f Fontaine-Guérin. Le second souffle des danses d

Beaufort
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A retenir
On en parle
CONCERT
Vendredi 20 juillet à 20 h 30 à
l’église Notre-Dame de
Beaufort-en-Vallée, un
orchestre de 70 jeunes
musiciens anglais (15-18 ans)
donnera un concert. Le
Leicestershire schools
symphony orchestra
interprétera des œuvres de
Chostakovitch, Tchaïkovski,
mais aussi des morceaux plus
contemporains comme « Star
Wars » de John Williams.
Entrée libre.
Les harmonies ont
du succès à l’église
Les harmonies de Mazé et Beauforten-Vallée ont donné un concert, samedi soir en l’église Notre-Dame de
Beaufort-en-Vallée lors des festivités
du 14 Juillet et du séjour des Italiens
de Travagliato, la ville jumelée avec
les communes de Beaufort-en-Anjou. L’édifice était comble pour l’occasion. Le public a applaudi l’ouverture de « Nabucco », l’opéra de Verdi,
« Orphée aux enfers » d’Offenbach,
mais aussi des airs du groupe suédois Abba.
Le pedibus sera reconduit
f Fontaine-Guérin. Le second souffle
Les premiers pas du pedibus en juin à Beaufort-en-Vallée ont convaincu écoliers du Château, parents
et élus de poursuivre l’expérience. Des tests auront lieu du 24 au 28 septembre et du 1er au 5 octobre.
Romain GREGOIRE
[email protected]
N
on, le projet du pedibus n’est
pas à l’arrêt à Beaufort-enVallée. Même si ses premiers
pas ont été difficiles. Sur le papier,
ce projet d’autobus pédestre avait
en effet séduit 80 à 90 % des parents d’élèves beaufortais. Proposer
d’effectuer à pied le trajet domicileécole le matin et école-domicile le
soir avait reçu un écho favorable.
Le projet a en effet le mérite de désengorger et sécuriser les abords des
groupes scolaires.
Sur la route, la réalité fut autre. Les
tests proposés pour les écoles de la
Vallée et de la Source-l’Eau-Vive ont
été repoussés puis annulés faute de
participants. Après un report, deux
itinéraires de pedibus à destination
de l’école du Château ont finalement
été testés les 14 et 15 juin.
des danses d’antan aux Impatientes
« Il a fallu apprendre l’ordre des
bals », confit Christophe Garcia,
un chorégraphe qui dirige actuellement un vaste projet de transmission des danses traditionnelles
pour le Pays des vallées d’Anjou.
Après seulement trois semaines
de travail, quatre danseurs ont
proposé, à un public venu nombreux pour l’occasion, les premiers pas de leurs recherches
dans le cadre du festival des arts
de la rue de Beaufort-en-Anjou,
Les Impatientes.
Dimanche dans la soirée, au plan
d’eau de Fontaine-Guérin, les artistes ont reproduit des scènes de
bals, bien connus des aînés. Les
valses, javas et autres danses,
mais aussi les parades amoureuses et regards aguicheurs, ont
fait s’agiter les corps. La musique
était assurée par le Balluche de
Saugrenue, bien installé dans sa
caravane aux airs de cabaret,
qui a assuré la deuxième partie
du spectacle. Cette collaboration
inédite entre les danseurs de La
Parenthèse, compagnie que dirige Christophe Garcia, et les musiciens du Balluche pourrait bien se
reproduire à l’avenir, vu la complicité qui liait les deux groupes.
Pendant le concert, le public a investi la piste de danse et guinché
sur des airs de polka, valse musette et autres rythmes tendrement désuets.
« Les familles doivent
prendre le relais »
L’expérience a été concluante. « Les
enfants qui ont pris part aux premiers
tests, le jeudi et le vendredi, ont été surpris et déçus le lundi de ne pas renouveler l’opération. Ils ont demandé pourquoi le pedibus s’arrêtait », soulignent
Thierry Bellemon, l’élu municipal en
charge du projet, et Sylvie Loyeau,
adjointe au maire en charge des affaires scolaires. Même son de cloche
lors de la réunion de bilan organisée le 3 juillet en mairie. « Les parents
d’élèves ont aussi regretté que la phase
de test soit trop courte », ajoutent les
élus. « Mais ils sont globalement satisfaits ». Les écoliers du Château, leurs
Beaufort-en-Vallée, le 15 juin. Le pedibus sera de nouveau testé par les écoliers du Château et leurs parents. Archives CO.
parents et les élus ont donc convenu
de reconduire ce pedibus et d’allonger son expérimentation. Deux semaines entières de test seront organisées du 24 au 28 septembre et du
1er au 5 octobre (matin et soir).
Toutefois, les premiers usagers de
l’autobus pédestre, notamment les
parents accompagnateurs, ont formulé quelques remarques. « Il est
important d’insister sur le respect des
horaires pour ensuite arriver à l’heure
à l’école. Ce qui permettra de respecter le rythme de marche des plus
Deux trajets satisfaisants
Deux itinéraires de pedibus à destination de l’école du Château ont
été testés les 14 et 15 juin. La première ligne partait du square du 18Juin et du square des Tilleuls. Des
arrêts étaient prévus rue de Lorraine,
au carrefour des rues des Castors et
de la Douve-aux-Chevaux, et rue
Charles-de-Gaulle.
La seconde ligne s’élançait des Remparts pour ensuite emprunter la rue
Christian-Rabin, la place de la République et la rue Fautras. Le temps du
trajet était estimé de 11 à 18 minutes
selon les itinéraires.
A proximité des départs ou des arrêts
des lignes de pedibus, trois parkingsrelais avaient été créés pour les familles qui habitent en dehors de
Beaufort-en-Vallée.
Un aménagement à prévoir
Dans l’ensemble, les itinéraires proposés conviennent aux usagers du
pedibus. Toutefois, un aménagement
est à prévoir. Du fait du chantier de
la zone de la Poissonnière, le départ
de la ligne 1 prévu rue des Tilleuls
pourrait être déplacé à hauteur du
parking du rond-point de La DemiLune lors de la prochaine phase de
tests fin septembre, début octobre.
petits », rapporte Thierry Bellemon.
Les adultes ont aussi souligné qu’il
n’est pas facile de confier son enfant
à un inconnu. « Il y a une relation de
confiance à établir entre les accompagnateurs et les parents d’élèves et
ça prend du temps », reconnaissent
Thierry Bellemon et Sylvie Loyeau.
Les deux semaines de tests programmées à la rentrée devraient résoudre
ces difficultés.
Les élus, eux, sensibiliseront encore
les parents au pedibus en septembre,
notamment lors de la Semaine de la
mobilité (17 au 23 septembre). Et ils
dresseront un nouveau bilan avec
eux à l’issue de cette nouvelle expérimentation. « On verra ensuite si on met
en place, après les vacances de la Toussaint, un pedibus à Beaufort-en-Vallée.
Mais il est temps que les familles s’approprient le projet », insistent Thierry
Bellemon et Sylvie Loyeau. « Le pedibus reste d’ailleurs d’actualité à l’école
de la Vallée et à celle de La SourceL’Eau-Vive. Il ne manque plus que la
volonté des parents ».
f La Ménitré. Philippe Debord a remporté
le Challenge un contre un au Buridard
A SAVOir
10 000 € de budget
Le pedibus est une initiative du
Conseil municipal des jeunes relayée par la municipalité de Beaufort-en-Vallée. Ce projet a aussi reçu
un soutien du Pays des vallées d’Anjou (10 000 €). Ce qui a permis notamment d’équiper de chasubles
jaunes (et de capes en cas de mauvais temps) les usagers de l’autobus
pédestre mais aussi de matérialiser
les arrêts de pedibus. Le Pays des
vallées d’Anjou a également analysé les questionnaires sur le projet
distribués aux parents d’élèves en
début d’année scolaire. Cette collectivité connaît bien le sujet. Elle a déjà
accompagné des projets similaires à
Baugé et aux Rosiers-sur-Loire. Notamment un vélobus. Cette idée a été
émise par une habitante des HautsChamps à Beaufort-en-Vallée. « Une
maman s’est organisée avec ses voisins.
Ils accompagnent plusieurs enfants du
lotissement qui vont ensemble à l’école
à vélo », affirme l’élu municipal Thierry Bellemon.
Le végétal s’expose dans tous ses états aux Halles
Temps fort du festival intercommunal Terre du végétal, une exposition
dédiée à la nature se tient à partir
d’aujourd’hui et jusqu’au 25 août
aux Halles de Beaufort-en-Vallée.
Beaufort-en-Vallée, aux Halles, hier. Le galeriste Jean-Marie Felli
et son
assistante Charlotte Waligora devant les bronzes de Jeanne Bouchart.
Fontaine-Guérin, dimanche. Les quatre danseurs de La Parenthèse
ont revisité les traditionnelles valses, polkas ou bien javas.
L’art et la créativité sont au cœur
du festival Terre du végétal qui entend évoquer la nature sous tous les
angles.
Dans ce cadre, l’organisatrice de
l’événement, la Communauté de
communes Beaufort-en-Anjou, a
donné carte blanche à une galerie
d’art contemporain parisienne. Son
propriétaire, Jean-Marie Felli, a sélectionné des œuvres dédiées au
végétal.
A travers des peintures, gravures,
sculptures ou des photographies,
neuf artistes apportent ainsi un
regard original et contemporain sur
la nature. Le tout en employant une
multitude de techniques (encre et
brou de noix, tirages argentiques satinés, acrylique et poudre de marbre,
mine de plomb sur papier, cire directe, gravures sur zinc, etc.).
Jusqu’au 25 août
Les œuvres sont exposées à partir
d’aujourd’hui et jusqu’au 25 août
aux Halles de Beaufort-en-Vallée,
du mardi au dimanche de 14 h 30
à 18 h 30 mais aussi le mercredi de
10 heures à 12 heures. L’entrée est
libre.
A l’occasion de cette exposition, le
public sera invité à dessiner un arbre
sur une feuille de carbone.
www.galeriefelli.com
Mardi 17 juillet 2012
Philippe Debord est le vainqueur du Challenge un contre un du Buridard.
Samedi 30 juin, Philippe Debord
a remporté la finale du Challenge
de boule de fort de la société du
Buridard, aux dépens de Jean-Luc
Mauxin sur le score sans appel de
12-4. Cette année, la compétition,
disputée en un contre un, a vu
s’affronter 21 joueurs.
COMMUneS EXPRESS
f Beaufort-en-Vallée
Aujourd’hui. Relais Emploi
(Étape) : 2, rue de Lorraine, de
8 h 30 à 12 h 30. Écrivain public : de 10 heures à 12 heures,
au centre social. Échanges de
savoirs : de 14 h 15 à 17 heures,
au centre social. Bibliothèque :
Beaufort-en-Vallée, de 16 h 30 à
18 h 30. Piscine : La Ménitré, de
15 heures à 19 heures.
Suicide. Une rencontre-débat
sur le suicide est organisée jeudi 19 juillet, à 20 heures, à la
résidence des Champs de la
Ville. Un groupe de parole sera
animé par une psychologue.
L’objectif : accompagner les familles endeuillées par le suicide
d’un proche. Gratuit. Contact :
02 41 57 22 61, [email protected]
f Gée
Mairie de Gée. Elle sera fermée
mardi 24 et mercredi 25 juillet.
Réouverture vendredi 27
juillet aux heures habituelles
(8 h 45-12 h 15).