Assis-debout : l`ergonomie et la rationalité

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Assis-debout : l`ergonomie et la rationalité
SPECIAL ERGONOMIE
DOSSIER Mobilier
Assis-debout : l’ergonomie
et la rationalité
Rester assis plusieurs heures de suite quelle que
soit la nature du travail d’un professionnel n’est
pas une posture ordinaire. Même si le siège utilisé
est de la meilleure version, des troubles physiques
naissent forcément à un moment ou à un autre, à
quoi s’ajoutent des fatigues psychologiques. Depuis
plusieurs années, certains pays dans le monde, à
commencer par les pays scandinaves en Europe,
mettent en avant divers types de postes de travail
assis-debout, ce qui implique parallèlement le
bureau et le siège. A ce jour, ce type d’installation
est encore marginal en France. C’est pourtant
la solution ergonomique présentée par les
professionnels comme l’avenir incontestable…
Travailler seul ou à plusieurs, toute la journée sur le même
dossier ou sur différentes interventions… cela exige une
organisation efficace du poste de travail. Mais surtout, ne pas
risquer de se bloquer physiquement et psychologiquement en
restant assis sans bouger plusieurs heures de suite… Tout ceci
passe par une solution encore assez peu utilisée : la poste de
travail assis-debout (ill. Herman Miller).
Q
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uel est le principe du poste assisdebout ?
Le principe de base, ainsi que l’expliquent les ergonomes et les
fournisseurs de mobilier, est que la position assise n’est pas une
position absolument naturelle pour l’Homme. Par ailleurs, un poste
partagé dans une entreprise est partagé par principe par des utilisateurs de tailles, de morphologies, voire de sexes différents. Ces deux
principes sont les principales justifications du poste assis-debout,
pour lequel à tout moment l’utilisateur peut faire varier l’installation
du poste pendant sa période de travail.
Concrètement, Marion Toison (Haworth ) explique qu’il est important pour toute personne au travail de « varier les postures pour
s’adapter selon son activité et favoriser les mouvements », en précisant bien qu’il « n’y a pas de posture de prédilection »
Une même personne peut partager ses différentes fonctions de
travail sur des postes installés différemment. Ce qui implique de
disposer d’un espace suffisant. Par ailleurs, dans une même entreprise, plusieurs intervenants peuvent se partager plusieurs postes de
travail installés sur des espaces différents en fonction des différents
types de fonctions. Ce qui alors n’exige pas forcément que l’espace
soit plus grand, mais que les personnes acceptent de partager leurs
bureaux.
Si cela est possible, les postures de travail sont variées pour chaque
intervenant et donc les problèmes physiques résolus.
Mais concrètement, ce n’est pas toujours possible dans la possibilité de l’espace ou psychologiquement pour les intervenants qui
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n’auraient pas « leur bureau ». Par ailleurs, tout le monde ne fait pas
forcément un travail varié ou partagé avec d’autres. Un comptable
par exemple peut passer plusieurs heures assis au même siège et
devant le même dossier. Dans ce cas il est indispensable de pouvoir
faire bouger la façon de se tenir sur son bureau individuel.
Thierry Coste, directeur marketing de Steelcase France, résume
ainsi le principe du poste assis-debout : « Il est fonctionnel selon
les activités pratiquées ; physique pour une meilleure santé de
l’utilisateur ; et psychologique en permettant une certaine liberté
de l’utilisateur par rapport à son poste de travail. »
Quelle est sa place dans les entreprises
européennes et françaises ?
Si les postes assis-debout sont nés dans les pays nordiques, cela ne
doit rien au hasard, ainsi que l’explique Marion Toison (Haworth ) :
« Dans les pays du Nord de l’Europe, les populations sont très
grandes. Il y a déjà longtemps que les gens utilisent des postes plus
hauts, adaptés aux différentes technologies. Ils sont allés jusqu’au
bout de cette logique avec les postes assis-debout. »
L’ergonomie scandinave s’est ouverte vers les autres pays avec
plus ou moins de rapidité. La France en ce domaine n’est pas des
plus en avance…
Le témoignage de François Bures, directeur marketing Kinnarps :
« Le mobilier Assis-Debout est une spécialité de Kinnarps depuis
de nombreuses années grâce à l’intérêt des pays scandinaves con-
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Le principe d’un distributeur
ergonome
Le distributeur Vepi, très impliqué dans le monde de l’ergonomie,
justifie ainsi – entre autres améliorations - le poste de travail assisdebout : « Aujourd’hui les experts du monde entier sont unanimes
sur les résultats positifs que génèrent les investissements en ergonomie et environnement de travail. L’amélioration du bien-être des
employés d’une entreprise permet à court terme de minimiser les
coûts liés à l’absentéisme, d’optimiser la concentration de chacun,
et par conséquent de générer une augmentation de votre productivité. Avec des espaces de travail plus mobiles et mieux pensés, la
qualité de vie dans l’environnement professionnel peut s’améliorer
considérablement. Cette évolution exige un siège et un bureau
capables de vous suivre. »
cernant l’ergonomie. Pas loin de 50% des ventes dans ces pays
sont en assis-debout. En février j’étais au salon de Stockholm :
l’essentiel des réponses des fabricants étaient pourvues de ce mécanisme. Malheureusement sur le marché français, c’est encore
un peu «calme». Sauf quelques sociétés sensibles à l’ergonomie,
comme par exemple l’AFP qui depuis dix ans a conscience de la
nécessité de l’ergonomie. »
Cette analyse est reprise par les autres professionnels du mobilier
de bureau. L’expérience passée le prouve : le principe de l’ergonomie a mis plus de temps à être pris en compte par les entreprises
françaises que par les autres communautés européennes et surtout
nordiques. Petit à petit, elle entre dans les mœurs… Peut-on supposer que les postes assis-debout seront eux aussi, avec le temps,
adoptés en tant que principe confortable et donc rentable pour tout
type d’entreprise ? La question reste posée.
Expliquer les principes et les bienfaits de l’ergonomie aux responsables d’entreprise dépend en grande partie des professionnels de la
médecine, des ergonomes, qui se consacrent en grande partie à ces
explications. Cela dépend aussi des architectes prescripteurs qui,
eux, sont apparemment moins systématiquement convaincus de ce
besoin. Sans doute en partie parce que le système assis-debout est
moins esthétique que d’autres postes de travail, surtout en ce qui
concerne la table, mais aussi parce qu’ils ne sont pas toujours au
courant de l’ensemble des critères des postes assis-debout.
en fonction de la taille et de la morphologie de l’utilisateur qu’un
siège classique. Mais si le plateau reste fixe, on ne va pas au bout
de la démarche ergonomique.
Y a-t-il des métiers plus concernés
que d’autres ? Des personnalités
d’utilisateurs plus concernées ?
Certains métiers exigent depuis toujours la possibilité de pouvoir
adapter le poste de travail selon les éléments en cours. C’est le cas
par exemple des bureaux d’études d’architectes.
Mais le principe du système assis-debout concerne sur le plan
ergonomique tout utilisateur qui passe plus d’une ou deux heures
de suite à son bureau.
En ce qui concerne les postes de travail partagés, cela touche plus
certains métiers comme les équipes de vente, les équipes dites
« nomades »…
Est-ce un principe beaucoup plus
coûteux qu’un poste de travail classique,
ergonomique ou non ?
La question ne fait aucun doute : la réponse est oui. Un poste
assis-debout coûte en moyenne trois fois plus cher qu’un poste
professionnel classique. Doit-on en rester à cette considération ?
La réponse est non.
C’est le principe général de l’ergonomie : une personne qui se sent
mal à l’aise à son poste de travail, que ce soit physiquement ou
psychologiquement, ne travaille pas avec la même efficacité – sans
compter les arrêts de maladie – qu’une personne en pleine forme.
Investir dans un mobilier et un matériel, peut être à court terme
plus chers mais à moyen et long terme plus confortables et donc
plus efficaces, peut conduire à une meilleure rentabilité à tous les
niveaux : l’argent et le travail.
C’est ce qui est appliqué dans les autres pays où les entreprises
ne sont pas forcément plus aisées financièrement sur le principe
que les entreprises françaises, mais où elles sont plus ouvertes au
principe de l’investissement.
Concrètement, quels sont les éléments
d’un poste assis-debout ?
D’un côté le siège, de l’autre la table. L’un et l’autre s’adaptent à
l’utilisateur et s’adaptent entre eux pour choisir les hauteurs à utiliser
pour tel ou tel type de travail. Les plateaux ont tendance actuellement
à redevenir plus simples depuis que les écrans plats remplacent les
matériels informatiques lourds et difficiles à régler visuellement. La
table rectangulaire classique redevient la plus recherchée.
Ce plateau dans sa version assis-debout se règle en hauteur par
des boutons poussoirs faciles à gérer. Il va de soi que le choix du
système de réglage est très important, car s’il n’est pas très facile
pour tous, il ne sera pas utilisé concrètement plus d’une fois par
jour dans le meilleur des cas.
La première génération était quelque peu bruyante. Ce n’est plus le
cas maintenant, des recherches ont été faites en ce domaine.
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Peut-on utiliser un siège seul ?
C’est souvent par les sièges que les entreprises entrent dans le monde
de l’ergonomie. Mieux vaut un siège assis-debout, donc réglable
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La Serie [T] SSH de Kinnarps est la troisième génération
de mécanismes assis-debout. « Outre l’esthétique «fine»,
le mécanisme silencieux, la finition ébénisterie, l’intérêt du
produit est d’être évolutif à savoir : un poste traditionnel
(mais néanmoins réglable de 620 à 800 en série) peut
évoluer en SSH (620 à 1270) en fonction des besoins
(même si nous conseillons de choisir tout de suite la
réponse assis-debout). »
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La rentabilité est plus rapidement évidente pour les entreprises qui
cherchent à partager les postes de travail entre différents utilisateurs :
cela devient une alternative économique.
L’Hexagon de Haworth dispose de quatre piètements différents pour
une plate-forme commune, quatre systèmes de réglage en hauteur,
une goulotte horizontale avec ouverture des deux côtés, et un large
choix d’options : plateau coulissant, trappe d’accès aux câbles, chant
profilé, passe câble multifonctions… Il est à la fois « esthétique,
fonctionnel, rassurant, gage de qualité et de longévité. »
Tenaro, de Steelcase, se définit comme « astucieusement simple ».
L’utilisateur peut choisir des pieds à hauteur fixe ou des pieds
télescopiques réglables. L’organisation de l’espace de travail passe
par l’écran Orgawall, facile à fixer sur l’arrière du plan de travail, avec
un système d’étagères et un affichage des informations, système qui
peut également servir de séparation entre deux postes de travail.
Du poste le plus simple au plus sophistiqué, pour travail individuel
ou en équipe, le système Tenaro a en principe tout prévu, avec les
connexions nécessaires pour les ordinateurs et les appareils de
télécommunication.
Le principe de NF
Professionnel
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« Rester « scotché » de longues heures à son écran d’ordinateur et à
son téléphone, presque immobile dans son siège de travail - aussi confortable soit-il - n’est pas bon pour la circulation sanguine et le soutien
musculaire. Que dire lorsque cette position d’assise est reproduite toute
la semaine, toute l’année … figée telle une momie ? A l’intérieur de
nos entreprises, nombreux sont ces postes de travail « sarcophage ».
Comment donc activer le cœur ? Comment solliciter les muscles ?
Les sièges assis-debout, détournés de leur usage d’origine (laboratoire, atelier, etc.), sont - pour cette raison - en train de faire leur
retour. Associés à des plans de travail haut ou à hauteur variable, ils
incitent à un meilleur soutien musculaire et favorisent la circulation
sanguine. En outre, travailler à plusieurs autour d’un écran ou d’une
maquette est beaucoup plus agréable dans cette position d’assise.
Mais n’y a-t-il pas des risques de chutes ? Peut-on y mettre des roulettes pour avoir un peu plus de mobilité sans jouer au casse-cou ?
Les fabricants ont très vite été confrontés à ces questions de stabilité.
Compte-tenu de l’absence de norme, le référentiel NF Technique a
- tout aussi rapidement - apporté des réponses… »
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Le principe d’un fournisseur
GDB International a récemment décidé de fournir aux entreprises des postes de travail assis-debout. Pour cela, Pierre Jean Lancina a
développé une analyse complète dont voici un petit résumé…
« Un être humain a un besoin physiologique de bouger toutes les 1h30 environ. Les ergonomes recommandent une alternance de 2 à
4 positions assis-debout par heure, avec des phases de travail debout inférieures à 20 mn. Il convient d’éviter les positions : debout statiques et assise stationnaires.
Les deux positions, assise et debout, comportent des avantages à savoir : en position assise, la coordination motrice et la précision de la
vision s’améliore ; en position debout, le taux de réaction augmente et la tension du dos diminue.
De bonnes conditions de travail sont le gage de résultats positifs accrus pour l’entreprise et pour l’employé.
Pour l’entreprise : augmentation de la motivation et de la satisfaction des salariés ; diminution à long terme de l’absentéisme ; amélioration
de la qualité des produits et des services ; amélioration de la communication et de la coopération interne ; impact très positif sur l’image
de l’entreprise ; optimisation des coûts grâce au partage d’un bureau ; style de travail plus dynamique et efficace
Pour l’employé : réduction des problèmes de santé chroniques ; amélioration de l’environnement de travail ; élimination des positions
monotones ; augmentation de la concentration ; disques vertébraux moins sollicités ; réduction de la tension du dos, du cou, des épaules
et des maux de tête ; augmentation de la sensation de bien être dans son environnement de travail
Les employés étant les facteurs majeurs de production, ils doivent travailler dans des conditions optimales. Il s’avère qu’une mauvaise
ergonomie peut entraîner une perte de performance allant jusqu’à 35%, que doit financer l’entreprise. On estime le surcoût total d’un poste
de travail ergonomique à plus ou moins 1000 € par rapport à un poste standard.
Si l’on calcul le coût pour l’entreprise d’une journée d’absence d’un employé (remplacement par un intérimaire inclus), il s’élève environ
à 200 € par jour.
Le surcoût d’un poste de travail ergonomique est donc amorti à compter du 5ème jour d’absence du salarié, sachant que les entreprises les
plus touchées sont celles du secteur tertiaire.
Diverses versions de sièges et mobiliers spéciaux
◄ Siège « selle », le Capisco de Håg est l’un des plus recherchés pour
l’installation d’un poste de travail assis-debout. « Le siège à selle explique-t-on
chez Håg, est une option parfaite pour les plans de travail élevés. Le siège permet
de varier entre les positions basses et les positions plus élevées - allant jusqu’à
une position «presque debout» qui donne un parfait équilibre et beaucoup de
dynamisme dans le travail. » Concrètement existent différentes options de vérins,
avec un vérin standard de 200 mm, un vérin de 265 mm pour des surfaces de
travail hautes, et une option de vérin de 150 mm, qui font « que cette solution peut
fonctionner aussi bien avec des surfaces de taille normale que de hauteur. » Ce
siège est également disponible avec un assis plat.
◄ Deux versions de sièges assis
debout proposées par Nowy-Styl :
Webstard, siège de caisse et
Rodeo, siège dessinateur, tous
deux avec repose-pieds.
► « Une ergonomie d’exception pour
l’informatique mobile » : ainsi définiton les chariots Style View Ergotron,
destinés à répondre aux besoins des
médecins et infirmières dans leurs
tournées. Ce chariot leur permet
d’accéder au dossier de leurs patients
(via un PC, un ordinateur portable…) au
fur et à mesure de leurs déplacements,
et de travailler en position debout
ou assise. Il est actuellement utilisé
dans des hôpitaux et dans des
sociétés industrielles, des laboratoires
pharmaceutiques…
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◄ Yoyo, l’une des solutions Steelcase, permet de monter et descendre
le bureau en quelques secondes selon les besoins de l’utilisateur.
Sont prévus la montée de cables flexibles, le rail porte-accessoires, le
support imprimante, l’archivage suspendu, le sac, le rangement CD. « Il
offre tout un programme d’éléments d’extension spécialement destinés
à l’organisation du poste de travail », précise Steelcase : classeur à
chemises rigides pendantes, cadre à pochettes, corbeille à papier, tout ce
qui concerne « l’ère de l’information ».
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DOSSIER Mobilier
◄ La gamme RH
Support permet
de composer
«un siège assisdebout à la carte»
selon les besoins
de chacun,
avec le siège
« Appui-fesses »
et le siège
« Selle ». Leur
point commun :
deux manettes
de réglage de la
hauteur d’assise et de l’angle entre l’assise et le dossier, ainsi que
simultanément de la pente d’assise.
◄ ▼ Partant du principe
que l’ergonomie est « une
science en mouvement »,
Guilbert Mobilier (groupe
Office Dépôt) met en avant
le fait que « d’une façon
générale, l’organisation
dans le domaine tertiaire
génère des paradoxes.
D’une part le travail à
l’écran nous fige à la
même position durant de
longues périodes et d’autre
part le travail en équipe
nécessite le partager des
équipements. » Conclusion : « Choisir des mobiliers aux normes
autant que possible réglables permet une posture adéquate et
favorise la communication. » Moyennant quoi, en partenariat
avec l’industriel V/S, Guilbert Mobilier propose différents produits
adaptés, les Premium 1 100 et Premium 900. Amplitude de réglage
en hauteur 65 cm à 117 cm ; version électrique avec mémorisation
de plusieurs positions.
► « L’appui-fesses est-il une
autre façon de se tenir debout
ou d’être assis ? Aussi bien
l’un que l’autre. » Le tabouret
appui-fesse Conforto System1
présenté par Haworth permet de
s’asseoir en conservant « une
grande liberté de mouvement ».
En balançant de gauche à
droite ou d’avant en arrière
la colonne vertébrale, « les
mouvements soutiennent la
circulation et le métabolisme et
préviennent les crispations. » Le
tabouret dispose d’un coussin
d’assise rond ou triangulaire,
il est réglable en hauteur par
un vérin à gaz comforto-lift.
Ses utilisateurs principaux : les
architectes, les dessinateurs…
Il sert également de siège pour
des réunions express autour
d’un café.
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▲ « Un style spontané, un concept interactif et stimulant, axé
sur la communication, un caractère enjoué et inventif… » ainsi
Giroflex présente-t-il son siège G-10 version assis-debout. « La
position semi-assise et le principe de basculement soulagent la
colonne vertébrale et la musculature dorsale. Ce mouvement
dynamique du corps stimule l’activité intellectuelle et génère
une vraie sensation de bien-être. Le modèle G-10 accompagne
à merveille les moments pleins de vie, les discussions animées,
le travail cérébral ou manuel et les instants consacrés au repos
et à la détente. Disponible dans divers coloris séduisants, il est
pourvu d’un mécanisme de réglage en hauteur. »
◄ La version
poste assis-debout
pour utilisateur
« nomade »
de Herman Miller.
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