La 6 maison de retraite de Rezé inaugurée

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La 6 maison de retraite de Rezé inaugurée
Rezé
Ouest France 13/12/2011
La 6e maison de retraite de Rezé inaugurée
Une foule et le soleil pour inaugurer la 6e maison de retraite de la commune. Un beau bâtiment,
dans un cadre atypique et verdoyant. La résidence des Bords de Sèvre accueille 91 personnes.
Anne, entourée ici de sa belle-fille et de sa petite fille, a été une des premières à emménager dans la résidence des Bords de Sèvre,
maison de retraite inaugurée samedi.
Une première et pas la dernière
La résidence des Bords de Sèvre a
ouvert ses portes au printemps dernier. C’est la première maison de
retraite Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes) de la fondation Cémavie. « Et pas la dernière », a souligné Alain Têtedoie, président de la
Fondation. Qui a qualifié cette réalisation de « véritable ambassadrice
de notre action. » Cémavie s’est
donné l’objectif, en 12 ans, de créer
un millier de places en maison de retraite : « Ce qui signifie également
500 emplois ». 55 postes en équivalent temps plein ont été créés à la résidence des Bords de Sèvre à Rezé.
91 places
Cette résidence des bords de Sèvre,
qui bénéficie de l’accompagnement
social, accueille 91 personnes. 85
places d’hébergement permanent,
dont 14 pour les personnes désorientées et 6 places d’accueil temporaire. Jean-Noël Roul, président
d’Atlantique habitations, le bailleur
social qui a assuré la construction
des locaux, a souligné que cette résidence « a considérablement limité
les dépenses en matière d’énergie
avec des panneaux solaires et une
isolation performante. »
Anticiper l’urgence
Tous les interlocuteurs ont insisté sur
la difficulté à gérer l’urgence. « Le
plus souvent, il faut trouver une solution en 8 à 15 jours. Parce qu’une
personne âgée est tombée, par
exemple et ne peut plus rester chez
elle », a indiqué Gilles Retière, maire
de Rezé. Marie-Hélène Neyrolles, directrice adjointe de l’ARS (Agence
régionale de santé), a donné un objectif commun : « Nous allons devoir
travailler tous ensemble pour faire
en sorte qu’on n’ait plus à intervenir
dans l’urgence. » Pas facile à mettre
en musique, même si le développement de l’hébergement temporaire
peut donner des pistes.
Déculpabiliser
Une des raisons qui explique l’urgence, c’est le sentiment, « fréquemment partagé par les familles », de
la culpabilité. « Ce n’est pas une
décision qu’on prend de gaîté de
cœur, explique Sandrine Sepezadi, assistante de direction à la résidence. C’est pourquoi, souvent, on
attend… Quand on voit arriver les familles, notre premier travail c’est de
les rassurer, de les déculpabiliser.
C’est aussi pour cela qu’on veut recréer dans ce lieu une sorte d’esprit
de famille. »
« On y est bien »
Anne est parmi les premières
résidentes à avoir emménagé en
mai dernier : « Ici, c’est bien, c’est
clair. Et le personnel est vraiment
gentil ! » Sa belle-fille et sa petite-fille
acquiescent. Elles trouvent également l’établissement agréable. Tout
comme ce couple de Sébastiennais :
« C’est mon oncle, qui vit ici, dit la
dame. Le site est clair et le personnel est vraiment bien. Mon oncle
est content d’être ici. Il a pu recréer
un petit chez-lui. »
Chiffres
Le montant global de l’investissement se monte à 10 millions d’euros
auquel ont participé le conseil général, la ville de Rezé et Nantes métropole. Le reste a été pris en charge par
la fondation Cémavie, qui a emprunté une partie de la somme. Le prix de
journée est de 56,09 €.
Anne-Lise FLEURY.