Zoom sur la Cinémathèque de Toulouse
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Zoom sur la Cinémathèque de Toulouse
dossier Zoom sur la Cinémathèque de Toulouse Dossier coordonné par Natacha Laurent et Christophe Gauthier 50-55 La Cinémathèque de Toulouse Une collection de films en Midi-Pyrénées Jean-Paul Gorce 56-63 Et pourtant ils tournèrent ! Cinéastes toulousains de l’après-guerre 64-65 32 000 films conservés à « Balma »… une certaine histoire du cinéma Christophe Gauthier 66-67 Le réceptacle des mémoires régionales Christophe Gauthier 68-69 La restauration et le paradoxe du conservateur Christophe Gauthier 70-73 1914-2008 Une guerre qui n’en finit pas 74-79 Mémoire militaire de la Grande Guerre Les soldats de l’image 80-83 Les Carnets de Barthas au cinéma 84-85 Questions à Natacha Laurent 86-87 Repères Claudette Peyrusse David Lescot Laurent Véray Violaine Challéat Rémy Cazals Notre territoire est riche d’un patrimoine exceptionnel, mais dont la spécificité peut parfois masquer l’ampleur et l’originalité : les collections de cinéma, conservées par la Cinémathèque de Toulouse, sont considérées comme l’un des principaux fonds européens. Née il y a un peu plus de 40 ans à l’initiative de quelques passionnés de cinéma habitant en Midi-Pyrénées et rassemblés autour de Raymond Borde, la Cinémathèque a constitué, au fil des ans, un ensemble unique de films, de photos, d’affiches et d’ouvrages de cinéma. Dès sa fondation, cette institution atypique a noué des relations de travail et d’amitié avec les plus grandes archives européennes, ce qui a largement contribué à donner à ses collections une dimension internationale : elle fait aujourd’hui partie, avec les Archives françaises du film à Bois d’Arcy et la Cinémathèque française à Paris, des trois principaux lieux de mémoire du cinéma en France. La deuxième édition du Festival « Zoom arrière », que la Cinémathèque de Toulouse organise du 1er au 20 février, est l’occasion de lever le voile sur ce patrimoine si particulier, fragile et essentiel, souvent délaissé par l’industrie cinématographique, et pourtant intimement lié à l’avenir du 7e Art. Ce festival, entièrement consacré à l’héritage du cinéma et à sa transmission au public d’aujourd’hui, porte l’identité de notre institution et cherche donc à articuler les trois niveaux de son rayonnement : régional, national, international. C’est précisément l’articulation entre ces trois dimensions qui est à l’origine des thèmes retenus pour ce dossier. Le caractère local de ce patrimoine est ainsi présent dans les articles sur l’histoire de la Cinémathèque de Toulouse et la cinéphilie de notre région, si forte aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale. Pour illustrer l’envergure nationale et internationale de nos collections, nous avons choisi d’explorer une thématique importante pour notre archive : les représentations cinématographiques de la Grande Guerre. Ayant restauré deux films majeurs sur le sujet, La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) et Verdun, visions d’histoire de Léon Poirier (1928), la Cinémathèque de Toulouse trouve ainsi une nouvelle occasion d’affirmer qu’elle n’entend mener son travail qu’en conciliant exigence scientifique et partage avec un large public. Natacha Laurent, historienne et déléguée générale de la Cinémathèque de Toulouse Midi-Pyrénées Patrimoine | dossier 49