Vol 8 n o 3

Transcription

Vol 8 n o 3
OCTOBRE 2011
S O C I É T É
Volume 8 Numéro 3
D E S
A U T E U R S
D E
R A D I O ,
T É L É V I S I O N
E T
C I N É M A
MOT DE LA PRÉSIDENTE
© YVES LACOMBE
UN AUTOMNE DE REPRISES
N
ous aurons un automne occupé au
CRTC pour les audiences en vue du
renouvellement des licences de V, Astral et
TVA. Tout le monde demande grosso modo
un assouplissement des règles et une
modification des exigences en matière de
contenu original canadien. TVA et Astral
souhaitent une plus grande flexibilité.
Le principal argument à ce besoin de
plus de flexibilité contre moins d’obligations est bien entendu économique. Avec
l’arrivée de nouveaux joueurs tels Netflix
ou Hulu qui ne sont pas soumis aux mêmes
exigences, les diffuseurs d’ici veulent avoir
les coudées franches pour tirer leur épingle
du jeu.
La SARTEC ira bien entendu défendre
le maintien et même la hausse des niveaux
de dépenses en émissions canadiennes de
langue française et s’opposer à toute mesure qui affaiblirait les obligations de production de contenu original. Les résultats
financiers autant d’Astral que de TVA ne
justifient aucunement un assouplissement
des règles. Malgré la concurrence des nouveaux joueurs, en 2010, Astral tout comme
TVA ont encore des marges bénéficiaires
enviables. On est loin de la misère. La durée
des licences demandées étant de cinq ans,
il sera toujours temps de réagir à ce moment
si la situation se dégrade vraiment.
Septembre 2003
Autre reprise dont on se serait passée, le
dépôt du projet de loi sur le droit d’auteur.
Anciennement C-32 maintenant C-11. Ne
tenant aucunement compte des représentations, recommandations, critiques que
C-32 avait suscitées, le gouvernement redépose exactement le même projet. Un projet
décrié par tous les intervenants culturels et
qui contrevient probablement aux ententes
internationales que le Canada a signées sur
la protection des droits d’auteur. Pour un
excellent résumé des enjeux, je vous
recommande le site de Culture équitable
[
]
S O M M A I R E
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VIE ASSOCIATIVE
Félicitations ! aux lauréats
Avis de recherche
Nouveaux membres
Assemblée générale annuelle
Nomination
REPORTAGE
3 Classe de maître : Nathalie Petrowski
cultureequitable.org. Si vous n’avez pas fait
DOSSIER SARTEC
parvenir la pétition contre le projet de loi à
7 Projet de loi C-11 + C-32 = c. c.
Le revenu moyen
d’un artiste est de
13 000 $ par année.
votre député, je vous incite à le faire. Un
dernier chiffre pour alimenter l’indignation : le revenu moyen d’un artiste au
Canada est de 13 000 $ par année. Avec de
nouvelles exemptions,entre autres pour les
institutions d’enseignement, la loi C-11
risque de réduire encore plus cette maigre
pitance.
Et finalement, dernière reprise mais non
la moindre, Claude Robinson continue son
combat à la Cour Suprême. Une xième
procédure de plus dans cette interminable
saga. Il est encore une fois assuré de tout
notre soutien. Ç◊
SY LV I E L U S S I E R
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BRÈVES
Claude Robinson
VLB : Grand Prix de l’Académie
Projets acceptés
À vos claviers
Prix SARTEC
Doc Circuit
À l’agenda
APPEL DE CANDIDATURES
11 Festival des scénaristes
FORMATION
12 Patrick Senécal
12 Pour les membres SARTEC
MÉMOIRES CONJOINTS
14 CRTC – audience du 5 décembre
CHRONIQUE DE LA CAISSE
16 Des conseils pour bien utiliser
votre capital retraite
[
INFO SARTEC
] 1
[
VIE
ASSOCIATIVE
]
Ç FÉLICITATIONS ! À NOS MEMBRES
Georgette Duchaîne (scén.), André Forcier
(scén. et réal.), Coteau rouge,
- Prix de la Cinémathèque québécoise
pour le long métrage canadien coup
de cœur du public, FFM.
Halima Elkhatabi (scén.), La barricade,
- Meilleur court métrage québécois,
Festival Fantasia.
Philippe Falardeau (scén. et réal.),
Monsieur Lazhar,
- Meilleur film canadien, TIFF, Toronto ;
- Variety Piazza Grande Award et le prix UBS
du public, Festival international du film de
Locarno ;
- Prix du public Long métrage fiction de la Ville
de Namur et UniversCiné.be, FIFF Namur ;
- Sélectionné pour représenter le Canada dans
la course aux nominations pour les Oscars.
Geneviève Simard (scén.), Vodka Canneberge,
- Coup de cœur du jury, Compétition officielle
courts métrages québécois, Festival Fantasia.
GAGNANTS DES PRIX GÉMEAUX :
Joanne Arseneau, Réal Bossé, Danielle
Dansereau, Claude Legault, 19-2,
- Meilleur texte : série dramatique et
Meilleure série dramatique ;
François Avard, Benoit Chartier,
Louis Morissette, Les enfants de la télé,
- Meilleure série ou spécial de variétés
ou des arts de la scène ;
François Avard (chef scén.), Daniel Gagnon,
Jean-François Léger, Louis Morissette,
Louis- Anaïs Barbeau-Lavalette,
Se souvenir des cendres - Regards sur Incendies,
- Meilleur documentaire : culture ;
Anne Boyer, Michel D’Astous, Yamaska,
- Meilleur texte : téléroman et
Meilleur téléroman ;
Marc Brunet, Josée Fortier, Rafaële Germain,
3600 secondes d’extase,
- Meilleur texte : humour et
Meilleure série humoristique ;
Stéphan Bureau, Les Grandes entrevues,
- Meilleure émission ou série d’entrevues
ou talk show ;
Jacques Davidts (auteur principal) Donald
Bouthillette, Jean-François Léger, Richard
Jutras, Martin Talbot, Anita Rowan,
Les Parent,
- Meilleure comédie ;
2 [
INFO SARTEC
]
OCTOBRE 2011
Frank Fiorito, Génial!,
- Meilleur jeu ;
Magnus Isacsson, L’art en action,
- Meilleure biographie ou portrait ;
Isabelle Langlois, Mauvais Karma,
- Meilleur texte : comédie ;
Paco Lebel, Les chefs,
- Meilleure télé-réalité ;
Evelyne Morin-Uhl, Mange ta ville,
- Meilleur magazine culturel.
Sarah Perreault, Zooville II « Libellule »,
- Meilleure recherche : jeunesse ;
Philippe Rivard, Bye Bye 2010,
- Meilleur spécial humoristique ;
Pascal Sanchez, Hugo Latulippe,
La reine malade,
- Meilleur documentaire : nature et sciences ;
Alex Veilleux, Tactik II,
- Meilleur texte : jeunesse et
Meilleure émission ou série jeunesse.
SOCIÉTÉ DES AUTEURS DE RADIO, TÉLÉVISION ET CINÉMA
L’Info-SARTEC est publié par la SARTEC dont
les bureaux sont situés au :
1229, rue Panet
Montréal, (Québec) H2L 2Y6
Téléphone : 514 526-9196
Télécopieur : 514 526-4124
[email protected]
www.sartec.qc.ca
La SARTEC défend les intérêts de ses
membres dans le secteur audiovisuel
(cinéma, télévision, radio) et est signataire
d’ententes collectives avec Radio-Canada,
Télé-Québec, Groupe TVA, TVOntario, TV5,
l’ONF et l’APFTQ.
CONSEIL D’ADMINISTRATION
PRÉSIDENTE
Sylvie Lussier
VICE-PRÉSIDENT
Mario Bolduc
TRÉSORIÈRE
Louise Pelletier
SECRÉTAIRE
Joanne Arseneau
Ç AVIS DE RECHERCHE
Nous avons des redevances versées par les
producteurs privés ainsi que des chèques de
Radio-Canada pour les personnes suivantes :
Succession Andrée Dufresne, Succession Florence
Martel, Succession Marcelle Barthe, Succession
Michel Robert, Émile Coderre, Claude D’Astous,
André Desrochers, Léon Dewine, Jean-Marc
Drouin, Jean Guillaume, Lyette Maynard, Gema
Sanchez, Marie T. Daoust, Taib Soufi, Najwa Tlili.
Enfin, la Commission du droit d’auteur nous a
demandé d’agir comme fiduciaire des droits
qu’elle a fixés pour l’utilisation d’extraits d’œuvres de Raymond Guérin produites par la SRC.
Si vous connaissez l'une ou l'autre de ces personnes, communiquez avec Diane Archambault
au 514 526-9196.
ADMINISTRATEURS ET ADMINISTRATRICES
Michelle Allen
Geneviève Lefebvre
Mathieu Plante
Marc Roberge
Luc Thériault, délégué des régions
SECRÉTARIAT
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Yves Légaré
CONSEILLÈRE PRINCIPALE EN RELATIONS DE TRAVAIL
Angelica Carrero
CONSEILLÈRES EN RELATIONS DE TRAVAIL
Suzanne Lacoursière
Roseline Cloutier
SECRÉTAIRE-RÉCEPTIONNISTE
Odette Larin
ADMINISTRATRICE
Diane Archambault
TECHNICIENNE EN DOCUMENTATION JURIDIQUE
Anne-Marie Gagné
COMMIS COMPTABLE
Rosilien Sénat Millette
COMMIS À L’ENTRÉE DE DONNÉES
ÇINSCRIVEZ VOS CRÉDITS !
Mireille Lagacé
Votre inscription dans le bottin électronique
n’est plus à jour ? Vous avez des nouvelles données à nous communiquer ou à corriger ? En
tout temps, vous pouvez modifier votre inscription en vous servant de la fiche de renseignements dans notre site Internet à l’adresse
suivante :
www.sartec.qc.ca/la_sartec/services.htm
COMMIS DE BUREAU
Pour plus d’information, veuillez communiquer
avec Odette Larin au (514) 526-9196 ou
[email protected]
APPELS À FRAIS VIRÉS
David Ouellet
RESPONSABLE DES COMMUNICATIONS
Manon Gagnon
CONCEPTION GRAPHIQUE ET MONTAGE
M.-Josée Morin
IMPRESSION
Imprimerie EXPRESSART Inc.
Les membres hors Montréal ne doivent pas
hésiter à faire virer leurs frais d’interurbain
pour communiquer avec la SARTEC.
www.sartec.qc.ca
R E P O R TA G E
Nathalie Petrowski
Nathalie Petrowski
PA R M AT H I E U P LA N T E
© CLAUDE ROBINSON
CLASSE DE MAÎTRE
5 août 2011 – Reggie’s Bar de l’Université Concordia. Tout va mal. Nathalie Petrowski a des palpitations et parle frénétiquement
sur son cellulaire. Une heure plus tôt, sa voiture a été défoncée et on lui a volé son iPad flambant neuf. Et pour ajouter au poids
sur ses épaules, le réalisateur Alain DesRochers avec qui elle devait donner cette classe de maîtres à propos de leur film Gerry,
est absolument introuvable. Heureusement, Marc Lamothe, codirecteur général du Festival Fantasia est bien présent et pose
sa première question.
O c t o b r e 2 011
© RENAUD SAKELARIS
de gens qui ont connu Gerry me disaient qu’il manquait des
éléments importants. J’ai voulu faire plaisir à tout le monde
et je ne savais plus où j’en étais.
J’ai donc décidé de faire un film très simple. J’ai choisi
l’avenue classique, linéaire, traditionnelle. Le contraire de
I’m Not There de Todd Haynes qui fait jouer Bob Dylan par
une fille, un jeune noir, etc. Je voulais faire un film grand
public et montrer que Gerry n’était pas seulement un caleux
de bière et un fumeux de pot. Que c’est le début du vrai
rock au Québec.
Mais la journaliste en moi a joué des tours à la scénariste.
Je voulais que tout vienne de la réalité, que rien ne soit
inventé. On est censé prendre des libertés, même dans un
film basé sur la réalité, mais je me suis dit que je n’avais pas
le droit de faire ça. Je ne voulais pas faire de la peine aux
proches de Gerry encore vivants.
▲
Marc Lamothe : Gerry, ça a commencé comment ?
Nathalie Petrowski : J’ai rencontré Gerry Boulet dans les
années 1970, mais on ne s’est pas aimé du tout. C’était ma
période féministe et j’ai fait plusieurs critiques assassines du
groupe. Pour moi, Offenbach c’était juste une gang de
machos. En plus, je sortais avec un des gars d’Octobre, ça
n’aidait pas non plus.
En 1993, Mario Roy a sorti une immense brique sur la vie
de Gerry qui était mort trois ans plus tôt. Un producteur a
tout de suite acheté les droits et André Melançon a écrit un
scénario pour un projet de télésérie de six épisodes à TVA.
Il avait eu la super bonne idée de montrer Gerry à travers le
regard de six personnes importantes dans sa vie. Mais en
cours de route, TVA a changé de politique et ne voulait plus
faire de téléséries, le projet a donc été « flushé ». Mais le
producteur l’a ressorti en 2005 et l’on me l’a offert. En toute
innocence, j’ai dit oui. C’était un beau défi. Je me sentais à
l’aise parce que c’est une époque que je connaissais bien.
Mais, je me suis vite rendu compte que c’était plus compliqué de jouer avec la réalité que de faire de la fiction.
Gerry Boulet est mort, oui, mais il y a son culte, les gens qui
l’ont connu et ça complique un peu les choses.
Avec le livre de Mario Roy, je me disais qu’une bonne partie du travail avait été faite. Mais un livre, c’est un livre. Un
film, c’est une tout autre affaire. Dans les 650 pages du
livre, on a 650 histoires, mais pas de ligne dramatique. Il y a
toutes sortes de pistes possibles et imaginables. L’écriture
du scénario a été très difficile, j’ai dû faire de nombreuses
versions. Je savais qu’il y avait des éléments de la réalité historique qui devaient absolument se retrouver dans le film,
mais comment les mettre ensemble pour faire une ligne
dramatique solide ? Encore aujourd’hui, je ne suis pas certaine d’avoir complètement réussi. En cours d’écriture, plein
Marc Lamothe, directeur du Festival Fantasia et Nathalie Petrowski
lors de la discussion sur le processus d’écrire du film Gerry.
[
INFO SARTEC
] 3
R E P O R TA G E
NATHALIE PETROWSKI
CLASSE DE MAÎTRE
Nathalie Petrowski
ML : Et comment s’est passé le financement au niveau des
institutions ?
NP : Le processus normal. Des fois, miraculeusement,
un projet est accepté dès la première demande. Pour
nous, ç’a été la deuxième. Comme c’est un film avec
des rockers qui fument, qui boivent, qui sacrent et qui
font toutes sortes d’affaires pas très catholiques, ce
n’était pas évident. Beaucoup de lecteurs m’ont dit
que ça sacrait trop dans le scénario, mais c’est comme
ça dans la vraie vie. Et je sais qu’on va gagner le prix
cendrier cette année, c’est certain. Mais c’était comme
ça à l’époque. Dans le documentaire de Carmel
Dumas sur la dernière année de la vie de Gerry, on le
voit fumer même à l’hôpital.
ML : Et comment s’est déroulée la recherche ? Je sais que
tu as rencontré plein de monde. Pierre Harel, Françoise la
femme de Gerry.
NP : J’ai d’abord lu et relu le livre de Mario Roy. J’ai
aussi vu et revu tous les « biopics » possibles : Dédé à
travers les brumes, The Doors, Walk The Line. Les gens
qui ont personnellement connu le personnage vont
tout le temps dire qu’il manque quelque chose dans
le scénario. Quand on écrit, on a seulement une partie de la vérité. Pour l’auteur, c’est un exercice très peu
satisfaisant, parce que contrairement à la fiction, on
n’a aucune liberté.
En toute innocence, j’ai dit oui. C’était un beau
défi. Je me sentais à l’aise parce que c’est une
époque que je connaissais bien. Mais, je me suis
vite rendu compte que c’était plus compliqué de
jouer avec la réalité que de faire de la fiction.
4 [
INFO SARTEC
]
TÉLÉVISION
• Zap
• Tribu.com
• Miss Météo
ROMAN
• Maman Last Call
Nathalie Petrowski
Aussi, l’entrevue de Nathalie Petrowski à Cabine C :
cabinec.com/invites/nathalie-petrowski
ML : Et pour les dialogues, est-ce que ç’a été difficile ce
niveau de langage très cru ?
NP : Moi dans la vraie vie, je sacre tout le temps, c’était
donc super le fun pour moi de pouvoir le faire au
cinéma. Non ça n’a pas été difficile, d’autant plus que
dans le livre de Mario Roy, il y avait beaucoup de dialogues dont je me suis inspiré. Quand je suis allée sur
le plateau, Mario Saint-Amant improvisait beaucoup
et je ne reconnaissais plus mes dialogues. Mais ç’a
donné une touche plus spontanée au film. Alain
DesRochers, le réalisateur, lui a quand même dit de se
retenir un peu parce que les scènes devenaient trop
longues. Il y a des scénaristes qui n’acceptent pas
qu’on touche à leur texte. Moi je ne suis pas de cette
école-là. Je suis une vieille journaliste, mais une jeune
auteure et je n’ai aucun problème à ce qu’on change
mon texte.
ML : Et quel a été le rôle du producteur ?
NP : Christian Larouche est un producteur formidable,
il délègue beaucoup. Mais un peu avant le tournage,
on a eu un genre de psychodrame. J’étais vraiment
paniquée, je pensais que je n’y arriverais pas. Christian
a donc engagé Valérie Beaugrand-Champagne, une
merveilleuse script éditrice qui m’a vraiment aidée et
je lui en serai éternellement reconnaissante. J’avais
besoin de son regard extérieur. C’est une spécialiste
de la boucherie, de la coupe chirurgicale et je voyais
mes dialogues tomber comme des mouches.
Malheureusement, elle est arrivée trop tard dans le
processus et c’est une erreur que je veux plus refaire.
Dans mon prochain scénario, elle va m’accompagner
dès le début.
▲
Pour écrire un « biopic », on a besoin d’une personne ressource et pour moi, c’était Françoise. Au début,
je la tenais constamment au courant pour avoir son
feu vert sur toutes mes décisions. C’est vraiment une
femme formidable, ouverte d’esprit. Mais comme
Gerry a été le grand amour de sa vie, elle le protégeait
beaucoup. J’ai donc dû prendre mes distances pour
avoir plus de liberté dans mon écriture. J’ai aussi dû
prendre mes distances de Pierre Harel et des autres
musiciens. Comme ils étaient tous gelés à l’époque, ils
ne se souvenaient de presque rien.
• Un cirque en Amérique
• Le Complexe d’Édith
• Maman Last Call
• Gerry
© RENAUD SAKELARIS
FILM
Suite de la page 3
www.sartec.qc.ca
L’Opération
Claude Robinson :
tout autre affaire. Dans les 650 pages du
livre, on a 650 histoires, mais pas de ligne
dramatique. Il y a toutes sortes de pistes
possibles et imaginables.
ML : Et ton rapport avec Alain DesRochers, le réalisateur ?
NP : Le rapport entre le scénariste et le réalisateur
est « fucké » par définition. On met au monde un
enfant et le réalisateur part avec et il l’élève
comme il veut. Au départ, je ne le connaissais pas
du tout, mais il y a rapidement eu un déclic et je
l’ai vraiment aimé. Je lui ai fait confiance et ç’a été
une super belle relation. Il a donné un élan au
film : deux heures dix qui passent vraiment rapidement, on ne s’emmerde jamais et ça, c’est à cause
de la réalisation.
ML : As-tu été présente sur le plateau de tournage ?
T’es-tu mêlé du casting ?
NP : Pas vraiment. Pour le casting, c’est vraiment la
prérogative du réalisateur. Au départ et pendant
quatre ans de développement, Gerry devait être
joué par Guillaume Lemay-Thivierge, mais il s’est
désisté à la dernière minute. On a pensé un certain
temps à Robin Aubert. Et puis, Mario Saint-Amant
a manifesté son désir de jouer le rôle, mais j’avais
le feeling qu’il était trop gentil. De toute évidence,
je ne le connaissais pas du tout. C’est très vite
devenu une évidence que c’était lui Gerry. Mario a
vécu des moments difficiles comme Gerry, il avait
donc toute la profondeur voulue. Tout ce qu’il lui
restait à faire, c’était apprendre le piano.
ML : Ç’a été quoi le choix le plus déchirant que tu as eu
à faire durant l’écriture ?
NP : La relation que Gerry entretenait avec son
frère aurait dû être creusée davantage. Mais je ne
voulais pas le montrer parce qu’il est encore vivant.
Ça doit être l’autocensure de la journaliste.
Voilà la classe de maître terminée. Et rassurez-vous,
Alain DesRochers n’est pas mort. Il aurait été vu
quelque part sur la rue Mont-Royal... Ç◊
O c t o b r e 2 011
L
e 6 septembre dernier, à la suite de
l’annonce de Claude Robinson de
procéder à une demande d’autorisation
d’en appeler du jugement de la Cour
d’appel auprès de la Cour suprême, l’Opération Robinson a repris du
service. Le groupe d’amis à l’origine de l’Opération et la SARTEC lui ont
alors réitéré son appui et ont relancé la campagne de financement
auprès du public.
Au 30 septembre, le montant des dons recueillis s’élevait à environ
32 000 $. Ce montant s’ajoute donc au quelque 450 000 $ amassé ce
printemps. Plus de la moitié du Fonds collecté a depuis servi à défrayer
une partie des coûts (expertise, débours, taxes, photocopies, etc.). Les
préparatifs de ce procès en Cour suprême exigeront d’énormes
ressources supplémentaires. C’est pourquoi nous avons décidé de faire
de nouveau appel au public.
Ce n’est qu’aux alentours de mars 2012 que la Cour suprême rendra
sa décision d’entendre ou non les requêtes.
Malgré l’inégalité des forces en présence, la multiplication des
embûches. Claude Robinson persévère et lutte pour obtenir justice
depuis plus de 16 ans. Il est un exemple remarquable de force, de
courage, de ténacité et d’intégrité.
Claude a besoin de nous et il mérite notre appui.
Pour rester informé ou pour appuyer Claude financièrement, visitez
le site clauderobinson.org
NOUVEAUX MEMBRES
Depuis notre dernier numéro (juillet 2011), nous comptons
les nouveaux membres suivants :
Nouveaux membres
Un livre, c’est un livre. Un film, c'est une
© JEAN-GUY THIBODEAU
présent !
Paul Arcand
Manuel Foglia
Josée Rochon
Louis Bélanger
Josée Fréchette
Geneviève Simard
François Bellefeuille
Ole Gjerstad
Philippe Soldevila
Élise Bertrand
Sébastien Haché
Yann Tanguay
Julie Bélanger
Mathieu Holland
Lily Thibeault
Jean-François Boily
Nicolas Langelier
Olivier Thivierge
Ginette Boulanger
Étienne Langevin
Daphné Thompson
Judith Cadieux
Louise Latraverse
Étienne Côté
Marie-Christine Lê-Huu
Membres associés
Marie-Josée Cléroux
André-Anne Leblanc
Danièle Lorain
Jacques D’Aragon
Anouk Mahiout
Frédérique Marie
Jean-Paul Daoust
Malorie Nault-
Yvan De Muy
Cousineau
Membre stagiaire
Mariève Desjardins
Rose Normandin
Cindy Binette
Camélia Desrosiers
Dave Ouellet
Anne-Renée Duhaime
Hugo Pellicelli
[
INFO SARTEC
] 5
DOSSIER SARTEC
C-11
copie conforme au
C-32
Le gouvernement canadien a présenté de nouveau son projet de loi de modernisation sur le droit d’auteur, le
29 septembre dernier. Ce projet de loi reprend de façon identique le défunt projet de loi C-32 mort au feuilleton
à la suite du déclenchement des élections. Nous reproduisons dans ces pages le communiqué du DAMIC (Droit
d’auteur/Multimédia-Internet/Copyright) diffusé le lendemain de son dépôt aux Communes. Nous vous invitons
également à lire les réactions de ce controversé projet de loi C-11 répertoriées sur le site de Culture équitable.
LES MINISTRES MOORE ET PARADIS N’ONT PAS ENTENDU LES CRÉATEURS.
L
AQAD
APASQ
CMAQ
RAAV
SARTEC
SPACQ
UNEQ
GMMQ
UDA
SODRAC
ARTISTI
COPIBEC
SOQAD
6 [
INFO SARTEC
]
droits et de leurs revenus mais elles ont également
invité le gouvernement canadien à respecter ses obligations internationales en matière de droit d’auteur.
Tous les députés de l’Assemblée nationale du Québec,
de même que la Ville de Montréal, la Fédération des
commissions scolaires du Québec, l’Association des
libraires du Québec et de nombreux autres intervenants ont d’ailleurs appuyé les créateurs afin que le
projet de loi respecte leurs droits et leur assure une
rémunération équitable.
Il est d’autant plus dommage de voir qu’aucune
modification n’a été faite au projet initial pour permettre au Canada de respecter les traités internationaux portant sur le droit d’auteur. Or, l’ampleur
des exceptions incluses dans ce nouveau projet de
loi est sans précédent sur la scène internationale et
donnera une piètre image de la considération que le
gouvernement canadien porte à ses artistes et à ses
créateurs.
Source : Michel Beauchemin,
[email protected]
▲
es auteurs, les artistes interprètes et leurs associations, regroupés au sein du DAMI©, expriment leur déception à l’endroit du second dépôt par
le gouvernement du Canada du projet de Loi sur la
modernisation du droit d’auteur. Le projet de loi C-11
est identique au défunt projet de loi C-32 et sa résurrection ne le rend pas plus acceptable aux associations d’artistes et de créateurs.
Lors de la conférence de presse tenue immédiatement après le dépôt du projet de loi, le ministre
de l’Industrie, Christian Paradis a mentionné que :
« Tant les artistes que les créateurs profiteront de la
nouvelle ère équilibrée qui résultera du second dépôt
de la Loi sur la modernisation du droit d’auteur ».
Manifestement, le ministre Paradis et le ministre
du Patrimoine canadien, James Moore, ont fait la
sourde oreille aux nombreuses représentations des
diverses associations d’artistes et de créateurs devant
les membres du comité législatif chargé d’étudier le
projet de loi C-32. Non seulement ces associations
d’artistes et de créateurs ont-elles dénoncé les nouvelles exceptions expropriant les créateurs de leurs
ARRQ
www.sartec.qc.ca
ENSEMBLE, DISONS AU GOUVERNEMENT CONSERVATEUR QUE LA CULTURE,
C’EST IMPORTANT POUR NOUS !
PRÉSENTATION DU DAMI©
Le DAMI© (Droit d’auteur/Multimédia-Internet/Copyright)
réunit quatorze associations professionnelles d’auteurs et
d’artistes interprètes et sociétés de gestion collective du droit
d’auteur actives dans les arts de la scène, les arts visuels, l’audiovisuel, la radio, la littérature, les métiers d’art et la musique.
Ensemble, ces douze associations et sociétés de gestion collective regroupent plus de 50 000 artistes et titulaires de droit
d’auteur.
ASSOCIATIONS D’AUTEURS :
• Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec
(ARRQ)
• Association québécoise des auteurs dramatiques (AQAD)
• Association des professionnels des arts de la scène du
Québec (APASQ)
• Conseil des métiers d’art du Québec (CMAQ)
• Regroupement des artistes en arts visuels (RAAV)
• Société des auteurs de radio, télévision et cinéma
(SARTEC)
• Société professionnelle des auteurs et des compositeurs
du Québec (SPACQ)
• Union des écrivaines et des écrivains québécois (UNEQ)
ASSOCIATION D’ARTISTES INTERPRÈTES :
• Guilde des musiciens et musiciennes du Québec
(GMMQ)
• Union des artistes (UDA)
SOCIÉTÉS DE GESTION COLLECTIVE :
• Société du droit de reproduction des auteurs,
compositeurs et éditeurs du Canada (SODRAC)
• Société de gestion collective de l’Union des artistes
(ARTISTI)
• Société québécoise de gestion collective des droits
de reproduction (Copibec)
• Société québécoise des auteurs dramatiques (SoQAD)
Le DAMI© a pour objet la défense des intérêts des auteurs et
des artistes interprètes dans le processus de révision de la Loi
sur le droit d’auteur du Canada.
MODERNISATION DE LA
LOI SUR LE DROIT D’AUTEUR
Nous vous invitons à visiter le site de Culture équitable afin
de vous informer sur le projet de loi C-11 qui vise à moderniser la Loi sur le droit d’auteur.
Le projet de loi C-32 est mort au feuilleton à la suite du
déclenchement des élections. Temporairement, car un nouveau projet de modernisation de la Loi sur le droit d’auteur
sera présenté par le prochain gouvernement. Il sera alors
important de s’assurer que les créateurs soient reconnus à
leur juste valeur. Nous vous invitons à consulter régulièrement le site de Culture équitable pour rester informer.
Vous y trouverez de l’information, régulièrement mise à
jour, ainsi que divers moyens de joindre votre voix à ceux
et celles qui veulent s’assurer que les créateurs seront
rémunérés pour l’utilisation de leur travail. Ensemble, laissons savoir au gouvernement conservateur de Stephen
Harper que c’en est assez des coupures dans la culture !
SIGNER LA PÉTITION EN LIGNE
Lancée en juin 2010 lors du dépôt de C-32, la pétition compte
près de 12 500 signatures à ce jour. Si vous n’avez pas signé la
pétition, il est encore temps de le faire. Passez le mot !
www.cultureequitable.org/signer-la-petition/
ENVOYER UNE LETTRE AU DÉPUTÉ
Faites parvenir une lettre à votre député pour l’informer de
votre position face au projet de loi C-11. Une copie sera
automatiquement transmise aux ministres James Moore,
Christian Paradis et au premier ministre Stephen Harper.
www.cultureequitable.org/envoyer-une-lettre-au-depute/
CONSULTER L’ARTICLE PUBLIÉ DANS
L’INFO-SARTEC DE JUILLET 2010
Une révision de la Loi sur le droit d’auteur qui plaît aux
chambres de commerce
www.sartec.qc.ca/info/archiv_infos/201007/info/article4.htm
www.damic.qc.ca
www.cultureequitable.org
O c t o b r e 2 011
[
INFO SARTEC
] 7
GRAND PRIX DE L’ACADÉMIE
DU CINÉMA ET DE LA TÉLÉVISION
La SARTEC est très heureuse de souligner l’apport exceptionnel de Victor-Lévy
Beaulieu à la dramaturgie québécoise. Ses téléromans ont marqué l’histoire
de notre télévision. Nous sommes fiers que l’Académie canadienne du cinéma
et de la télévision reconnaisse l’immense talent de cet auteur unique. Toutes
nos félicitations Monsieur Beaulieu.
—Sylvie Lussier, auteure et présidente
Victor-Lévy Beaulieu
© CHRISTIAN LAMONTAGNE
• Le grand voyage, moyen métrage, ONF, 1975
• Monsieur Zéro, télé-théâtre, 1977
• In terra aliena, télé-théâtre, 1978
• Les As, téléroman, 1978-1979
• Race de monde, téléroman, 1979-1983
• L’héritage, téléroman, 1987-1990
• Montréal P.Q., téléroman, 1993-1996
• Hamlet en Québec, téléfilm, 1997
• Bouscotte, téléroman, 1997-2001
• Le Bleu du ciel, téléroman, 2004
La production télévisuelle de Victor-Lévy Beaulieu se résume à plus de 400
heures de diffusion et à plus de 30 000 pages de textes. En 2001, Victor-Lévy
Beaulieu a été déclaré « menace pour les forêts québécoises » par le magazine
humoristique Croc.
L’AGA DE LA SARTEC DÉMÉNAGE À L’ITHQ
VOUS ÊTES ATTENDU...
Le dimanche, 27 novembre 2011, à 14 h
À L’INSTITUT DE TOURISME ET D’HÔTELLERIE
DU QUÉBEC (ITHQ)
3535, Rue Saint-Denis, Montréal (Métro Sherbrooke)
À l’occasion de
l’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
ANNUELLE de la SARTEC
La journée débutera par deux ateliers : le premier parlera du métier
d’auteur et de la scénarisation comme mode d’expression ; le second
traitera de la place de la production francophone d’ici dans la
programmation jeunesse. Suivra un déjeuner vers 12 h 30.
Le programme complet de la journée ainsi que l’ordre du jour
de l’assemblée vous parviendront dans les prochains jours.
8 [
INFO SARTEC
]
HORAIRE DE LA JOURNÉE
Inscription : 9 h
Ateliers : 9 h 30 à 12 h 30
Aimez-vous écrire autant qu’avant ? (9 h 30 à 10 h 45)
Quatre auteurs
Écrire pour la jeunesse a-t-il un avenir ? (11 h à 12 h 15)
Un auteur, un producteur et un diffuseur
Brunch : 12 h 30
Il est offert gratuitement aux membres qui s’inscriront au préalable.
Assemblée générale : 14 h
Ouvert aux membres et aux non-membres
Prière d'informer le Secrétariat de la SARTEC de votre présence
Par téléphone (514) 526-9196, télécopieur (514) 526-4124 ou courriel :
[email protected]
VENEZ EN NOMBRE…
www.sartec.qc.ca
Projets acceptés
SODEC
FONDS HAROLD GREENBERG
ANNONCE DU 13 JUILLET 2011 –
DÉCISIONS EN PRODUCTION
DERNIÈRES RONDES D’INVESTISSEMENT – 2010-2011
Volet – Aide à la prise d’option
Aide en production (volet 1,2) long métrage de fiction - secteur indépendant
• La ferme des humains, Onur Karaman
• Le Météore, François Delisle
Aide en production (volet 2) Courts et moyens métrages de fiction
• Acrobat, Eduardo Menz
• Cochemare, Chris Lavis
• Sur la ligne Variation no2, Anne-Marie Turcotte et Mario Calvé
• La Voix, David Uloth
Aide en production (volet 3) - Documentaires œuvres uniques
• Benny, Paul et Dorrisi, Catherine Mullins
• Bidonville, Jean-Nicolas Orhon
• Infirmières, Sylvie Groulx
• La longueur de l’alphabet, Joe Balass
• Nou, les écrivins, Abraham Lifshtz et Simon Trépanier
• Rapailler l'homme, Antonio Pierre De Almeida
• Les Trains de la vie, André Melançon
• Un p’tit dernier pour la route - Paul Buissonneau, Mathieu Fontaine
• The Wanted 18, Amer Shomali
• Buzkashi!, Najeeb Mirza
• Car surfing, Paul Arcand
• Louis-Edmond Hamelin l’Homme du Nord, Serge Giguère
Aide en production (volet 3) - Documentaires série et mini séries
• 1000 jours pour la planète - mission biodiversité, Yannick Rose
et Jean Lemire
• The Fruit Hunters, Yung Chang
www.sodec.gouv.qc.ca
(source SODEC)
• Ça sent la coupe, roman de Matthieu Simard.
Scénariste : Matthieu Simard
• Réussir son hypermodernité et sauver le reste de sa vie en 25 étapes
faciles, roman de Nicolas Langelier. Scénaristes : Nicolas Langelier
et Christian Laurence
Volet – Aide à la scénarisation de long métrage de fiction
• 1987, scénariste et réalisateur : Ricardo Trogi
• Désolation, scénariste et réalisateur : Nicolas Roy
• Double, scénariste : Catherine Léger, réalisatrice : Marie-Julie Dallaire
• Hashima, scénariste et réalisateur : Georges Privet
• Motel Bonheur, scénariste et réalisateur : Stéphane Hogue
• Paul à Québec, adapté de l’œuvre éponyme de Michel Rabagliati.
Scénaristes : François Bouvier et Michel Rabagliati, réalisateur :
François Bouvier
• Pierre-Luc à Isaac à Jos, scénariste et réalisateur : Cédric Landry
• Quelque chose d’humain, scénaristes : François Delisle et
Hubert-Yves Rose, réalisateur : François Delisle
• Qu’est-ce qu’on fait ici et autres questions de première importance,
scénariste et réalisatrice : Julie Hivon
Volet – Aide au parachèvement de l’écriture
de long métrage de fiction
• Alice et Babette, scénariste : Nicole Bélanger, réalisateur :
Sylvain Archambault
• Le Coq de St-Victor, scénaristes : Pierre Greco et Johanne Mercier,
réalisateur : Pierre Greco
• Desperado, scénariste et réalisateur : Richard Angers
• Made in Québec, scénariste : Michel Duchesne, réalisateur :
Érik Canuel
• Mon été 52, scénariste : Nardo Castillo, réalisatrice : Ghyslaine Côté
• Une jeune fille, scénariste et réalisatrice : Catherine Martin
(source Le Fonds Harod Greenberg)
NOMINATION AU POSTE DE CONSEILLÈRE EN RELATIONS DE TRAVAIL
La SARTEC est heureuse d’annoncer la nomination de Roseline Cloutier au poste de conseillère
en relations de travail. À ce titre, Roseline a la responsabilité de veiller à l’application de l’entente
collective APFTQ/SARTEC du secteur de la télévision. Elle contribue également à la préparation des
négociations et y participe.
Roseline a obtenu son Baccalauréat en droit de l’Université de Montréal en 2007 et fut admise au
Barreau du Québec en 2009. Avant de se joindre à la SARTEC, Roseline a pratiqué en litige ainsi qu’en
droit fiscal. De plus, ayant travaillé à l’Union des artistes durant ses études, Roseline a déjà une
expérience pratique des relations de travail dans le milieu artistique.
Vous voulez savoir quand signer un contrat SARTEC, comment et avec qui négocier ? ou pour
toute question concernant l’entente collective APFTQ/SARTEC du secteur télévision, n’hésitez pas à
contacter Roseline Cloutier au 514 526-9196 poste 227 ou à [email protected].
O c t o b r e 2 011
[
INFO SARTEC
] 9
À vos claviers !
DU 9 AU 20 NOVEMBRE 2011
SODEC
Programme d’aide aux jeunes créateurs
Volet 1 – Aide à la scénarisation
2e dépôt – vendredi 26 octobre 2011
RENCONTRES
INTERNATIONALES
DU DOCUMENTAIRE
DE MONTRÉAL
** La SODEC procède à l’étude d’une demande
seulement si elle est reçue avant 17 h
aux dates de dépôt spécifiées **
tél.: 514 841-2200 ou 1 800 363-0401
téléc.: 514 864-3949
www.sodec.gouv.qc.ca
www.jeunescreateurs.qc.ca
(Source : SODEC)
Bourses SACD
Programme de bourses à la création
Budget annuel de 20 000 $ jusqu’à
concurrence de 4 000 $ chacune.
dépôts : 15 décembre 2011
www.sacd.ca/fr/bourses.html
Les dossiers doivent être adressés à :
SACD
Comité de sélection des Bourses
4446, boulevard Saint-Laurent, bureau 202
Montréal (Québec) H2W 1Z5
Les dossiers peuvent aussi être déposés
au bureau de la SACD.
Bourses SCAM
Programme de bourses à la création
Budget annuel de 12 000 $ jusqu’à
concurrence de 2 000 $ chacune.
dépôts : 15 décembre 2011
www.sacm.ca/fr/bourses.html
Les dossiers doivent être adressés à :
Scam
Comité de sélection des Bourses
4446, boulevard Saint-Laurent, bureau 202
Montréal (Québec) H2W 1Z5
Les dossiers peuvent aussi être déposés
au bureau de la SCAM.
FONDS HAROLD GREENBERG
Les prochaines dates de dépôt des demandes pour
les volets du programme de langue française sont :
volet Scénarisation de long métrage de fiction
20 janvier et 19 juin 2012
Doc Circuit Montréal annonce trois nouvelles initiatives!
Doc Circuit Montréal est heureux d'annoncer la tenue de trois nouvelles activités professionnelles dans le cadre de sa 7E ÉDITION QUI SE TIENDRA DU 14 AU 16 NOVEMBRE
2011 pendant les Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).
Doc Lab
Encadré par une équipe d'experts en cinéma et en médias interactifs, le Doc Lab est
un atelier intensif de 3 jours qui permettra à 12 participants d'explorer l'idéation et la
création de documentaires sous ses nouvelles formes. Le Doc Lab se tiendra les 10, 11
et 12 novembre prochain.
Bourse d'aide au développement d'un long métrage documentaire
Doc Circuit Montréal présente un nouveau concours de pitch à l'intention des réalisatrices et réalisateurs indépendants canadiens. Assortie d'une bourse de développement
de 20 000 $, cette nouvelle initiative a pour but de soutenir la recherche et la scénarisation d'un long métrage documentaire. Cinq finalistes seront sélectionnés pour présenter leur projet le 15 novembre prochain dans le cadre de Doc Circuit Montréal.
Pitch en ligne Cuban Hat
Les créateurs canadiens sont invités à envoyer une vidéo de 3 minutes présentant leur
idée de projet documentaire — toutes formes confondues. Les vidéos seront mises en
ligne sur le site web du Cuban Hat Project et le public sera invité à voter et à contribuer
en argent ou en services pour leur projet favori. Cinq finalistes seront sélectionnés et
invités à présenter leur projet devant public lors de la soirée de clôture de Doc Circuit
Montréal le 16 novembre prochain.
Pour plus d'information ou pour s'inscrire,
visitez www.ridm.qc.ca
FANTASTIQUE WEEK-END DU COURT MÉTRAGE QUÉBÉCOIS
Prix Meilleur scénario de court métrage DIY
accompagné d’une bourse de 1 000 $ de la SARTEC
Radhanath Gagnon, Corté
Le Festival Fantasia s'est tenu du 14 juillet au 7 août derniers. À l’occasion du
volet Parachèvement de l’écriture de
long métrage de fiction
20 janvier et 19 juin 2012
Fantastique week-end du court métrage québécois, la SARTEC a offert une bourse de
volet Prise d’option
En tout temps
du meilleur scénario à Radhanath Gagnon pour son court métrage : Corté.
www.astral.com/lefonds
TOUTES NOS FÉLICITATIONS !
1 000 $ au Meilleur scénario de langue française d'ici pour une deuxième année consécutive. Le jury composé de Julie Brisson, Karl Filion et Sylvie Lussier a décerné le prix
www.fantasiafestival.com/blog/fr/
10 [
INFO SARTEC
]
www.sartec.qc.ca
À l’agenda
INPUT II
La rencontre annuelle des passionnés
de la télévision
Date limite d’inscription : 30 octobre 2011
De grands moments de la télévision publique
à travers le monde
Les jeudi, vendredi et samedi 3, 4 et 5 novembre
Maison de Radio-Canada à Montréal
Renseignements et inscription gratuite :
Christiane Dalpé
Téléphone : 514 597-4384
Télécopieur : 514 597-4599
[email protected]
Consultez le site Web pour plus de détails
www.radio-canada.ca/input2
14es RENCONTRES INTERNATIONALES
DU DOCUMENTAIRE DE MONTRÉAL
Du 9 au 20 novembre 2011
[email protected]
www.ridm.qc.ca
Scénario au long court présente
15e FESTIVAL INTERNATIONAL DES SCÉNARISTES
DU 28 MARS AU 30 MARS 2012
APPELS À CANDIDATURE
Le Festival des scénaristes vous propose 6 possibilités d’appel à projets pour
des rendez-vous qui se déroulent in situ pendant le festival des scénaristes.
DATE LIMITE D’INSCRIPTION : 15 NOVEMBRE 2011
Les Forums des auteurs de fiction et de documentaire
Réservé aux auteurs sans producteurs (ou en recherche de coproduction), il offre à 5 auteurs
fiction, 3 auteurs documentaire, la possibilité de présenter son projet de long métrage
accompagné de deux parrains : un scénariste/réalisateur confirmés et un producteur devant
une assemblée de professionnels.
Le Marathon d’écriture du court métrage
26 scénaristes écrivent pendant 48 h un scénario d’une dizaine de pages avec l’aide de parrains professionnels. Une expérience unique ! Trois jurys désigneront les lauréats qui se verront accompagnés par la suite dans leur travail d’écriture.
Workshops des bibles de télévision
DOC CIRCUIT
LEDOC LAB
Inscription : avant le 21 octobre prochain
Information : [email protected]
LA BOURSE D’AIDE AU DÉVELOPPEMENT
D’UN LM DOCUMENTAIRE
Envoyer votre candidature
avant le vendredi 14 octobre 2011, 17h
Information : [email protected]
Il offre à une huitaine de scénaristes la possibilité d’établir un diagnostic précis sur leur projet de série (rapport à soi, faisabilité), ainsi qu’un renforcement de sa présentation afin
d’augmenter sa lisibilité et sa force de conviction.
Workshops Destins animés
Il offre à huit auteurs la possibilité d’établir un diagnostic précis sur leur scénario de long
métrage / court métrage / et série animée (dramaturgie et efficacité narrative), ainsi qu’un
renforcement de sa présentation afin d’augmenter sa lisibilité et sa force de conviction – Une
présentation afin d’augmenter sa lisibilité et sa force de conviction – Une présentation public
a lieu à la fin du workshop.
Les Portraits sonores
LE PITCH EN LIGNE CUBAN HAT
Pour plus d'information et pour soumettre
votre vidéo, visitez-le : www.cubanhat.tv
30e RENDEZ-VOUS DU CINÉMA QUÉBÉCOIS
MONTRÉAL
du 15 au 26 février 2012
www.rvcq.com
FESTIVAL REGARD SUR LE COURT MÉTRAGE
AU SAGUENAY
mars 2012
Appel de films
Date limite d’inscription : 1er novembre 2011
www.caravane.tv
Hot Docs
du 26 avril au 6 mai 2012
TORONTO
Date limite pour soumettre un projet : 13 janvier 2012
www.hotdocs.ca
O c t o b r e 2 011
Formation pratique autour du son qui offre à des auteurs la possibilité d’expérimenter une
approche nouvelle de l’écriture de l’image par l’association d’images fixes à des sons issus
directement du réel. Il s’adresse à des réalisateurs de documentaires ou de fictions, des scénaristes mais aussi à tous les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel curieux d’expérimenter
l’univers de l’écriture sonore. C’est atelier est conduit par le créateur sonore, Daniel Deshays,
une occasion unique de rencontre !
Magic web labo
Atelier pratique permettant aux candidats sélectionnés de compléter une équipe de création
et de développer leur projet pendant 4 jours accompagné d’un scénariste professionnel et
de parrains producteurs. Cet atelier est destiné :
1- Aux porteurs de projets innovants élaborés exclusivement pour le net dans la catégorie
web mini série de genre et web docu - (âgés de moins de 27 ans).
2- Aux auteurs – réalisateurs/photographes – réalisateurs sonores – flasheur/graphiste/
designers, etc. désireux d’intégrer une équipe de création et de participer à l’atelier.
Scénario au long court
23, rue du Buisson Saint-Louis, 75010 Paris
Scénario au long court : tél. : 01 44 84 38 11 /
@ : [email protected]
Inscription en ligne sur le site Internet : www.scenarioaulongcourt.com
[
INFO SARTEC
] 11
FO R M AT I O N P O U R L E S M E M B R E S D E LA S A R T E C
Créer son Blogue
CLASSE DE MAÎTRE
Le Cinéma de genre
avec Patrick Senécal
Le samedi 29 octobre de 9h30 à 16h30, dans le
cadre de la série Espresso, Patrick Senécal offrira
une Classe de maître sur le cinéma de genre. En
illustrant ses propos d’extraits de films, Patrick
Senécal expliquera quels sont les éléments
nécessaires à une bonne histoire et à la création
de personnages originaux. Il analysera les
composantes essentielles du scénario et de la
Vous avez envie…
• de diversifier votre pratique ?
• de vous offrir un nouvel espace
de création ?
• de communiquer avec le public ?
• de vous faire cadeau d’un outil
d’autopromotion ?
Si vous répondez oui à l’une de ces
questions, cet atelier est sans contredit
pour vous!
En explorant les réalités d’Internet, des
portes s’ouvrent sur la création et l’exploration d’un autre univers qui ne peut que
susciter de nouvelles idées, de nouvelles
œuvres, de nouveaux contacts. Cet atelier
est offert dans le but de stimuler et d’améliorer les connaissances et les pratiques
d’un monde parallèle très dynamique,
qui possède ses propres codes.
réalisation et fera les mises en garde d’usage
quant aux pièges à éviter. Bachelier en études
françaises de l’Université de Montréal, Patrick
Senécal est un auteur prolifique de romans noirs
dont certains titres ont déjà été adaptés au
cinéma : Sur le seuil, 5150, Rue des Ormes et
Au terme de cette journée bien remplie,
vous aurez…
• créé,
• réalisé,
• intégré de façon immédiate cet outil de
création, de communication et d’autopromotion.
Les 7 jours du Talion. Récemment, il a scénarisé
et coréalisé la websérie La Reine Rouge. Il
enseigne la littérature, le cinéma et le théâtre
au Cégep de Drummondville. La Classe de
maître se déroulera à la salle Fernand-Seguin
de la Cinémathèque québécoise.
Quand : 29 octobre 2011
Heure : de 9 h 30 à 16 h 30
Où : Salle Fernand-Seguin
à la Cinémathèque québécoise
Nombre de places totales : 60
INFO SARTEC
Comprendre ce qu'est un blogue :
• son origine
• son histoire
• les hébergeurs
• ses intérêts
Les outils du blogue :
• fonctionnement
• gabarits
• textes
• images
• vidéos
La publication :
• le design
• l'interactivité
• la mise à jour
Clientèle :
Atelier offert aux auteurs de radio,
télévision et cinéma membre de la
SARTEC. Maximum de 12 participants.
Date et durée :
Le 28 janvier 2012 de 9 h 30 à 17 h 30.
Lieu :
Institut des technologies de l’information
du Collège Maisonneuve,
2030, boul. Pie IX, bureau 430.
Coût :
25 $
Inscription :
contactez Line Nadeau, en priorité par
courriel, à l’adresse suivante :
[email protected]
ou par téléphone au 450 787.2922
Cette activité de formation continue est
offerte grâce à un appui financier
d’Emploi Québec et du Conseil québécois
des ressources humaines en culture.
FORMATION
Prix : 150,00 $
12 [
CONTENU :
Formatrice :
Frédérica Skierkowski, a suivi sa formation en multimédia à l'École Nationale des
Arts et Métiers de Cluny (France). Elle a
été Infographiste pour la presse écrite et
responsable des sites Internet du service
multimédia pour le Journal de Saône-etLoire. Elle a donné des formations sur
les logiciels Photoshop, Illustrator,
Dreamweaver aux graphistes de cette
entreprise. De plus, elle est la créatrice
du concept : cybercommunes.com :
arborescence, navigation, graphisme,
médiation ainsi que de plusieurs sites
Internet pour des particuliers et des
entreprises. Frédérica a été également
récipiendaire à plusieurs reprises du Prix
de la Communication chez Honda-France.
]
www.sartec.qc.ca
FORMATION
Présentation d’un projet : le pitch
Comment présenter mon projet à un producteur ??? À un diffuseur ???
Comment faire pour qu’ils saisissent exactement ce que je veux dire ???
Combien de fois ces interrogations peuventelles vous revenir en tête ?
Cet atelier tentera de répondre à ces questions en vous permettant de comprendre
comment présenter votre projet dans une
forme accessible, claire et qui traduit parfaitement votre intention afin de maximiser vos
chances de voir votre projet porté à l’écran.
La présentation sera faite oralement avec
l’utilisation d’exemples de projets pour
appuyer les concepts présentés. Le groupe
sera appelé à participer en tout temps.
Au terme de cet atelier, vous aurez appris
comment présenter un projet en répondant
aux exigences des producteurs et des diffuseurs.
De cette façon, les chances de voir votre projet accepté seront grandement augmentées.
CONTENU :
notion bien comprise. D’autant plus qu’il peut
s’agir d’une façon facile et peu coûteuse de
faire valoir le concept. Pourquoi le négliger ?
• LE CONTENU
Le contenu communique les éléments
essentiels à la compréhension du concept.
Les éléments à inclure dans le contenu ne
suivent pas des règles strictes, mais certains
éléments sont essentiels.
• INFORMATIONS DE BASE
Public cible : 2-5 ans, 6-9 ans, 8-12 ans,
12-17 ans, 18 ans et+
Format : (26 épisodes de 22 minutes –
52 épisodes de 11 minutes, etc.)
Genre : comédie, dramatique, jeu, horreur,
réalité, etc.
Style : animation 2D, flash, 3D, hybride,
images réelles, etc.
Cette information est généralement présente
au début du document.
La Bible de présentation
Document qui sert à appuyer le pitch d’un
concept et dans lequel on retrouve tous les
éléments essentiels à sa compréhension.
Pour une série, un concept est une idée porteuse d’histoires, exprimée d’une manière
simple, concise et absolument claire.
Le but du pitch est donc avant tout de communiquer l’idée. Ses éléments essentiels : le
CONTENANT et le CONTENU.
Pour un document unique, un concept est
une idée porteuse exprimée d’une manière
simple, concise et absolument claire.
• LE CONTENANT
Le contenant appuie le concept.
Il n’y a pas de règles fixes eues égard à la
forme que prend un pitch. On se laisse généralement inspirer par le concept. L’originalité
de la présentation peut être renversante et
même surprenante, mais peut aussi être très
sobre. Un texte « straight » n’est pas mauvais
en soi et n’empêchera pas la communication
de l’idée, mais le manque d’effort peut
décevoir. La télévision (et tout autre média dit
d’écran) est un véhicule visuel; la présentation
a donc intérêt à faire valoir que c’est une
• LES PERSONNAGES
O c t o b r e 2 011
• LE MONDE
• LES PRÉMISSES
• LE SCÉNARIO COMPLET
• LES DESIGNS
• L’ÉQUIPE
• LE PLAN MULTI MÉDIA
Formatrice :
Madeleine Lévesque a plus de 23 ans
d’expérience en production et en diffusion
dans le domaine télévisuel. Directrice de Production Originale pendant dix ans à TÉLÉTOON, elle a géré des centaines de projets en
développement et en production dans le
secteur émissions jeunesse et dramatiques,
projets qui non seulement ont été maintes
fois primés, mais sont aussi des exemples
phares de coproductions internationales.
Madame Lévesque a par la suite œuvré
comme vice-présidente au Développement
du contenu chez 9 Story Entertainment à
Toronto avant d’établir sa propre boîte de
consultation à Montréal pour le développement de projets télévisuels et cinématographiques.
Clientèle :
Atelier offert aux auteurs de radio, télévision
et cinéma membre de la SARTEC. Maximum
de 12 participants.
Dates et durée :
Les 17 et 18 mars 2012 de 9 h à 17 h.
Lieu :
Centre St-Pierre, 1212, rue Panet à Montréal,
local 201.
Coût :
40 $
Inscription :
contactez Line Nadeau, en priorité par
courriel, à l’adresse suivante :
[email protected]
ou par téléphone au 450 787.2922
Cette activité de formation continue est
offerte grâce à un appui financier d’Emploi
Québec et du Conseil québécois des ressources humaines en culture.
[
INFO SARTEC
] 13
MÉMOIRES CONJOINTS
Consultation de radiodiffusion
CRTC 2011-525
Le CRTC tiendra une audience le 5 décembre prochain à Montréal. Cette
consultation publique vise à développer un cadre réglementaire approprié
au marché télévisuel de langue française. Le Conseil en profitera également
pour étudier les demandes de renouvellement de licences d’Astral Media
inc. (Astral), de Quebecor Media inc. (QMI) et de Serdy Media inc. et
réexaminer certains engagements et conditions de licence de V.
En réponse à cet avis de consultation de radiodiffusion, la SARTEC, l’UDA
et l’ARRQ ont déposé des mémoires conjoints. La version intégrale des
documents est disponible dans notre site Internet. Nous présentons ici les
D
faits saillants.
Dans leurs mémoires conjoints, la SARTEC, l’UDA et l’ARRQ stipulent que la migration des
auditoires francophones de la télévision généraliste (qui diffuse surtout de la production
originale) vers la télévision spécialisée et payante (qui diffuse beaucoup de reprises) fragmente l’offre francophone au détriment de la production originale dans des catégories
d’émissions coûteuses telles que les dramatiques et les documentaires uniques. Elles font
remarquer que c’est la télévision généraliste publique et privée qui, en grande majorité,
déclenche le financement de ces émissions auprès des institutions financières, situation
qui, selon elles, se maintiendra dans un avenir prévisible. En l’absence d’un renforcement
des obligations actuelles, elles sont d’avis qu’il y a un risque de perpétuer les problèmes existants : réduction des budgets pour les séries dramatiques, fin des séries lourdes, absence
d’émissions jeunesse à la télévision généraliste commerciale, etc.
Les francophones demeurent fidèles à leur télévision et le secteur francophone
a connu un grand succès dans plusieurs domaines. Grâce à l’augmentation
du nombre de services télévisuels disponibles et du choix qui en découle,
les auditoires francophones regardent davantage les services canadiens et
la programmation canadienne. En règle générale, plus le contenu canadien
est disponible, plus les téléspectateurs francophones s’en prévalent.
14 [
INFO SARTEC
]
www.sartec.qc.ca
L’UDA, la SARTEC et l’ARRQ font remarquer que l’approche
■ Que soient maintenues ou renforcées la plupart des con-
par groupe de propriété érigée par le Conseil est calquée sur
ditions et attentes actuelles rattachées aux licences indi-
les difficultés de certains groupes œuvrant dans le secteur de
viduelles d’Astral et de Groupe TVA ;
la télévision anglophone. Vu le très petit nombre de groupes
de propriété faisant partie de la télévision française, et comme
■ Que TVA et ses six stations affiliées soient tenues, par
le permet la Loi sur la radiodiffusion, les trois associations
année, de dépenser au moins 45 % de leurs revenus
considèrent que le secteur francophone mérite un traitement
totaux, ou bruts, sur les émissions canadiennes et au
distinct. Pour elles, chacun des services des groupes de pro-
moins 11 % de leurs revenus totaux sur les ÉIN ;
priété œuvrant dans la télévision généraliste francophone
■ Que plusieurs des services spécialisés de catégorie A
mérite un traitement de cas par cas.
d’Astral soient tenus de dépenser la moitié (50 %) de
Comme le démontre l’adhésion des jeunes
francophones aux émissions pour enfant,
quand l’offre est présente, la demande suit.
leurs obligations individuelles de DÉC en émissions
originales de langue française en première diffusion ;
■ Que la moitié (50 %) des dépenses d’Addik TV sur les
émissions canadiennes (c’est-à-dire 20 % de ses recettes
annuelles brutes) soit consacrée à la diffusion d’émis-
De plus, la définition d’émissions prioritaires mise en œuvre
sions canadiennes originales en langue française en pre-
par le CRTC 1991-99 étant très large, elles se disent favorables
mière diffusion ;
à l’adoption de la définition d’émissions d’intérêt national
proposée par le Conseil pour le secteur télévisuel francophone
■ Que les attentes du Conseil en matière de doublage
qui s’avère plus ciblée et recommandent une durée de trois
soient plus fermes et que des obligations précises, au cas
ans jusqu’au 31 août 2015 pour la présente licence.
par cas, soient imposées ;
Selon la SARTEC, l’UDA et l’ARRQ, détenir une licence du
■ Que l’adaptation de concepts américains (Wipeout et
CRTC est un privilège qui incombe un certain nombre de
The Price is Right) et étrangers soit davantage circons-
responsabilités envers le public dont le titulaire d’une licence
crite au cours des prochaines années.
de radiodiffusion est redevable. Quoique favorables au renouvellement des diverses licences d’Astral et de Quebecor Media,
Enfin, V ayant dépassé considérablement les attentes du
la SARTEC, l’UDA et l’ARRQ proposent :
CRTC au chapitre des émissions prioritaires, les trois associations recommandent alors au Conseil de traduire cette
■ Que toute réduction des obligations relatives à la diffusion
de contenu canadien pour les services en renouvellement
attente en condition de licence relative aux émissions d’intérêt national. Ç◊
d’Astral soit refusée ;
Pour consulter les mémoires, cliquez sur les liens suivants :
w
SARTEC-ARRQ-UDA_cf_ASTRAL
SARTEC-ARRQ-UDA_cf_TVA
SARTEC-ARRQ-UDA_cf_V
O c t o b r e 2 011
[
INFO SARTEC
] 15
CHRONIQUE DE LA
VOT R E C A PI TA L R E T R A I T E
DES CONSEILS POUR BIEN L’UTILISER
VOICI QUELQUES CONSEILS QUI VOUS PERMETTRONT DE SOUFFLER UN PEU
ET DE VOUS PROJETER AVANTAGEUSEMENT DANS L’AVENIR.
• Au moment de la retraite, refaites un nouveau profil d’investisseur pour vérifier notamment
votre seuil de tolérance au risque et votre niveau d’aisance à détenir certains placements;
• Évaluez de manière réaliste votre niveau de vie en tenant également compte, le cas échéant,
de votre volonté de transmettre des biens à vos proches;
• Envisagez la possibilité de fractionner (répartir) vos revenus avec votre conjoint pour réduire
votre facture fiscale;
• Analysez la pertinence de diviser avec votre conjoint votre rente de retraite de la Régie des rentes
du Québec (RRQ) ou du Régime de pensions du Canada (RPC) : certaines conditions s’appliquent;
• Portez attention à l’imposition de vos revenus de placement;
• Préservez le plus possible votre capital pour éviter de l’épuiser prématurément;
• Faites un budget et respectez-le de manière à ne pas vous endetter indûment;
• Retirez d’abord les épargnes non enregistrées et reportez le plus possible dans le temps
l’imposition de vos REER;
• Maximisez votre compte d’épargne libre d’impôt (CELI);
• Pensez à réclamer tous les crédits d’impôt (personnel, en raison d’âge, pour revenu
de pension, etc.) et déductions (REER, frais médicaux, etc.) auxquels vous avez droit.
DANS QUEL ORDRE EST-IL GÉNÉRALEMENT RECOMMANDÉ D’UTILISER
(DÉCAISSER) LES ÉPARGNES ACCUMULÉES ?
• Épargnes non enregistrées;
• CELI;
• Fonds de revenu viager (FRV) Québec, Ontario, Nouveau-Brunswick, fédéral;
• Compte de rente immobilisé (CRI) Québec, Ontario, Nouveau-Brunswick, fédéral
(automatiquement converti en FRV si le décaissement est nécessaire);
• Fonds enregistré de revenu de retraite (FERR);
• Régime enregistré d’épargne retraite (REER);
• Rentes non viagères (comme les rentes certaines qui comportent une date d’échéance).
Pour vous assurer de disposer de revenus suffisants à la retraite, demandez à votre planificateur financier
de procéder à une simulation sur logiciel, ce qui vous permettra d’avoir une meilleure idée de l’évolution
de vos entrées et de vos sorties de fonds. Vous serez ainsi en mesure d’évaluer, au fil des années,
l’importance relative de vos diverses sources de revenus.Ç◊
CAISSE DE LA CULTURE
Source : DESJARDINS – www.desjardins.com
215, rue Saint-Jacques Ouest, bureau 200
Le présent document vous est fourni à titre indicatif seulement. Vous
ne devez pas prendre de décision sur la foi de l’information qu’il contient sans avoir consulté votre planificateur financier de Desjardins ou
un autre professionnel. Le planificateur financier de Desjardins agit
pour le compte de Desjardins Cabinet de services financiers inc.
Montréal (Québec) H2Y 1M6
Tél. : 514-CULTURE (514 285-8873)
www.caissedelaculture.com
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INFO SARTEC
]
www.sartec.qc.ca

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