde est sens dessus dessous. Leurs CDs sont en tête des ventes et les demandes s’accumulent. Quelle tentation que l’appel du showbusiness ! On leur propose même de se produire à Shanghai. Une offre alléchante qui les mettra a rude épreuve. Un film sur des montagnards qui, tiraillés entre traditions et show-business, essaient de conserver leur authenticité. Les deux documentaristes, Bernard Weber et Martin Schilcht, ont suivi la fulminante ascension des Wiesenberger, ces yodleurs de Säli, du petit restaurant “Alpenhof“ à Shanghai. C‘est l’histoire de vingt hommes et d’une femme, qui enivrés par le succès, tentent de garder les pieds sur terre tout en étant contraints de redéfinir de manière démocratique le sens et la raison de leur chœur. DIE WIESENBERGER Un Choeur, vingt voix, un défi «Die Wiesenberger», c’est le voyage par monts et par vaux de vingt yodleurs et de leur dirigeante qui commence à la petite chapelle de montagne de Wirzweli pour finir à l’Exposition Universelle de Shanghai. Une aventure originaire de Säli, du restaurant „Alpenhof“ via les grandes scènes helvétiques. «Nous sommes devenus des maîtres suisses. C’est grandiose». Weisi Niederberger, président / Menuisier à Dallenwil C’est en fait l’histoire d’un conte avec une fée qui récompense ces courageux yodleurs de Wiesenberg et leur vaillante dirigeante par un succès inimaginable et place ainsi cette communauté si soudée devant un défi existentiel: doivent-ils vendre leur musique et leur âme ou parvenir à rester fidèles à leurs valeurs et traditions sous les projecteurs du show-business. «Pendant des années, on regarde la télé, on regarde les stars. Et un jour, on a vraiment le droit d’en faire partie et de chanter avec eux. C’est un sentiment grandiose.» Sepp Amstutz, 2 ème yodel/Employé communal à Stans Bernard Weber et Martin Schilt, les deux documentaristes, ont suivi durant deux ans les Wiesenberger, l‘accès à la gloire de ce club de yodleurs, leur tentative de s‘accommoder de ce phénoménal succès, tiraillés entre leur vie autour du Stanserhorn et de l’ambiance aussi enivrante qu’attirante du show-business. Ils en ont fait un film touchant, loin des clichés et préjugés, et, ont saisi avec une bonne dose d’humour et de nombreux clins d’œil tout le ramdam fait autour des castings et autre shows télévisés pour détecter les nouvelles stars. «Notre grande erreur a été d’avoir gagné». Noldi Amstutz, yodleur/ Agriculteur de Fruttmatt La situation de départ du film est somme toute classique. Des personnes tout à fait banales font soudain face à une situation extraordinaire. De par leur interprétation originale de standards de la pop musique ou de la variété, ils se trouvent du jour au lendemain à la tête des hit-parades, obtiennent des disques de platines et gagnent à l’automne 2009 le titre du“ Plus Grand Hit Suisse“ dans un show télévisé. S’en suivent des demandes par centaines pour se produire sur scène. Ils auraient, en fait, besoin depuis longtemps de l’aide d’un impressario professionnel et pourraient sans doute mieux vivre de leur art du yodel plutôt que de traire des vaches ou de s’occuper de tirefesses. Mais ils ne veulent rien savoir de tout ce commerce. La fille d’un des yodleurs traite le courrier électronique, et, c’est la femme de Noldi, un des musiciens, qui s’occupe de l‘expédition des CDs. Quant aux rendez-vous ou dates de tournées, ils en discutent tous ensemble. Pas de concerts pieux à Noël, mais pas d’engagements non plus payés pourtant à prix d’or pour des croisières. En revanche, comme tous les ans, un concert dans la maison de retraite. Lors des décisions, les différents avis et opinions sont pris en compte pour que les envies des uns et frustrations des autres finissent par faire bon ménage. Les spectateurs assistent alors à un vrai débat démocratique, où l‘on n’est pas toujours d’accord, où l‘on discute, on bataille, et pourtant, on arrive toujours à trouver un compromis satisfaisant. Il faut juste trouver la solution la meilleure. «Je ne viendrai pas avec vous, c’est sûr, je préfère faire les foins». Andreas Käslin, deuxième yodleur /Agriculteur à Ennetbühl «Soit je me démène pour quelque chose, soit je reste à la maison ». Noldi Amstutz, yodleur / Agriculteur à Fruttmatt Evidemment, rien ne se passe comme prévu, c’est même pire que ce que l’on pouvait imaginer. A l’apogée de leur carrière, une demande de concert venant du département des affaires étrangères les mettra à rude épreuve. On propose aux Wiesenberger de se produire le premier août 2010 au pavillon suisse de l’expostion universelle de Shanghai. “A la recherche d’un programme digne d’une Suisse authentique, traditionnelle et progressive, nous est venue l‘idée du Club des Yodleurs de Wiesenberg.“, était-il mentionné dans l’invitation. Le premier vote a eu pour résultat huit voix pour et huit voix contre. Le chœur est désuni. Pour les uns, c‘est une occasion unique, cela ne se produit qu’une fois dans la vie, pour les autres, ce voyage de cinq jours tombe au pire moment, lorsque le bétail est dans les alpages et que c’est la saison des foins. La Chine peut bien attendre ! «A Shanghai, vous apprendrez juste à bouffer avec des baguettes». Thomas Gisler, président et yodleur / Charpentier à Stans Youtze traditionnelle ou musique folklorique contemporaine, partir ou rester dans lʻimmobilisme, conserver les choses anciennes ou tenter la nouveauté – toutes ces questions tourmentent le chœur et le placent face à de terribles dilemmes. Mais elles finissent par devenir superflues, lorsque, dans la chapelle de montagne, les vingt yodleurs, postés en demi-cercle devant Silvia Windlin, les jambes grand écartées, commencent à chanter «CHUMM, CHUMM, CHUMM» (viens, viens, viens) pour se chauffer la voix. Soudain, lʼair du Wiesenberg se met à vibrer comme dans un Ashram indien ou dans un cloître tibétain. «Je travaille depuis 33 ans à temps plein et sans pause comme enseignante. Et je n’hésite pas à dire que c’est grâce au yodel, que j’ai pu éviter le burnout à ce jour. Pour moi, c’est comme une thérapie, une source de méditation et d’énergie». Silvia Windlin, dirigeante et fondatrice du club/enseignante à Kern (Obwalden) Ce chœur masculin a été créé il y a vingt-cinq ans, pour faire office de groupe thérapeutique en quelque sorte, même si jamais ces hommes vaillants et courageux du Stanserhorn ne l’exprimeraient ainsi. Mais lorsqu’on observe ce groupe d’hommes âgés de 18 à 71 ans se chauffer la voix dans la chapelle de Wirzweli et qu’on les écoute, on se rend compte immédiatement que chacun d’entre eux est à la recherche, durant ces quelques heures, de la tonalité exacte et d’une harmonie totale. «Il faut que ce soit harmonieux», dit Franz Lussi, photographe, archiviste et “ministre des affaires étrangères“ du club de yodleurs de Wiesenberg. Et: yodler est un dur labeur. Sous la férule de Silvia Windlin, la dirigeante, on apprend et répète strophe par strophe les chansons. Elle a été la professeur de la plupart d’entre eux à l’école communale et, devenus adultes, ils ont tout autant de respect devant l’énergie de cette petite femme, sans pitié, qui, dans chaque intonation, ne tolère pas la moindre mesure. «Quand je monte sur la montagne, je préfère yodler plutôt que de réciter un notre père. C’est comme ça que je remercie le seigneur pour la belle journée». Fredy Wallimann, compositeur/ Couvreur à Ennetbürgen La plupart des morceaux ont été composés par Fredy Walliman, co-dirigeant du chœur. Lorsque ses nouvelles hanches artificielles le permettent, il part à la recherche, le weekend, une thermos de café à l’eau de vie et un magnétophone dans le sac à dos, de l’écho parfait dans les montagnes du Stanserhorn et improvise alors de nouveaux air de yodel. Il ne sait pas lire les notes. Il apporte alors ses enregistrements quelques jours plus tard lors des répétitions, et, avec ses collègues, ils se mettent à l’ouvrage et c’est ainsi que de nouvelles chansons, de nouveaux youtzes, voient le jour. Interview avec les réalisateurs Bernard Weber et Martin Schilt D’où vous est venue l’idée de tourner un film sur des yodleurs du Wiesenberg? Bernard Weber: Nous voulions faire à l’origine un film sur un chœur d’hommes pour montrer les différents milieux sociaux qui se rencontrent dans cette institution ancestrale typiquement suisse. Cette communauté se trouve ainsi confrontée avec pratiquement toutes les questions et problématiques sociales. Martin Schilt: Il nous intéressait avant tout de voir comment un chœur de vingt hommes parvenait à s’harmoniser, même si, dans le quotidien, pas grand-chose semblait pouvoir les réunir. Nous voulions trouver un chœur ancré dans le terroir pour pouvoir établir un groupe d’hommes progressistes dans un milieu apparemment conservateur. Au cours de notre recherche, nous sommes rapidement tombés sur les yodleurs du Wiesenberg. Bernard Weber: N’étant pas spécialistes de musique folklorique, nous étions surpris d’être à ce point touchés par leurs chants. Cet instant a alors été décisif, on a tout à coup compris qu’à côté de ces contrastes si fascinants entre les différentes vies des Wiesenberger, la musique jouerait aussi un rôle déterminant dans le film. Au départ, c’est le contraste entre l’origine des yodleurs – la plupart sont des montagnards ou des artisans – et le show-business dans lequel ils sont pour ainsidire tombés du jour au lendemain qui nous intéressait. Lors de notre première rencontre, nous sommes allés les voir répéter dans la petite chapelle. On les observait chauffer leur voix en émettant ces sons si particuliers. En résultaient des tonalités que nous associons moins au chant qu’à des «vibrations émotionnelles». Nous assistions alors à quelque chose qui s’apparentait plus à un rituel archaïque qu’à une répétition par un chœur d’hommes. Martin Schilt: Ca s’est passé comme cela se passe si souvent comme dans les documentaires. C’est ce qu’on appelle l’ironie du sort. A une époque où les castings télévisés, les émissions de télé-réalité musicales se succèdent et où de plus en plus de gens veulent accéder à ces quinze minutes de gloire, les dieux du destin récompensent ou punissent par un succès phénoménal vingt hommes qui se rencontrent depuis plus de vingt ans tous les mardis pour yodler et chanter. En fait, ça a constitué un point de départ inespéré. Bernard Weber: Et encore une anecdote à ce sujet. Les Wiesenberger ont accepté à l’unanimité que l’on fasse un film «putassier» sur eux à la seule condition que la caméra les accompagne durant plusieurs mois. Ils voulaient à tout prix éviter d’autres tapages médiatiques et émissions télévisées. Martin Schilt: Nous avons proposé de suivre ce conte de fée en tant que chroniqueurs. C’est ce qui a convaincu le chœur. «Sinon personne ne nous croira quand on donne tout lors de nos concerts à la maison de retraite» nous confiait un des yodleurs. Comment s’est passée la collaboration avec les yodleurs? Martin Schilt: On ne peut pas dire d‘un chœur qu’il soit un personnage principal évident ! On a appris durant le tournage pas mal de choses en matière de diplomatie et de démocratie. Ca nous a pris pas mal de temps de comprendre plus ou moins l’histoire de cette communauté de vingt têtes, leurs modalités internes et la vie à l’intérieur de ce groupe que constitue les Wiesenberger… Bernard Weber: Sans compter les problèmes de compréhension quand ils nous parlaient dans leurs dialectes des montagnes, ça aussi, ça nous a pris du temps… Martin Schilt: On a été au début du tournage assez étonné, voire stupéfait, et démuni quand les Wiesenberger nous ont directement dit ce qu’ils pensaient de notre projet ! Mais nous l’avons globalement accepté, parce que cela nous a permis d’avoir un accès direct pas du tout coincé avec eux qui a créé très rapidement une grande confiance mutuelle, ce qui nous alors également permis de les filmer lorsqu’ils s’engueulaient ou dans des moments intimes comme la scène de l’enterrement. Bernard Weber: Nous étions généralement surpris par cette manière naturelle et saine d’aborder un conflit qu’avaient ces yodleurs. Après une engueulade, ils parvenaient toujours à redevenir amis autour d’un ou deux demis. On a à tout prix tenté de restituer cela dans le film. Après une altercation, il y en a toujours un qui va débloquer la situation en faisant une blague. Au cours du tournage, l’ambiance générale s’est tout naturellement détendue. Et même s’ils se plaignaient souvent avec humour de la torture que constituait le nombre incalculable de jours de tournage, ils sont toujours restés incroyablement coopérants et sympas. Quelle est l’importance de la musique des Wiesenberg dans le film? Martin Schilt Ce qui m’a le plus frappé, fasciné durant le tournage, c’est ce moment lorsque ces vingt voix différentes parviennent à ne faire plus qu’une pour accéder a quelque chose de nouveau, à la grandeur, à la beauté. La prise de conscience que les hommes sont plus forts ensemble que seuls, qu’ils ont plus de succès, ça, les Wiesenberg ne l’ont jamais remis en questions, même lors de leur période de plus grand succès. Ce qui explique sans doute aussi pourquoi ils sont ensemble depuis plus de vingt ans. Leurs fermes sont éparpillées autour du Wiesenberg et reliées seulement par des télésièges et chemins de montagne. C’est la musique, le yodel, qui les relie et les réunit. En plus, dès les premiers jours de tournages et conversations sur le chœur, nous avons constaté que derrière le chant se cachaient bien plus de choses que ces seuls clichés patriotiques et glorificateur du terroir suisse traditionnel. Quand Silvia, Sepp ou Fredy parlent de leur musique, on s’aperçoit vite que le chant constitue bien plus qu’un hobby pour eux, qu’il prend une place considérable, centrale dans leur vie. Bernard Weber: J’essaie toujours, lorsque je tourne, de regarder ce qui se passe derrière les masques et j’adore démonter les préjugés. Les Wiesenberger constituaient donc les protagonistes idéaux. Car c’est sur les habitants du canton de Nidwald que circulent les plus de clichés dans ce pays. Ils seraient tous des hommes des bois conduisant des quatre-quatre, porteurs de vestes Helly Hansen, utilisant de vieux télésièges ou téléphériques pour se rendre dans la vallée. Ce qui est amusant, c’est qu’au début du film, on les voit aussi comme ça. Nous avons alors décidé de jouer avec ces clichés pour la dramaturgie du film. C’est pour cela qu’on plonge au début du film dans les clichés : on voit ces montagnards barbus en veste Holly Jansen traverser en Subarus rouges des paysages de montagne ou se rendre dans la vallée en vieux télésièges traditionnels. Ces clichés sont peu à peu démontés dans le film et chaque scène montre une nouvelle facette des Wiesenberger. On en a fait de même avec le poids que prend la musique. Les spectateurs devaient réaliser peu à peu que les compositions étaient directement inspirées par ce qu’ils avaient vécu et se rendre compte de l’importance de ces chants dans leur quotidien. Ils accompagnent toute la communauté lors d’événement importants comme les enterrements, les naissances, mariages, etc. Martin Schilt Nous avions à cœur de montrer qu’ils procédaient de la même façon que les musiciens de jazz lors de jams quand ils font leurs youtzes. Pour nous, le summum de ce démontage de clichés des habitants du canton de Nidwald a été le moment où, à Shanghai, ils ont commencé à chanter dans un parc avec les habitants. Le langage musical était leur seul moyen de se comprendre. Ces hommes des bois de Nidwald se transformaient tout à coup en personnes chaleureuses, ouvertes et curieuses ! A-t’il été aisé de monter tout ce que vous aviez filmé? Bernard Weber: Ayant tourné, étalés sur deux années, 60 jours, nous nous sommes retrouvés face à une montagne de rushs, ce qui nous a pris plusieurs mois avant d’avoir un montage satisfaisant. Le fait d’avoir changé deux fois de monteurs, parce qu’ils s’étaient déjà engagés sur d’autres projets, nous a aussi coûté du temps. C’est une méthode de travail assez inhabituelle, mais qui s’est révélée, en fin de compte, très bénéfique. Car chaque monteur arrivait avec une nouvelle vision du film, des rushs et a ainsi contribué à monter un film très dense, d’un point de vue dramaturgique. Comment les Wiesenberger ont-ils réagi en voyant le résultat final? Martin Schilt: Après la première projection du film, ça a d’abord été le silence total. On avait peur que chacun d’entre eux soit déçu qu’une des scènes où ils étaient le protagoniste n’aient pas été montée. Mais Thomas, le président, a pris la parole et a dit : «Ca, c’est vraiment nous, on est exactement comme ça», ce que les autres yodleurs n’ont pas manqué de confirmer. C’était évidemment le plus grand des compliments. Car cela voulait dire que ces yodleurs étaient prêts à montrer les moments difficiles que leur groupe avait traversés. Cela nous a fait particulièrement plaisir qu’ils se rendent compte que nous avions tenté dans le film de restituer leur histoire avec ses hauts et ses bas, telle que nous l’avions vécue durant ces deux années. Le film n’était pas conçu comme un exercice d’admiration de la culture du yodel, nous voulions raconter la vie intérieure d’une communauté traditionnelle traversant une mutation dans le temps. Quelle est l’importance des Wiesenberger en Suisse dans le milieu des yodleurs? Bernard Weber: Je pense pouvoir affirmer qu’ils ont eu pendant très longtemps un statut à part. Il faut aussi ajouter que le club des yodleurs du Wiesenberg a été l’une des premières formations au sein de l’association des yodleurs à oser reprendre des chansons modernes issues de la culture pop dans leur répertoire. Ce qui a fait école dans tout le pays. Entre temps, pratiquement chaque chœur d’hommes s’est mis à reprendre une ou deux chansons modernes. Mais lorsque les Wiesenberger ont repris «ewigi Liebi» sur leur CD, on les a accusés de trahir la musique folklorique. Martin Schilt: Je pense que dans le milieu de la musique folklorique, les avis sur le Wiesenberger sont loin d’être unanimes. Lors de la grande fête du yodel, les jurés n’ont pas trouvé bon de primer les Wiesenberger. A tort, ont pensé les yodleurs. Car pour les Wiesenberger, il est capital d’être perçu comme de vrais, comme d’authentiques yodleurs. Il leur est capital d’affirmer et de réaffirmer qu’ils ne sont pas des stars. Entre temps, beaucoup se réjouissent de leur succès et soutiennent le fait de reprendre des chansons modernes dans le répertoire traditionnel. Ce qui permet aussi à un public plus jeune d’avoir accès à la musique folklorique. D’un autre côté, la pop s’est mise entre temps à s’approprier quasi systématiquement des éléments de folklore, présent dans pratiquement tous les hits. Bernard Weber: Les Wiesenberger s’en foutent pas mal. Ils veulent juste chanter les chansons qui leur plaisent que ce soit des compositions de Fredy Wallimann, leur dirigeant, ou de Polo Hofer. Ils enregistrent actuellement, le week end, un nouvel album en studio. A côté des nouvelles chansons et youtzes, il y aura comme toujours une chanson moderne. Cette fois, ce sera une version de « Blueme » de Polo Hofer, sans doute un numéro un dans les hit-parades. Et le tapage médiatique pourra repartir, l’automne prochain, lors de la sortie de leur album ! Réalisateur: Bernard Weber 1963 1990 1991 20062010Jusqu’en 2000 Depuis 2001 né à Genève, père de deux enfants, vit à Zurich Diplôme à l’Ecole Supérieure d’Art Visuel (ESAV) Genève Réalisation de films documentaires et de fiction Professeur invité à la Haute école d’Art et de Design de Lucerne Professeur invité au Cineinstitute à Jacmel, Haïti. ravaille comme technicien sur différents films de fiction, entre autres MICROCOSMOS de Nuridsany et Perrenou ainsi que TROIS COULEURS: ROUGE de K. Kieslowski réalisation pour des séries TV: Lüthi&Blanc et Tag&Nacht, production CFilms, Zurich pour SF. Filmographie 2012 2010 2009 2006 2005 1998 1993 1990 DIE WIESENBERGER, Film documentaire pour le cinéma, 90 min NORMAL Film documentaire, 60 min., production Zeitraum Film / SF / 3Sat ELENAS CHANCE film documentaire TV, 50 min., production Hesse Greutert Film / SF / 3Sat FAUSTRECHT Film documentaire pour le cinéma, 84 min, nominé pour prix Max-Ophüls, divers festivals IL LEGAL Court-métrage de fiction, 40 min. Best Feature Film Prize Int. Filmfestival Bozen, divers festivals PAMPA Court-métrage de fiction, 30 min., 1er Prix Pardi di Domani Festival du film de Locarno, divers festivals TAGE IM GALOPP Film documentaire pour le cinéma, 60 min. Coréalisation Tobias Ineichen, Mention spéciale du Jury Festival du film de Strasbourg, divers festivals ALOIS CAMENZIND, KLAUENSCHNEIDER, film documentaire, 22 min., 1er Prix Journées du court-métrage de Oberhausen, divers festivals. Co-réalisateur: Martin Schilt 1971 1992 1995 19962003– 2010 né à Berne, père de deux enfants, vit à Zurich Brevet d’enseignement, staatliches Seminar de Berne Etudes à l’école d’Arts Visuels de Berne Auteur de films documentaires et chargé de programmes pour SRF SF Spezial Fernweh, réalisation, production et image pour cette série documentaire en 7 parties à 50 Min. SF, 3sat Filmographie 2012 2010 2009 2007 2006 2005 DIE WIESENBERGER, Film documentaire pour le cinéma, 90 min. LA TRAVIATA AM RHEIN, Making of, 25 min. SRF, 3sat, ZDF ALPTRAUM TRAUMHAUS, film documentaire TV, 25 min. SF, 3sat EIN FALL FÜR DEN GRIECHEN, film documentaire TV en 2 parties, à 25 min. SF, 3 sat BIZENBERGERS WEG – DIE HÖLLE, DAS SIND IMMER DIE ANDEREN, film documentaire TV en 2 parties, à 25 Min. SF, 3 sat. PRINZESSIN, LUDER, BUSENWUNDER film documentaire TV, 50 min. SF , 3 sat. Fiche technique Scénario & réalisation Bernard Weber & Martin Schilt Directeur de production Robert Müller Image Bernard Weber Martin Schilt Stéphane Kuthy Peter Indergand Son Dieter Meyer Robert Müller Marco Teufen Simon Graf Montage Stefan Kälin Michael Schaerer Dave D. Leins Musique Pantha du Prince Roland Widmer Sounddesign Roland Widmer Mixage Guido Keller Etalonnage Patrick Lindenmaier Stagiaires Thaïs Odermatt Susanne Bernard Matthieu Wenger Producteurs Robert Müller Bernard Weber Martin Schilt Line Producer Shanghai Gemila Li Production Zeitraum Film GmbH Lucky Film GmbH WWW.DIEWIESENBERGER.CH