FIC 2013E - THPSAHCVVQA processus 01
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FIC 2013E - THPSAHCVVQA processus 01
F.I.C. n°2013E/TH/PS/AH/CV/VQA/Processus 01 Fiche d’interprétation et / ou complément aux référentiels Habitat & Environnement EHPA EHPAD (Ancienne appellation « Jurisprudence technique ») Objet : Modifications sur les rubriques TH/PS/AH/CV/VQA/Processus (Dispositions applicables à partir du 01/01/2013 à toute opération faisant l’objet d’une demande de certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD) 1) Processus Audit SMEO L'audit d'admission est suivi d'un audit de surveillance à +18 mois et d'un audit de renouvellement à réaliser avant la fin des 3 ans (+36mois). Attestations acoustiques et thermiques Prise en compte des « attestations acoustiques » selon l’arrêté du 27 novembre 2012 pour les EHPA L’arrêté du 27 novembre 2012 impose aux Maîtres d’ouvrages d’opérations dont le PC est déposé à compter du 1er janvier 2013, d’attester de la prise en compte de la réglementation acoustique par des constats réalisés en phases « conception » et « travaux » ainsi qu’au moyen de mesures acoustiques pour les opérations d’au moins 10 appartements. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 1 / 23 Les prestations réalisées Opération ≥ 10 appartements Opération < 10 appartements CCR systématiques CCR approfondis (tirage au sort) CCR avec mesures INDIQUEL / INDIQUATEL CCR avec mesures Système sous observation ou avis DER Le vérificateur CERQUAL récupère le document d’attestation et les résultats des mesures acoustiques (suivant compétence du mesureur). Le vérificateur CERQUAL récupère le document d’attestation et les résultats des mesures acoustiques (suivant compétences du mesureur). Il réalise des mesures ciblées si nécessaire Le vérificateur CERQUAL récupère le document d’attestation. Pas de mesure acoustique. Le vérificateur CERQUAL récupère le document d’attestation. Il réalise les mesures acoustiques conformément au guide CERQUAL Dans le cadre des CCR, il sera demandé au Maître d’ouvrage de fournir le document d’attestation (Annexe 1 de l’arrêté), ainsi que le rapport de mesures détaillé prévues dans le cadre de l’arrêté (y compris les plans avec repérage des points de mesures). Ces documents sont fournis par le Maître d’ouvrage au vérificateur missionné par CERQUAL. Le vérificateur s’assure que : • • • le document d’attestation ne fait apparaître aucune irrégularité dans la prise en compte de la réglementation ; les résultats des mesures acoustiques prévues dans le cadre de l’arrêté montrent la conformité aux exigences des référentiels ; les personnes ayant réalisées les mesures (dénommées « les mesureurs ») sont compétentes au regard de la certification. Critères de compétence des mesureurs au regard de la certification : • • • un vérificateur agréé par CERQUAL, agrément en cours de validité ; un bureau d’études acoustiques certifié OPQIBI 1604 présentant des références dans le secteur du bâtiment résidentiel ; autre intervenant justifiant de compétences en mesures acoustiques (formation Bac +2 avec spécialisation acoustique et/ou expériences d’au moins 2 ans dans le domaine des études et mesures acoustiques dans le secteur résidentiel). CERQUAL effectue les mesures acoustiques sur les opérations de moins de 10 appartements en cas de CCR avec mesures ou approfondis. CERQUAL peut effectuer des mesures acoustiques ciblées sur les opérations de 10 appartements et plus si besoin en supplément des mesures réglementaires (cf. tableau ci-dessus). Dans le cas où l’attestation du Maître d‘Ouvrage indique une irrégularité dans la prise en compte de la réglementation ou que les résultats et/ou les conditions de réalisation des mesures acoustiques (compétence du mesureur) ne sont pas conformes aux exigences du référentiel de certification, il est demandé au Maître d’ouvrage de faire réaliser les prestations nécessaires afin de mettre en conformité réglementaire et de lever tous les écarts. Après mise à niveau, CERQUAL pourra réaliser des mesures F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 2 / 23 acoustiques complémentaires devant permettre de lever l’ensemble des non conformités pour la certification. Attestation thermique RT2012 Le décret n° 2011-544 du 18 mai 2011 et l’arrêté du 11 octobre 2011 définissent le dispositif réglementaire de prise en compte des attestations thermiques de la RT2012. Une attestation de prise en compte de la réglementation thermique RT 2012 doit être établie au stade du permis de construire ainsi qu’au stade fin de chantier. A la demande du Maître d’ouvrage, CERQUAL pourra établir l’attestation thermique en fin de chantier, dès lors que l’opération fera l’objet d’une demande de label de performance énergétique HPE 2012 ou THPE 2012. Dans le cadre des contrôles de conformités au référentiel, CERQUAL prend en compte les conclusions des attestations réglementaires. Le Maître d’ouvrage fournit au vérificateur les documents de l’attestation. En cas d’irrégularité dans la prise en compte de la réglementation thermique RT2012 matérialisé dans l’attestation concernée, il est demandé au Maître d’ouvrage de faire réaliser les prestations nécessaires afin de se mettre en conformité réglementaire et de lever tous les écarts. Après mise à niveau, CERQUAL pourra réaliser des contrôles complémentaires devant permettre de lever l’ensemble des non conformités pour la certification. Option label « Bâtiment biosourcé » L’option label « Bâtiment biosourcé » est délivrée dans le cadre d’une certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD. En phase conception, le Maître d’ouvrage ou sa maîtrise d’œuvre constitue un dossier technique selon les modalités du référentiel Option label « Bâtiment biosourcé » (disponible sur www.qualitelogement.org), qu’il transmet à l’examinateur avec le DCE pour la réalisation de l’évaluation provisoire. Ce dernier réalise un contrôle de cohérence du dossier. Le Maître d’ouvrage communiquera toutes modifications ayant une incidence sur le label, avant la signature du dossier marché. En cas de délivrance du label, ce dernier sera précisé sur le certificat de l’opération selon les conditions du paragraphe suivant. En phase réception, le vérificateur examine le recollement du dossier par rapport au projet initial afin de valider définitivement la conformité au label « Bâtiment biosourcé ». 2) Rubrique TH Seule la Partie II de la rubrique TH est modifiée pour intégrer les niveaux RT2012. Elle est disponible en annexe de ce présent document. 3) Rubrique VQA § 2.1.2 Réseaux aérauliques des appartements Suite au changement de la norme sur les filtres à particules pour les installations de ventilation, le classement du filtre en cas de ventilation double flux passe de F5 à M5 pour l’air neuf : « En cas d’installation double flux, un filtre de classe G4 pour l’air extrait et un filtre de classe M5 (anciennement F5) pour l’air neuf seront au minimum installés. » F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 3 / 23 § 2.2 Qualité sanitaire de l’air à l’intérieur d’un appartement Émissions de formaldéhyde et autres composés organiques volatils L’étiquetage, au sens de l’arrêté du 19 avril 2011, vise les produits suivants lorsqu'ils sont destinés, exclusivement ou non, à un usage intérieur : • • • • • • revêtements de sol, mur ou plafond ; cloisons et faux plafonds ; produits d'isolation ; portes et fenêtres ; peintures et vernis ; produits destinés à la pose ou à la préparation des produits mentionnés ci-dessus. Ne sont pas concernés les produits composés exclusivement de verre non traité ou de métal non traité, ni aux produits de serrure, ferrure ou de visserie. Produits mis à disposition sur le marché avant le 1er janvier 2012 er REGL À partir du 1 septembre 2013, l’étiquetage des produits de construction et de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis, sur leurs émissions de polluants volatils (Arrêté du 19 avril 2011) est réglementaire. Produits mis à disposition sur le marché à compter du 1er janvier 2012 er À partir du 1 janvier 2012, l’étiquetage des produits de construction et de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis, sur leurs émissions de polluants volatils (Arrêté du 19 avril 2011) est réglementaire. Etiquette B au minimum Note 3 Produits mis à disposition sur le marché avant le 1er janvier 2012 : Produits mis à disposition sur le marché à compter du 1er janvier 2012 : À partir du 1er septembre 2013, les pièces écrites du dossier marché doivent spécifier que les produits de construction et de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis matériaux, sont étiquetés B au minimum, au sens de l’arrêté du 19 avril 2011. À partir du 1er janvier 2012, les pièces écrites du dossier marché doivent spécifier que les produits de construction et de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis matériaux, sont étiquetés B au minimum, au sens de l’arrêté du 19 avril 2011. Etiquette A ou A+ Note 5 Produits mis à disposition sur le marché avant le 1er janvier 2012 : Produits mis à disposition sur le marché à compter du 1er janvier 2012 : À partir du 1er septembre 2013, les pièces écrites du dossier marché doivent spécifier que les produits de construction et de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis matériaux, sont étiquetés A ou A+, au sens de l’arrêté du 19 avril 2011. À partir du 1er janvier 2012, les pièces écrites du dossier marché doivent spécifier que les produits de construction et de revêtement de mur ou de sol et des peintures et vernis matériaux, sont étiquetés A ou A+, au sens de l’arrêté du 19 avril 2011. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 4 / 23 4) Rubrique PS § 2.3.2 EHPAD Equipement de base des appartements des résidents des EHPAD Douche Présence d’une douche à siphon de sol NF située en salle d’eau(1) Lavabo Présence d’un lavabo NF situé en salle d’eau WC Présence d’une cuvette de WC NF suspendu avec réservoir bâti support encastré NF situé en salle d’eau(2) (1) Il s’agit d’une douche à fond non glissant possédant une légère pente équipée d’un siphon de sol, qui ne comporte pas de marche. La douche sera délimitée par un pare-douche de façon à limiter les projections d’eau dans la salle de bains et laisser une bonne accessibilité à la douche ; elle disposera d’une barre de douche permettant de fixer le pommeau. Le flexible NF devra faire au moins 2 m de longueur. On entend par pare-douche, une paroi mobile permettant de canaliser les projections d’eau, par exemple rideau de douche avec une tringle et tige de manœuvre ou paroi vitrée. (2) Le WC devra être adapté aux personnes à mobilité réduite et permettre un entretien facile. Il devra pourra être à bec allongé (se conformer à la rubrique AH). Equipements sanitaires complémentaires par rapport à l’équipement de base Occupation nominale Une ou deux personnes Note Note Equipement de base Equipement de base Un des éléments au choix : − Bec extractible sur lavabo(1) − Siège WC réglable en hauteur − Douchette pour le WC − Lavabo réglable en hauteur − Manchons d’arrivée d’eau froide et d’eau chaude en pièce principale(3) Laverie branchée sur l’ECS Une baignoire spécialisée en salle de bains collective(2) Deux des éléments au choix : − Bec extractible sur lavabo(1) − Siège WC réglable en hauteur − Douchette pour le WC − Lavabo réglable en hauteur − Manchons d’arrivée d’eau froide et d’eau chaude(3) (1) Le flexible NF devra faire au minimum 1,25 m. (2) Si présence de salle de bains collective. (3) Ces manchons permettront l’installation d’une kitchenette dans la pièce principale ultérieurement. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 5 / 23 § 2.4.2 EHPAD Note Autres cas Note Note Présence d’une production individuelle d’eau chaude avec accumulation ou distribution par boucle d’eau chaude pour une production collective. Robinetterie NF avec classement ECAU(1) : Mitigeur mécanique NF : Pour tous les appareils sanitaires type lavabo, évier, douche, mise en place de mitigeurs mécaniques ayant un classement ECAU et disposant d’une butée escamotable(2) ou d’un bouton « éco »(3) pour le débit dont la classe de confort est C2(4). Lavabo, évier, douche.........………………E1 C2A2 ou 3 U3 Pour les douches, mise en place uniquement de mitigeurs thermostatiques ayant un classement ECAU disposant d’un bouton « éco »(3) pour le débit et d’un bouton « stop »(5) (ou appelé « butée de sécurité »), dont la classe de confort est C3(6).. Douche …………………………E1 C3 A2 ou 3 U3 Et mitigeur thermostatique NF : Pour les douches, mise en place de mitigeurs thermostatiques ayant un classement ECAU disposant d’un bouton « éco »(3) pour le débit et d’un bouton « stop »(5) (ou appelé « butée de sécurité ») dont la classe de confort C2(4) est permise. Les autres dispositions identiques à la note sont satisfaites. Douche ……………………….............E1 C2 A2 ou 3 U3 Robinet d’arrêt de réservoir de chasse NF Les pièces écrites du dossier « Marché », doivent prévoir le rinçage de l’ensemble des canalisations après leur mise en œuvre et avant la pose des robinetteries, à la charge de l’entreprise titulaire du lot. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 6 / 23 5) Rubrique AH § 2.1 Exigences pour les EHPAD § 2.1.1 Appartements pour personnes agées Appartements pour personnes âgées Dispositions architecturales Les appartements individuels sont conçus au minimum comme des studios(1). Les appartements pour deux personnes sont conçus au minimum comme des T2(1). Au choix : Un rectangle contre séparatif de 1,30 m de longueur (+/- 10 cm) et 40 cm de largeur (+/- 5 cm), dépourvu de tout obstacle ou d’équipement (ex : radiateur, placard, fenêtre), devra être disponible pour la personnalisation de l’appartement par l’occupant [hors lit(s) et chevet(s)]. ou L’appartement comporte au moins un placard, équipé, de largeur 1,30 m (+/- 10 cm) et de hauteur minimale 1,80 m, manœuvrable en fauteuil roulant. La présence d’une porte est obligatoire, repliable ou coulissante (la porte battante est proscrite). La porte d’entrée s’ouvre vers l’intérieur et sur une aire de giration suffisante (Ø 1,50 m) pour le demi-tour en fauteuil roulant. Les portes de distribution de l’appartement sont battantes ou coulissantes dans la cloison et offrent un passage libre d’au moins 83 cm. Exigences à remplir Note La porte de la salle d’eau, si battante, s’ouvre vers l’extérieur de celle-ci. La poignée de la porte d’entrée et des portes de distribution de l’appartement doivent être facilement préhensibles et actionnables (ex : béquille ; les boutons sont proscrits). Dispositions électriques et domotiques En plus des dispositions réglementaires : Dans l’appartement, tous les interrupteurs électriques destinés aux points lumineux et aux prises commandées sont munis d’indicateurs lumineux, ou, à défaut, équipés d’un dispositif leur permettant d’être visibles de jour comme de nuit. Les pièces à vivre sont équipées d’un système d’éclairage de type va-et-vient ou télérupteur : appartement individuel : dans la pièce principale appartement pour deux personnes : dans le « séjour » et dans la chambre. En présence d’occultations (selon les exigences de la rubrique TE) sur les menuiseries extérieures de l’appartement, celles-ci sont obligatoirement motorisées avec au minimum un interrupteur d’ouverture/fermeture propre à chaque menuiserie. Chaque appartement est équipé d’un système d’appel du personnel, au niveau de la chambre ou de la pièce principale en studio (un dispositif par lit) et dans la salle d’eau (accessible en cas de chute) (2). Ce système d’appel doit pouvoir être neutralisable pour les résidents qui n’ont pas capacité (physique ou intellectuel) à pouvoir l’utiliser. (1) Studio et T2 sont définis ci-après. (2) Ce type de dispositif implique évidemment l’existence en parallèle d’un module d’appel installé dans au moins un local à destination du personnel qui permet un affichage des appels et leur localisation et/ou d’un système de réception portatif pour le personnel concerné (ex : téléphone sans fil/portable). F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 7 / 23 § 2.1.2 Locaux non privatifs Locaux non privatifs Dispositions architecturales (suite) Les escaliers collectifs encloisonnés, quand ils existent, sont à nez de marches parallèles (les escaliers hélicoïdaux sont proscrits, les ¼ tournants sont acceptés) et possèdent des contremarches. Ils sont équipés, sur les deux côtés, d’une double main courante placée respectivement à 0,60 m et 0,85 m (+/- 5 cm) et offrent une largeur de passage entre murs de 1,40 m. Toute porte desservant un escalier collectif est équipée d’un système d’ouverture par code ou clé. Les accès aux unités Alzheimer sont équipés d’un contrôle d’accès. Toutes les portes d’entrée aux locaux utilisables par les personnes âgées offrent un passage libre d’au moins 83 cm. Dès la présence de plus de un niveau accueillant des locaux susceptibles d’être utilisés par des personnes âgées, un ascenseur et un escalier collectifs, qui desservent tous ces niveaux, sont exigés. Tout ascenseur est au moins de type 2 au sens de la norme NF EN 81-70 (630 kg, 1,10 m x 1,40 m). En présence d’un ascenseur, les portes palières de la cabine ne doivent pas faire face à la volée descendante d’un escalier situé à moins de 2 m. S’il existe une seule salle de restauration pour toute l’opération, celle-ci doit : être accessible à tous les résidents de l’opération avoir une surface suffisante pour permettre une utilisation simultanée par tous les résidents de l’opération selon la règle : Exigences à remplir Surface salle de restauration > 2 m2 x capacité d’accueil totale de l’opération (marge acceptée pour la surface de +/- 10 %). Note Si l’opération présente uniquement des salles à manger d’étage ou d’unité, celles-ci doivent : être accessibles à tous les résidents de l’unité/étage concerné avoir une surface suffisante pour permettre une utilisation simultanée par tous les résidents de l’unité/étage concerné selon la règle : Surface chaque salle à manger > 2 m2 x capacité d’accueil de l’unité/étage (marge acceptée pour chaque surface de +/- 10 %). Si l’opération présente les deux types de salles (salle de restauration principale + salles à manger d’unité/d’étage) : chaque salle à manger d’unité/d’étage doit être accessible à tous les résidents de l’unité/étage concerné ; la surface de chaque salle est définie selon la règle suivante : Surface salle de restauration principale > 1,25 m2 x capacité d’accueil totale de l’opération Surface de chaque salle à manger > 2 m2 x capacité d’accueil de l’unité/étage (marge acceptée pour chaque surface de +/- 10 %). En présence de locaux administratifs, il existe au moins un local de stockage des archives de l’établissement dont la surface est calculée grâce à la règle suivante : Surface de la salle archives = nombre d’espaces privatifs/4. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 8 / 23 6) Rubrique CV § 2.2 Eclairage artificiel Les occupants des établissements EHPA et EHPAD sont sensibles aux effets de contrastes et de variations de niveau d’éclairement. Les éléments suivants permettent d’améliorer sensiblement la qualité de l’éclairage artificiel. Note , et Le cœfficient d’uniformité dans les locaux d’activités (salon, salle à manger, salle d’animation, salle d’activités), y compris ceux rattachés aux unités de vie, doit être supérieur à 0,6 (U > 0,6) (justificatif fourni par le Maître d’ouvrage) (1) Les luminaires des circulations communes et des halls devront être en éclairage indirect (2). Les sources lumineuses (ampoules, tubes, …) ne sont pas installées en éclairage direct, dans les circulations communes et les halls (hors hall d’accueil) (1) Le coefficient d’uniformité est défini en annexe informative. (2) L’éclairage indirect résulte de la réflexion de la lumière sur une surface plane (tel un mur ou un plafond). F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 9 / 23 ANNEXE F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 10 / 23 PARTIE II – Opérations en RT2012 GENERALITES L'obtention de la note à cette rubrique représente un niveau de performance, qui correspond uniquement à l’exigence de la réglementation thermique selon les dispositions définies par l’arrêté du 28 décembre 2012. L’obtention de la note , a minima, est obligatoire à la présente rubrique pour la certification Habitat & Environnement EHPA - EHPAD. Lorsque l’opération étudiée peut prétendre à l’obtention de la Certification Habitat & Environnement EHPA - EHPAD (la note étant au moins obtenue aux douze autres rubriques du référentiel hors management environnemental de l’opération et chantier propre) : l’attribution de la note à cette présente rubrique peut permettre de décerner à l’opération étudiée la Certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD RT2012-10% l’attribution de la note à cette présente rubrique peut permettre de décerner à l’opération étudiée la Certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD RT012-20% Cette présente rubrique est applicable à toute nouvelle opération, ayant fait l’objet d’une date de proposition de contrat de certification à compter du 1er janvier 2013. LIMITE DES APPRECIATIONS DONNEES L’évaluation de la présente rubrique, établie sur la base des plans et des pièces écrites du projet de construction d’EHPA ou d’EHPAD, correspond à une estimation de la consommation conventionnelle d’énergie d’un ou des bâtiments, pour le chauffage, la ventilation, le refroidissement, la production d’eau chaude sanitaire, les auxiliaires de distribution et de génération, l’éclairage, et doit donc être regardée comme un ordre de grandeur. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 11 / 23 Cette estimation de la consommation prévisionnelle est fondée par convention sur certaines hypothèses de mode de vie, notamment pour ce qui concerne la température, l’aération et la ventilation des appartements, la durée de la saison de chauffe, la consommation et le profil de puisage d’eau chaude sanitaire. Cette estimation de la consommation prévisionnelle implique également que les matériaux ou matériels mis en place respectent les performances thermiques de leurs procès-verbaux de mesures en laboratoire et que leur mise en œuvre soit conforme aux prescriptions du fabricant et « aux règles de l’art ». CRITERES TECHNIQUES DE L’OPERATION Les critères techniques pris en compte font intervenir entre autres les performances des éléments suivants : les déperditions par transmission du bâtiment vers l’extérieur et vers les locaux non chauffés la perméabilité à l’air de l’enveloppe du bâtiment les apports solaires et les orientations les systèmes de chauffage les systèmes de ventilation les systèmes de refroidissement les systèmes de production d’eau chaude sanitaire les auxiliaires de distribution et de génération l’éclairage. CRITERES ET EXIGENCES 1.1 Documents de référence Pour l’application de cette rubrique, il convient de se reporter aux documents et textes répertoriés en annexe 8.1. principalement définis dans le cadre de la réglementation thermique et des autres mesures de valorisation d’une opération, relative aux économies d’énergie. 1.2 Documents thermiques nécessaires à l’évaluation Au moment où l’évaluation d'une opération est effectuée et quel que soit le niveau de performance recherché, le Maître d'ouvrage fournit une note de calcul détaillée des coefficients Cep et Bbio par bâtiment (dont les logements ou parties de logements sont en catégorie CE1 ou CE2 telles que définies en annexe 1) dans laquelle : F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 12 / 23 • le coefficient Cep de chaque bâtiment est inférieur ou égal au coefficient chaque bâtiment, définis dans le titre II de l’arrêté du 28 décembre 2012. Cepmax de • le coefficient BBio de chaque bâtiment est inférieur ou égal au coefficient Bbiomax de chaque bâtiment, • les caractéristiques sur les énergies renouvelables, l’étanchéité à l’air, l'isolation thermique des parois, des baies, l’accès à l’éclairage naturel et les dispositions diverses satisfont les caractéristiques minimales définies au titre III de l’Arrêté du 28 décembre 2012. La note de calcul thermique des coefficients Cep et Bbio, devra être établie dans les conditions précisées par CERQUAL. Conformément à l’article 9 de l’arrêté du 28 décembre 2012, le maître d’ouvrage devra fournir une synthèse d’étude thermique selon les modalités prévues en annexe VI de cet arrêté. Cette synthèse standardisée d’étude thermique (ou fiche standardisée des caractéristiques thermiques) sera fournie à CERQUAL au plus tard au stade du dossier « Marché ». En complément de la note de calcul des coefficients Cep et Bbio, le Maître d’Ouvrage doit fournir également une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les logements, au stade du dossier « Marché », ou satisfaire une des dispositions équivalentes précisées au paragraphe 6.5.1 « Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions de base pièce par pièce ». Dans la mesure où les pièces écrites du dossier étudié ne précisent pas l'existence de cette note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, le Maître d'ouvrage devra s'engager à faire référence à cette note de calcul dans les pièces écrites du dossier marché, afin de rendre contractuelles ces dispositions. Les notes de calcul doivent obligatoirement décrire tous les éléments du projet nécessaires à sa vérification, et doivent notamment comporter : • les plans et les métrés décrivant les ouvrages ; • la catégorie des locaux CE1 ou CE2 comme définie en annexe 1 de la présente rubrique ; • les hypothèses et les résultats des calculs de performance de chacun des bâtiments, au regard de leur consommation conventionnelle d'énergie (Cep) et du coefficient Bbio ; • les hypothèses et les résultats de calculs pour leur consommation maximale Cepmax ; • les valeurs de performance thermique de chacun des éléments de construction au regard des exigences minimales prévues par le titre III de l'Arrêté du 28 décembre 2012; • les références précises et la version du logiciel de calcul utilisé ; • les coefficients représentatifs de l'enveloppe (U parois, U vitrages nus, etc.), les ponts thermiques et les débits d'entrées d'air, pris en compte pour le calcul des déperditions calorifiques de base pièce par pièce ; • la synthèse de l’étude thermique (ou fiche standardisé des caractéristiques thermiques) fournie au plus tard au dossier marché. 1.3 Evaluation des coefficients Cep, Bbio d’un bâtiment Le bâtiment est constitué de l’ensemble des locaux privatifs de résidents et des autres locaux (activités, restauration, etc.). Le coefficient Cep représente la consommation conventionnelle d'énergie pour le chauffage, la ventilation, le refroidissement, la production d'eau chaude sanitaire et l’éclairage du bâtiment, et est exprimé en kWh / m² d’énergie primaire. La surface prise en compte est la surface thermique au sens de la RT (SRT) définie en annexe III de l’arrêté du 28 décembre 2012. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 13 / 23 Le coefficient Cepmax est la consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire pour le chauffage, la ventilation, le refroidissement, la production d'eau chaude sanitaire et l’éclairage du bâtiment du bâtiment. Le Cep doit être inférieur ou égal au Cepmax. Le coefficient Bbio représente le besoin bioclimatique conventionnel en énergie du bâtiment pour le chauffage, le refroidissement et l’éclairage naturel. Il est sans dimension et exprimé en nombre de points. Le coefficient Bbiomax est le besoin bioclimatique maximale conventionnel en énergie du bâtiment. Le Bbio doit être inférieur ou égale au Bbiomax. Ces coefficients sont calculés par application de la méthode de calcul Th-B-C-E . Le coefficient Cep est calculé en utilisant comme données d’entrées, les caractéristiques réelles du bâtiment et de ses équipements, ou les valeurs par défaut, définies par la méthode de calcul. Les coefficients Cep et Bbio sont calculés pour l’ensemble du bâtiment. Chaque zone sera définie par son type d’usage conformément à la méthode de calcul Th-BCE. 1.4 Caractéristiques des produits Produits autres que ceux de l’enveloppe du bâtiment Le calcul du coefficient Cep prend en compte les valeurs des caractéristiques thermiques des produits, suivant la règle définie à l’article 8 de l’arrêté du 26 octobre 2010, en indiquant les valeurs qu’il convient d’adopter. Produits de l’enveloppe du bâtiment Les caractéristiques des produits de l’enveloppe du bâtiment (conductivité thermique utile des matériaux, coefficients de transmission surfacique (U), linéique (Ψ), résistance thermique (r) des parois opaques ou des composants de parois opaques) sont définies dans les règles Th U, par leur méthode de calcul ou par des valeurs par défaut. Toutefois, priment sur ces valeurs, les caractéristiques des produits qui sont indiquées : dans une certification de la performance thermique du produit, attribuée par un organisme accrédité par le COFRAC (ou équivalent européen). dans les Avis Techniques valides, lorsque ceux-ci ne font pas référence à une certification ou aux règles Th U. D’autre part, les valeurs données dans les règles Th-U, priment toujours sur celles figurant dans des procès-verbaux de mesure ou dans les normes. Cas des isolants thermiques manufacturés Dans le cas des isolants thermiques manufacturés (ACERMI, CSTBât, Avis Technique ou équivalent), les conductivités thermiques utiles sont données dans le cas de valeurs déclarées ou certifiées dans le fascicule 4/5 « Parois opaques » (§ 1-31, des règles Th U). Cas des maçonneries et des planchers entrevous isolants Pour la détermination des caractéristiques thermiques des éléments de parois F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 14 / 23 constitués à partir de blocs de maçonnerie, de béton cellulaire, de brique de terre cuite, de planchers à poutrelles et entrevous (…) on se reportera au fascicule 4/5 « Parois opaques» des règles Th-U. Cas des parois vitrées Les caractéristiques thermiques des parois vitrées sont définies dans le fascicule 3/5 « Parois vitrées » des règles Th-U et dans les règles Th-S par leur méthode de calcul, ou par leurs valeurs par défaut. Toutefois, priment sur ces valeurs par défaut les valeurs : figurant dans les certifications ACOTHERM ou NF Fermetures issues des Avis Techniques ou des homologations de gammes calculées conformément aux règles Th-U et Th-S faisant l’objet d’une Certification délivrée par un organisme certificateur accrédité par le COFRAC (ou équivalent européen). F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 15 / 23 1.5 Dispositions thermiques complémentaires 1.5.1 Note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions de base pièce par pièce En complément d’une note de calcul des coefficients Cep et Bbio, le Maître d’Ouvrage doit fournir également une note de dimensionnement des émetteurs de chaleur dans les logements, au stade du dossier marché ou satisfaire une des dispositions équivalentes suivantes : Soit le détail du calcul des déperditions de base, pièce par pièce, est requis au stade de l’évaluation, dans la mesure où les pièces écrites du dossier « Marché » précisent que le calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur devra être effectué par l’entreprise réalisant les travaux, sur la base des calculs de ces déperditions. Le calcul des déperditions de base pièce par pièce est réalisé sur la base des méthodes de calcul en vigueur et selon les dispositions des normes NF EN 12831, et NF P 52-612 CN. Le calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur (puissances de chauffage à installer) est réalisé selon les dispositions de la norme NF EN 14337 pour les systèmes de chauffage électrique direct, et de la norme NF EN 12828 pour les systèmes de chauffage à eau chaude. Dans la mesure où les pièces écrites du dossier étudié ne précisent pas l’existence de cette note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, le Maître d’ouvrage devra s’engager à faire référence à cette note de calcul dans les pièces écrites du dossier « Marché » afin de rendre contractuelles ces dispositions. Soit il est précisé dans les pièces écrites du dossier « Marché », que le calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur est réalisé sur la base d’un calcul de déperditions pièce par pièce, l’ensemble étant à la charge de l’entreprise titulaire du lot chauffage. Le calcul des déperditions de base pièce par pièce est réalisé sur la base des méthodes de calcul en vigueur et selon les dispositions des normes NF EN 12831, et NF P52-612 CN. Le calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur (puissances de chauffage à installer) est réalisé selon les dispositions de la norme NF EN 14337 pour les systèmes de chauffage électrique direct, et de la norme NF EN 12828 pour les systèmes de chauffage à eau chaude. L’entreprise titulaire du lot chauffage devra avoir pris connaissance des prestations d’enveloppes et systèmes définis par le bureau d’études dans le cadre du respect de la réglementation thermique en vigueur au stade du dossier « Marché », pour une parfaite adéquation entre les différentes pièces écrites du projet. En présence d’une note de calcul du dimensionnement des émetteurs de chaleur, au stade de l’évaluation, on vérifiera la bonne adéquation entre la puissance installée des émetteurs et la déperdition pièce par pièce et la bonne répartition des corps de chauffe dans le local privatif. On vérifiera également la cohérence des hypothèses de calculs des déperditions calorifiques de base pièce par pièce (U parois, U vitrage nu, ponts thermiques et débits d’entrée d’air). En présence d’une note de calcul des déperditions pièce par pièce, au stade de l’évaluation, on vérifiera la cohérence des hypothèses de calcul (U parois, U vitrage nu, etc., ponts thermiques et débits d’entrée d’air). F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 16 / 23 1.5.2 Note de calcul du dimensionnement de l’installation de VMC Il devra être précisé, dans les pièces écrites du dossier « Marché », que l’installation de VMC sera réalisée conformément à la note de calcul du dimensionnement de celle-ci (selon les dispositions prévues dans le DTU 68-1), établie par l’entreprise titulaire du lot. 1.6 Fiche de synthèse d’étude thermique Pour chaque bâtiment faisant l’objet d’une justification du respect de la réglementation thermique, selon les modalités de l’article 9, la fiche de synthèse thermique fournie par le Maître d’ouvrage doit comporter les données d’entrées, prévues par l’annexe VI de l’arrêté du 28 décembre 2012. Pour toute demande de certification Habitat & Environnement EHPA - EHPAD, la fiche de synthèse d’étude thermique (ou fiche standardisée des caractéristiques thermiques) sera fournie à CERQUAL au plus tard au stade du dossier « Marché », en format papier dans un premier temps. Par la suite, ces fiches seront fournies en version informatique au format XML selon des modalités à définir par CERQUAL. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 17 / 23 EVALUATION GLOBALE DE LA RUBRIQUE L’évaluation globale, attribuée au bâtiment de l’opération étudiée, est déterminée en fonction des dispositions prévues dans les deux tableaux suivants : Notes 3 à 5 Le coefficient Cep du bâtiment, est inférieur ou égal au coefficient Cepmax de ce même bâtiment (Cep ≤ Cepmax) Pour cette note, la Certification Habitat & Environnement EHPA - EHPAD peut être attribuée. L’obtention de cette note correspond à un niveau de performance Cep qui correspond à l’exigence de la réglementation thermique 2012. Cepmax = 50 x Mctype x (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Le coefficient Bbio du bâtiment, est inférieur ou égal au coefficient Bbiomax de ce même bâtiment (Bio ≤ Bbiomax), Bbiomax = Bbiomaxmoyen x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Note 3 (1) Une des trois dispositions complémentaires précisées au § TH 12-1 « Note de calcul de dimensionnement des émetteurs de chaleur et déperditions de base pièce par pièce » est satisfaite. La disposition complémentaire pour la ventilation, précisée au § TH 12-2 « Note de calcul du dimensionnement de l’installation de VMC » est satisfaite. Le coefficient Cep du bâtiment, respecte la condition suivante : Cep ≤ 45 x Mctype x (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Note 4 (1) Le coefficient Bbio du bâtiment, où est situé le logement étudié, respecte la condition suivante : La Certification Habitat & Environnement EHPA – EHPAD RT2012-10%, peut, dans ce cas, être attribuée à l’opération étudiée, sous réserve du respect des conditions de délivrance de ce niveau de Certification. (2) Bbio ≤ 0.9 x Bbiomaxmoyen-x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Les dispositions complémentaires identiques à la note ci-dessus sont satisfaites. Le coefficient Cep du bâtiment, respecte la condition suivante : Cep ≤ 40 x Mctype x (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Note 5 Le coefficient Bbio du bâtiment, où est situé le logement étudié, respecte la condition suivante : (1) La Certification Habitat & Environnement EHPA – EHPAD RT2012-20%, peut, dans ce cas, être attribuée à l’opération étudiée, sous réserve du respect des conditions de délivrance de ce niveau de Certification. (2) Bbio ≤ 0.9 x Bbiomaxmoyen-x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Les dispositions complémentaires identiques à la note ci-dessus sont satisfaites. (1) Les caractéristiques de l’isolation thermique des parois, des baies, des équipements de chauffage, de ventilation, d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, sont au moins égales aux caractéristiques thermiques minimales définies au titre III de l’arrêté du 28 décembre 2012. (2) Se reporter aux conditions de délivrance de la Certification Habitat & Environnement EHPA - EHPAD HPE2012 et THPE2012 définies dans le chapitre spécifique du référentiel Habitat & Environnement Niveau et labels RT2012. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 18 / 23 ANNEXES 1.7 Documents de référence Textes officiels Décret n° 2012-1530 du 28 décembre 2012 Le Décret du 28 décembre 2012 précise les nouvelles dispositions de l’article R.11120 du code de la construction et de l’habitation, relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions (bâtiments nouveaux et parties nouvelles de bâtiments autres que ceux concernés par l’article 2 de l’arrêté du 26 octobre 2010). Arrêté du 28 décembre 2012 L'Arrêté du 28 décembre 2012 a pour objet de déterminer les modalités d’application relatif aux caractéristiques thermiques des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments autres que ceux concernés par l’article 2 de l’arrêté du 26 octobre 2010. Arrêté du 20 juillet 2011 L'arrêté du 20 juillet 2011, porte approbation des méthodes de calcul Th-BCE 2012, prévues aux articles 4, 5 et 6 de l’arrêté du 26 octobre 2010. Règles de calcul et références normatives Les règles de calcul suivantes correspondent aux textes de référence nécessaires à l’application des précédents arrêtés officiels et à certaines dispositions propres à CERQUAL dans cette présente rubrique. Méthode de calcul Th-BCE La méthode de calcul Th-BCE a été approuvée par l’Arrêté du 20 juillet 2011 en référence à l’article 4 et 5 de l’Arrêté du 26 octobre 2010, pour la détermination des coefficients Cep et BBio Règles Th-Bât Les règles Th-Bât, citées dans la méthode de calcul Th-CE, ont pour objet principal la détermination des paramètres d’entrées au calcul du coefficient Cep représentant la consommation conventionnelle d’énergie du bâtiment. Ce présent document comporte les 4 règles distinctes (Th-U, Th-S, Th-I, Th-L) établies par le CSTB, conformément aux normes européennes. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 19 / 23 Certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD Niveau et labels RT2012 Généralités La certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD niveau RT2012, RT2012-10% ou RT201220% est attribuée à une opération qui d’une part répond aux exigences requises pour l’obtention de la certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD et d’autre part présente un niveau de performance énergétique globale des logements correspondant aux niveaux détaillés ci-dessous. Conditions d’attribution La certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD niveau RT2012, RT2012-10% ou RT201220% ne peut être attribuée qu’à des opérations d’EHPA, EHPAD ou assimilé – et à condition que : • sur la base des devis descriptifs, plans et pièces écrites de l’opération, les exigences de six au moins des sept thèmes du référentiel de la marque Habitat & Environnement soient satisfaites, sachant que les thèmes 1,3 et 7 sont obligatoirement requis : – Thème 1 : Management environnemental de l’opération, – Thème 2 : Chantier propre, – Thème 3 : Energie – Réduction de l’effet de serre, – Thème 4 : Filière constructive/Choix des matériaux, – Thème 5 : Eau, – Thème 6 : Confort et santé, – Thème 7 : Gestes verts, – et que le thème non retenu (autre que les thèmes 1, 3 et 7) respecte les exigences minimales qui lui sont définies ; • sur la base des devis descriptifs, plans et pièces écrites de l’opération, chaque logement de l’opération obtienne au moins la note dans la rubrique « TH – Niveau de consommation conventionnelle d’énergie » du référentiel Habitat & Environnement EHPA EHPAD lorsque le niveau recherché est le niveau de la RT2012 Ces niveaux sont applicables à toute nouvelle opération ayant fait l’objet d’une proposition de contrat de certification et un dépôt de permis de construire à compter du 1er janvier 2013. Le maître d’ouvrage s’engage à réaliser l’opération concernée en conformité avec le dossier ayant servi de base à l’attribution de la certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD. Le maître d’ouvrage s’engage à prendre en compte les résultats des contrôles de conformité qui seront faits éventuellement, en cours et/ou en fin de chantier, et à tout mettre en œuvre, le cas échéant, pour que les niveaux de qualité atteints, une fois le chantier terminé, soient au minimum ceux requis pour l’obtention de la certification Habitat & Environnement EHPA EHPAD. Les contrôles de conformité portent sur l’ensemble des rubriques et sont effectués selon la méthodologie en vigueur, mise au point par CERQUAL. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 20 / 23 Niveaux de certification • RT2012 • Cep ≤ Cepmax Cepmax =50 x Mctype (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES). • Bbio ≤ Bbiomax Bbiomax= Bbiomaxmoyen x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Ces niveaux sont complétés des exigences minimales à respecter définies dans le Titre II de l’arrêté du 26 octobre 2010. Les valeurs des coefficients RT2012 sont données dans l’arrêté du 28 décembre 2012 et rappelés cidessous: Catégorie CE1 CE2 Mctype 2 2.4 Zone climatique H1a, H1c H1b H2a H2b, H2c H2d H3 Mcgéo 1.2 1.3 1.1 1 0.9 0.8 CE1 Altitude ≤ 400 m > 400 m et ≤ 800 m > 800 m Mcalt 0 0.2 0.3 Altitude ≤ 400 m > 400 m et ≤ 800 m > 800 m Mcalt 0 0.1 0.2 CE2 McGES = 0.3 dans le cas d’une utilisation locale de bois énergie comme énergie principale utilisée pour la production de chauffage /ou d’eau chaude sanitaire. Dans le cas où le bâtiment ou la partie de bâtiment est raccordé simultanément à un réseau de chaleur et à un réseau de froid : Avec : Contenu CO2 des réseaux de chaleur et de froid en g/kWh McGESchaud et McGESfroid Contenu CO2≤50 50≤Contenu CO2≤100 100≤Contenu CO2≤150 Contenu CO2≥150 0.3 0.2 0.1 0 Dans les autres cas McGES = 0 F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 21 / 23 Dans le cas des EHPA EHPAD, Mcsurf = 0 Catégorie CE1 CE2 Bbiomaxmoyen 100 120 CE1 Zone climatique H1a, H1c H1b H2a H2b, H2c, H2d H3 Mbgéo 1.2 1.3 1.1 1 0.9 Zone climatique H1a, H1b H1c H2a, H2b, H2c, H3 H2d Mbgéo 1.2 1.3 1.1 1 1.1 CE2 CE1 Altitude ≤ 400 m > 400 m et ≤ 800 m > 800 m Mbalt 0 0.2 0.3 Altitude ≤ 400 m > 400 m et ≤ 800 m > 800 m Mbalt 0 0.2 0.2 CE2 Pour les logements collectifs : Mbsurf=0 • RT2012-10% • Le niveau énergétique : Cep≤ 45 x Mctype (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) • Le renforcement du Bbio : Bbio≤ 0.9 x Bbiomaxmoyen x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Ces critères sont complétés des exigences minimales à respecter définies dans le Titre II de l’arrêté du 28 décembre 2012. Les coefficients de la RT2012 sont définis précédemment. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 22 / 23 • RT2012-20% • Le niveau énergétique : Cep≤ 40 x Mctype (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) • Le renforcement du Bbio : Bbio≤ 0.9 x Bbiomaxmoyen x (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Ces critères sont complétés des exigences minimales à respecter définies dans le Titre II de l’arrêté du 28 décembre 2012. Les coefficients de la RT2012 sont définis précédemment. F.I.C. n°2013 – TH/PS/AH/CV/VQA/Processus Document applicable à partir du 01/01/2013 CERQUAL – Direction Etudes et Recherches Groupe QUALITEL 23 / 23