The Sunne Rising, John Donne
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The Sunne Rising, John Donne
The Best of English Literature, page OPHRYS—PLOTON SOMMAIRE John Donne The Sunne Rising Etudes universitaires récentes : LLASERA, Margaret.“Howrely in Inconstancee”: Transience and Transformation in the poetry of John Donne. XVII-XVIII N°, novembre . ELLRODT, Robert. Poésie et vérité chez John Donne. Etudes Anglaises, -. e John Donne. Twentieth Century Views, edited by Helen GARDNER. S-TC-19 (une collection d’essais écrits au XX siècle) Liens vers d’autres sites : The Metaphysical Poets - study guide (© Andrew Moore,) John Donne, 17th century English poet (Luminarium) Online criticism about John Donne and his works (The Internet Public Library) e-texts : Poems on-line (The Poetry Archives) E-texts (Luminarium) Traductions : Donne, Poèmes choisis. Traduction, introduction et notespar Pierre LEGOUIS. Paris : Aubier Montaigne, . Traduction page suivante. Les auteurs remercient d’avance les lecteurs et les internautes qui, par poste ou par mél, leur feront part de leurs propres découvertes ou recherches pour enrichir cette page. Adresse postale : Auteurs The Best of English Literature BP 87 05003 GAP Cedex Courrier électronique, cliquez ici. Created / updated 13/07/01 at 18:06; page 1 of 2 http://www.e-anthologie.com The Best of English Literature, page OPHRYS—PLOTON Traduction de Jean Briat : Lever de soleil V IEUX fou agité, capricieux soleil, Pourquoi viens-tu ainsi A travers vitres et rideaux nous visiter ? Vieux pédant orgueilleux, va tancer Les écoliers traînards, les apprentis grincheux Va dire à la cour que demain le roi chasse Appelle les fourmis aux besognes des champs ; L’amour qui ne varie n’a ni saison ni pays Ni heures, jours ou mois, pauvres haillons du temps. Tes rayons si vénérables, si puissants, Qui t’a dit qu’ils l’étaient ? Je pourrais d’un clin d’œil les éclipser Si je ne craignais ce temps de ne plus la voir Si ses yeux n’ont pas aveuglé les tiens Regarde et demain soir dis–moi Si l’or et les épices des Indes réunis Sont où tu les laissa ou dorment avec moi De mande où sont ces rois qu’hier encore tu vis On te dira « Tous sont couchés dans le même lit. » Elle est tous les états, moi je suis tous les Princes Il n’existe rien d’autre. Les Princes ne font que nous singer, à côté Toute gloire n’est que masque, fortune qu’alchimie Toi soleil, ton bonheur n’est du nôtre que moitié En cela que le monde est ainsi resserré Tes ans ont besoin d’aise et ton devoir est De réchauffer le monde ; alors viens nous réchauffer Brille ici pour nous, tu brilleras partout Ce lit est ton centre, ces murs sont ta sphère. Created / updated 13/07/01 at 18:06; page 2 of 2 http://www.e-anthologie.com