texte

FRANÇAIS
Compréhension de texte
Examens 2008
Durée de l'épreuve :
GESTIONNAIRES DU COMMERCE DE DÉTAIL
Texte
Série 1
60 minutes (avec la production de texte)
Fric et fringues…l'éducation passe par l'argent.
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Pour nombre de jeunes citadins, la frime, y a qu'ça. Bronzé, musclé, athlétique et
plus tu claques du fric, plus t'es branché. Normal, il faut bien rêver. On a l'évasion
que l'on peut. D'ailleurs n'importe quel magazine pour jeunes fait la promotion de
surfers d'Hawaï ou d'Australie beaux comme des dieux. Lieux d'origine de ces
marques qui ont la cote.
Les enfants, déjà dès dix ans, sont fascinés par les vêtements de marque.
Aujourd'hui, autour des sports et loisirs, tout un marché s'est développé à l'attention
des jeunes. Et la publicité est vorace : la réputation des sports de glisse – surf et
skate – est surtout assise grâce aux compétitions organisées par des marques
prestigieuses. Phénomène de cause à effet : les adolescents adorent… puis
achètent.
Ces jeunes se préoccupent moins de la mode au sens large que de la marque. Il
suffit d'un sweat Quicksilver ou Oxbow – Chevignon est dépassé – plus un jean tout
élimé, voilà l'euphorie.
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L'argent devient ainsi un moteur d'éducation. Sans conteste, il n'a pas la même
valeur pour chacun. Certains parents confient à leur môme leur carte de banque
ainsi que le numéro de code. Autant profiter de l'aubaine, il peut retirer à sa guise!
Mais tous les parents ne sont pas dans la même veine. Il en est qui se saignent afin
d'offrir à leur enfant le vêtement si longtemps convoité. Sans doute donnent-ils
aussi un peu dans la frime, mais par ce geste, ils espèrent surtout voir leur
adolescent fréquenter un milieu de sportifs aisés. Une compensation qui en vaut
d'autres, plutôt que toucher sans sourciller au milieu de la drogue. Car l'enjeu est
bien là : quand on a les moyens de s'identifier aux héros bronzés des plages du
Pacifique, c'est que l'on appartient à l'élite. Il faut alors le montrer avec le langage
au goût du jour.
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Mais tout le monde n'est pas fortuné. Et pourtant certains jeunes salariés ont choisi
de consacrer tout leur argent au sport, telle la planche à voile et les vêtements fun.
Un choix d'existence qui supprimera peut-être les sorties en boîtes ou les voyages.
D'autres, qui ont reçu une somme lors d'un événement particulier, préfèrent se
payer des habits "mode" plutôt qu'un "boguet" qui n'a plus la cote.
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Reste encore les jeunes qui viennent dans les boutiques, souvent en groupe, pour
rêver. Regarder les posters, être au courant en emportant un catalogue, sans
jamais acheter, mais en fin de compte pouvoir en parler comme un pro avec les
copains. Evasion sincère garantie…
L'Educateur
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