C:\Users\Thomas\Desktop\1122 - AG Achats.abw
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PARTENAIRES ACHATS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 PROGRAMME DEBAT N°1 > La ges on du risque achats : contrainte ou véritable levier de créa on de valeur pour la fonc on Achats ? - Quelles sont les typologies de risques achats ? - Le coût du risque achats est-il évalué pour prioriser les ac ons et dimensionner les moyens requis pour les adresser ? - Comment appréhender le risque achats de manière global ? - Quelles sont les limites des approches focalisées (risque fournisseur, exploita on de données externes…) ? - La ges on du risque achats fait-elle appel à des processus spécifiques ou peut-elle être intégrée dans les processus existants ? - Quelles sont les bonnes pra ques en termes d’organisa on et d’ou ls ? DEBAT N°2 > La fonc on Achats au cœur d'un système collabora f de performance. - Comment concilier les objec fs de chacun ? - Dans quelle mesure prendre en compte les probléma ques du client final ? - Comment impliquer la Direc on générale ? - Comment susciter une véritable dynamique communautaire entre tous les acteurs ? 1/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 Débat n°1 LA GESTION DU RISQUE ACHATS : CONTRAINTE OU VÉRITABLE LEVIER DE CRÉATION DE VALEUR POUR LA FONCTION ACHATS ? Intervenants : AIR LIQUIDE, Patrick Franchinard, Chief Procurement Officer Europe /Efficiency Vice President CREDIT AGRICOLE, Eric Dewilde, Directeur des Achats Groupe INGENICO, Eric Grenier, Industrial Opera ons VP NATIXIS, Pascal D'Orlandi, Directeur des Achats Animateur : OLIVER WYMAN, Xavier Nouguès, Partner INTRODUCTION PAR XAVIER NOUGUES, OLIVER WYMAN De nombreux risques sont inhérents à l'acte d'achat. Le risque est protéiforme, impactant aussi bien les coûts que les revenus de l’entreprise, ou son image. Il va être amené à croître et à évoluer au cours des prochaines années, notamment le risque financier et le risque RSE. Depuis 2011, les direc ons Achats qui n’avaient pas encore traité ce sujet l’ont placé au coeur de leurs probléma ques. Nous observons néanmoins que la majorité des entreprises restent dans une démarche de réac on face au risque. L’objec f est d’entrer dans une démarche cross-fonc onnel voire créatrice de valeur autour du risque. 2/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 PRÉSENTATION DES INTERVENANTS Patrick Franchinard : Présent dans 80 pays, Air Liquide re son succès de sa capacité à se renouveler. Nous sommes leaders mondiaux dans le secteur des gaz industriels pour la santé et l’environnement, avec un chiffre d’affaires de plus de 15 milliards d’euros en 2012. Les dépenses représentent 6 milliards d’euros, pour 600 acheteurs et 20 000 fournisseurs. Eric Dewilde : Crédit Agricole, c’est 31 milliards d’euros de PNB en 2012, pour 51 millions de clients et 150 000 employés. Les dépenses achats ont aIeint 8 milliards d’euros en 2012 (42 acheteurs, 18 000 fournisseurs). Eric Grenier : Ingenico est un fabricant français de terminaux de paiement avec 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires réalisé en 2012. Nous achetons pour 500 millions d’euros de composants en 2013 (13 acheteurs, 850 fournisseurs). Pascal d’Orlandi : Na xis, c’est 6,5 milliards de PNB en 2012, 51 000 clients et 22 000 employés. Les dépenses ont aIeint 900 millions d’euros en 2012, pour 35 acheteurs et 3 500 fournisseurs. I - CARTOGRAPHIE ET QUANTIFICATION DES RISQUES ACHATS Quels sont les types de risques que vous avez iden fiés au sein de votre entreprise ? ÉRIC DEWILDE, CREDIT AGRICOLE Je pense au risque d’image, puisque nous sommes un sponsor de l’équipe de France de football. Ce risque d’image est sans doute la par e la plus importante de la fonc on, du point de vue de l’acheteur. Dans le monde de la banque, ce risque est extrêmement soutenu. C’est un ou l de transversalité dans l’entreprise qu’on a tendance à négliger. Nous pouvons également meIre en lumière ce que je nommerais « le risque de la soustraitance de la sous-traitance ». Il est clairement caractérisé, notamment dans le monde de l’I.T. : nous sommes responsables du sous-traitant du sous-traitant du sous-traitant qui intervient chez nous. Notre décision, notamment dans les grands groupes, de resserrer les référencements, incite la société prestataire à nouer des accords avec des sous-traitants qui relèvent de notre responsabilité. 3/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 ÉRIC GRENIER, INGENICO Le risque est inhérent à l’industrie. Le premier est le risque technologique, puisque l’on manipule des composants très complexes. Il y a également des risques opéra onnels très importants puisque nous travaillons bien souvent en mono-source. Nos fournisseurs se situent dans des pays émergents, cela implique des risques géopoli ques, sociaux ou clima ques (Philippines, Brésil, Vietnam...). PASCAL D’ORLANDI, NATIXIS Il y a pour nous quatre grandes familles de risques : les risques juridiques, les risques RSE, les risques de défaillance financière et enfin les risques liés à la dépendance financière. La réglementa on structure ceIe typologie de risques. PATRICK FRANCHINARD, AIR LIQUIDE Le premier enjeu est de nous doter d’un cadre structurant pour gérer la rela on fournisseurs et le risque fournisseurs. Cela passe par l’iden fica on de fournisseurs cri ques. Le risque fournisseur regroupe plusieurs no ons : le risque technique (sécurité, qualité, environnement), le risque de défaillance fournisseur, le risque financier, le risque stratégique (brevets, monopole, exclusivité) et le risque de dépendance (on s’assure que le fournisseur ne réalise pas plus du quart de son chiffre d’affaires avec Air Liquide.) Selon l’étude menée par Oliver Wyman, ce sont les risques financiers et RSE qui seront amenés à croître le plus fortement au cours des prochaines années... ÉRIC DEWILDE, CREDIT AGRICOLE Le risque RSE repose avant tout sur la réglementa on. Aujourd’hui, les indicateurs sont simplement consulta fs, même s’ils vont devenir obligatoires. Le risque RSE est lié au risque d’image, nous en avons fait une démarche de management. 50% de la prime annuelle des dirigeants est liée à l’aIeinte de 15 objec fs majeurs de RSE (il s’agit d’indicateurs très concrets qui fixent des objec fs de diminu on de consomma on de papier, de consomma on d’énergie, etc.) 4/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 Quelles sont vos méthodes de quan fica on du risque ? PASCAL D’ORLANDI, NATIXIS Ces méthodes sont très structurées par la réglementa on autour de deux piliers : - le provisionnement de capital pour couvrir les risques. - historiser les incidents sur cinq ans pour pouvoir ajuster les modèles. Ainsi, pour Na xis, le risque opéra onnel, à l’intérieur duquel se situe le risque achats, représente 842 millions d’euros de provisonnement. ÉRIC GRENIER, INGENICO Ce risque est quan fié via l’audit interne et la business con nuity. 70% de notre chiffre d’affaires est lié à la fabrica on et à la vente de terminaux de paiement. Nous calculons les risques en fonc on de certaines hypothèses : si un site de produc on est totalement détruit en cas de séisme au Japon, que se passera-t-il pour Ingenico ? PATRICK FRANCHINARD, AIR LIQUIDE Nous fournissons un certain nombre d’ou ls et de guidelines à nos équipes pour les aider dans l’exercice d’évalua on du risque. Le risque est posi onné et quan fié selon deux axes: l’impact financier et la probabilité. ÉRIC DEWILDE, CREDIT AGRICOLE Il y a deux points de suivi majeurs : le risque de dépendance économique et le risque de défaillance. Tous nos fournisseurs sont également, de façon quasi-systéma que, nos clients. Concernant les méthodes de quan fica on, nous nous basons sur les analyses financières classiques réalisées auprès des clients, sur les points de suivi, sur les bases de données financières, ainsi que sur l’exper se de la direc on économique (qui réalise des analyses de marchés en con nu). 5/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 II - LE DISPOSITIF POUR TRAITER LE RISQUE ACHATS ÉRIC GRENIER, INGENICO Le risque achats est dans le risque de l’entreprise : si notre fournisseur majeur disparaît, nous ne pouvons plus construire un seul terminal ! Ce qui est plus récent, ce sont les risques RSE demandés par nos donneurs d’ordres. Bien évidemment, sachant que nous fabriquons dans les pays émergents, nous accordons une grande importance à ce sujet. Dans la ges on du risque, il est capital d’avoir une bonne connaissance de ce qu’il se passe chez le fournisseur. PATRICK FRANCHINARD, AIR LIQUIDE Le processus se déroule sous l’égide des risk managers de chacune des en tés. La responsabilité de la ges on du risque -y compris le risque achats- lui revient. De son côté, la fonc on Achats doit s’assurer que les procédures qui lui sont propres soient totalement prises en compte lors des exercices de ges on de risques. Afin de nous assurer que les processus sont coordonnés de manière homogène, nous avons fait évoluer notre organisa on Achats il y a un an. Une équipe a une responsabilité par culière en terme de ges on du risque achats, avec une personne qui s’assurer que l’évalua on des fournisseurs se déroule bien selon les règles que nous avons définies. ÉRIC DEWILDE, CREDIT AGRICOLE Une direc on Risques (un millier de membres environ) est raIachée directement au Conseil d’administra on. Pour la fonc on Achats, quatre personnes sont dédiées à la cellule Risques. Il s’agit pour elles d’effectuer le suivi des 500 fournisseurs qui ont été iden fiés (soit parce qu’ils font par e des presta ons essen elles, soit parce qu’il existe un point de li ge par culier). Ce suivi est actualisé tous les trimestres. PASCAL D’ORLANDI, NATIXIS Huit personnes effectuent du Data Crunching. CeIe équipe a pour rôle de fournir des informa ons et de les pousser vers les acheteurs, afin que ces derniers gèrent plus efficacement le risque. 6/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 III - LES ENJEUX A MOYEN TERME PASCAL D’ORLANDI, NATIXIS Il s’agit de voir quels sont les angles morts. A chaque fois qu’un incident se produit, on se rend compte que quelqu’un était au courant du dysfonc onnement. Peut-être l’a-t-il signalé, mais nous n’avons pas forcément su l’écouter. L’enjeu principal consiste donc à améliorer ces mécanismes de communica on et de décision. Lorsque l’on s’intéresse au risque achats, il convient de combaIre le management à court terme, qui lui-même génère du risque. ÉRIC DEWILDE, CREDIT AGRICOLE Il ne faut pas laisser les gens trop longtemps à la même fonc on. Dès l’instant qu’une structure ne bouge pas, il y a danger. Au Crédit Agricole, un changement même mineur survient au moins tous les trois mois au sein des Achats. Tous les trois ans, chaque acheteur est concerné par une évolu on du domaine sur lequel il travaille. Notre ac vité, nos fournisseurs, nos filiales et nos collaborateurs cons tuent un schéma d’ensemble. La ges on du risque doit prendre en compte ceIe vision globale. ÉRIC GRENIER, INGENICO Nous évoluons dans un monde où il y a de plus en plus de changements brutaux en terme de business models. Les acheteurs doivent, dans ce contexte, être plus prescripteurs, plus contributeurs. PATRICK FRANCHINARD, AIR LIQUIDE Le premier enjeu à moyen terme consiste à installer la ges on du risque achats dans l’ADN de l’entreprise. Dans la logique d’entreprise étendue, il convient d’entraîner l’éco-système fournisseurs dans ceIe vision et ceIe stratégie. Cela passe par un effort d’accompagnement, de pédagogie, en par culier auprès des PME. 7/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 Débat n°2 LA FONCTION ACHATS AU COEUR D’UN SYSTEME COLLABORATIF DE PERFORMANCE Intervenants : ARKEMA, Louis Schmidtlin, Directeur des Achats IBM, Jean-Sébas en Floch, Emptoris Account Execu ve MERSEN, Charles-Henri Vollet, Group VP, Purchasing and Informa on Systems RFF, François Meyer, Directeur des Achats SUEZ ENVIRONNEMENT, Isabelle QueYer, Directrice des Achats Animateur : ESSEC, Jean Potage, Chargé de cours Mastère Achats INTRODUCTION PAR JEAN POTAGE - ESSEC Il ne fait aucun doute que la performance achats passe aujourd'hui par l'anima on d'une véritable communauté intégrant tous les acteurs clés de la chaîne. Mais intégrer clients internes, clients finaux, collaborateurs, Direc on générale implique de meIre en place une démarche collabora ve qui soit bénéfique à tous... 8/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 I - LES DIVERSES ATTENTES DE PERFORMANCE ACHATS LOUIS SCHMIDTLIN, ARKEMA Dans le monde de l’automobile, d’où je viens, les aIentes étaient très structurées. Chez Arkema, ma mission est de proposer quelque chose qui va créer de l’adhérence, par rapport à des acteurs qui ont une image des achats qui n’est pas forcément stratégique. Le fait qu’il existe des aMentes très diverses traduit la présence d’une dynamique posi ve au sein de l’entreprise. Nous avons ainsi une marge de manoeuvre très importante pour proposer une feuille de route per nente. FRANCOIS MEYER, RFF J’ai découvert, en arrivant chez RFF en 2009, une direc on des Achats qui n’avait aucun objec f de savings. Je me suis dit qu’il s’agissait-là d’une réelle opportunité pour être l’architecte de ma performance achats. J’ai insisté sur l’importance du dialogue avec le fournisseur avant le lancement d’un appel d’offres. Cela paraît évident, mais ceIe démarche n’était guère répandue dans le secteur public. ISABELLE QUETTIER, SUEZ ENVIRONNEMENT Je suis arrivée chez Suez Environnement il y a un an environ. Il s’est agi de créer une fonc on Achats à part en ère, alors qu’il n’existait auparavant qu’une démarche de coordina on Achats au niveau des business units. La Direc on générale aMend, au-delà de la performance financière, que l’on u lise les achats comme un vecteur d’intégra on dans l’entreprise. Le sujet de la coordina on entre les différentes business units fait sens. C’est facilement valorisable en terme d’économies et de performance opéra onnelle. Les exploitants ou les directeurs industriels recherchent, à travers les achats, l’op misa on des coûts des solu ons achetées et dans les process. Cela implique de communiquer étroitement avec la direc on financière. 9/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 CHARLES-HENRI VOLLET, MERSEN La performance achats se trouve sur l’axe de la performance financière. Il s’agissait, à mon arrivée, de récupérer très rapidement de la marge opéra onnelle. Pour ce faire, j’ai placé autour d’une table le Président, le Directeur financier et les Directeurs de branches afin de définir clairement les aIentes en terme de performance achats. Qui ne sait pas mesurer, ne sait pas manager, et ne sait pas piloter. Il convient donc de définir une méthodologie qui permeIe de mesurer ces savings. D’où le posi onnement de la fonc on Achats d’être un financial and business partner. Peu importe le mode de calcul des savings. Le principal, c’est qu’il soit accepté par l’ensemble des par es prenantes, et que tout le monde s’en enne à la même ligne. JEAN-SEBASTIEN FLOCH, IBM Il y a une première complexité dans la défini on : qu’est-ce qu’une performance achats ? Les réponses de la direc on financière, de la direc on achats et des managers ne seront absolument pas les mêmes... Il en est de même pour la défini on des savings. Chez nos clients, on retrouve ceIe volonté forte de se meMre d’accord, au préalable, sur des défini ons. Mon conseil consiste donc à vous inciter à échanger sur ces points de vocabulaires au sein de vos différentes entreprises. C’est le seul moyen d’aIeindre le niveau de performance requis. II - LA DYNAMIQUE COMMUNAUTAIRE DE PERFORMANCE LOUIS SCHMIDTLIN, ARKEMA Présenter un projet uniquement basé sur les savings est un exercice impossible. J’ai donc présenté un poten el et résisté à la tenta on de meIre en place rapidement de mauvais indicateurs. Je me suis donné trois mois pour établir une baIerie d’indicateurs simples qui soient les mêmes partout. Au cours de la première année, je vais meIre l’accent sur les bonnes pra ques, sur les règles d’or avant de fixer un rendez-vous immédiat sur les savings. 10/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 FRANCOIS MEYER, RFF L’enjeu est d’entraîner une somme de prescripteurs autour de soi sur une démarche de performance achats. Pour cela, il faut gérer un paradoxe : être une société de servies et en même temps être régaliens. Nous avons vu nos différents clients sur la base de la construc on de business plans (à un horizon deux ans, deux ans et demi). Au-delà de notre posture services, on provoque une discussion avec nos clients. ISABELLE QUETTIER, SUEZ ENVIRONNEMENT J’ai décidé de travailler immédiatement en mode Projet sur des catégories iden fiées et facilement mutualisables. Notre groupe étant fortement décentralisé, il est primordial de présenter des exemples concrets aux équipes. Les acheteurs en place ont donc animé des équipes mul -fonc onnelles sur quelques catégories qui pèsent environ 500 millions d’euros. CHARLES-HENRI VOLLET, MERSEN Nous avons mis en place une feuille de route achats qui s’inscrit parfaitement dans la feuille de route stratégique de Mercen. Tous les ans au mois de mai, les directeurs généraux de chaque branche présentent le plan stratégique de leur division. Cela permet de se projeter à travers des offres produits et de faire une évalua on des enjeux en terme de marge opéra onnelle par types de produits. S’en suit la désigna on de priorités industrielles (redéploiement d’usine, réduc on de capacité de produc on, etc.) Nous en faisons la synthèse au niveau du comité Achats Groupe afin de lancer l’iden fica on des ac ons de réduc on de coûts sur les Achats (achats business, dépenses opéra onnelles). Au mois de novembre, nous validons, avec les directeurs généraux de branches, les budgets de savings achats par rapport aux feuilles de route proposées par leurs business units. JEAN-SEBASTIEN FLOCH, IBM La no on d’ou ls est fondamentale. Tant qu’un alignement clair n’a pas été effectué sur les objec fs, l’ou l ne va rien régler... Nous avons, au cours de ce débat, beaucoup évoqué la démarche collabora ve en interne. Il ne faut pas oublier la collabora on en externe avec les fournisseurs. Le collabora f, c’est la capacité à faire remonter les informa ons. 11/12 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DES ACHATS 2013 Quel rêve nourrissez-vous pour votre performance achats en 2014 ? LOUIS SCHMIDTLIN, ARKEMA Je souhaiterais réunir le meilleur de ce que j’ai trouvé en arrivant chez Arkema et de ce j’ai connu dans le secteur automobile. Dans l’automobile, les acheteurs sont très structurés et interna onaux : ils restent en ce sens assez “abstraits”, car proches des très grands comptes et éloignés des usines. C’est le contraire chez Arkema, où les acheteurs sont sans doute trop tac ques et transac onnels. Mon voeu serait de créer une organisa on à la fois globale et locale sans perdre une de ces deux dimensions. FRANCOIS MEYER, RFF Il s’agit toujours de meIre encore un peu plus ceIe fonc on Achats dans l’externe/interne, pour aller toujours plus loin en terme de performance. Pourquoi la fonc on Achats ne pourrait-elle pas être vendeuse de ses propres presta ons ? Mon rêve serait donc de vendre de la presta on d’achats, tout en la faisant en interne. ISABELLE QUETTIER, SUEZ ENVIRONNEMENT J’aimerais disposer de l’organisa on la plus agile possible, qui soit capable de se reconfigurer en fonc on des projets et des enjeux. Il s’agit d’u liser au maximum le levier fournisseurs, dans un monde qui est très capitalis que. CHARLES-HENRI VOLLET, MERSEN La transversalité est assurément la clé du succès. Nous avons déployé avec succès la méthodologie Sales and Opera ons Planning, je souhaiterais l’étendre. Le levier fournisseurs génère de l’innova on et de la produc vité complémentaire. 12/12