MOTS-CLÉS RÉSUMÉ L`EMPIRE ROMAIN AU IIe SIÈCLE
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MOTS-CLÉS RÉSUMÉ L`EMPIRE ROMAIN AU IIe SIÈCLE
L’ESSENTIEL RÉSUMÉ R n AUGUSTE. Titre honorifique dont découle un pouvoir divin et que s’attribuent tous les empereurs romains à partir d’Octave en 27 av. J.- C. n COLONIE. La colonie de droit romain, créée par l’État, destinée au contrôle d’un territoire récemment conquis et à la dotation en terres des vétérans de l’armée romaine, est peuplée de citoyens romains. n CULTE IMPÉRIAL. Il est destiné à faire de l’empereur la référence commune de tous les peuples de l’Empire. La conversion de l’empereur au christianisme facilite le passage de l’Empire païen à l’Empire chrétien. n DOMUS/VILLA/INSULA. La domus est la résidence urbaine des classes aisées qui s’oppose à villa, la demeure à la campagne. L’insula, immeuble de plusieurs étages, constitue l’habitat le plus répandu. n FORUM. La place publique et le foyer commercial, juridique, religieux et politique de Rome. Les colonies romaines ont toutes un forum. n HONESTIORES/HUMILIORES. Les honestiores constituent la minorité de personnes concentrant pouvoir et fortune, parmi lesquelles les aristocrates (patriciens). Ils s’opposent aux humiliores, plèbes urbaines et rurales constituées de simples citoyens exclus du pouvoir. n PÉRÉGRIN. Homme libre habitant les provinces récemment conquises par Rome et ne disposant pas de la citoyenneté romaine. L’EMPIRE ROMAIN AU IIe SIÈCLE 29 TDC N° 966 • ROME AU TEMPS DE L’EMPIRE ome, siège des institutions républicaines, devient à partir de la fin du Ier siècle av. J.-C. la capitale d’un empire dont les limites territoriales ne cessent de s’étendre. À la tête de cet empire, l’empereur constitue d’abord le seul élément de cohésion. Le culte impérial, symbole d’une reconnaissance et d’une fidélité sincère à la grande patrie romaine, se diffuse par le biais de l’art officiel (temples, arcs de triomphe, portraits). Parallèlement, l’octroi de la citoyenneté romaine aux élites urbaines leur procure des privilèges juridiques et leur permet de gravir les échelons de la société. La romanisation juridique assure ainsi l’attachement à l’Empire. Pour autant, la citoyenneté romaine ne se substitue pas aux autres appartenances locales. Rome apparaît ainsi comme un modèle d’intégration. En 212, Caracalla accorde le droit de cité à tous les habitants libres de l’Empire. La romanisation juridique s’accompagne d’un processus d’acculturation des populations. Dans un empire où les langues, les religions et les cultures diffèrent, l’art public diffuse à la fois des techniques et une esthétique qui deviennent ainsi un langage commun. Les thèmes culturels gréco-romains (langue, mythologie) se propagent dans toutes les provinces. Le modèle urbanistique et architectural de l’Urbs est copié dans toutes les cités de l’Empire, assurant la popularisation du mode de vie romain : bains, théâtres, jeux du cirque, etc. Rome encourage d’ailleurs le développement des villes. Colonie de droit romain, la cité d’Arles a été créée par César afin de doter ses soldats en terres. Cité commerciale dynamique, elle adopte un urbanisme calqué sur celui de la capitale et offre un bel exemple des mécanismes de la romanisation. MOTS-CLÉS