Depuis le Grand Siècle, le baroque (en musique et en peinture
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Depuis le Grand Siècle, le baroque (en musique et en peinture
Le musée des beaux-arts de Nantes, en collaboration avec la Folle Journée et le rectorat, propose cette année un parcours virtuel exceptionnel dans ses collections et invite les élèves à prendre conscience du dialogue entre la peinture et la musique, du XVIIe à l’époque contemporaine, autour du thème des passions (sacrées, amoureuses ou politiques). Depuis le Grand Siècle, les passions intéressent en effet vivement les philosophes, théoriciens, hommes de théâtre, musiciens, peintres, sculpteurs qui cherchent à en percer les secrets et à les codifier afin de les traduire en correspondances musicales et picturales. Le mouvement ou courant baroque en est le plus pur manifeste. Il place au cœur de son esthétique les élans de l'âme, qui atteignent un paroxysme sublime aux XVIIIe et XIXe siècles. L’âme du héros romantique, fictif ou réel, fait peu à peu place à la retranscription même de l’âme de l’artiste. La théâtralité codifiée des périodes antérieures explose alors littéralement au XXe siècle, au profit d’une multiplicité de formes expressives. L’artiste ne se cache plus derrière le prisme de la fiction, il explore son intériorité et la retranscrit dans son art. Dans le souci d’évoquer toutes ces périodes, le parcours mettra en scène des héros de l’ancien testament (Adam et Eve, Judith, Judas Macchabées) et du nouveau testament (Le Christ, Marie-Madeleine), de la mythologie (Vénus), du roman (Renaud et Armide), de l’histoire ancienne (Lucrèce, Ugolin, Cléopâtre, Virginius, Charlotte Corday) et contemporaine (Marina Abramovic). Contacts : Catherine Le Treut, conférencière/médiatrice culturelle, musée des beaux-arts de Nantes [email protected] Dominique Nordez, coordinatrice patrimoine-musées-archives, action culturelle, rectorat de Nantes [email protected] Visuels : en haut à gauche : BLANCHARD, La mort de Lucrèce, 1ère ½ du XVIIe siècle, © domaine public ; à droite : BAUDRY, Charlotte Corday, 1860, © domaine public ; en bas : BOHN, La mort de Cléopâtre, 1841, © domaine public.