Proposition de correction du sujet de français – questions/réécriture

Proposition de correction du sujet de français – questions/réécriture/dictée
l. = ligne
1) a) Le continent évoqué est l'Amérique (du Nord).
b) « Les crasseux » est une manière péjorative de désigner les pauvres d'Italie : cette expression
est dépréciative.
2) Ces gens espèrent avant tout un grand changement : « que tout soit différent » (l.11) Ils rêvent
également d'une vie meilleure, plus agréable : « plus doux » (l.12)
3) a) D'abord, ces voyageurs éprouvent de la peur « craignant » (l.6), de la tristesse « pleuré » (l.7).
Puis ils ressentent de l'excitation à l'idée de la nouvelle vie qui les attend « rêvant » (l.13),
« bonheur » (l.17), « joie » (l.19). L'excitation grandit à leur arrivée : « agitation frénétique » (l.20),
« brouhaha de joie et d'impatience » «(l.24-25). Enfin, ils acquièrent le sentiment d'être là où ils
devaient être, une certaine paix : « conviction que nous étions à notre place » (l.30).
b) Comme le dit la narratrice, ces voyageurs sont des émigrés, quittant leur pays natal pour un
pays inconnu. On pourrait s'attendre à ce qu'ils se sentent déracinés, puisqu'ils sont des « étrangers »
(l.28). Mais c'est tout le contraire qui se produit, ce qui rend le sentiment qu'ils éprouvent
« étrange ».
4) Les deux temps utilisé sont l'imparfait de l'indicatif « se dirigeait », « dansions », « criions », et
le futur de l'indicatif « oublierai ».
L'imparfait a ici une valeur de durée : l'action est en train de se dérouler. On pourrait aussi lui
trouver une valeur descriptive.
Le futur a, lui, en plus de la valeur de postérité, une valeur d'énonciation : au moment où elle parle,
elle ressent cette joie et ce sentiment durera longtemps.
5) a) Ces deux phrases ne comportent pas de verbe : ce sont des phrases non-verbales.
b) Cela crée un effet de liste, comme une énumération des différents passagers.
6) On peut être d'accord ou pas... Dans tous les cas, il faut développer !!!
Exemple de réponse (en imaginant que l'on soit d'accord...)
Je suis d'accord avec Domenico quand il dit que la vie commence, si l'on précise qu'il s'agit de leur
nouvelle vie.
En effet, leur voyage semble un nouveau départ : tout a l'air différent. A leur arrivée, ils découvrent
avec joie et curiosité ce qui les entoure : « nous dévorions des yeux chaque détail de la côte ».
Cela rappelle le récit de Romain Gary racontant comment lui et sa mère avaient quitté la Russie
pour la France, pleins d'espoir pour l'avenir de Romain surtout. Cela peut aussi faire penser au
personnage de Dre dans the Karate Kid, ce jeune américain dont la mère trouve du travail en Chine
et qui y découvre un tout autre mode de vie, fondant de nouvelles racines.
Piste pour la version pas d'accord : on peut penser que Domenico idéalise, qu'il ne se rend pas
compte de toutes les difficultés qu'un émigré peut rencontrer pour s'intégrer....
La réécriture : remplacer « nous » par « ils »
Comme tous les autres, ils se sont tenus par la main pour ne pas se perdre dans la foule. Comme
tous les autres, la première nuit, ils n'ont pas pu trouver le sommeil, craignant que des mains
vicieuses ne leur dérobent la couverture qu'ils se partageaient.