Alexandre Tharaud - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
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Alexandre Tharaud - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
1 € Dimanche 2 octobre 2016 | 16h Liège, Salle Philharmonique Alexandre Tharaud ● PIANO 5 ÉTOILES 1.Les barricades mystérieuses (2e Livre, 6e Ordre, 1716-1717) 2. Les Ombres errantes (4e Livre, 25e Ordre, 1730) 3. La Triomphante (2e Livre, 10e Ordre, 1716-1717) 4.Le Carillon de Cithère (3e Livre, 14e Ordre, 1722) 5.Tic-Toc-Choc ou les Maillotins (3e Livre, 18e Ordre, 1722) Maurice Ravel (1875-1937), Miroirs (1904-1905) > env. 25’ 1.Noctuelles 2. Oiseaux tristes 3. Une barque sur l’océan 4. Alborada del gracioso 5. La Vallée des cloches Pause Franz Schubert (1797-1828), Seize Allemandes et deux Écossaises op. 33 D. 783 (1823-1824) > env. 12’ 1. Allemande en la majeur 2. Allemande en ré majeur 3. Allemande en si bémol majeur 4. Allemande en sol majeur 5. Allemande en ré majeur 6. Allemande en si bémol majeur 7. Allemande en si bémol majeur 8. Allemande en mi bémol majeur 9. Allemande en do majeur 10. Allemande en la mineur 11. Allemande en sol majeur 12. Allemande en do majeur 13. Allemande en do majeur 14. Allemande en fa mineur 15. Allemande en la bémol majeur 16. Allemande en fa majeur 17. Écossaise en si mineur 18. Écossaise en ré majeur Serge Rachmaninov (1873-1943), Morceaux de fantaisie op. 3 (1892) > env. 22’ 1.Élégie 2.Prélude 3.Mélodie Alexandre Tharaud, piano 4.Polichinelle 5.Sérénade DIMANCHE 2 OCTOBRE 2016 ALEXANDRE THARAUD [PROGRAMME 03] François Couperin (1668-1733), Pièces diverses > env. 16’ « L e pianiste français Alexandre Tharaud a su imposer sa « petite musique », jalonnant son parcours atypique d’albums repères. » (Le Monde). Son toucher élégant, nimbé de classicisme, convient à merveille aux Danses de Schubert tout comme à la musique baroque d’un Couperin qu’il n’hésite pas à transfigurer sur un Steinway d’aujourd’hui. Invité pour la première fois à la Salle Philharmonique, Alexandre Tharaud interprète aussi Rachmaninov et Ravel dont il a gravé une intégrale mémorable chez Harmonia Mundi. Couperin Pièces diverses ENFANT PRODIGE issu d’une dynastie de musiciens, successeur de son oncle Louis et de son père à l’orgue de l’église Saint-Gervais à Paris — véritable fief familial jusqu’au milieu du XIXe siècle —, remarquable improvisateur, François Couperin (1668-1733) cumula les charges d’organiste de la Chapelle du roi à Versailles, de maître de clavecin des Enfants de France et de claveciniste royal. Passionné d’art italien, il rechercha tout au long de son œuvre la réunion des goûts italien et français (les « goûts réunis »). Son œuvre de clavecin se compose de quelque 250 pièces groupées en 27 suites, appelées « ordres », et réunies en quatre livres publiés entre 1713 et 1730. LES BARRICADES MYSTÉRIEUSES (2e Livre, 6e Ordre, 1716-1717). En tête de ce rondeau écrit dans ce style luthé (arpégé) qui convient si bien au clavecin, Couperin a écrit « vivement ». Sans être rapide, ce n’est donc pas une pièce lente, mais une pièce mélancolique et « mystérieuse ». C’est sans aucun doute le chef-d’œuvre de ce 6e Ordre. Les quatre voix du refrain et des trois couplets évoluent dans le grave du clavier. Tout ici est basé sur les retards et les syncopes des voix supérieures, et sur les pédales et les marches harmoniques des voix inférieures. Aucun ornement, sauf celui qui vient souligner les cadences conclusives. LES OMBRES ERRANTES (4e Livre, 25e Ordre, 1730). Le 4e Livre parut en 1730, trois ans avant la mort de Couperin. Il était achevé depuis plusieurs années, mais Couperin avoue dans sa courte préface que sa mauvaise santé l’a empêché de travailler. Il s’agit là de l’œuvre 2 d’un homme mélancolique, qui se sent usé et fatigué. À une exception près, le 25e Ordre est tout entier constitué de pièces modérées, comme ces Ombres errantes, notées « languissamment ». LA TRIOMPHANTE (2e Livre, 10e Ordre, 17161717). Véritable tableau guerrier plein d’allégresse, La Triomphante ouvre le 10e Ordre. Elle s’articule en trois parties : a. Bruit de guerre, Rondeau, « vivement, et les croches égales » (à trois temps) : le troisième couplet porte le sous-titre Combat. b. Allégresse des vainqueurs, Rondeau (à 6/8). c. Fanfare, « fort gayement » (à 9/8). LE CARILLON DE CITHÈRE (3e Livre, 14e Ordre, 1722). C’est encore un tableau pittoresque que nous laisse Couperin dans cette pièce binaire à reprise, notée « agréablement, sans lenteur ». Ce carillon, avec le retour régulier de ses quatre notes à la tierce ou à la sixte, annonce-t-il un prochain embarquement pour l’île de Cythère, pour ce monde des « fêtes galantes » qu’ont dépeint avec une infinie délicatesse Couperin et Watteau (1717) ? TIC-TOC-CHOC OU LES MAILLOTINS (3e Livre, 18e Ordre, 1722). Voici de nouveau une pièce brillante où les mains se croisent, notée « légèrement et marqué », pleine de difficultés techniques inattendues. Le rondeau et ses trois couplets s’appuient sur des batteries de doubles croches à la main droite et sur le chant régulier, mais toujours en mouvement, des croches de la main gauche. D’après Adélaïde de Place Ravel Miroirs (1904-1905) CHEF-D’ŒUVRE INCONTESTÉ de Maurice Ravel (1875-1937), Miroirs fut composé à Paris de 1904 à fin 1905. Il s’agit, cette fois, d’un recueil de plusieurs pièces (la durée totale d’exécution est d’environ 25 minutes), dont la seconde, Oiseaux tristes, fut jouée en privé par l’auteur en janvier 1905 chez Mme de Saint-Marceaux (mais aucune de ces pièces ne fut composée dans l’ordre définitif de leur publication). La première audition publique et intégrale eut lieu un an plus tard, le 6 janvier 1906, à la Société Nationale de Musique (Salle Érard), avec le concours du fidèle Ricardo Viñes. L’œuvre comprend cinq pièces respectivement intitulées Noctuelles, Oiseaux tristes, Une barque sur l’océan, Alborada del gracioso et La Vallée des cloches. Oiseaux tristes est la plus courte (env. 3’30), l’Alborada la plus longue (env. 6’). Chaque pièce fut dédiée à une personnalité distincte ; signalons que Ravel orchestre Une barque sur l’océan dès 1906, puis l’Alborada del gracioso en 1918. « Les Miroirs forment un recueil de pièces pour le piano qui marque dans mon évolution harmonique un changement assez considérable pour avoir décontenancé les musiciens les plus accoutumés à ma manière », devait écrire Ravel dans son Esquisse biographique. Comme Jeux d’eau (1901) en effet, Miroirs recourt à un impressionnisme dans lequel l’harmonie prédomine sur l’élément mélodique ; et un certain lyrisme — surtout dans la pièce conclusive — semble s’embuer de poésie affective, peut-être aux limites de la confession. Les intentions, de prime abord, furent descriptives : la réalité décrite s’est trouvée déformée aux différents reflets qu’en propose le « rendu » ravélien. 1. NOCTUELLES (pièce dédiée au poète Léon-Paul Fargue, sur une versification mise en épigraphe de celui-ci : « Les noctuelles d’un hangar (qui) partent d’un vol gauche cravater d’autres poutres ») : toutes de bruissements furtifs et d’obscurs frôlements, cette première page — indiquée « très léger » — évoque, dans l’air crépusculaire, ce vol hagard de papillons nocturnes traduit par des harmonies floues, les grappes de notes opposant triolets et doubles croches, l’indécision des notes de passage, des chromatismes subits, la discontinuité des rythmes, des sonorités souvent indéfinissables. Un bref épisode central — « sombre et expressif » —, en calmes accords, relève d’un sentiment plus poétique, moins directement évocateur. 2.OISEAUX TRISTES (pièce dédiée à Ricardo Viñes) : « Le premier morceau en date, et à mon sens le plus typique de tous, évoque des oiseaux perdus dans la torpeur d’une forêt très sombre aux heures les plus chaudes de l’été » (Esquisse biographique) ; il est aussi le plus court, le plus statique, marqué « très lent ». Ravel aurait noté un chant de merle entendu dans la forêt de Fontainebleau. Des sonorités plaintives enveloppent une note qui se répète jusqu’à l’obsession. Plus loin, tout suggère des frottements d’ailes et des appels de la plus pénétrante mélancolie. 3.UNE BARQUE SUR L’OCÉAN (deuxième pièce entreprise, elle est dédiée au peintre Paul Sordes) : on s’immerge ici dans un univers maritime miroitant, tour à tour indolent et soulevé de puissantes houles. Vastes arpèges, trilles aigus, thèmes épars, un rythme souplement balancé et fortement pédalisé : « La ruisselante barcarolle, avec ses accords brisés sur lesquels flottent quintes, quartes et secondes, évoque la grande berceuse de l’océan 3 et l’ondulation d’une barque qui monte et redescend dans les vallées liquides » (Vladimir Jankélévitch). 4.ALBORADA DEL GRACIOSO (dédicataire : le musicologue Michel D. Calvocoressi) : saisissant contraste suscité par cette « Aubade du bouffon » du théâtre espagnol, page demeurée la plus célèbre. Contraste accusé par le burin du trait, la netteté des staccatos, les brefs accords pincés de guitare. Nervosité acérée des rythmes (sur un 6/8 de départ), acidité des harmonies… Réduite à la pointe sèche, au croquis stylisé, cette Alborada ravélienne ressemble peu aux évocations chaleureuses contenues dans l’Iberia d’Albeniz. Pour autant, elle n’en paraît pas moins imprégnée d’hispanisme, et, parfois, révélatrice d’une angoisse profonde devant le mystère des jeux du « bouffon ». 5.LA VALLÉE DES CLOCHES (dédiée au compositeur Maurice Delage, le premier élève de Ravel) : d’une immobilité, d’une sérénité contemplative, ce « paysage », indiqué « très lent », s’offre « comme une longue phrase continue, annonciatrice du mouvement lent du Concerto en sol. Dès lors, ce sont les nuances du toucher qui sont ici sollicitées afin que le son de cette page […] puisse se dilater dans toutes les directions » (Marcel Marnat). La construction est tripartite ; le premier volet semble faire entendre de lointains carillons à la main droite, assourdis par de subtiles modulations flottant dans le crépuscule. L’épisode central, tel un cantique « largement chanté », déploie l’une des plus belles inspirations lyriques du musicien : instants de recueillement, que ne troubleront pas les longues sonorités et les harmonies évanouies du soir enténébrant peu à peu la Vallée des cloches. D’après François-René Tranchefort Schubert Seize Allemandes et deux Écossaises D. 783 (1823-1824) DEUTSCHE. Il est rare que la postérité retienne les pages qui, chez les compositeurs, relèvent de leur laboratoire secret. Quel dommage, par exemple, que l’on connaisse si mal les fascinantes Bagatelles dont Beethoven ponctua toute sa création pianistique ! Beethoven, en outre adapta, comme Haydn, son maître, un très grand nombre de danses ou de chants populaires de divers pays, dans le souci d’unir tous les peuples dans le bonheur d’une illusoire « humanité ». Franz Schubert (1797-1828) n’a pas ces ambitions planétaires et si toute sa vie il adapta des Deutsche (allemandes), ce fut sans autre souci que de remodeler des thèmes locaux afin de les rendre utilisables par la musique instituée. Si l’âme n’en est jamais absente, l’« humanisme » de Beethoven n’a donc pas de place ici et, d’ailleurs, le musicien ne se soucia 4 guère de les publier. Il n’y a pourtant rien, ici, d’« improvisé ». Au contraire, Schubert impose à ces motifs un souci constant de moduler1 avec hardiesse, d’exploiter le piano selon ses timbres les plus séduisants. Plus d’une fois, il réutilisera ces pages telles quelles dans des ensembles plus ambitieux. VIGUEUR. Otto Erich Deutsch, auteur du catalogue de ses œuvres (indécis quant à la datation du très grand nombre de ces pièces), a réuni sous le numéro 783 une série de Danses qui semblent avoir été écrites en 1823-1824 à Zseliz (dans le Sud de l’actuelle Slovaquie). Une partie d’entre elles, mêlée à des pièces antérieures de même caractère (remontant peut-être à l’été 1818), avait été publiée par 1 Moduler : Changer de tonalité. Schubert lui-même sous le numéro d’opus 33 (1825). Toujours brèves, ces Seize Allemandes, complétées de Deux Écossaises, jouées sans interruption, séduisent par la variété de leurs climats et leur discrète inventivité : la vigueur du rythme peut nous y catapulter vers les tonalités les plus imprévues tandis qu’au contraire, un discours lisse peut se révéler d’une grande délicatesse dans le détail. Parfois la mélan- colie noie tout le paysage tandis que d’autres rythmes assènent leurs sforzandi sur des « temps » imprévisibles (on imagine mal des danseurs s’exécutant ici)… Pages mineures, sans doute, mais si bien écrites qu’elles servirent d’écluses vers les audaces qui s’épanouissent dans les grandes œuvres. Marcel Marnat (CD Arion enregistré par A. Tharaud) Rachmaninov Morceaux de fantaisie op. 3 (1892) SERGE RACHMANINOV (1873-1943) n’a que 19 ans lorsqu’il compose ses Cinq Morceaux de fantaisie op. 3, premières pièces pour piano qu’il jugera dignes d’être publiées. À cette époque charnière qui recouvre la fin de ses années de formation et le début de sa carrière professionnelle, il a déjà composé son Premier Concerto pour piano (1890) et son premier opéra, Aleko (1892), pièce de concours final du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, récompensée par une Médaille d’or. C’est dans l’opus 3 que figure notamment le célèbre Prélude en do dièse mineur, pièce devenue la plus jouée du compositeur, réclamée par le public à la fin de chacun de ses récitals. Le recueil entier fut joué pour la première fois par le compositeur le 28 décembre 1892, à Kharkov. L’Élégie (en mi bémol mineur), qui ouvre le recueil, est une sorte de « chant sans parole » reposant sur un accompagnement de main gauche déroulant de calmes arpèges conçus pour les mains immenses du compositeur. La mélodie confiée à la main droite, de rythme instable, chante la solitude et la désolation. Après une partie centrale bénéficiant d’une éclaircie (en sol bémol majeur), la mélodie envoûtante du début reprend ses droits. Célébrissime, déjà, du vivant de Rachmaninov, le Prélude (en do dièse mineur) est typique du style pianistique de son auteur. Il est cependant plus riche par ses effets que par son contenu. La forme est ABA : une cellule de trois notes en octaves graves est l’idée dominante de la partie A, — qu’elle traverse au milieu de sonorités de glas. La partie B, animée, fait émerger un motif chromatique et haletant sur un fond houleux. Une cascade d’accords aux deux mains alternées introduit la reprise de A, amplifiée fortissimo aux deux mains. Brève transition, la Mélodie (en mi majeur) est une agréable rêverie, révisée et étoffée en 1940. Polichinelle (en fa dièse mineur) est la pièce la plus originale et la plus vivante du cycle. Burlesque, avec ses échos de fête foraine, ses effervescences soudaines, elle fait aussi ressentir le côté humain du personnage. Peutêtre influencée par le Paillasse de la Suite pour deux pianos d’Arenski. Enfin, la Sérénade (en si bémol mineur) est une mélodie hispanisante, qui semble jouée à la guitare ; de la même veine que le sera la Sérénade interrompue de Debussy (comme la Mélodie, cette pièce a été révisée en 1950). Éric Mairlot et André Lischké 5 Alexandre Tharaud piano PARCOURS. Né à Paris en 1968, Alexandre Tharaud commence le piano à cinq ans et étudie au Conservatoire du 14e arrondissement avec Carmen Taccon-Devenat, une élève de Marguerite Long. Il entre ensuite à 14 ans au Conservatoire de Paris, où il remporte un Premier Prix de piano dans la classe de Germaine Mounier à 17 ans. Nourri des conseils de Theodor Parskivesco, Claude Helffer, Leon Fleisher et Nikita Magaloff, il est lauréat du Concours international Maria Canals de Barcelone en 1987 et, un an plus tard, du Concours international Città di Senigallia en Italie. Après l’obtention du Deuxième Prix au Concours international de Munich en 1989, sa carrière se développe rapidement en Europe, puis en Amérique du Nord et au Japon. CARRIÈRE. Depuis de nombreuses années, il se produit dans les salles les plus prestigieuses de Paris, Londres, Amsterdam, Bruxelles, Rome, Vienne, Genève, Berne, Prague, Cologne, Essen, New York, Washington, Buenos Aires, Pékin, Séoul, Tokyo… Il est également invité par les plus grands festivals : les BBC Proms, les festivals d’Édimbourg, Rotterdam, Aix-enProvence, La Roque d’Anthéron, SchleswigHolstein, Ludwigsburg, Moscou, Rimini, Domaine Forget et Lanaudière au Québec… En soliste, il joue avec les grands orchestres de Paris, Lille, Bordeaux, Toulouse, Lyon, Nice… mais aussi Londres, Amsterdam, Luxembourg, Munich, Saarbrücken, Francfort, Varsovie, Stockholm, Umeå, Moscou, Tallinn, Toronto, Atlanta, Philadelphie, Boston, Los Angeles, São Paulo, Taiwan, Singapour, Kuala Lumpur, Kansai, Tokyo… sous la direction de chefs comme Lionel Bringuier, Bernard Labadie, Rafael Frühbeck de Burgos, Georges Prêtre, Marc Minkowski, Stéphane Denève, Claus Peter-Flor, Leo Hussain, David Zinman, Juanjo Mena et Yannick Nézet-Séguin. 6 de l’année 2016 aura été la création mondiale du Concerto pour la main gauche du compositeur danois Hans Abrahamsen avec le chef Ilan Volkov et l’Orchestre de la Radio de Cologne, repris ensuite avec l’Orchestre de Birmingham en octobre, à Copenhague avec l’Orchestre Symphonique du Danemark, et, en décembre, avec l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam et Yannick Nézet-Séguin. DISCOGRAPHIE. Après plusieurs années chez Harmonia Mundi, il bénéficie d’un contrat d’exclusivité chez Erato depuis 2009. Ses parutions discographiques sont à l’image de son éclectisme : Concertos de Haydn, Mozart et Bach (avec Les Violons du Roy), Autograph (23 « bis »), Le Bœuf sur le toit (Milhaud), Scarlatti, Journal Intime (Chopin) et les Variations Goldberg pour Erato. Pour Harmonia Mundi : les Nouvelles Suites de Rameau, l’intégrale Ravel (Grand Prix de l’Académie Charles Cros, Diapason d’Or de l’Année, « Choc » du Monde de la Musique, « Recommandé » de Classica, « 10 » de Répertoire, « Pick of the Month » du BBC Music Magazine, « Stern des Monats » de Fono Forum, « Meilleur disque de l’Année » du Standaard), Concertos italiens de Bach, œuvres de Couperin, Satie (Diapason d’Or de l’Année 2008) et Chopin (Intégrale des Valses et 24 Préludes). ACTUALITÉ. Après le succès incontesté des Variations Goldberg au disque et à l’écran (le film a obtenu l’« ECHO Klassik » 2016 dans la catégorie « Music-DVD-Production of the Year »), Alexandre Tharaud interprète Rachmaninov (Concerto n° 2, pièces pour piano et mélodies) à la Philharmonie de Paris pour la sortie de son nouveau CD chez ERATO, entouré de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool dirigé par Alexander Vedernikov, et de plusieurs solistes. Un des points forts CINÉMA. Dédicataire de nombreuses œuvres, Alexandre Tharaud crée le cycle Outre-Mémoire de Thierry Pécou ainsi que deux de ses plus récents concertos : L’Oiseau innumérable (avec l’Orchestre de Chambre de Paris) et Le Visage, le cœur (au Festival de La Roque d’Anthéron, avec le chœur Les Éléments dirigé par Joël Suhubiette). En 2012, il a donné la première mondiale du Concerto de Gérard Pesson à Zurich, rejoué à Francfort et à Paris, avec l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich et l’Orchestre de la Radio de Francfort, une commande du Festival d’Automne. Il a créé trois cycles de piano en faisant appel à des compositeurs contemporains : Hommage à Rameau, suivi de Hommage à Couperin et PianoSong, s’inspirant de la musique populaire qu’il affectionne tant. En 2012, il joue son propre rôle aux côté d’Isabelle Huppert, Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant, dans le film Amour de Michael Haneke, Palme d’Or à Cannes en 2012, film très largement primé partout dans le monde. En 2014, la parution de son livre Piano intime et la sortie du documentaire Le Temps Dérobé de Raphaëlle Aellig-Régnier ajoutent encore à sa notoriété. www.alexandtharaud.com À écouter Couperin, 20 Pièces diverses Alexandre Tharaud (HARMONIA MUNDI) Ravel, L’Œuvre pour piano Alexandre Tharaud (HARMONIA MUNDI) Rameau, 20 Pièces de clavecin en concert Alexandre Tharaud (HARMONIA MUNDI) Schubert, Six moments musicaux, Sonate n° 3, 16 Allemandes et 2 Écossaises Alexandre Tharaud (ARION) Rameau, Nouvelles suites Alexandre Tharaud (HARMONIA MUNDI) Schubert, Trois œuvres pour piano à 4 mains Alexandre Tharaud et Xiao-Mei Zhu (HARMONIA MUNDI) Bach, Variations Goldberg Alexandre Tharaud (ERATO) NOUVEAU ! EN AVANT PREMIÈRE EXCLUSIVE CE 02/10 Rachmaninov, Concerto n° 2, Morceaux de fantaisie, Vocalise, Romance et Valse à 6 mains Alexandre Tharaud, Orchestre Philharmonique Royal de Liverpool, dir. Alexander Vedernikov, Sabine Devieilhe, soprano, Aleksandar Madžar, Alexander Melnikov, piano (ERATO) 7 Salle Philharmonique Prochains concerts Mercredi 5 octobre 2016 | 12h30 Vendredi 14 octobre 2016 | 18h et 20h ● MUSIQUE À MIDI ● L’ORCHESTRE À LA PORTÉE DES ENFANTS Œuvres de VIVALDI, GRIEG, PIAZZOLLA, etc. Quatuor Adelphai : Debora Fracchiolla & Letissia Fracchiolla, violon Nadia Fracchiolla, violoncelle Cristian Perciun, accordéon Mickaël Dubois, Fanny Dreiss, narration OPRL | Julien Masmondet, direction Bernard Cogniaux, mise en scène Satu Peltoniemi, scénographie Classic Academy L’after ! Avec le soutien des Amis de l’Orchestre et de Gamuso | GRATUIT Jeudi 6 octobre 2016 | 20h Tetzlaff / Sibelius ● LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE GRANDS INTERPRÈTES SIBELIUS, Concerto pour violon NIELSEN, Symphonie n° 5 Christian Tetzlaff, violon deFilharmonie | Edo de Waart, direction Merlin l’enchanteur En coproduction avec les Jeunesses Musicales de Liège et Bruxelles Mardi 18 octobre 2016 | 19h Songs for the Shadowland ● HAPPY HOUR ! Sophie Karthäuser, soprano Sébastien Guedj, hautbois Jean-Luc Votano, clarinette Joanie Carlier, basson Bruce Richards, cor Geoffrey Baptiste, piano Dimanche 9 octobre 2016 | 16h Avec le soutien des Amis de l’Orchestre et de Gamuso ● LES CONCERTS DU CHEF Samedi 22 octobre 2016 | 20h Brahms 1 MERNIER, Vi(v)a !, ouverture pour orchestre BRAHMS, Symphonie n° 1 OPRL | Christian Arming, direction Nouveau Les Virtuoses ● VOO RIRE FESTIVAL Les Virtuoses : Mathias et Julien Cadez Dimanche 13 novembre 2016 | 16h Emanuel Ax IN PROCHA T R E C CON ● PIANO 5 ÉTOILES SCHUBERT, Impromptus D. 935, Klavierstücke en mi bémol majeur D. 946 n° 2 CHOPIN, Impromptus, Fantaisie-Impromptu op. 66, Sonate n° 3 Emanuel AX, piano « Ax est un pianiste extrêmement motivant ; il se sent comme chez lui dans une grande variété de musiques et son jeu pianistique est toujours réfléchi, lyrique et brillant. » The Washington Post. Américain d’origine polonaise, 1er Prix du Concours Arthur Rubinstein en 1974, Emanuel Ax est une figure incontournable de la scène musicale internationale. Son abondante discographie a été couronnée par de nombreux Grammy Awards. Pour ses débuts à Liège, il propose la Troisième Sonate (1844) de Chopin, la plus lumineuse des trois, et les Impromptus D. 935 de Schubert à la mélancolie exquise. 8