Sciences P0: l` ère Descoings se termine devant lejuge budgétaire
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Sciences P0: l` ère Descoings se termine devant lejuge budgétaire
PAYS : France RUBRIQUE : France PAGE(S) : 1-10 DIFFUSION : 275310 SURFACE : 43 % JOURNALISTE : Benoît Floc'h PERIODICITE : Quotidien 25 juillet 2015 - N°21934 Sciences P0: l ère Descoings se termine devant le juge budgétaire ' Le président de la Fondation nationale des sciences politiques , Jean-Claude Casanova, est renvoyé devant la Cour de discipline budgétaire et financière En cause, la rémunération octroyée à l ancien Richard Descoings directeur ' de C nova dévoile , avec une plaque à et 2013. Tous droits de reproduction réservés PAYS : France RUBRIQUE : France PAGE(S) : 1-10 DIFFUSION : 275310 SURFACE : 43 % JOURNALISTE : Benoît Floc'h PERIODICITE : Quotidien 25 juillet 2015 - N°21934 Nouvel épisode dans l affaire des salaires de SciencesPo ' Jean-Claude Casanova est renvoyé devant la Cour de discipline budgétaire et financière affaire Sciences Po » engage probablement dans sa dernière ligne droite . Après avoir en 2012 avec le scandale des débuté rémunérations de l ancien s' ' directeur de l école parisienne , Richard ' Descoings , son décès soudain en avril 2012 à New York , le rapport sévère de la Cour des comptes sur sa gestion , puis sa succession interminable achever , , elle devrait en 2016 , par le jugement de JeanClaude Casanova. Selon nos informations , le parquet général près la Cour des comptes vient de décider de s' le président renvoyer de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) , chargée de la gestion de l institut d études politiques , devant la Cour de discipline et financière (CDBF) . budgétaire Il est reproché à Jean-Claude Casanova d avoir procuré à Richard Descoings un avantage financier sans aucune base légale . Le salaire de M . Descoings , 505 806 euros en 2011, était « hors de proportion ' ' ' avec celui que perçoivent en France les dirigeants d établissements publicsd enseignement supérieur» , avait relevé la Cour des comptes dans son rapport de 2012. En outre , il a été décidé « que sur sa seule », sans délibération proposition du conseil d administration que M . Casanova préside . Bref , celui-ci « a pas fait son job , selon une source proche du dossier . Sa est engagée , avec une responsabilité il soit forte probabilité qu' ». La CDBF ne prononce condamné ' n' ' n' que des amendes , qui peuvent allerjusqu' à cinq chiffres cependant , accompagnées de la publication de l arrêt. Révélée fin 2011 , cette affaire avait plongé l école de la rue SaintGuillaume dans une crise sans ' ' précédent . Peu de temps après le scandale provoqué par la révélation de la rémunération de Richard et des Descoings principaux dirigeants de Sciences Po (dont sa conjointe) , le décès brutal du directeur , à 53 ans , dans un hôtel de New York , avait donné une tournure tragique à la crise. S' Gestion défaillante une succession ensuivit , ponctuée rocambolesque ' d intrigues , de et de règlements coups de théâtre de comptes . Cornaqué par JeanClaude Casanova et Michel Pébereau , alors président du conseil de direction de l institut d études , le processus qui devait politiques conduire Hervé Crès , directeur par intérim , à la tête de l établissement , est heurté à la fermeté de Geneviève Fioraso , alors ministre de l enseignement supérieur. En novembre 2012 , celle-ci ' ' ' s' ' le processus bloque ' , dans l attente du rapport que la Cour des comptes achève sur la gestion de l entre 2005 et 2010 , l apogée établissement du règne de Richard Descoings . La ministre ne veut pas que le nouveau directeur soit impliqué dans la « gestion défaillante » que la Cour a découverte. Ce fameux rapport est le fond de scène de cette tragédie . une Particulièrement sévère , il dénonce « gestion laxiste » de Sciences Po , des « irrégularités récurrentes » et une certaine munificence dans l utilisation des fonds publics . La rémunération de Descoings en est ' ' ' ' l exemple le plus éclatant. Finalement , M . Casanova en répondraseul devant la Cour . Ce est « la conséquence normale renvoi du rapport d avril 204 [ celui établi à la par Alain Hespel , magistrat Cour des comptes , chargé d instruire l affaire] », déclare M . Casanova au Monde . «Je suis content ' ' ' que cette affaire se dénoue avant mon départ de la FNSP en ou février 2 décembre . exposerai avec confiance les positions de droit et de fait de la FNSP ». de Cinq anciens directeurs RichardDescoings étaient aussi visés de la CDBF. par l instruction Mais aucun ne sera renvoyé . Seul Hervé Crès , directeur adjoint de Sciences Po Paris de 2008 à 2012 , J' ' chargé des études et de la scolarité , se voit notifier « un rappel à la loi» . Jeudi 23 juillet , il déclarait ne rien avoir reçu . M . Crès cependant était chargé de la gestion du sous statut public . Or , en 2012 , la Cour des comptes avait pointé « des irrégularités multiples et récurrentes » dans cette gestion des heures de cours « comptabilisées pour deux , trois ou quatre heures des service des enseignants rémunérées pour des décharges ... enseignements complémentaires Mais pour M . Crès comme pour les autres personnes mises en cause , « il y a pas d actes , de ' n' documents qui engagent leur responsabilité », indique cette même source . «A Sciences Po , est qui signait tout Un drôle de système , très . » Malgré le tournant personnel décisif que prend aujourd hui l « affaire Sciences Po », l histoire est peutêtre pas terminée . « Ils auront un mal de chien à faire condamner Jean-Claude Casanova , estime un c' Richard Descoings ' ' ' n' observateur averti , qui requiert l anonymat La moitié de la CDBF, souvent considérée comme excessivement révérencieuse , est composée de conseillers d Etat , ceux-là mêmes qui ont si souvent dirigé Sciences Po ... A commencer par ' ' RichardDescoings et l actuel directeur , Frédéric Mion . La Cour dpç lipnç trnitç avec elleavait ' ' l établissement parisien : ' l an- Tous droits de reproduction réservés PAYS : France RUBRIQUE : France PAGE(S) : 1-10 DIFFUSION : 275310 SURFACE : 43 % JOURNALISTE : Benoît Floc'h PERIODICITE : Quotidien 25 juillet 2015 - N°21934 du parquet [Hélène était membre de la commission des rémunérations l école ... » L autre écueil qui menace la est une sorte de procédure patronne général de la juridiction ' de ' jurisprudence qui tend à se développer , au moins dans les affaires financières . Les magistrats ont de plus en les plus tendance à « transformer circonstances atténuantes en circonstances exonératoires », relève si les cette personne . Comme « faits d armes» ou l âge de celui qui répond d infractions devant la ' ' ' CDBF suffisaient en eux-mêmes à passer l éponge sur tout le reste. « Tel prévenu , poursuit cette même source , est un grand monsieur" ayant exercé des missions " " " bien difficiles , ce qui justifie aux yeux des juges qu' il soit relaxé . Cela a aucune base légale . Mais JeanClaude Casanova , économiste et intellectuelde 81 ans , président de la FNSP directeur de la revue Commentaire , pourrait en bénéficier » Hasard ?Le parquet général près la Cour des comptes a semble-t-il décidé de rompre avec cette dérive en demandant au ... Conseil d Etat n' de rappeler que cette complaisance est illégale . L occasion pourrait en être le pourvoi d une récenteaffaire de versements de primes au sein de l irréguliers Assistance publique , dans laquelle les prévenus ont été relaxés. La suite reste donc à écrire . Le dossier est désormais « inscrit au rôle ». est au président de la Cour des comptes , Didier Migaud , de choisir une date d audience afin que la CDBF examine le nouveau volet de l « affaire Sciences Po ». ' ' C' ' ' FLOC' H ' Il est reproché à M. Casanova d avoir procuré un avantage financier sans aucune base légale à Richard Descoings ' Tous droits de reproduction réservés