dossier presse def 19 mai Homo senartus web
Transcription
dossier presse def 19 mai Homo senartus web
Ce cousin qui nous ressemble DOSSIER DE PRESSE Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 1 SOMMAIRE COMMUNIQUE DE PRESSE 3 ORIGINE DU PROJET « HOMO SENARTUS » : UNE VILLE EN CHANTIER4 L’EXPOSITION 5 QUESTIONS A CATHERINE GAUTHIER 6 AGENDA 7 JEUNES PUBLICS 8 L’ETABLISSEMENT PUBLIC D’AMENAGEMENT DE SENART 9 LA VILLE NOUVELLE DE SENART, EN CHIFFRES 10 L’INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES PREVENTIVES 11 LE SERVICE REGIONAL DE L’ARCHEOLOGIE 13 LE SYNDICAT D’AGGLOMERATION NOUVELLE DE SENART 14 L’ECOMUSEE FERME DU COULEVRAIN 15 INFORMATIONS PRATIQUES 16 ANNEXE : QUELQUES PHOTOS 18 Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 2 COMMUNIQUE DE PRESSE Sénart présente « Homo senartus » du 17 mai au 16 novembre 2008. Après 15 années de recherches intensives, cette exposition présente 100 000 ans d’histoire et les dernières découvertes de l’archéologie liées à l’aménagement de la ville nouvelle de Sénart entre Seine-et-Marne et Essonne. Elle met en perspective notre mode de vie contemporain et celui d’homo senartus qui vécut sur ce territoire composé d’une dizaine de communes. Résolument contemporaine, la muséographie d’« Homo senartus » fait le lien entre la ville nouvelle et ses 3 000 générations passées au travers d’un parcours thématique et interactif. L’occasion de tout savoir sur la vie du chasseur-cueilleur du Paléolithique à l’agriculteur du Néolithique, du paysan du haut Moyen Âge au Sénartais d’aujourd’hui. Gestion de l’eau, échanges économiques, circulation des hommes et des idées, vie de quartier d’un village gaulois ou d’un lotissement moderne sont autant de thèmes abordés. Silex et bracelets de pierre préhistoriques, poteries, monnaies, bijoux antiques et médiévaux les illustrent. De nombreux objets sont présentés au public pour la première fois. L’élément majeur de cette exposition est un trésor de l’âge du Bronze. Caché il y a 3 100 ans à Vert-Saint-Denis, il est constitué de 300 objets, soit 8 kilos de bronze. Faucilles, haches, couteaux, mais aussi bracelets, jambières, boucles d’oreille, épées, pointes de lance, poignards ont été brisés puis enfouis à des fins votives. Des bornes interactives donnent la parole aux différents acteurs de l’aménagement de Sénart et présentent les gestes de l’archéologie en train de se faire. Le développement de la ville nouvelle de Sénart a permis un important programme d’archéologie préventive. Depuis 1993 plus de 200 sites ont été recensés. 40 archéologues de l’Inrap diagnostiquent chaque année 300 hectares et fouillent 10 sites sur l’ensemble du territoire de Sénart. Plusieurs partenaires se sont réunis autour d’un objectif commun : faire connaître les découvertes issues des fouilles menées depuis 1991 à Sénart : l’Inrap, le service régional de l’archéologie (DRAC Île-de-France), l’Établissement public d’aménagement de la ville nouvelle de Sénart, le Syndicat d’agglomération nouvelle de Sénart, le conseil général de Seine-et-Marne et la ville de Savigny-leTemple à travers son Écomusée -Ferme du Coulevrain. L’exposition est organisée par : l’Ecomusée de Savigny-le-Temple, l’Institut national de recherches archéologiques préventives, le Ministère de la culture et de la communication, l’Etablissement Public d’Aménagement de la ville nouvelle de Sénart, appuyés par le Syndicat d’agglomération de la Ville Nouvelle de Sénart, le Conseil Général de Seine-et-Marne et de nombreux autres partenaires. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 3 ORIGINE DU PROJET « HOMO SENARTUS »: UNE VILLE EN CHANTIER Archéologie et aménagement du territoire en Île-de-France Depuis les années 1970, dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire, cinq villes nouvelles ont été créées en région Ile-de-France, pour éviter une extension et un développement anarchique de Paris et de ses alentours. De lourds travaux d'aménagement ont eu lieu tout au long de ces années : constructions de logements, routes et équipements publics, implantation d'entreprises, réalisation d'espaces verts… Les lois et directives sur l'archéologie préventive relativement récentes ont permis d'éviter la perte de la connaissance du passé. Les financements acquittés par les aménageurs, la politique publique de soutien à l’archéologie préventive et le travail de terrain et scientifique des archéologues, donnent une connaissance tout à fait exceptionnelle de l’évolution du territoire sur près de 100 000 ans. Plus largement, l’avènement de l’archéologie préventive a bouleversé de grands domaines de la connaissance scientifique depuis vingt ans : les masses de données nouvelles ont permis une relecture de l’évolution du climat, des paléopaysages et du territoire au regard des actions des hommes. Archéologie préventive en ville nouvelle de Sénart Créée en 1973, la ville nouvelle de Sénart regroupe des paysages riches et diversifiés comme les bassins versants des rus de Balory, des Hauldres et des Prés Hauts. Elle regroupe dix communes (2 en Essonne et 8 en Seine-et-Marne) qui accueillent environ 111 000 habitants. Le développement urbanistique de la ville nouvelle de Sénart a conduit à la création d’une coordination archéologique de 1993 à 1995 au sein de l’Association pour les fouilles archéologiques nationales (Afan, direction Jean-Christophe Bats). Plus de 200 sites ont alors été recensés. L’association de bénévoles du GERAME (Groupement d’études et de recherches archéologiques de Melun-Sénart et de l’Essonne) a également contribué à la reconnaissance du patrimoine archéologique du plateau de Sénart. Le nouvel essor donné à l’aménagement des environs de la ville nouvelle à partir de 1999 a favorisé la multiplication des opérations archéologiques, surtout sur de grandes surfaces, par l’intermédiaire de l’Afan puis de l’Inrap sous les directions successives de Valérie Gonzalez, de Lionel Boulenger et Jacques Legriel. C’est le moment de présenter aux habitants, aménageurs et élus de Sénart ces nombreuses découvertes archéologiques qui bouleversent la connaissance de cette ville, « pas si nouvelle que ça ! ». Quelques chiffres - Près de 350 opérations archéologiques ont été réalisées depuis 1991 à Sénart, soit 2 000 hectares de sols diagnostiqués et fouillés. - Entre 2002 et 2007, 1 000 hectares ont été diagnostiqués pour un budget global de 3.5 millions d’euros ; 31 hectares fouillés pour un budget de 5.7 millions d’euros. Ces dépenses obligatoires, à la charge de l’aménageur, correspondent pour l’EPA Sénart à 5% de son chiffre d’affaires. - Entre 1991 et 1996, 500 hectares ont été diagnostiqués par prospection pédestre et 300 par sondages systématiques. - 40 archéologues de l’Inrap sont affectés sur la ville nouvelle de Sénart. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 4 L’EXPOSITION Le visiteur débute sa visite par l’espace interactif « L’archéologie, comment ? » : Interviews, portraits, reportage lui permettent d’identifier les acteurs de l’aménagement du territoire et de l’archéologie préventive. L’exemple des fouilles du carré Sénart est évoqué et permet d’appréhender la phase importante de l’analyse des données de terrain par les scientifiques. Les 15 dernières années de recherches archéologiques à Sénart sont résumées d’abord sous forme de chiffres puis sous l’angle des découvertes : un espace thématique de 300 m2 développe la vie d’Homo senartus au regard des découvertes récentes. La première partie « 3 000 générations d’Homo senartus » aborde la vie d’aujourd’hui sur le plateau puis l’occupation ancienne du territoire et les axes de circulation connus. Cette partie s’attarde sur l’occupation de ce plateau briard depuis 100 000 ans : le Paléolithique, les premières installations humaines ; les hommes du Néolithique, premiers agriculteurs du plateau ; l’âge du Bronze et l’âge du Fer, une aristocratie émergente ; l’Antiquité, une campagne très organisée ; le haut Moyen Âge, de la terre et du fer ; le Moyen Âge, la naissance de nos villes. La deuxième partie « Bergers paysans » nous définit les activités humaines attestées sur cette longue période sur le plateau : majoritairement une vie agropastorale, pour une ville nouvelle tournée aujourd’hui vers les activités du secteur tertiaire. On y voit notamment le stockage des récoltes, le broyage des céréales, la sélection génétique durant l’Antiquité et les activités économiques actuelles. La troisième étape « Vivre les pieds dans l’eau » aborde la gestion de l’eau indispensable pour cultiver la riche terre de Brie : y sont présentés, Sénart de nos jours « la ville aux plans d’eau » puis l’évolution des techniques de drainage en partant des Gaulois jusqu'au 20e siècle. Un focus sur le puisage de l’eau clôt ce chapitre. « Une terre de voyageurs » aborde ensuite le constat que ce territoire est ouvert depuis la préhistoire sur l’extérieur : pour preuve, les silex et les bracelets de schistes d’origine lointaine. La céramique, témoin des échanges culturels, est incontournable. Les monnaies gauloises et antiques attestent d’un commerce intense, bien au delà de l’Île-de-France. L’exposition se poursuit ensuite par une étape sur l’évolution des ensembles architecturaux depuis l’âge du Fer avec le module « De la campagne à la ville » : l’héritage des fermes ; quelle ville pour demain ? ;des matériaux toujours d’actualité ; des maquettes de sites archéologiques… L’exposition s’achève enfin sur une réflexion : « L’archéologie pourquoi ? » ; une conclusion qui s’imposait pour porter le regard du visiteur au delà de la découverte scientifique, vers la défense de cette recherche archéologique. A tout moment du parcours, le visiteur peut obtenir une information sur les grandes périodes chronologiques. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 5 QUESTIONS A CATHERINE GAUTHIER, CONSERVATEUR DU PATRIMOINE ET COORDINATEUR GENERAL DU PROJET Comment est né ce projet d’exposition ? L’Epa Sénart et l’Inrap ont toujours souhaité valoriser et présenter ces découvertes archéologiques au public. Par ailleurs, j’étais régulièrement interpellée par des visiteurs et élus sur le contenu de ces résultats. Nous avons donc réuni en 2006 les acteurs concernés par les recherches archéologiques à Sénart pour étudier la faisabilité d’une telle aventure… Et tout le monde fut très enthousiaste ! Pourquoi ce sujet en 2008 ? L’important travail de synthèse des données scientifiques liées à Sénart a commencé en 2004-2005. De plus, les expositions archéologiques demandent toujours deux à trois ans de préparation afin de pouvoir procéder aux nombreuses recherches et restaurations indispensables pour une présentation au public. C’est pourquoi il aura fallu attendre jusque-là... Quels en sont les objectifs ? Cette manifestation devra donc répondre aux questions posées par les habitants, les municipalités et les acteurs de l’aménagement du territoire et du monde économique qui voient régulièrement les archéologues de l’Inrap intervenir sur leur territoire depuis maintenant plus de quinze ans : que font-ils, qu’ont-ils découvert, que savons-nous des premiers habitants de ce territoire ? Pourquoi l’avoir appelé « Homo senartus » ? Les données obtenues par ces recherches sont denses, tant en surface qu’en périodes concernées. Nous pouvions voir évoluer étape par étape dans ce terroir notre « cousin ». Peu à peu, ont été identifiées les caractéristiques de nos ancêtres, leur vie quotidienne ; nous avons eu envie de les personnifier sous les traits d’un proche parent qui est là, sous nos pieds… Un Homo senartus…Enfin, il nous a semblé important, notamment pour les habitants de Sénart, d’expliquer que des milliers de générations les précèdent sur ce territoire Sénartais. Une manière de retrouver ses racines en « ville nouvelle… pas si nouvelle que ça ! » Archéologie, le passé au service du présent ? En quelque sorte. Notre premier souci était le partage des connaissances produites par les scientifiques ; leur valorisation à plus long terme par une publication et la conservation d’objets rares. Par ailleurs, ces recherches sont aujourd’hui à disposition de tous, y compris des urbanistes et des aménageurs qui souhaiteraient s’en inspirer pour leurs futurs projets d’aménagements : il n’est pas anodin de savoir que l’on construit une école sur une ferme gauloise ! Cela permettra également au monde économique, qui doit intégrer dans son calendrier d’aménagement la possibilité de fouilles préventives, de mieux comprendre le sens profond de ces recherches. Il faut aussi se souvenir que les travaux, comme les fouilles, détruisent irrémédiablement les vestiges si rares de notre passé. Catherine Gauthier, [email protected], 01 64 41 75 15 Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 6 AGENDA 2008, année archéologique 17 mai 2008, 4e nuit internationale des musées « A table avec Homo senartus » : découverte des grandes périodes archéologiques à travers l’alimentation. De 20h à 23h. 30 mai 2008, « Du chantier au musée, parcours d'un objet archéologique », conférence. De 20h30 à 22 heures. Entrée libre. 6 juin 2008, « l’agriculteur et l’eau : de l’époque gauloise à nos jours », conférence. De 20h30 à 22 heures. Entrée libre. Avec l’Université pour tous de Sénart. 6 au 13 juin 2008, « Les plantes font leurs valises » : visites et ateliers en relation avec le thème national « le voyage des plantes » . Avec Ministère de la Culture et de la Communication et le Conseil Général de Seine-et-Marne (Rendez-vous au jardin / Seine-et-Marne couleur jardin). 20 et 21 septembre, journées européennes du patrimoine « Les savoirs faires de nos ancêtres, de la préhistoire au moyen-âge » : démonstrations et animations autour de l’archéologie. 26 septembre 2008, « Faire revivre le passé » : conférence et témoignages de professionnel et d’artistes spécialisés dans la restitution de la vie de nos ancêtres. De 20h30 à 22 heures. Entrée libre. Du 6 au 12 octobre, « Semaine de la Céramique », rencontres – animations sur l’histoire et l’art de la céramique. Avec le Musée d’Art et d’Histoire de Melun. 13 au 19 octobre, semaine du goût : ateliers de découverte des saveurs historiques. Groupes : de 9h à 12h et de 14h à 17h ; Individuels : mercredi 15 octobre à 14heures. Réservation au 01 64 41 75 15. 9 novembre, 23e pommades : histoire des fruits et des légumes. Sans oublier nos visites guidées et nos ateliers sur le Patrimoine, le Paysage, la Nature et l’Urbanisme Information et réservation au 01 64 41 75 15. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 7 JEUNES PUBLICS L’équipe a conçu des ateliers et visites spécifiques pour les plus jeunes, à découvrir aussi en famille… Ateliers et visites proposés aux groupes sur réservation et aux individuels les mercredis après-midi de juin à novembre ou certains week-ends sur réservation. L’atelier d’initiation aux fouilles est proposé aux individuels sous condition d’une inscription auprès du service des publics, en petits groupes. Atelier d’initiation aux fouilles archéologiques « Arché’oh ! » (à partir de 8 ans – 3h)-à partir du mois de septembre 2008 Atelier d’initiation aux techniques de travail de l’archéologue, de la fouille d’un terrain aux relevés et à l’analyse des découvertes, à partir d’un site archéologique reconstitué. Activité complète associant un temps de découverte de l’exposition temporaire et un temps d’action autour des bacs de fouille. Déclinaison de cet atelier pour les 8-12 ans, les 13-15 ans, les 16 ans et plus. Atelier de découverte de la céramique « Terre à terre » (à partir de 5 ans – 1h30/ 2h) Atelier de découverte de la poterie et de la céramique à travers une approche de la technique néolithique : montage au colombin et décors à partir d’éléments naturels. Activité développant deux approches : une théorique par la visite de l’exposition temporaire et une pratique par le montage d’une poterie par chaque participant. Déclinaison de cet atelier pour les 5-7 ans (1h30), les 8-12 ans (2h), les 13-15 ans (2h), les 16 ans et plus (2h). Atelier autour de la parure « Parez-vous ! » (à partir de 5 ans – 1h30/2h) Atelier pour appréhender l’art de la parure à travers une approche ludique de la fabrication de pendentifs dans l’esprit de la préhistoire. Activité en deux temps : visite de l’exposition temporaire avec un questionnement sur les échanges ou le rôle de la représentation sociale par l’art de se parer, puis fabrication d’éléments de parures. Déclinaison de cet atelier pour les 5-7 ans (1h30), les 8-12 ans (2h), les 13-15 ans (2h), les 16 ans et plus (2h). Atelier sur la chronologie « A chacun son époque » (à partir de 8 ans – 2h) Atelier d’initiation à la chronologie par l’association de vestiges à une période archéologique ou historique. Activité sous forme de mini-enquête amenant les participants à analyser des objets et à tenter de leur donner un sens. La restitution des découvertes sera l’occasion d’échanger autour de l’exposition temporaire. Déclinaison de cet atelier pour les 8-12 ans, les 13-15 ans, les 16 ans et plus. Visite guidée de l’exposition temporaire (à partir de 8 ans – 1h) Visite commentée de l’exposition temporaire incitant aux échanges autour des thèmes de l’archéologie et de la présence de l’homme sur le territoire de Sénart à travers les âges. Déclinaison de la visite pour les 8-12 ans, les 13-15 ans, les 16-18 ans et les adultes. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 8 L’ETABLISSEMENT PUBLIC D’AMENAGEMENT DE SENART Etablissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du Ministère de l'Equipement, l'EPA a pour mission l'aménagement de la ville nouvelle de Sénart -Opération d'Intérêt National, dans une démarche de développement durable. Interlocuteur privilégié de multiples acteurs (Etat, collectivités territoriales, entreprises...), il a pour objectif d'œuvrer pour un développement équilibré entre les emplois, les logements et les équipements publics. Sous l’impulsion de Jean-Pierre Dufay, son Directeur Général, l’EPA mène une politique très active de valorisation de l’agglomération, reposant sur une analyse approfondie du marché et des actions à mettre en œuvre pour créer un environnement urbain attractif alliant réalités humaines et économiques. L’EPA est également un coordinateur technique dont la mission est de mettre en cohérence, dans l’espace et dans le temps avec une vision à long terme, les projets et réalisations. Ses domaines d’intervention sont particulièrement vastes : la conception et la programmation, l’aménagement, le développement économique, la promotion de la ville. Le Conseil d'Administration de l'EPA Sénart est présidé par Michel Bisson, maire de Lieusaint et est composé de 20 membres représentant l'Etat, les élus locaux et territoriaux ainsi que le personnel de l'EPA. L'activité de l'EPA est soumise à l'approbation d'un contrôleur d'Etat, représentant le Ministère de l'Economie et des Finances. l’EPA rassemble 60 personnes avec des compétences très variées (architectes-urbanistes, ingénieurs, commerciaux…), fonctionnant largement de façon transversale et organisées par directions opérationnelles : La Direction de l'Aménagement étudie et conçoit l'ensemble des réseaux techniques, assure la viabilisation des terrains et intervient comme mandataire pour les opérations de construction d'équipements pour le compte de divers maîtres d'ouvrages publics : Etat, Région, Département, San. La Direction du Développement Economique et des Activités est en charge du développement économique de la Ville Nouvelle. Elle élabore et met en œuvre l'ensemble de la politique commerciale. Son équipe est l’interlocuteur privilégié des entreprises qui souhaitent s’installer à Sénart et des professionnels pour les différents programmes immobiliers. La Direction de l’Habitat est chargée de la commercialisation des terrains servant à la construction de logements neufs, aussi bien des maisons individuelles que des logements collectifs. La Direction du Marketing et de la Communication a pour vocation de promouvoir l’image de la Ville Nouvelle et de l’EPA, mais également de concevoir et de mettre en œuvre des outils marketing, en appui à la stratégie commerciale. La Direction de la Prospective et du Suivi Territorial a pour mission de porter les réflexions stratégiques du développement de Sénart en liaison étroite avec les collectivités territoriales et les partenaires institutionnels. La Direction de l'Urbanisme et du Paysage élabore le schéma directeur et les dossiers de ZAC, définit les plans de quartiers, l'organisation des espaces publics et les directives d'urbanisme applicables aux terrains Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 9 LA VILLE NOUVELLE DE SENART, EN CHIFFRES Superficie de Sénart 12 000 hectares soit 1% de la superficie d'Ile-de-France Population – Logements - Emplois Population (départements 77 + 91) Logements Emplois Insee RG 1968 17 000 (16 000+1 000) 6 000 6 000 1975 29 000 (27 000+2 000) 10 000 9 000 1999 94 000 (87 000+7 000) 32 000 28 500 2007 111 000 (101 000+10 000) 38 150 36 500 En 2006 : 3 000 entreprises sur le territoire de Sénart dont 300 entreprises implantées en 2005 Rythme annuel moyen de développement - 2 000 habitants/an - 800 logements/an - 1 300 emplois créés en 2006, environ 2 000 en 2007 Composition du parc immobilier en 2007 Sur les 38 150 logements - 2/3 maisons individuelles qui représentent 10% des ventes totales d'IdF - 1/3 logements collectifs - 25% de l'ensemble des logements sont du locatif social Quelques éléments historiques Dans les années 60, l’idée naissait de créer une ville nouvelle dans le sud est de la région parisienne. Conçue sous l’impulsion de Paul Delouvrier, elle est inscrite dès 1965 dans les documents de planification régionale. Créé en 1973, Sénart prend corps au fil des années. Trente cinq années de vie, d’événements, de faits petits ou grands l’ont marquée. Beaucoup a été fait, beaucoup reste encore à faire. Sénart doit encore se développer, évoluer, et son histoire, loin d’être achevée, reste encore à écrire. Durant cette période, le monde a connu de profondes mutations, de grands progrès, mais aussi de nombreuses secousses. Sénart n’est pas une île. Aussi, a-t-il paru intéressant d’éclairer son propre parcours, en le resituant par rapport à quelques repères extérieurs pris dans le monde, en France et en Ile-de-France. C’est l’objet de la chronologie générale de 1960 à 2003 présentée ici. Contact : Établissement Public d'Aménagement de la Ville Nouvelle de Sénart La Grange la Prévôté - 77547 Savigny-le-Temple Cedex - Tél. 01 64 10 15 15 Fax 01 64 10 15 16 - www.epa-senart.fr Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 10 L’INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES PREVENTIVES Créé en 2002, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) est un établissement public original. Placé sous la tutelle des ministères de la Recherche et de la Culture, son rôle est de sauvegarder par l’étude le patrimoine archéologique menacé par les opérations d’aménagement du territoire. Il réalise des diagnostics et des fouilles en partenariat avec les aménageurs privés et publics, soit près de 2 500 chantiers par an. Il prend en charge le processus complet d’étude des sites archéologiques (prospection, diagnostic, fouille, datations et analyses, études complémentaires, synthèse et rédaction des comptes rendus scientifiques). Il œuvre sur l’ensemble du territoire national, en France métropolitaine, en Guyane, en Guadeloupe et à la Martinique, en zone urbaine et en milieu rural. Avec près de 2 000 collaborateurs et chercheurs, l’Inrap est la plus importante structure archéologique française et l’une des toutes premières en Europe. Les compétences de ses équipes couvrent l’ensemble du spectre de la recherche archéologique actuelle : paléolithiciens, néolithiciens, spécialistes des âges des métaux, des époques romaine, médiévale et moderne, mais aussi anthropologues, palynologues, anthracologues, carpologues, archéozoologues, malacologues, sédimentologues, archéobotanistes, xylologues, céramologues, numismates, architectes, topographes, dessinateurs, photographes… L’Inrap joue un rôle déterminant dans le développement de la connaissance archéologique, en liaison avec les institutions de recherche et d’enseignement (CNRS, universités, ministère de la Culture...). Par le nombre de ses chercheurs, l’étendue de ses interventions et la masse des données recueillies, il joue un rôle moteur dans l’étude de nombreux domaines, notamment ceux pour lesquels l’archéologie préventive a transformé la connaissance au cours des vingt dernières années : archéologie des peuplements et des mouvements de population, terroirs abordés dans leur globalité, archéologie de l’implantation de l’homme dans son environnement, étude des flux économiques… Il développe des compétences uniques en termes de méthodologie de la fouille préventive et contribue à la formation des archéologues préventifs à l’étranger ; ses équipes sont sollicitées pour les missions de recherche archéologique françaises dans le monde entier. L’institut est chargé de la diffusion scientifique de ses travaux, mais ses missions s’étendent à la diffusion de la connaissance de l’archéologie auprès des publics les plus divers. Il organise de nombreuses opérations de valorisation, le plus souvent en collaboration avec les aménageurs. Ces activités couvrent l’ensemble du champ de la médiation : visites de chantiers, conférences, actions en milieu scolaire, expositions temporaires, coproductions audiovisuelles, éditions scientifiques et « grand public »… Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 11 En créant l’Inrap le 1er février 2002 (loi du 17 janvier 2001), le Parlement reconnaissait l’importance de l’archéologie préventive dans la connaissance du patrimoine et affirmait son caractère scientifique, conformément aux principes de la convention de Malte signée par la France en 1992. L’archéologie préventive en France (Mahaut, toujours ok avec ces chiffres ?) Chaque jour en France 2 km2 de territoire sont terrassés à l’occasion de travaux d’aménagement. Grâce à l’archéologie préventive, les sites touchés sont préalablement étudiés et la mémoire qu’ils recèlent est ainsi préservée. En étudiant environ 20 % de ces surfaces aménagées (15 000 hectares en 2005), l’archéologie préventive permet de « sauvegarder par l’étude » les archives du sol. Plus de 2 000 diagnostics et 400 fouilles sont réalisés chaque année, pour l’essentiel par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). L’archéologie préventive est pourtant récente en France. Jusqu’au début des années 1980, l’essentiel des travaux d’aménagement du territoire n’a fait l’objet d’aucune observation archéologique. En vingt ans, cette discipline a bouleversé les connaissances sur les 500 000 ans d’histoire de notre territoire. Elle permet une approche nouvelle du Paléolithique, du Néolithique, des âges des métaux, de la romanisation de la Gaule ou du Moyen Âge, comme de l’évolution de l’environnement et des paysages. Par là même, elle a apporté des masses d’informations nouvelles, tant sur l’occupation de l’espace que sur l’architecture, les techniques, l’alimentation, les maladies, les modes de vie, et même le climat. www.inrap.fr Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 12 LE SERVICE REGIONAL DE L’ARCHEOLOGIE La DRAC Île-de-France La DRAC assure un ensemble de missions, liées aussi bien à la conservation, à la documentation et à la valorisation du patrimoine, qu'à l'expertise, au conseil et au soutien dans le champ de la création et de la diffusion culturelle sous toutes ses formes. Relèvent ainsi de sa compétence : le domaine patrimonial (monuments historiques, archéologie, patrimoine mobilier, musées) ; le domaine du livre, de la lecture publique et des archives ; le domaine du spectacle vivant (théâtre, musique, danse, arts de la piste, arts de la rue), le domaine des arts visuels (arts plastiques, cinéma, audiovisuel, multimédia). A la DRAC Île-de-France, un service du développement et de l'action territoriale est particulièrement chargé de la coordination et de la mise en œuvre de politiques d'élargissement des publics et d'aménagement des territoires (notamment par des conventions de développement). Il conduit également des actions partenariales en matière d'éducation artistique ou en direction de milieux défavorisés. Ainsi la Drac est-elle constituée de seize services regroupés en cinq grands secteurs. Son centre de documentation dispose d'un ensemble d'informations sur la vie culturelle de la région. Par ailleurs, un centre de documentation du patrimoine et de l'architecture développe un fonds documentaire spécialisé. Le service régional de l'Archéologie Le service régional de l'archéologie étudie, protège, conserve et assure la promotion du patrimoine archéologique de la région. Il veille à l'application de la législation et de la réglementation sur les fouilles et les découvertes archéologiques, sur l'utilisation des sols et des sous-sols et sur la protection des vestiges archéologiques. Il prépare la programmation des fouilles et des prospections annuelles en concordance avec les recommandations nationales. Il prescrit et contrôle les opérations d'archéologie préventive rendues nécessaires par les opérations d'aménagement de l'espace. Il gère le fichier des gisements et des fouilles, et plus généralement de l'ensemble de la documentation archéologique. Il veille à la publication du résultat des recherches. Il contrôle les dépôts de fouilles. Il coordonne l'activité archéologique dans la région, en engageant notamment des actions d'animation et d'information du public. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 13 LE SYNDICAT D’AGGLOMERATION NOUVELLE DE SENART Le syndicat d’agglomération nouvelle, le San, est l’instance politique et administrative intercommunale où siègent les élus désignés par les conseils municipaux des huit communes de Sénart. Le San assure le développement de Sénart, en lien avec les acteurs du territoire et en partenariat avec l’Etat, la Région, le Département et les collectivités voisines. Depuis plus de trente ans, la mobilisation et l’énergie des élus sénartais ont fait sortir de terre, dans le respect de l’environnement, de nouveaux quartiers, des équipements publics et créé des grands temps forts fédérateurs comme la fête du Carré. Le San place aujourd’hui le développement économique au cœur de ses priorités autour de trois sites stratégiques : l’Ecopole, la parc aéronautique Villaroche et le Carré. Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 14 L’ECOMUSEE FERME DU COULEVRAIN Visiter l’exposition Homo senartus, c’est aussi une bonne occasion de découvrir le Musée de France de Sénart, l’Ecomusée-Ferme du Coulevrain, dans le tissu exceptionnellement conservé des fermes de Sénart et plus particulièrement la Ferme du Coulevrain et ses agréables jardins, propriété royale donnée en 1149 par Louis VII aux Templiers. Depuis 1986, l’écomusée témoigne, sous le label national « Musée de France », de l’Histoire de l’Île-de-France Est dont celle récente mais tout aussi riche de la Ville nouvelle de Sénart. L’équipe du Musée propose de nombreuses activités toute au long de l’année. Renseignement : [email protected] ou 01 64 41 75 15 Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 15 INFORMATIONS PRATIQUES « Homo senartus » Exposition temporaire du 17 mai au 16 novembre 2008 Le musée est ouvert du mercredi au vendredi, de 14h à 17h ; samedi et dimanche, de 15h à 18h. Le musée est fermé certains jours fériés (notamment le 1er novembre). Fermeture annuelle 2008 : du 26 juillet au 19 août 2008 inclus Ecomusée - Ferme du Coulevrain (Musée de France) Place Georges Henri Rivière 77 176 Savigny-le-Temple Cedex [email protected] www.savigny-le-temple.fr Tél : 01 64 41 75 15 Tarifs L’accès à l’exposition temporaire est gratuit Groupes Merci de réserver au 01 64 41 75 15 (Service des Publics). exposition temporaire programme permanent visites visites guidées ateliers guidées ateliers (site…) Groupes* savigniens gratuit gratuit gratuit gratuit Groupes* sénartais gratuit gratuit 30 € 38 € Groupes* 30 € 38 € 40 € 50 € gratuit gratuit 30 € 38 € hors Sénart Groupes* scolaires et centres de loisirs (toute provenance géographique) Stages « jardin des citadins » 14 €/atelier ; 80 €/ 7 ateliers. Nos dernières publications Pas si nouvelle que ça, 2007, livret souvenir de l’exposition / 3 € Paroles et images d’elle, 2006, Les Neufs de Transilie / 15 € Les Templiers, seigneurs de Savigny– les chartes royales de 1149 et 1164, 2005, Collection mémoires et histoire/ 5 € Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 16 Plan d’accès Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 17 ANNEXE : QUELQUES PHOTOS (CREDITS) Crédits EPA Sénart : photographies et cartes de la ville nouvelle de Sénart Crédits Institut national de recherches archéologiques préventives : les opérations archéologiques et les objets mis au jour Crédits ville de Savigny le Temple : L’Ecomusée-Ferme du Coulevrain et l’exposition « Homo senartus » Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 18 L’exposition « Homo senartus » : vue d’ensemble L’exposition « Homo senartus » : vue d’ensemble (2) Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 19 L'écomusée ferme du Coulevrain : Le musée de France de Sénart Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 20 Bague à intaille antique mise au jour à Sénart Arts du Petit-création des maquettes de l'exposition homo senartus Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 21 Fouille d'une sépulture mérovingienne Relevé d'une structure archéologique Le décapage archéologique Mise au jour d'un silo à grains de l’âge du Bronze Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 22 Sénart : une ville nouvelle en chantier Sénart : vers un urbain durable Sénart : la ville aux plans d'eau Sénart : l'allée royale Dossier de presse « homo senartus » 19 mai 2008 23