Saint-Guilhem-le-Désert Gorges de l`Hérault
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Saint-Guilhem-le-Désert Gorges de l`Hérault
Grand Site Supplément du magazine de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault N° 1 - JUIN 2004 Saint-Guilhem-le-Désert Gorges de l’Hérault Le Grand Site Le Programme d’action 2004-2007 L’édito du Président epuis près d’une décennie, D les élus des communes de Saint-Guilhem-le-Désert, Aniane, Montpeyroux, Puéchabon et SaintJean-de-Fos travaillent avec persévérance et volonté pour faire avancer l’Opération Grand Site. L’objectif poursuivi est de trouver l’équilibre entre développement économique, protection du site et qualité de vie des habitants. Le projet « Opération Grand Site » vise à maîtriser la fréquentation et à l’étaler dans le temps, valoriser le patrimoine bâti et naturel et développer les retombées économiques sur un territoire élargi. Dès 2002, en accord avec les cinq communes, la Communauté de communes a pris la compétence Grand Site et a en charge aujourd’hui ce dossier. Le projet avance, avec sa validation par la Communauté de communes ainsi que par la Commission supérieure des sites perspectives et paysages. L’enquête publique est lancée au Pont du Diable. Enfin, la convention sera signée avec l’Etat, le conseil régional, le conseil général et les communes, ce qui nous permettra de rentrer dans une phase opérationnelle. Après de longues années passées à convaincre, nous allons passer à la phase de réalisations. Louis Villaret, Président 2 H aut lieu historique, culturel, spirituel et naturel du Languedoc, le Grand Site de Saint-Guilhem-le-Désert et des Gorges de l’Hérault possède des richesses multiples : > Sa zone centrale avec le village de Saint-Guilhem-le-Désert, le Cirque de l’Infernet, les Gorges de l’Hérault, la Grotte de Clamouse et le Pont du Diable, tous protégés. de l’opération et a réalisé plusieurs actions avec le soutien technique et financier de la direction régionale de l’environnement (DIREN) LanguedocRoussillon. Depuis 2002 le SIVU est intégré à la Communauté de communes Vallée de l’Hérault qui assure la continuité des actions engagées et pilote la convention de partenariat. > Sa zone périphérique : les monts de Saint-Guilhem-le-Désert, le plateau de Montcalmès et la riche plaine viticole et oléicole d’Aniane, Montpeyroux, Puéchabon et Saint-Jean-de-Fos. > Un patrimoine architectural, naturel et paysager remarquable ainsi qu’un grand nombre d’espèces animales et végétales adaptées à la diversité de ces milieux. Le contexte Victime de sa notoriété, le site (village et gorges) compte une fréquentation annuelle estimée à 800 000 visiteurs, les pointes de fréquentation pouvant atteindre plus de 20 000 personnes par jour. Cela a pour conséquence des dégradations continuelles qui rendent le cadre de vie des habitants moins agréable, et les conditions d’accueil du public incompatibles avec la réputation des lieux. Le ministère de l’Ecologie et du Développement durable propose depuis 1989 une démarche originale de remise en état et de valorisation : les Opérations Grands Sites (OGS). A partir de 1991, les élus de SaintGuilhem-le-Désert ont décidé de lancer une Opération Grand Site, appuyés dans la démarche par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable. Une première phase d’étude de préfiguration a permis d’élaborer des propositions d’aménagement et d’élargir le périmètre de l’Opération Grand Site aux « communes portes » d’Aniane, Saint-Jean-de-Fos, Montpeyroux et Puéchabon. En 1998, lors de sa création, le syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU) de l’Opération Grand Site de Saint-Guilhem-le-Désert regroupant les cinq communes concernées s’est donné pour mission unique le pilotage qLes actions réalisées Depuis le lancement de l’Opération Grand Site en 1991, différentes actions ont été réalisées : > Etude de diagnostic et d’orientation, en 1993-1994. > Première série de travaux et d’études dans les sites et espaces publics de la commune de SaintGuilhem-le-Désert, de 1992 à 1998 : fenestrettes dans le cirque de l’Infernet, étude de restauration des terrasses oléicoles, restauration du chemin caladé du château, restauration des rues et de l’entrée sud de Saint-Guilhem-le-Désert. > Reprise des études et adoption d’un nouveau programme en 1998-1999, poursuite des travaux de valorisation sur l’ensemble des communes du SIVU jusqu’en 2002 : valorisation de la place de SaintJean-de-Fos, restauration de l’esplanade de l’église à Puéchabon. > Mise à l’étude d’un plan de circulation et de stationnement, en 2001, intégrant la notion de tourisme supportable. Un projet de territoire La Communauté de communes a élaboré avec la DIREN LanguedocRoussillon un programme d’action sur cinq ans dont les objectifs fondamentaux sont les suivants : > Réduire très sensiblement la pression automobile sur les Gorges classées et le cœur historique du site, le village de Saint-Guilhem-le-Désert et mettre en œuvre les solutions alternatives. > Restaurer les espaces, sites et monuments protégés ou non, qui fondent l’identité de l’ensemble paysager des monts de Saint-Guilhem, des gorges de l’Hérault, de leur environnement agricole et rural. > Accueillir l’ensemble des publics et favoriser une fréquentation de qualité par de meilleurs moyens d’information touristique, d’interprétation culturelle et d’utilisation des patrimoines naturels et bâtis. > Gérer le site et l’opération d’une manière pérenne et cohérente. Le projet de convention 2004–2007 L’esprit de la convention répond aux exigences du développement durable et s’appuie sur une démarche innovante autour de la « capacité d’accueil ». La capacité d’accueil d’un Grand Site correspond au niveau de fréquentation touristique qu’un lieu, son environnement et sa population peuvent supporter : > sans que ses qualités environnementales ne se détériorent, > sans que les populations locales ne soient submergées, > sans que la qualité de la visite ne soit anéantie, > sans que les apports économiques ne soient amoindris. Ainsi, les axes de travail qui structurent la convention de l’Opération Grand Site de Saint-Guilhem-le-Désert et des Gorges de l’Hérault sont : > La réorganisation des déplacements automobiles dans les Gorges de l’Hérault et le Val de Gellone et des actions d’ampleur comme la création d’un pôle d’accueil (voir page suivante) à proximité du site du Pont du Diable qui devient la porte d’entrée du Grand Site. > La restauration des espaces, sites et monuments remarquables qui prévoit la réhabilitation des espaces publics des villages dans la continuité des actions réalisées. > La gestion raisonnée des espaces naturels et agricoles par le biais, notamment, d’un schéma de gestion des activités de pleine nature et d’une restauration des olivettes en terrasses. > L’amélioration de l’accueil du public et de l’animation culturelle à travers la création d’un réseau d’équipements culturels pour une diffusion maîtrisée du tourisme sur l’ensemble du périmètre. > La gestion et l’animation pérennes et équilibrées du Grand Site en vue de l’obtention du label Grand Site de France. Les partenaires de l’opération 3 Projet L’aménagement des abords du Pont du Diable L Un projet phare a restauration du site du Pont du Diable s’inscrit dans le contexte de la mise en valeur du site constitué par les gorges de l’Hérault et les ouvrages d’art reconnus patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Ce souhait d’intervention de la collectivité répond au besoin de protéger le site d’utilisations contraires à sa préservation et à sa mise en valeur, mais également à une action globale de régulation des flux engagée dans le cadre de l’Opération Grand Site de Saint-Guilhem-le-Désert et des Gorges de l’Hérault. L’intervention de la collectivité est programmée dans le cadre d’une procédure de « déclaration d’utilité publique » (voir encadré) en raison des contraintes foncières actuelles et du souhait de maîtriser l’évolution ultérieure des terrains, tout en conservant leurs caractéristiques agricoles et naturelles. qLa Déclaration d’utilité publique (DUP) Depuis le 24 mai et jusqu’au 25 juin, une enquête publique est en cours pour le projet d’aménagement des abords du Pont du Diable, sur les communes d’Aniane et de SaintJean-de-Fos. Le dossier d’enquête peut être consulté dans les mairies d’Aniane et de Saint-Jean-de-Fos, ainsi que dans les bureaux de la Communauté de communes. Le commissaire enquêteur pourra recevoir toutes remarques lors de ses permanences ou sur rendezvous, de manière écrite ou orale. Permanences du commissaire enquêteur : > En mairie d’Aniane, le lundi 24 mai de 9 h à 12 h, le jeudi 10 juin de 9 h à 12 h et le vendredi 25 juin de 14 h à 17 h. > En mairie de Saint-Jean-de-Fos, le jeudi 10 juin de 14 h à 17 h . 4 Les objectifs Dans le périmètre de la DUP, il est prévu des aménagements correspondant aux objectifs du Grand Site : 1) Préserver et sécuriser le lieu du Pont du Diable. 2) Réhabiliter une ancienne carrière et y organiser les stationnements. 3) Organiser des cheminements indépendants des voitures et favoriser la mise en scène des lieux. 4) Organiser un point d’accueil et installer les commerces dans des lieux de qualité. Les aménagements à prévoir permettront de répondre aux pics de fréquentation sans être disproportionnés pour les autres périodes de fréquentation. 1) Préserver et sécuriser le lieu du Pont du Diable Le lieu autour du pont souffre d’une confrontation entre plusieurs usages (piétons, voitures) et d’un manque de hiérarchie et d’organisation de ceuxci. Cette proximité de différents usages pose divers problèmes : > Sécurité des piétons. > Dégradation du site. > Manque d’espace pour une mise en valeur satisfaisante du monument. Ainsi, le projet propose d’organiser les lieux autour du Pont du Diable en espaces réservés exclusivement aux piétons et en priorité affectés à la mise en scène du lieu. Pour cela, deux grands partis sont adoptés : décaler la RD 27 vers l’est et transposer les espaces de stationnement au sud dans une ancienne carrière (voir plan masse). 2) Organiser les stationnements Actuellement, les stationnements prennent place sur un espace exigu, sans réel statut, qui forme un délaissé entre la RD 27 et les collines. La capacité de ce stationnement étant très limitée, les voitures se garent le long de la voie, sur les accotements et jusque sur le chemin descendant au pont, dont l’image est mise à mal. Cette occupation sauvage entraîne également des difficultés de circulation et des conflits entre automobilistes et piétons. Le site choisi pour les stationnements est une ancienne carrière située entre la RD 27 et la plage. Il est suffisamment éloigné du lieu du pont pour ne pas en troubler l’image. La carrière, actuellement privée de statut, offre une grande malléabilité pour l’organisation d’un stationnement important et répondant à différentes contraintes : > discrétion des voitures depuis la voie, > accès facilité à la plage, > mise en scène d’un espace d’accueil, etc. La carrière forme actuellement une « dent creuse » qui rompt la continuité des belles terrasses alluviales de bord d’Hérault. Par ailleurs, le choix de ce lieu permet de minimiser l’étendue des surfaces à soustraire à l’agriculture. A partir de ces aires de stationnement, un système de navette permettra d’emmener les visiteurs vers Saint-Guilhemle-Désert. Une liaison piétonne est prévue entre le pont et la Grotte de Clamouse et l’accès piétons vers Saint-Jean-de-Fos se fera par le biais du pont. 4) Créer un espace d’accueil / Maison du Site Le site du Pont du Diable a vocation à devenir la porte d’entrée du Grand Site, et aura pour fonction de diffuser la fréquentation sur l’ensemble du territoire. Aussi un espace accueil et information touristique est-il nécessaire. Cet espace d’accueil pourra également assurer des fonctions de découverte du territoire grâce à un espace muséographique et un espace vitrine des produits locaux. L’accueil s’inscrit d’emblée en cohérence avec les motifs de paysage propres au site et représentatifs de la région. D’autre part, il est totalement protégé de la circulation voiture qui se situe à un niveau différent. Un mail majestueux met en scène le bâtiment depuis la RD 27. 3) Organiser des cheminements piétons L’accès à la plage se fera par l’actuel chemin du Mas Girard qui sera simplement aménagé. L’accès au Pont du Diable empruntera également le chemin du Mas Girard (accessible directement depuis les stationnements et depuis l’accueil) puis une portion de l’actuelle RD 27 reconvertie en chemin. Le lien entre stationnement et pont empruntera donc des voies exclusivement piétonnes et continues. Ce passage, destiné à être très fréquenté, n’occulte pas pour autant le chemin plus traditionnel (ancienne voie romaine) venant de l’est, qui sera réhabilité. L’espace dégagé par le décalage de la RD 27 vers l’est permettra de prévoir une mise en scène particulière révélant la continuité entre le pont et la voie antique. Stationnement Espace d’accueil/Maison du Site 5 Découverte Une espèce endémique des monts de Saint-Guilhem L Le pin Laricio de Salzmann e peuplement de pin de Salzmann constitue une réserve biologique domaniale sur 219 ha. Il s’étend au-delà de cette réserve en une forêt domaniale qui occupe une superficie de 2 451 ha, englobant falaises, chênaie verte, chênaie pubescente, garrigues et autres résineux. Origines du pin de Salzmann C’est un résineux endémique de la pineraie à pin noir qui s’étendait sur d’importantes surfaces avant la formation du massif alpin. Au tertiaire, la formation des Alpes et des montagnes de l’arc méditerranéen a entraîné, avec l’apparition de la Méditerranée, un isolement écologique du pin noir qui, sous l’action des conditions du milieu, a permis la mise en place du pin de Salzmann sur dolomie dans le massif de Saint-Guilhemle-Désert ou sur schistes dans les Cévennes. Le pin de Salzmann est donc considéré comme une sous-espèce du pin noir. « Pinus nigra ssp. Salzmann » (Dunal 1851). C’est Dunal qui a donné ce nom au pin étudié. Il a dédié cette sousespèce de Saint-Guilhem-le-Désert à Salzmann, botaniste allemand qui avait travaillé sur le résineux. Ecologie du pin de Salzmann D’après les récentes recherches du Professeur J.-L. Vernet, il y a 20 000 ans le pin de Salzmann côtoyait le pin sylvestre sous un climat plus froid. Il y a environ 10 000 ans, le réchauffement du climat, favorisant la chênaie méditerranéenne, a cantonné le pin de Salzmann sur les substrats dolomitiques, où on le rencontre en association avec le cortège floristique de la chênaie verte en versant sud ou de la chênaie pubescente en versant nord dans la réserve biologique domaniale de SaintGuilhem-le-Désert. 6 Les habitats protégés La réserve biologique domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert permet de protéger trois habitats d’intérêt communautaire (classement européen dans le cadre du programme Natura 2000) dont la pineraie de Salzmann et sa faune-flore : > pinèdes à pin de Salzmann des Causses et Cévennes, > forêt de chênes verts méditerranéenne, > végétation chasmophytique (fentes rocheuses) des pentes rocheuses calcaires. Quelques très rares insectes liés au pin de Salzmann de Saint-Guilhem-le-Désert sont protégés au niveau communautaire. ‘‘ On peut donc conclure que la pineraie de pin de Salzmann de la réserve biologique domaniale de Saint-Guilhem-le-Désert présente une forte valeur patrimoniale et est donc à préserver. ’’ Le pineraie est à découvrir à pied dans les monts de Saint-Guilhem. Rencontre MM. Villaret, Andrieux et Carceller répondent à nos questions Interview à trois voix ouvez-vous nous résumer en uels sont P quelques phrases la philosoQ réussite ? phie du Grand Site ? Louis Villaret : il s’agit de maîtriser la fréquentation de ce lieu de qualité et de trouver une harmonie, un équilibre entre le développement économique, touristique et la protection de cet environnement et de ce patrimoine. Jacques Andrieux : le but est de maîtriser la fréquentation touristique, d’améliorer l’accueil et de générer des retombées économiques locales. Claude Carceller : le Grand Site, c’est mieux gérer le site dans l’intérêt et le respect des gens qui l’habitent et dans le souci de mieux accueillir ceux qui souhaitent le visiter. Q uelles sont les améliorations que l’opération peut apporter pour les villages de la Communauté de communes ? JA : l’opération doit limiter les nuisances provoquées par la surfréquentation au niveau de la circulation et du stationnement dans le cœur du Grand Site. Les communes de la Communauté doivent aussi bénéficier des retombées économiques de ces améliorations. LV : l’opération peut permettre de donner une image encore plus positive de nos villages en protégeant et en aménageant notre patrimoine commun. Il faut étaler la fréquentation pour ne pas qu’elle gêne la vie des habitants. CC : les améliorations seront de l’ordre d’une meilleure communication entre les villages et d’une meilleure répartition du flux touristique sur l’ensemble du territoire de la Communauté. les facteurs de JA : il y a une volonté commune des élus qui sont très motivés pour que le projet aboutisse. LV : il y a, en effet, une volonté collective des élus qui impulsent le projet mais aussi de la poulation, qui veulent tous préserver ce site et la qualité de vie dans ce territoire. CC : la réussite dépend d’une large concertation : l’étude qui a donné lieu à la réflexion sur le Grand Site a été conduite avec tous les acteurs locaux : élus, résidents, commerçants, associations, agriculteurs, etc. Cette étude a essayé de préserver les intérêts de chacun tout en gardant l’esprit des lieux. uelles sont les difficultés auxQ quelles vous êtes confrontés dans la conduite de ce projet ? CC : il y a une lenteur, des contraintes liées aux règles qu’impose la gestion des lieux. JA : oui, l’administration est parfois lente et peu souple dans certaines situations. LV : les difficultés ne manquent pas. Nous en avons rencontré principalement trois : la première est de convainvre de l’objectif poursuivi, la deuxième est de maîtriser les terrains, le foncier et la dernière de trouver les financements nécessaires au projet. un conseil de balade A vez-vous dans ce territoire ? CC : la balade qui passe par le hameau du Barry, le château du Castellas et qui arrive à Saint-Guilhem. C’est un véritable trait d’union entre nos deux communes. JA : le point de vue du Max Nègre, à Saint-Guilhem-le-Désert, panorama exceptionnel sur la vallée du Bout du Monde. LV : les cinq communes recèlent de trésors architecturaux et naturels : les circulades de Saint-Jean-de-Fos et Puéchabon, les villages de SaintGuilhem-le-Désert, d’Aniane et de Montpeyroux, le Castellas, les rives de l’Hérault, la garrigue, les terrasses oléïcoles et viticoles, des vins de grande qualité... Tout ce territoire est très intéressant, je n’ai pas de préférence ! uelle va être l’actualité de Q l’opération dans les prochains mois, la suite du projet ? LV : la commission supérieure des sites nous a donné un avis favorable sur le projet global. Nous en sommes à la Déclaration d’utilité publique en ce qui concerne l’aménagement du Pont du Diable. Nous n’attendons que la signature de la convention par les partenaires financiers, dans quelques mois, pour débuter notre programme d’action. JA : la convention va être signée dès que possible. Les premières réalisations concrètes auront lieu dès 2005. CC : la plus longue phase va être l’acquisition des terrains et la réalisation de l’espace d’accueil. Mais on sait très bien que les accouchements les plus longs font à coup sûr les plus beaux bébés. Longue et belle vie au Grand Site ! qLes élus interrogés Gérer la fréquentation : « la » priorité Claude Carceller est maire de Montpeyroux depuis 1995, il est moniteur de plein air et responsable d’activités à la base de plein air d’Aniane. Jacques Andrieux est maire de Saint-Guilhem-le-Désert depuis 1995, il est pharmacien. Louis Villaret, enseignant, est maire du Pouget depuis 1977 et président de la Communauté de communes depuis sa création, en 1998. 7 Ac tus ! Inauguration des rues à Saint-Guilhem dernier, M. Andrieux, LDésert,emaire5etjuinM. Villaret, de Saint-Guilhem-leprésident de la Communauté de communes Vallée de l’Hérault, ont inauguré la fin des travaux de restauration des rues, ruelles et traverses du village. Manuel Diaz, conseiller général du canton d’Aniane, était excusé. Une découverte des rues suivie d’un vin d’honneur a permis aux personnes invitées de se rendre compte du travail effectué par la commune et la communauté de communes en étroit partenariat. En effet, sur cette opération, la commune a financé les travaux et a sollicité la Communauté de communes pour les aspects techniques et financiers : maîtrise d’œuvre, recherche de subvention, préparation des marchés publics et suivi des travaux. Les Randofiches a Communauté de communes a Lla Fédération édité en 2003, en partenariat avec française de randonnée pédestre, deux « randofiches ». Ces fiches sont des mini-circuits de randonnée d’environ 3 heures, autour de Saint-Guilhem-le-Désert. La première est consacrée aux « Fenestrettes », nom donné à un circuit « caladé » (pavé). La seconde vous emmenera à « Notre-Dame du Lieu Plaissant ». Cet ermitage, attesté depuis le XIVe siècle, fut occupé par les moines responsables de l’hôpital de l’Abbaye de Gellone. Pour tout renseignement sur le Grand Site : Sébastien Pujol Opération Grand Site Saint-Guilhem-le-Désert/Gorges de l’Hérault Communauté de communes Vallée de l’Hérault 04 67 57 04 50 Point d’accueil saisonnier au Pont du Diable ette année encore, la Communauté C de communes, dans le cadre de l’Opération Grand Site, va installer un point d’accueil touristique saisonnier au Pont du Diable. Les randofiches sont vendues 1 €. Elles sont disponibles dans les deux offices de tourisme du territoire : à Gignac et Saint-Guilhem-le-Désert. Les randofiches ont pour but de répondre à une forte demande de circuits de balade dans les monts de SaintGuilhem. Elles correspondent également à la philosophie du Grand Site puisqu’elles visent à « canaliser le flux touristique » sur un nombre de chemins limité et à préserver certains espaces du passage des marcheurs. Deux hôtesses d’accueil touristique et deux agents de gestion du site ont été recrutés pour accueillir et informer les touristes du 19 juin au 12 septembre 2004. Le but de cette opération est, comme pour les années précédentes, d’orienter les visiteurs qui arrivent en nombre sur le territoire vers l’ensemble des sites d’intérêt et notamment les villages d’Aniane, Puéchabon, Montpeyroux et Saint-Jean-de-Fos. L’accent sera également mis sur le respect de l’environnement à travers des conseils pratiques. 8