Objet : résidences de tourisme, exposé du 9/6/06
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Objet : résidences de tourisme, exposé du 9/6/06
Objet : résidences de tourisme,. P Lesieur Directeur régional des expertises du sud-ouest Foncier Expertise Professeur ICH Chartered surveyor Mrics [email protected] 8 février 2010 Objectifs : quelles sont dans les résidences existantes (en te limitant aux principales villes ou centres d’affaires) ? quelle est en volume l'offre de logements en résidences ? (des tableaux ou des cartes d'implantation pourront être communiqués en annexe) y a-t-il des projets d'implantation de nouveaux établissements ? de quel ordre est le taux d’occupation moyen ? quel est l'éventail des tarifs affichés et surtout pratiqués (remises... ) ? quelles sont les attentes des clientèles utilisatrices, les époques et les durées de séjour ? quelle est la part des recettes annexes (locations de salles, restauration, organisation d'évènements, loisirs et détente...) ? se manifeste-t-il une concurrence (ou une synergie) entre ces formes particulières d’hébergement et l’hôtellerie traditionnelle de chaîne ? quelles sont, à ton avis, les capacités d’absorption par le marché de nouvelles résidences de tourisme d’affaires ? quelles sont les situations locales les plus propices à l’implantation de nouveaux établissements ? (ou les secteurs à éviter...) Bibliographie : Cours ICH www.snrt.fr Étude Coach Omnium LA RESIDENCE SERVICE Présentation: Le phénomène Résidence de services Produit longtemps marginal sur la CUB et à ce titre n’ayant toujours pas fait d’étude spécifique des observatoires immobiliers régionaux, la résidence services est en fait un produit se scindant en trois principaux types de clientèles : 1. La résidence étudiante située près des campus universitaires 2. La résidence service pour personnes agées dépendantes ou non(Ehpad ou mapad) 3. La résidence service pour clientèle d’affaires et de tourisme offrant des services quasi-hoteliers. Elle a connu un important développement au cours de ces dernières années (au détriment des hôtels) sur la CUB de Bordeaux en raison d’importants avantages comparartifs : Elle ne nécessite pas de CDEC Elle est moins contraignante en termes de réglementation Elle peut s’installer dans des secteurs urbains qui n’autorise pas l’hotellerie. Elle bénéficie de gros moteurs fiscaux. En effet, elle est généralement vendue à la découpe en loueur en meublé professionnel (LMP) avec défiscalisation globale, amortissement et reprise de TVA. Elle semblerait mieux correspondre à la demande des clients qui souhaitent plus de surfaces et notemment la présence de Kitchenette et n’exigent pas des services hoteliers. Elle permettrait de mieux maitriser les couts. De fait, les résidences services peuvent parfois s’apparenter à des hotels déguisés et à ce titre susciter des reproches de concurrence déloyale. Il est également fait état de reproches en terme de produits défiscalisant : leur présentation faisant l’objet de business plan généralement trop optimistes conduisent à des déceptions financières auprès des investisseurs. Nous avons recencé une quinzaine de ces résidences sur la CUB. La majorité sont situés en cœur de ville. La plupart ont moins de 5 ans alors que dans le même temps, très peu d’hotles étaient crées, ainsi Holiday Inn renocait à son projet d’implantation sur Mérignac aéroport car une grosse résidence services 4 étoiles avaient vu le jour il y a 3 ans sur la zone. Estimer une résidence services, compte tenu de ces spécificités, de son échelle de prix particulières plus ou moins déconnectés du marché de l’habitation locale, c’est comprendre son cadre juridique et fiscal, ses aspects économiques et ses marché primaires. Le cadre juridique. Le METIER : Etroitement liées au développement remarquable des stations touristiques durant les vingt dernières années, ces formules d'exploitation se sont étendues à de nouveaux marchés, notamment urbains, et confortent le bien-fondé d'un concept qui complète ceux de l'hôtellerie traditionnelle et de la location d'appartements classiques. Il prend également le relais des ventes en temps partagé qui malgré ses avantages suscitent des difficultés sur le plan de la vente et de la gestion. Un métier nouveau, qui repose essentiellement sur : la commercialisation dynamique des séjours (services commerciaux actifs, liens efficaces avec de nombreux prescripteurs, anticipation des réservations...). une gestion administrative performante et conviviale (rapport qualité /prix attrayant, personnel qualifié et sensibilisé à la qualité des services et de l'accueil). un entretien technique valorisant des patrimoines exploité s (maintien des prestations à tous les niveaux, écoute de la clientèle). Ils se traduisent par l'offre d'appartements entièrement équipés, prêts à vivre, loués en "location hôtelière", pour des séjours qui peuvent aller de quelques jours à plusieurs mois, avec des services variés inclus dans les prix ou proposés à la carte. Les parties communes qui entourent ces appartements contribuent à l'animation et au bon fonctionnement des Résidences dont les taux d'occupation performants profitent aux communes sur lesquelles elles sont implantées. Les différents statuts de la branche d'activité. la Résidence de Tourisme C'est le principal statut, établi en 1983, modifié le 14 février 1986. Il constitue le schéma de référence des adhérents du SNRT. Définition de l'Arrêté du 14 février 1986 - Article 1 "La Résidence de Tourisme est un établissement commercial d'hébergement classé, faisant l'objet d'une exploitation permanente ou saisonnière. Elle est constituée d'un ensemble homogène de chambres ou d'appartements meublés, disposés en unités collectives ou pavillonnaires, offerts en location pour une occupation à la journée, à la semaine ou au mois, à une clientèle touristique qui n'y élit pas domicile. Elle est dotée d'un minimum d'équipements et de services communs...". Cet arrêté donne les normes dont le respect permet le classement en 2, 3, 4 *. Il fait référence aux conditions de sécurité et aux normes handicapées. les Résidences meublées Homogènes Proches des Résidences de Tourisme, ce sont des ensembles immobiliers homogènes, offrant des produits d'hébergement similaires, mais dont le statut est antérieur à celui des Résidences de Tourisme ou dont les normes de construction et d'exploitation répondent à d'autres exigences, telles que celle des logements meublés touristiques avec prestations annexes (quasi-hôteliers). Tous ces produits permettent à la clientèle de séjourner dans une certaine indépendance et de profiter des infrastructures loisirs et urbains qui environnent les Résidences. Le statut de la Résidence de Tourisme : Le préfet, après avis de la Commission Départementale d’Action Commerciale, classe l’établissement en octroyant le nombre d’étoiles. Le cadre fiscal Si en soi, les résidences services ne sont pas dotées d’avantages fiscaux spécifiques, à l’exception de la possibilité d’obtenir le remboursement de la TVA, elles sont un des supports les plus efficaces en matière de défiscalisation. TVA : avantage considérable de 19,60% contrairement à la location meublée ou non exonérée de TVA et donc de remboursement à l’acquisition. Implique la réalisation d’un bail commercial par l’exploitant d’une durée de 9 ans. Avantages liés à la revente : Plus value est calculée à partir du prix TTC, en pratique cela est rare comme nous le verrons ultérieurement. Inconvénients liés à la revente : Remboursement de la TVA selon la formule suivante : (20 ans – nombre d’années possédées)/20 x montant de la TVA de l’opération. Ce reversement de la TVA diminue la liquidité du bien évidemment. Régime fiscal possible : Imposable au BIC implique 4 options possibles : 1. Régime du réel simplifié 2. Loueur en LMNP : il faut inscrire les actifs et l’on peux alors déduire les charges locatives et de propriété : les dépenses d’entretien et de réparation, les frais de gérance, les intérêts d’emprunt, les droits de mutation, l’amortissement de l’immeuble seulement pour ramener à 0 le résultat fiscal. Le déficit éventuel est alors déductible des autres BIC (intéressant si l’on est commerçant). Pas d’exonération d’ISF. Régime des Plus values identiques au régime général (abattement de 1/20ème de détention au-delà de 2 ans. Précisons à ce stade que la location en meublé doit faire l’objet d’un changement d’affectation dans toutes les villes de plus de 10 000 habitants. Ce problème ne se pose pas pour les locaux en résidence de tourisme neuf puisqu’ils ont déjà l’affectation en meublé. En pratique, on constate néanmoins que beaucoup de bailleurs transforment de l’habitation en meublé sans autorisation. Tant que l’administration fiscale se base sur des éléments déclaratifs, il n’y a pas de difficultés mais en cas de contrôle, elle pourrait exiger la preuve de l’affectation et déqualifier le meublé en habitation avec toutes ses conséquences juridiques et fiscales. 3. Loueur en LMP : donc déductible des autres revenus globaux. C’est le grand avantage. Beaucoup d’investisseurs cherchent à l’obtenir. Intéressant si la personne est dans une tranche marginale d’impôt élevé quelques soit la nature de ses revenus (salaires, BIC, revenus de capitaux). Le LMP doit dégager plus de 23 000 €/an de revenus locatifs et s’inscrire au RCS. Il doit donc tenir une comptabilité. Les charges déductibles sont toutes les charges locatives et de propriété, à savoir les dépenses d’entretien et de réparation, les frais de gérance, les intérêts d’emprunt, les droits de mutation, l’amortissement de l’immeuble seulement pour ramener à 0 le résultat fiscal. L’exonération de l’ISF est acquis seulement si les revenus tirés du LMP sont de plus de 50 % de leur revenu global. Plus value exonérées après 5 ans d’exploitation en tant que LMP avec des recettes locatives inférieures à 152 000 €/an 4. Régime du micro bic. Rappelons que ce régime permet d’abattre 70 % du revenu imposable mais il présente l’inconvénient de ne pas rendre reportable les déficits de l’opération sur les autres revenus. Précisons, à ce stade, que le régime de Robien ne s’applique pas puisqu’il implique que les logements soient loués nus. Le régime ZRR Avantage supplémentaire compatible avec les précédents. Réduction d’impôt = 15% du prix d’acquisition neuf du logement avec un Plafond de45 760 € d’acquisition pour célibataire et le double pour un couple marié. Cette réduction est étalée sur 4 ans. Conditions : location pendant 9 ans, programme en zone ZRR. Le régime MH est également compatible avec le statut de résidence retraite. Les aspects économiques Je vous invite à consulter le site : UN POIDS ECONOMIQUE croissant 500 000 lits à comparer avec les 600 000 lits de l’hôtellerie-Traditionelle 2 milliards d'euros de C.A. 11 millions de clients par an. dont 34 % de clientèle étrangère venant principalement d'Europe : Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique, Italie, etc. Des taux d'occupation supérieurs à ceux de l’hôtellerie traditionnelle - en en en en mer, 70 % sur la saison (6 mois été) montagne, 66 % sur la saison (4 mois hiver + 2 mois été) campagne, 71 % sur 6 mois ville, 79 % sur l'année Durée moyenne de séjour : 8 jours Les séjours pouvant aller de quelques jours (week-end, loisirs, tourisme d'affaires) à plusieurs semaines (vacances d'été , séjours urbains). Emplois : 20 000 emplois directs et +/- 30 000 emplois indirects Patrimoine d'environ 10 milliards d'euros. Nombre de résidences Nombre de logements Nombre de lits en % Mer 624 48 196 209 102 44 % Montagne 451 38 127 182 220 38 % Ville 218 18 963 50 030 10 % Campagne 106 8 613 37 910 8% 1 399 113 899 479 262 TOTAL 100 % Dont 770 résidences classées, soit 272 400 lits : 57 % du parc. Une ouverture de 20 000 lits /an : +4% /an très supérieur à la progression démographique (moins de 1%/an) : En conclusion, le marché devrait continuer à se développer vigoureusement pour au moins 3 raisons : Ces produits répondent à beaucoup d’attente, tranquillité de gestion, appétence pour la pierre, services de loisirs, sécurité, etc. Des moteurs fiscaux puissants Le dynamisme des promoteurs. Cependant, en régime de copropriété, le devenir de ces produits reste à écrire en sortie de bail et la multiplication de leurs nombres pourrait entraîner des difficultés locales de remplissage. Les implantations du sud-ouest La difficulté de l’étude est qu’il est difficile de dissocier dans les résidences de tourisme (RT) celles qui sont à usage d’affaires de celles à usage de tourisme car à l’instar des hôtels où les 2 clientèles coexistent en des proportions diverses. quelle est en volume l'offre de logements en résidences ? (des tableaux ou des cartes d'implantation pourront être communiqués en annexe) Les résidences de tourisme d’affaires sont inégalement réparties sur le territoire français et leur implantation est étroitement liée aux différents types de destinations : mer, montagne, ville, campagne. Les résidences de ville représentaient en 2007 17% du nombre d’appartements et de résidences au sein des résidences de tourisme mais seulement 12% des lits (60 000 lits) au plan national. Les résidences en milieu urbain se sont développées plus récemment, mais le parc des résidences urbaines s’est agrandi considérablement depuis quelques années. En ville, les établissements représentent 17 % du parc, mais seulement 12 % de la capacité en lits. La capacité moyenne des résidences urbaines est assez réduite en raison du manque d’espace et des prix de l’immobilier, qui découragent la construction de grosses unités difficiles à rentabiliser face à la concurrence des hôtels. En extrapolant le nombre connu de résidences de tourisme (RT) et leur part en ville respective, nous obtenons les résultats suivants : aquitaine RT lits de RT résidence de ville lits de ville 117 46000 20 5520 Poitou Charente 34 7500 6 900 Limousin 1 300 0 0 quelles sont dans les résidences existantes (en te limitant aux principales villes ou centres d’affaires) ? Nous avons recensé, en nous limitant aux résidences d’affaires spécifiques (non exhaustif): A Bordeaux. Citadines - Bordeaux Mériadeck Bordeaux Appart'hotel Victoria Garden Bordeaux Citéa - Bordeaux Bordeaux Bordeaux Colbert - Chartrons Quality Inn – Mérignac 4 étoiles Mérignac aéroport ZAC mérignac 3 étoiles Mérignac centre Appart'City Cap Affaires Bordeaux Adagio City Apart'hotel Bordeaux Gambetta Bordeaux Ténéo Suites Bordeaux Bordeaux A La Rochelle 8, rue Franc Lapeyre APPART'CITY CAP AFFAIRES Entre 100 et 300 appartements A Pau, 5, rue Ronsard APPART'HOTEL VICTORIA GARDEN Moins de 100 appartements Nous observons que la localisation s’effectue principalement en hyper centre des villes où se concentrent activités et transports et qu’une résidence de tourisme d’affaires suppose une agglomération assez importante même si des situations plus secondaires , à l’instar du centre de Mérignac, au potentiel limité ont été choisis récemment. y a-t-il des projets d'implantation de nouveaux établissements ? Le taux d’ouverture est resté stable entre 2007 et 2009 cad élevé.au plan national. Nous n’avons pas connaissance de nouveaux projets en dehors de celle de la ZAC centre ville de Mérignac en cours de finition. de quel ordre est le taux d’occupation moyen ? En villes, l’effet de la crise s’est fait sentir dès l’automne 2008. Le tourisme d’affaires et toute l’activité séminaires ont baissé fortement. Le taux d’occupation moyen sur 6 mois est passé à 66%, soit 7 points de moins que l’hiver précédent. La durée moyenne de séjour a un peu monté, proche de 7 jours (6.50 Jour en été et 7.4 en hiver). Et le taux d’étrangers a beaucoup baissé : 38 %, soit 16 points de moins que l’hiver précédent quel est l'éventail des tarifs affichés et surtout pratiqués (remises... ) ? Le parc des résidences de tourisme en milieu urbain ne cesse de croître depuis le milieu des années 1980. En 2006, une cinquantaine de résidences ont été mises en service dans les villes françaises. Entre 2003 et 2007, les résidences urbaines ont augmenté leur parc de 51 %, passant de 168 résidences à 246, et de 55 % leur nombre de lits, passant de 37.728 lits à 58.360. Les résidences urbaines affichent les tarifs les plus élevés en moyenne sur l’année, par rapport aux autres localisations. S’agissant des tarifs, ils se modulent selon la taille du logement loué, la période et surtout la durée du séjour dont les tarifs sont dégressifs. Citons à titre indicatifs, la grille de tarifs de Citadines Mériadeck, historique du secteur. Taux d’occupation déclaré sur place : 78 %, tarifs moyens selon grille affichés sur place, recettes annexes provisionnés à 15 % de la recette hébergement, loyers des parkings à 76 € /mois occupé selon même TO. nombre Tarif/jour Studio 82 50 1 164 072 € T2 36 72 735 921 € Parkings 58 41 378 € Recette annexes 15% 284 999 € CA 2 226 370 € Le loyer effectif actuel brut ressort à 18 % du CA HT global et net à 15,40% et 96 €/m²UP/an ce qui nous semble correspondre aux ratios admissibles. Quand aux remises, elles sont de l’ordre de 10% actuellement en moyenne compte tenu de la morosité actuelle. quelles sont les attentes des clientèles utilisatrices, les époques et les durées de séjour ? Les résidences urbaines comprennent en moyenne 82 appartements et 237 lits. Elles ont la plus faible capacité avec une moyenne de 3 lits par appartement. Les résidences des villes proposent généralement des petits logements de type studio ou 2 pièces qui correspondent davantage aux attentes de la clientèle d’affaires qui voyage souvent seule. Les résidences urbaines accueillent principalement une clientèle d’affaires qui, en alternative à l’hôtel (choisi en premier lieu pour les courts séjours), privilégie l’hébergement en résidences de tourisme pour des séjours de moyenne et longue durées La clientèle d’affaires représente aussi 20 % de la clientèle des résidences de tourisme au global. Cette part peut s’élever jusqu’à 70 % dans les résidences urbaines. Dans le cadre de leurs déplacements professionnels, les hommes/femmes d’affaires se tournent de plus en plus vers ce type d’hébergement, qui, en plus des avantages de l’hôtellerie classique, leur apporte une certaine autonomie et un bon rapport qualité/prix. Les seniors constituent 10 % de la clientèle des résidences hôtelières. Les plus de 60 ans sont particulièrement attirés par la tranquillité et la sécurité de la formule, ainsi que par ses tarifs attractifs notamment en période de basse saison. Dans les résidences urbaines, la part des étrangers est très importante, surtout en hiver. Ce sont essentiellement des hommes/femmes d’affaires en déplacement dans les grandes métropoles qui, comme Paris, concentrent beaucoup de sièges d’entreprises d’origine étrangère. Ce mode d’hébergement est un palliatif au locatif ou à l’hôtel, plus contraignants et moins souples. quelle est la part des recettes annexes (locations de salles, restauration, organisation d'évènements, loisirs et détente...) ? Pour l’essentiel, la recette provient de la location. Les constructeurs évitant la construction de salle de restaurant, annexes, salles) qui sont très consommateurs de main d’œuvre et ne font pas partie du concept et laissent ce positionnement aux hôtels. Les ratios demeurent cependant proche de ceux des hôtels. se manifeste-t-il une concurrence (ou une synergie) entre ces formes particulières d’hébergement et l’hôtellerie traditionnelle de chaîne ? Aucune à ma connaissance. Les résidences de tourisme ne voulant pas s’intégrer dans les chambres de commerces ni dans la profession hôtelière avec lesquelles elles entretiennent des relations distantes voire conflictuelles. La synergie s’effectue de fait au sein d’un même réseau qui aurait d’autres formules à proposer. Quelles sont, à ton avis, les capacités d’absorption par le marché de nouvelles résidences de tourisme d’affaires ? Il est certain que sur Bordeaux, le développement de lits est essentiellement un développement de résidences de tourisme. Très peu de nouveaux hôtels se sont construits et que le lancement en 2008 du grand hôtel de Bordeaux est un échec. Confronté à cette situation de fait, la limite de développement de ces RT d’affaires trouvera sa limite dans le potentiel de développement de tourisme d’affaire (au détriment du développement hôtelier). La conjoncture actuelle marquant une dégradation du TO hôtelier sur le sud –ouest en raison de la crise économique et de des économies exigées par les entreprises, les capacités d’absorption par le marché de nouvelles résidences de tourisme d’affaires paraissent à court terme très réduites.