Un an au service de la Paix

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Un an au service de la Paix
Date : 15/10/2013
Pays : FRANCE
Page(s) : 9
Rubrique : VER - Verdun
Diffusion : 184750
Périodicité : Quotidien
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Jeunes
Un an au service de la Paix
Le Centre mondialde la Paix accueillecette année Franziska Gehann, 18 ans, originaire de
Stuttgart, volontaire allemande en service civique. Le centre mondial de la Paix accueille
cette année Franziska Gehann, 18 ans, originaire de Stutgartt, volontaire allemande en service
civique.
18 ans , Franziska a choisi de
partir vivre un an toute seule à
l'étranger. En France. Un pays qui
l'a toujours attirée. «J'apprends le
français depuis que j'ai 10 ans»,
confie-t-elle. En classe de 3 e ,
Franziska a fait un long échange
scolaire avec une classe de Reims.
«Et nous voyageons souvent en
France pour les vacances», ajoute la
jeune Allemande qui a grandi dans
une famille francophile. Une famille
avec laquelle elle est déjà venue
séjourner à Verdun, il y a cinq ans.
De cette première découverte, elle
en garde un souvenir marquant:
«C'était très impressionnant, surtout
la citadelle souterraine.»
cette époque, elle ne se doutait
pas que, cinq ans plus tard, elle
viendrait vivre et travailler pendant
un an dans cette même ville. Dès
qu'elle s'est décidée à partir en
France, Franziska est rentrée en
contact avec un comité, qui prend en
charge des volontaires allemands.
Ce comité l'a alors mise en relation
avec l'un de ses partenaires, le
Centre mondial de la Paix. Cela
tombait bien, Franziska cherchait à
rejoindre un lieu en lien avec «la
politique ou l'histoire».
Pendant un an, elle travaillera en
soutien de nombreux services du
Centre mondial. «On l'incite aussi à
avoir un esprit d'initiative», souligne
À
À
Romain Gastaldello, du CMP. Elle
va notamment prendre en charge
l'organisation
du
marché
humanitaire, en décembre.
Festivaldu film allemand
Bien
les missions de Franziska
se concentreront beaucoup autour
des projets franco-allemands du
Centre. Le premier d'entre eux est le
Festival du film allemand organisé
par le service éducatif tout au long
du mois de novembre. Déjà organisé
les années précédentes, il atteint des
records cette année. «Nous avons
rajouté cinq séances supplémentaires
car nous avons déjà 550 réservations
pour les scolaires», confie Philippe
Langlois du service éducatif.
sûr,
Franziska est arrivée le 15
septembre.Cette
année,
des
établissements extérieurs à la Meuse
assisteront aux projections. «Cela
montre qu'il y a un vrai déficit
culturel sur le franco-allemand dans
la région Est. Les professeurs
d'allemand sont très demandeurs»,
assure Philippe Langlois. Peter
Schott, grand spécialiste du cinéma
allemand, sera l'invité du CMP pour
échanger avec les spectateurs à
l'issue des projections. Sur les quatre
films proposés, l'un d'entre eux a
connu un vrai succès en France à sa
sortie en 1998, «Lola rennt» traduit
par «Cours, Lola cours».
La programmation était déjà arrêtée
quand Franziska est arrivée au CMP,
mais la jeune Allemande connaissait
cependant l'un des quatre films
sélectionnés, «Sophie Scholl», de
Marc Rothemund, sorti en 2005. Il
raconte l'histoire d'un mouvement de
résistance allemande «Die Weiße
Rose», et de l'une de ses plus
grandes figures, Sophie Scholl.
«Nous l'étudions
en
classe»,
explique Franziska.
Le festival permet aux spectateurs
français de faire connaissance avec
le cinéma allemand, car un large
panorama de films est proposé. Et le
ciné français, a-t-il la cote
outre-Rhin? Oui, plutôt, assure
Franziska.
Les
Allemands
connaissent
surtout
«Audrey
Tautou», indique-t-elle, grâce à
Amélie
Poulain,
mais
aussi
«Intouchables, qui a beaucoup
marché».
Léa BOSCHIERO
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