La Slovénie, ça se trouve où exactement - Boeser-Wolf

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La Slovénie, ça se trouve où exactement - Boeser-Wolf
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La Slovénie, ça se trouve où exactement ?
Une petite introduction générale au pays
par Alina et Emilia
- Ljubljana est la capitale de la Slovénie. C’est
un joli nom, même si son orthographe est plutôt
difficile à remarquer.
- La superficie du pays est de 20.273 km² (La
France est environ 25 fois plus grande). Les pays
frontaliers sont l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et
la Croatie.
- La langue officielle est le slovène, dans certaines régions frontalières on parle aussi italien et
hongrois.
- Le pays a 2 millions d’habitants. C’est un petit
peu moins que le nombre d’habitants de Paris.
- En Slovénie, il y a les Alpes où on peut bien
faire du ski et la mer Méditerranée où on peut se
baigner et faire bronzette, même si la côte slovène ne fait que 46,6 km de long.
- On trouve des chevaux sauvages dans des prairies bien vertes et les chevaux Lipizzans sont
originaires de la ville de Lipica.
- C’est en Slovénie qu’on trouve le plus d’ours
au monde (au km2). Il existe même un panneau
indiquant « Attention ours !».
- A côté de la nature, la culture ne manque pas.
On peut visiter plus de 200 musées et de collections d’Art.
Les Slovènes sont particulièrement fiers de leur
langue qui a pu survivre pendant des centaines
de siècles même s’il n’existait pas d’Etat slovène.
La Slovénie faisait avant partie de la Yougoslavie et est un Etat indépendant depuis 1991. Elle
est entrée dans l’Union Européenne en 2004 et a
comme monnaie l’euro depuis 2007. Le pays a
eu la Présidence du Conseil de l’Europe de janvier à fin juin 2008.
Prekmurska Gibanica, qu’est-ce que ça peut être ?
Une petite introduction à la cuisine slovène
par Alina, Anastasia, David, Emilia et André
A Berlin, on peut manger des spécialités venant
de tous les coins du monde. On a donc cherché
un restaurant slovène mais on n’en a pas trouvé.
Par contre, on a pu découvrir la cuisine slovène pendant la Grüne Woche, une semaine de
l’Agriculture et de l’Alimentation qui a lieu tous
les ans à Berlin. Au stand de la Slovénie, on a
parlé avec les représentants qui nous ont invités à goûter cette cuisine pour nous inconnue. Et
même si le pays est petit, il a une cuisine bien à
lui et variée.
Les spécialités traditionnelles slovènes sont simples dans leur préparation et riches en calories
parce qu’une grande partie de la population est
constituée de paysans.
Les paysans doivent bien manger dès le matin
pour pouvoir travailler dans les champs jusque
tard dans l’après-midi. Ils ont donc besoin de
nourriture consistante.
Les petits déjeuners
sont rarement sucrés.
On peut manger par
exemple une sorte de
polenta, un pain à la
farine de maïs ou de
sarrasin, garni de fromage et saupoudré de
Poivrons et aubergines
cannelle.
grillées saumurées
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A midi, les gens n’ont souvent pas le temps de
cuisiner pendant des heures. Ils ne mangent
qu’en fin d’après-midi. Les paysans mangent
de nouveau bien et beaucoup le soir. Ceux qui
ne travaillent pas dehors, préfèrent parfois un
repas froid comme en Allemagne. Les paysans
qui élèvent et abattent leurs cochons à la maison
produisent encore leurs saucisses et leur jambon
eux-même.
La charcuterie en Slovénie est très variée. Il y
a beaucoup de sortes de saucisses et saucissons
ainsi que de jambons, par exemple le jambon
fumé « Karster » est un jambon fumé célèbre. Il
est séché et fumé à l’air pendant une durée allant
La soupe à la choucroute était délicieuse
jusqu’à 2 ans parfois. Autrefois, les gens pauvres ne mangeaient de la viande que les jours de
fête comme les anniversaires, les mariages, les
naissances, les décès et à Noël.
On trouve de nombreux fromages. Beaucoup de
plats sont à base d’une sorte de chou-rave qui
n’existe pas en France. Il ressemble à un navet
mais est rond et blanc. On le fait mariner avant
de le cuire. On peut le manger avec des haricots bruns, des pommes de terre ou de la viande
sèche. On fait aussi beaucoup de potées, surtout
à la choucroute.
Au restaurant de la foire, on nous a servi de la
« Jota », une soupe à la choucroute qui était délicieuse, mais trop compliquée à faire pour qu’on
marque ici la recette.
Comme autres spécialités on trouve le « Štruklji»,
une entrée faite de pâtes fourrées qui existent
en plus de cent variantes, et comme dessert le
« Prekmurska Gibanica », un gâteau feuilleté
servi chaud fourré de pommes, de raisins secs,
de noix et de graines de pavot, le tout nappé
d’une crème.
On ne cuisine pas de la même manière dans
tout le pays. Sur la côte, les gens mangent plus
de poisson, dans la campagne on
mange plus gras. Il y a beaucoup
d’oliviers et on cuisine beaucoup à
l’huile d’olives.
Et qu’est-ce qu’on boit en Slovénie ?
En plus de la bière et du schnaps,
il y a beaucoup de vins. La Slovénie est depuis l’époque romaine un
pays de vignobles. Mais évidemment, les gens ne boivent pas seulement de l’alcool. On trouve
De l’eau minérale :
« Mineralna voda » beaucoup d’eaux de source
et minérales.
Depuis 20 ans, la Slovénie a beaucoup changé.
Maintenant, il y a de plus en plus de gens qui habitent en ville et travaillent dans des bureaux. Ils
mangent une cuisine moins de grasse et prennent
de plus petites portions. Pour les gens qui n’ont
pas le temps, il y a des fastfoods comme les Mac
Donald et les Burger King et aussi des snacks
avec des Döner Kebab, mais les Curry Wurst,
(les saucisses au curry berlinoises) ne sont pas
encore arrivées en Slovénie !
La vendeuse en costume traditionnel slovène
Un merci tout particulier à Monika Kartin, Ambassade de
Slovénie à Berlin, grâce à qui nous avons pu connaître les
spécialités slovènes, merci aussi aux personnes du stand
slovène de la Grüne Woche et du grand magasin Galeria
Kaufhof.

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