DE PIERRE CORNEILLE
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DE PIERRE CORNEILLE
À NE PAS MANQUER ! Lundi 14 mai 12 GOP : Grand Oral de la Pile. Le Théâtre des 13 vents a décidé de partager avec le public la lecture de la pile de manuscrits qu’il reçoit. Ces rendez-vous sont ouverts à tous. Le GOP aura lieu à la Cie Maritime, 24 avenue de la Croix du Capitaine à Montpellier de 10h à 13h et de 14h30 à 17h30. Entrée libre. Réservation conseillée au 04 67 99 25 20 Dimanche 20 mai 12 STAGE DÉCOUVERTE SPECTACLE autour de La Place Royale de Corneille avec Fanny Rudelle ou Christel Touret de la Maison Théâtre. Une journée d’atelier théâtre + une place de spectacle 45€ Au Théâtre des 13 vents de 10h à 17h15. Contact : 04 67 99 25 05 / [email protected] / www.lamaisontheatre.com Lundi 21 mai 2012 à 19h Dans le cadre de l’exposition au musée Fabre Jean Cocteau unique et multiple du 12 mai au 2 septembre 2012, lecture des Parents terribles de Jean Cocteau à l’Auditorium du Musée Fabre par les comédiens Mariane Basler, Coralie Seyrig, Sylvain Dieuaide, Sophie Lequenne, (distribution en cours) dirigée par Jean- DE PIERRE CORNEILLE Mise en scène, décor et costumes Éric DU 22 AU 25 MAI 12 Marie Besset. Entrée libre Jeudi 24 mai à 19h BEL (Banc d’essai des lectures) : Lecture de Toutes les dates de naissance et de mort de Régis de Martrin-Donos à l’Agora salle Maurice Béjart par les comédiens Madeleine Attal, Julien Guill, Fanny Rudelle, Stéphanie Marc, Félix Beaupérin, Anna Créoff, (distribution en cours) dirigée par Régis de Martrin-Donos. Entrée libre. Notre prochain rendez-vous c’est : LA FÊTE DU PUBLIC Le jeudi 14 juin 12 au Théâtre des 13 vents (Horaires à préciser) INFORMATIONS RELATIONS PUBLIQUES 04 67 99 25 12/13 LOCATION-RÉSERVATIONS Hall de l’Office de Tourisme 04 67 99 25 00 Billetterie en ligne sur www.theatre-13vents.com Tarifs hors abonnement : de 11.50 € à 24 € La carte famille : 42 € pour 4 places pour la même représentation, deux adultes et deux adolescents de moins de 16 ans. mar mer jeu ven 22.05 23.05 24.05 25.05 durée 1h40 19h 20h30 19h 20h30 Vigner DE PIERRE CORNEILLE mise en scène, décor et costumes Éric Vigner collaboration artistique Jutta Johanna Weiss dramaturge Sabine Quiriconi lumières Pascal Noël chorégraphe Béatrice Massin maquillage et coiffure Soizic Sidoit assistant à la mise en scène Tommy Milliot assistante aux costumes Sophie Hoarau masques Arnaud Goualou, Nicolas Guéniau photo Alain Fonteray Vlad Chirita Lahcen Elmazouzi Eye Haidara Hyunjoo Lee Tommy Milliot Nico Rogner Isaïe Sultan Doraste Lysis Angélique Phylis Polymas Cléandre Alidor Production CDDB – Théâtre de Lorient, Centre Dramatique National / La Comédie de Valence, Centre Dramatique National Drôme-Ardèche / Centre Dramatique National Orléans / Loiret / Centre/ La Comédie de Reims, Centre Dramatique National. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National. Remerciements à Prada et au CENTQUATRE établissement artistique de la Ville de Paris. Le texte de La Place Royale est celui de la dernière édition revue par l’auteur et publiée aux Editions Augustin Courbé en 1682. L’ACADÉMIE, UN THÉÂTRE DE BABEL L’Académie est un projet expérimental conçu par Éric Vigner tout à la fois comme un espace de transmission et un laboratoire de théâtre, où se rencontrent, sous le signe de la diversité, des textes, des pratiques, des savoirs, des questions, des gens. Il a réuni sept jeunes acteurs : ils viennent du Maroc, de Corée du sud, de Roumanie, d’Allemagne, de Belgique, du Mali et d’Israël. Tout les distingue : histoire, culture, formation, langue d’origine, couleur de peau. De nationalité française ou étrangère, enfants d’émigrés ou nouveaux venus dans l’hexagone, ils ont accepté de constituer pendant trois ans une même équipe et de s’installer, le temps des répétitions, dans la ville de Lorient, en Bretagne. Ponctuellement, au gré des interrogations soulevées par le travail de plateau, Éric Vigner invite des chercheurs, philosophes, scientifiques, artistes venus d’autres horizons, à les rencontrer, à partager avec eux leurs questionnements et à exercer leur regard sur les projets en cours. ÉRIC VIGNER voue une admiration sans borne pour son auteur fétiche Pierre Corneille. Le théâtre qui m’intéresse et que j’essaie de faire est effectivement un théâtre sur lequel le spectateur peut se projeter, s’inventer en toute liberté. Le théâtre n’est pas, pour moi, un endroit où on viendrait trouver des réponses mais un lieu où il est possible de revisiter des histoires, nos histoires intimes, oubliées. Pour que le spectateur puisse accéder aux choses inconnues - c’est-à-dire oubliées de lui – il faut que le théâtre porte en lui son double, son paradoxe : qu’il soit quelque chose et en même temps autre chose. Quand Cézanne peint une pomme et déclare « Avec une pomme, je veux étonner Paris », son sujet n’est pas la pomme, son sujet, c’est la peinture elle-même. C’est un peu pareil pour le théâtre, on s’accroche à l’histoire, à la fable pour accéder au théâtre. PIERRE CORNEILLE (1606 – 1684) La puissance poétique de son œuvre, son égal bonheur dans les genres tragique et comique, en font sans doute le Shakespeare français. Les thèmes qui caractérisent son théâtre sont la force vitale et la générosité, l’intégrité et la fougue de la jeunesse. Ses jeunes héros rivalisent dans des joutes amoureuses sans parents à l’horizon. Nous sommes dans une comédie. Dès que les géniteurs interviennent, Corneille change de genre et nous plonge dans la tragédie. La Place Royale (1634) est une pièce fondatrice du théâtre classique. La Place Royale conte les atermoiements d’Alidor, qui aime Angélique, sans toutefois pouvoir se résoudre à l’idée d’un mariage qui signifierait la perte de sa liberté. Lassée des subterfuges de son amant pour la faire se détourner de lui, puis lui revenir, l’amoureuse déroutée finira par entrer au couvent… Le baroque en multicolore de perversité, devient une fable universelle sur la Eric Vigner a « placé » tout ce petit monde matière dangereusement inflammable des jeunes dans un écrin poétique intemporel. Sur le amours. Les adultes/ parents sont exclus de ce plateau nu, quelques cloisons de verre bal égotique et violent qui pousse un cœur pur au amovibles créent un discret jeu de glaces - couvent. Toute la jeunesse du monde est fenêtres sur cour (royale) ou miroir narcissique résumée par cette Académie métissée, encore des jeux de l'amour. Des tapis de couleurs aux perfectible mais déjà rayonnante, qui préfigure on formes géométriques enchantent la scène de l'espère le théâtre français de demain. Philippe Chevilley, Les Echos, oct 11 bal. « La Place Royale » est nue, mais brille de ses silhouettes. Le metteur en scène a tout misé sur les costumes et les masques - L'alexandrin, star du spectacle, pourtant d'une chatoiement de couleurs vives mixant époques sophistication et d'une affectation extrême, se et fantasmes, robes de princesse et collants transforme en quelque chose de moderne, de toréador, vestiaire baroque et haute chantant, facile à entendre, par la grâce de ces couture contemporaine. L'histoire tragi- comédiens métissés, dont les accents viennent comique de ce jeune homme qui sacrifie son enrichir le classicisme de cette langue du amour pour sa liberté, avec une bonne dose XVII ème siècle. Le Télégramme, oct 11