Royaumes Oubliés - La Couronne du Nord

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Royaumes Oubliés - La Couronne du Nord
La Couronne du Nord
UNE GRANDE HISTOIRE DES ROYAUMES I:
Le temps aux Royaumes Oubliés
C
ertains éléments de cette 1ère partie de la Grande Histoire
des Royaumes vous ont déjà été présentés dans la
Chronologie de la campagne de la Couronne du Nord.
Vous trouverez ici plus de précisions.
Le passage du temps et
des saisons
Presque tous les peuples et les races vivant à Faerûn marquent
le passage des jours, des saisons et des années d’une manière ou
d’une autre. En Cormyr et dans une douzaine d’autres
royaumes, les astrologues royaux s’occupent avec la plus
grande attention de la Chroniques des Âges. Même les hérauts
de guerre des tribus orques illettrés composent des chants
rauques dédiés à la mémoire des jours anciens et des actes de
gloire des plus grands chefs de guerre.
Jour et nuit
A Faerûn, une journée est composée de 24 heures. C’est tout
naturellement le lever et le coucher du soleil qui déterminent
la durée du jour et de la nuit. Dans les terres méridionales,
telles que Halruaa par exemple, la durée du jour varie peu avec
le passage des saisons, et les journées sont composées de 12
heures de jour et de 12 heures de nuit presque tout au long de
l’année. Plus au nord, dans les contrées septentrionales, les
jours sont plus longs en été et ils raccourcissent sensiblement
en hiver. C’est ainsi qu’à Lunargent les journées hivernales
comptent moins de 8 heures de jour alors que les journées
estivales en comptent plus de 16.
10 journées forment une semaine faerûniene, aussi nommée une
dizaine ou, plus communément une chevauchée au Cormyr ou
dans les Vaux (ou encore une veille, un domaine ou une hyare
selon les régions) 1. Les journées formant une dizaine ne portent
pas de nom distinctif, au lieu de cela elles sont distinguées par
un numéro : 1er jour, 2ème jour, et ainsi de suite. Dans les rares
cas où les jours de la semaine portent des noms, ils varient en
fonction de la région et ont souvent une connotation
religieuse. La plupart des habitants de Faerûn commencent à
compter les journées d’une dizaine en partant du pouce comme
1er jour, toutefois les hobbits sont connus pour commencer à
compter la 1ère journée sur leur auriculaire. De cette
particularité est née une expression particulièrement
populaire : « compter comme un hobbit », qui est utilisée pour
désigner des individus qui cherchent à affirmer une différence
juste pour le plaisir de compliquer les choses.
Les heures du jour
Les appareils permettant la mesure du temps sont des objets
rares à Faerûn et la plupart des gens se contentent de diviser
les journées en 10 portions égales : l’aube, la matinée (ou le
matin), le zénith (ou midi), l’après-midi, le crépuscule, le
coucher de soleil, le soir, la minuit, le clair de lune (ou le cœur
de la nuit), la traîne de nuit. Des dizaines de vocables désignent
ces différentes périodes de la journée et sont à l’origine de la
confusion de nombreux voyageurs arpentant les terres de
Faerûn.
1
Pour éviter toute confusion, j’utiliserais ici le terme
« semaine ».
LE TEMPS AUX ROYAUMES OUBLIÉS
Ces divisions coutumières ne correspondent toutefois qu’à des
approximations et la fin de l’après-midi d’un individu peut
parfaitement correspondre au début du crépuscule d’un autre.
Les coutumes locales déterminent la durée de chacune de ces
portions de journée. En règle générale, chacune de ces périodes
dure d’1 à 4 heures.
Nombreuse sont les régions qui s’intéressent à l’étude du
temps qui passe, mais en dépit de cal peu de Faerûniens ont de
réelles raisons de mesurer l’écoulement du temps avec
précision. Ils sont habitué à évaluer l’heure de manière
intuitive ainsi qu’en se servant de la position du soleil dans le
ciel et des activités les entourant. C’est ainsi qu’il est fort
probable que 2 marchands se donnant rendez-vous dans une
taverne au crépuscule arrivent dans un intervalle de temps de
15 à 20 minutes l’un de l’autre.
Dans les plus grandes cités, les cloches des temples marquent
de manière claire le passage du temps. C’est ainsi que les
prêtres de Gond entretiennent avec dévotion leurs précieuses
horloges mécaniques et se plaisent à laisser le son de leurs
cloches se rependre dans les cités. De leur côté, les jeunes
acolytes lathandriens ont souvent pour fonction de s’occuper
attentivement des cadrans soigneusement conçus après des
années d’observation attentive des mouvements du soleil dans
le ciel. Traditionnellement, les heures sont numérotées de 1 à
12, deux fois de suite, et les cloches des cités sonnent un
nombre de fois égale à la valeur de l’heure. En fonction du
contexte, 12 coups indiquent donc soit midi, soit minuit.
partie septentrionale du continent, utilisent le calendrier de
Harptos, nommé en mémoire du célèbre mage mort depuis des
siècles qui l’a inventé, Harptos de Kaalinth. Rares sont
cependant ceux qui s’y réfère en nommant Harptos, car ce
calendrier étant tout simplement le seul qu’ils connaissent, ils
ne voient pas l’utilité de lui donner un nom particulier. C’est
ce calendrier qui dénomme les mois de l’année.
Chaque année de 365 jours est divisée en 12 mois et chaque
mois est divisé en trois dizaines, soit 30 jours. 5 jours spéciaux
s’intercalent
entre
certains
mois
de
l’année.
Traditionnellement ces journées sont fériées et elles marquent
le changement de saison. Les mois de Faerûn correspondent
approximativement à ceux de notre calendrier grégorien
Le calendrier de Harptos
Mois
Nom officiel
1
Martel
Hiver fatal
2
Alturiak
3
Ches
4
Tarsakh
Herbeverte
5
Mirtul
6
Kythorn
7
Flammerige
La Longue nuit
8
Eléasis
9
Eleinte
Les Grandes moissons
10
Marpenoth
11
Uktar
Fête de la lune
12
Nuiteuse
Le calendrier de Harptos
La plupart des Faerûniens, tout du moins ceux vivant dans la
2
Le Cœur d’hiver
Calendrier
grégorien
Janvier
La Griffe du froid
La Griffe du couchant
La Griffe des tempêtes
Février
Mars
Avril
La Fonte
Le Temps des fleurs
La Marée estivale
Mai
Juin
Juillet
Le Haut-soleil
La Flétrissure
Août
Septembre
La Chute des feuilles
Le Pourrissement
Octobre
Novembre
Le Crépuscule
Décembre
Nom usuel
LE TEMPS AUX ROYAUMES OUBLIÉS
LES FESTIVALS SAISONNIERS
LES PHASES DE SÉLUNÉ
Dans la plupart des contrées civilisées, 5 journées dans l’année
sont traditionnellement fériées et consacrées à fêter le passage
des saisons. Chaque festival saisonnier est célébré
différemment, en fonction de sa nature et des traditions locale.
Hiver fatal : les nobles et les monarques accueillent le milieu
de l’hiver en célébrant une fête qu’ils nomment Haut festival
de l’hiver. Traditionnellement, c’est au cours de cette journée
que les alliances sont renouvelées ou conclues, que les nobles
préparent les projets de l’année à venir, s’échangent des
présents et des bénédictions. Le bas-peuple accueille cette
journée avec bien moins d’entrain. Il célèbre alors le jour de
l’Hiver fatal. Pour lui, c’est est une période des plus rude et elle
annonce de longues journées de froid à venir. Au Cormyr, ce
jour est officiellement appelé Haut festival d’hiver.
Herbeverte : le début officiel du printemps est un jour de paix
et de réjouissance plus connu sous le nom d’Herbeverte. Même
si la neige couvre encore le sol, les prêtres, les nobles et les
bourgeois mettent un point d’honneur à exposer devant leur
demeure de magnifiques fleurs cultivées spécialement pour
l’occasion dans des pièces spéciales des temples et des manoirs.
Ils bénissent et distribuent ensuite ces fleurs au peuple qui s’en
pare avant de les jeter au sol en guise d’offrande aux divinités
estivales.
La Longue nuit : au cours de cette longue nuit, riches et
pauvres festoient et ripaillent pendant quelques heures tout
entières consacrées à la musique, à la fête et à l’amour. C’est
lors de cette étrange nuit que les amitiés se renforcent, que les
couples se forment, que les amants se déclarent… Les divinités
de Faerûn participent à leur manière aux festivités en
s’assurant que le temps reste clément et propice à la fête et aux
jeux amoureux sous le couvert des bois. Dans certains pays, les
jeunes filles en âge de se marier sont lâchées dans la nature et
"chassées" par leur prétendant. Traditionnellement, les
fiançailles ont lieu lors de cette nuit. C'est un jour sacré pour
les prêtres d'Oghma, Lliira, Milil et Sunie entre autre.
Le mauvais temps lors de cette nuit est généralement pris
comme un mauvais présage, l’annonce de temps difficiles à
venir, de famine ou d’épidémie.
Les Grandes moissons : cette journée marque l’arrivée de
l’automne et des moissons. C’est une fête qui dure souvent tout
le temps des moissons et où la nourriture est toujours
abondante pour ceux qui viennent travailler aux champs.
Traditionnellement, elle est aussi la journée des grands
voyages. Les émissaires, pèlerins et aventuriers de tous poils
commencent généralement leur voyage au lendemain de cette
fête avant que l’automne ne rende les routes trop boueuses et
que la neige ne remplace la pluie.
Fête de la lune : C’est le dernier grand festival de l’année. La
Fête de la lune marque l’arrivée de l’hiver. Traditionnellement,
il s’agit aussi de la fête des morts et c’est l’occasion pour tous
de se souvenir de leurs ancêtres et de les honorer. Les tombes
sont bénies et on procède au Rituel du Souvenir. Alors que
cette journée devient soirée, les histoires du passé se mêlent
lentement aux légendes des héros, des trésors perdus et des
cités enfouies tandis que la bière coule et tous se rapprochent
des feux de cheminée dispensant une douce lumière et une
bienfaisante chaleur.
Les guerres se livrent souvent après la moisson, et se prolonge
aussi tard dans l’hiver que le temps le permet. Le gros des
combats se déroule durant le mois d’Uktar, d’où une
signification assez ironique de la Fête de la lune.
Séluné est l’unique lune de Toril. Elle est constamment suivie
dans sa course par les Larmes de Séluné qui forment un groupe
de centaines de corps célestes minuscules mais brillants (des
astéroïdes) qui tournent autour de Toril dans le sillage de
Séluné.
Séluné est pleine à minuit très exactement, le 1er Martel d’une
année comprenant une Rencontre des boucliers et tous les 30
jours, 10 heures et 30 minutes qui suivent. Le laps de temps qui
s’écoule entre chaque pleine lune représente techniquement 1
mois synodique, soit la période séparant une conjonction
Soleil-Toril-Séluné de la prochaine. Séluné décrit exactement
48 révolutions synodiques tous les 4 ans du calendrier de
Toril. Ainsi, elle est pleine à minuit pile le 1er jour de chaque
année et présente la même phase à 4 ans d’intervalle.
L’une des festivités faerûnienes, la Fête de la lune, se tient à
l’occasion d’une pleine lune prévue aux alentours de cette date
ou à cette date précise. Du fait de la proximité de la période
synodique de Séluné avec la longueur réelle d’un mois
calendaire, Séluné est pleine aux alentours du 1er jour de chaque
mois ou lors des jours de festivités, à 1 ou 2 jours près. Les
festivités annuelles servent à redresser les inadéquations entre
les mois synodiques et calendaires, la Rencontre des boucliers
apportant une correction nécessaire tous les 4 ans pour éviter
que la pleine lune ne se présente de plus en plus tard dans le
mois.
LA RENCONTRE DES BOUCLIERS
Une fois tous les 4 ans, la Rencontre des boucliers est une
journée ajoutée au calendrier faerûnien immédiatement après
la longue nuit du solstice estivale. Il est de coutume qu’au
cours de cette journée le peuple puisse rencontrer ses
dirigeants. Les alliances sont renouvelées ou conclues, de
grands tournois de toutes natures permettent aux plus
valeureux de montrer leurs talents et des épreuves sont
organisées pour les prêtres qui veulent grimper dans la
hiérarchie de leur clergé. C’est ainsi que des tournois de
chevaliers côtoient des fêtes artisanales, des concours de magie
ou des spectacles de théâtre et de musique.
Dans les Vaux, un grand festival est consacré à la Rencontre
des boucliers. La plupart des autres régions de Faerûn fêtent
cette journée, les célébrations allant alors de la plus modeste
petit fête de village à la plus outrageuse et dispendieuse parade.
Le decompte des ans
Chaque année possède un nom qui est le même dans tous les
Royaumes et alors que les mois de l’année sont relativement
standardisés, le système de datation des années varie selon les
endroits. Habituellement, les années sont numérotées à partir
d’un événement ayant eu une signification politique (comme la
durée d’une dynastie, la date de sa fondation, ou le règne de
son monarque actuel) ou religieuse importante. Chaque nation
ou région possède des cultures ayant leur propre histoire et
donc leur propre calendrier et il en résulte un foisonnement de
nombres qui ne sert qu’à embrouiller les gens ordinaires et à
frustrer les sages.
3
LE TEMPS AUX ROYAUMES OUBLIÉS
Toutes les races et les peuples de Faerûn disposent de leur
propre manière de marquer le passage des ans. Ainsi, l’ancien
royaume de la Mulhorande fait coïncider le début de son
calendrier avec la fondation de Skuld, la cité des dieux, il y a
plus de 3 500 ans de cela. Pour leur part, les Cormyriens font
commencer leur calendrier lors de la naissance de la maison
Obarskyr, il ya près de 1 350 ans de cela. On connaît aussi
certains calendriers draconiens ayant été commencés il y a plus
de 10 000 ans, bien que rares soient les dragons qui
s’intéressent à des choses aussi banales que le récit scolaire
d’événements dont même les plus ancien dragons encore
vivants n’ont aucun souvenir.
Années du Nétheril (an) : Utilisé par l’empire perdu de
Nétheril, son point de départ est l’Alliance de Seventon.
Règle de conversion : cv+3 859=an ou na-3 859=cv.
Calendrier Shou (cs) : Le peuple de Shou Lung marque
l’ascension de Nung Fu comme le point de départ de son
calendrier impérial.
Règle de conversion : cv+1 250=cs ou cs-1 250=cv.
Calendrier Wa (cw) : Calendrier utilisé par la nation insulaire
de Wa dans les Royaumes Orientaux.
Règle de conversion : cv+418=cw ou cw-418=cv.
Calendrier Untheric (cu) : Établis après l’ascendance de
Gilgeam comme roi-dieu d’Unther.
Règle de conversion : cv+735=cu ou cu-735=cv.
LE CALENDRIER DES VAUX (CV)
C’est le plus communément utilisé dans la partie
septentrionale de Faerûn et c’est le calendrier standard de la
race humaine.
Il part de l’Année du Levant quand la Cour Elfique autorisa les
hommes à s’établir dans les zones les plus clairsemées de la
forêt. Dans certains textes, et tout particulièrement ceux qui
n’ont aucun lien avec l’histoire des Vaux, le Calendrier des
Vaux est appelé Calendrier de l’Homme Libre.
C’est le calendrier qui sera utilisé dans cette chronique.
Calendrier Aryselmalyr (ca) : Calendrier archaïque utilisé par
les elfes aquatiques d’Aryselmalyr lors de la fondation de
l’empire.
Règle de conversion : cv+11 004=ca ou ca-11 004=cv.
Calendrier du Temps des Chants (tc) : Calendrier établis à
Myth Nantar et utilisé aujourd’hui par la plupart des habitants
aquatiques de Serôs.
Règle de conversion : cv+70=tc ou tc-70=cv.
Ans-Dragons (ad) : L’utilisation des Ans-Dragons est une
façon très ancienne de compter en générations draconiques de
200 années chacune. Chaque couleur comprend 10 cycles de
200 ans, et porte le nom d’un type de dragon donné. Ce
Calendrier a été abandonné depuis longtemps.
LES AUTRES CALENDRIERS
Bien que le Calendrier des Vaux soit le plus communément
utilisé, d’autres cultures utilisent ou ont utilisé différents
calendriers et les concilier tous n’a pas été sans causer de
grandes difficultés aux sages des Royaumes.
Calendrier Présent (cp) : Il constitue une tentative
d’institutions d’un système universel de comptage des ans. Il a
été approuvé par des sommités telles que Khelben Arunsun
d’Eauprofonde ou Vangerdahast du Cormyr et colporté dans
tous les Royaumes par les Ménestrels. Il considère l’année du
commencement du Temps des Troubles (que les sages ont
déterminé comme étant l’année où Azoun IV du Cormyr a
commencé à être tourmenté par Azroliark) comme l’An 0. Les
années antérieures à cette date sont numérotées négativement.
On ne sait pas encore si ce calendrier finira par prévaloir dans
tous les Royaumes : Elminster a noté à ce propos : « Un
nouveau système a besoin d’1 ou 2 générations pour bien
s’implanter. Il faut attendre qu’il en soit rendu à un nombre à
2 chiffres ».
Règle de conversion : cv-1 358=cp ou cp+1 358=cv.
Calendrier du Cormyr (cc) : Il commence à la fondation du
Cormyr par la maison Obarskyr (26 cv.), la dynastie qui règne
encore actuellement sur le royaume. La différence de 25 ans
seulement entre le Calendrier du Cormyr et celui des Vaux est
à l’origine de nombreuses confusions portant sur les jours
anciens. Les calendriers de l’époque se servait généralement du
système des Vaux, mais situe la fondation du Cormyr en 1 cv.
au lieu de 26 cv. Cette erreur est compréhensible si l’on
considère que les 2 calendriers sont utilisés dans 2 régions
mitoyennes – ainsi que par les marchands de Sembie. Il n’en
reste pas moins que beaucoup de sage se sont frappés
violement la tête sur leur bureau en tentant de donner un sens
à l’ensemble.
Règle de conversion : cv-25=cc ou cc+25=cv
La Chronique des Ages
Calendrier du Nord (cn) : Utilisé dans la cité d’Eauprofonde,
les Marches d’Argent et le Nord, il remonte à l’année durant
laquelle Ahghairon devint le premier Seigneur d’Eauprofonde.
Il existe également un système plus archaïque appelé
Calendrier d’Eauprofonde (ce), et qui date de la supposée
première utilisation de la ville en tant que comptoir
commercial ; il a été abandonné, excepté dans des rares et
anciens textes (en 1 364 cv. nous serions en 2 452 ce).
Règle de conversion : cv-1 032=cn ou cn+1 032=cv.
La grande variété de calendriers existants cause de multiples
soucis aux historiens et aux sages. La plupart de ces derniers
utilisent un système nommé la Chronique des Âges qui
attribue à chaque année un nom donné à partir de -700 cv.
Rares sont les gens du peuple de Faerûn qui s’encombrent de
calendrier moisis couverts de chiffres incompréhensibles. Les
Faerûniens se contentent de connaître les années par les noms
usuels qui leur sont associés. C’est ainsi que 1 364 cv. est plus
connue sous le nom d’Année de la Vague. Les gens du peuple
utilisent ces noms usuels lorsqu’ils parlent de naissance, de
décès, de mariages ou d’autres événements du quotidien. Les
enfants apprennent l’ordre des années grâce aux chants des
Calendrier de Mulhorande (cm) : Un des plus anciens
calendriers encore utilisé dans les Royaumes, cet ancien
procédé d’enregistrement historique date de la fondation de
Skuld, la Cités des Ombres, par un dieu Mulhorandi.
Règle de conversion : cv+2 134=cm ou cm-2 134=cv.
4
LE TEMPS AUX ROYAUMES OUBLIÉS
bardes, aux peintures qui décorent les temples et aux
enseignements des anciens.
Le nom qui est attribué à chaque année n’est toutefois pas
choisi au hasard, mais il ne commémore pas non plus
forcément un événement important ou ayant une signification
particulière. Il y a des siècles de cela, le sage oublié Augathra le
Dément (vers –400 cv.) nomma des milliers d’années à venir et
archiva ses travaux dans la grande bibliothèque de ChâteauSuif. Cette Chronique fut complétée par la suite par Alaundo
le Devin (75 cv.), sur lequel on ne sait pas grand chose. Ce qui
est certains c’est qu’ils se basèrent sur des légendes et des
prophéties elfiques ainsi que sur leurs propres prédictions du
futur. Certains les voient comme de grands visionnaires qui
cherchèrent à aider les générations futures avec leurs
avertissements et leurs conseils. Après des siècles, il est encore
exceptionnel qu’une année ne soit pas marquée par un
événement important liée au nom qu’elle porte et c’est
pourquoi la plupart des Faerûnien considère les noms donnés
par Augathra aux années à venir comme des présages à prendre
très au sérieux.
Depuis peu, on entend parler d’une nouvelles Chroniques des
Âges, une Chronologie Noire, modelée par la Dame de
l’Egarement et ses adorateurs. Le contenu et les desseins de
cette Chronologie des Ombres n’ont néanmoins pas encore été
révélés.
L’intégralité de la Chronique des Âges vous sera exposée dans
la 5ème partie de la Grande Histoire des Royaumes.
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