Se suicider au grand âge : comprendre avant d`intervenir

Se suicider au grand âge : comprendre avant d’intervenir
Représentant 11 000 décès par an, le suicide en France est aujourd’hui considéré comme un
véritable enjeu de santé publique. Le taux de mortalité par suicide en France est de 18 pour 100 000
personnes tous âges confondus mais il atteint 60 pour 100 000 pour les personnes de plus de 85 ans.
Les données disponibles montrent que sur les 40 dernières années le taux de suicide des hommes de
plus de 85 ans a toujours été supérieur à 100 pour 100 000. Ces derniers se suicidant aujourd’hui 8
fois plus que les femmes.
Pour autant, le suicide des personnes âgées reste jusqu’à présent mal connu dans ses dimensions
non psychologiques.
Plusieurs chercheurs du Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales (2L2S) se sont investis dans une
recherche visant à mieux comprendre ce phénomène. Ce projet doit permettre de rendre plus visible
et de mieux documenter la problématique du suicide des personnes très âgées.
Les résultats de cette recherche permettront :
-
de déconstruire les préjugés des proches et des professionnels à l’égard du suicide des
personnes âgées
de favoriser un meilleur accompagnement dans le grand âge afin de prévenir le risque
suicidaire
de produire des recommandations pour la mise en œuvre d’actions d’informations et de
préventions
Pour mettre en œuvre cette recherche, les chercheurs et acteurs de terrain investis dans le projet
souhaiteraient rencontrer des personnes concernées par le suicide d’une personne âgée. Or le
suicide de ces personnes est encore largement tabou et il est difficile de trouver des personnes
prêtes à faire part de leurs témoignages sur ce sujet.
Si la problématique du suicide des personnes âgées vous concerne sur un plan personnel ou
professionnel, votre témoignage peut constituer un élément précieux pour la recherche. Tous les
entretiens réalisés par les chercheurs dans le cadre de la recherche sont anonymisés.
Pour participer à cette recherche par l’intermédiaire d’un témoignage ou pour en savoir plus sur la
recherche, vous pouvez contacter Frédéric Balard par mail : [email protected]
Merci de votre participation