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#171 | 09-10/2016
Periodique bimestriel d’information
Agréation officielle P305009
Éditeur responsable: Carl Veys
MAGAZINE
VERHEYE DEPANNAGE
“Améliorer l’image du dépanneur”
CORNER
Marché du vélo
PORTRAIT
Véronique
Quoidbach
DOSSIER
Economies
d’énergie
PORTRAIT
D’ENTREPRISE
Geurts
Car Center
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EDITO
TRAXIO MAGAZINE #171 09-10/2016
MAGAZINE
Periodique bimestriel
d’information
#171
Septembre | Octobre 2016
TRAXIO Magazine
est édité par
TRAXIO asbl
Avenue Jules Bordet 164
B-1140 Bruxelles
T 02 778 62 00
F 02 778 62 22
[email protected]
twitter.com/traxio_be
www.traxio.be
Colophon
Aucune partie du présent
ouvrage ne peut être reproduite
et/ou rendue publique sous
forme imprimée, photocopiée,
microfilmée, ou sous quelque
autre forme que ce soit, sans
l’autorisation écrite préalable de
l’éditeur.
Editeur responsable
Carl VEYS
Rédacteur en chef
Charles TIÉTARD
Secrétaire de rédaction
Daniel LABOURS
Coordinatrice de rédaction
Ilse ZURINCKX
Rédacteurs
Eduard CODDÉ
Frédéric CORNET
Philippe DECROCK
Johan DILLEN
Serge ISTAS
Frederic PETITJEAN
Michaël VANDAMME
Hilde VAN RAEMDONCK
Jos VERMEIREN
Pokémon GO
6 juillet 2016: le jeu Pokémon Go sort aux États-Unis, en Australie et
en Nouvelle-Zélande, avant de déferler sur l’Europe dès la mi-juillet.
Le 20 du même mois, Nintendo enregistre déjà 30 millions de téléchargements, et donc autant d’utilisateurs. À peine deux semaines après le
lancement du jeu, l’action Nintendo a bondi de 80 %...
Froncez-vous parfois les sourcils quand vous pensez à la vitesse à
laquelle change le monde dans lequel nous vivons ? Avez-vous par
moments le sentiment que certaines nouveautés touchent le grand
public rapidement et que vous avez du mal à suivre?
Pourtant, cette tendance est irréversible. Les start-ups de la Silicon
Valley et autres zones de haute technologie lancent de nouvelles applications et concepts qui remettent en question les modèles commerciaux existants voire, dans le pire des cas, les rayent complètement de
la carte. Peut-on s’y opposer? En aucune façon!
Comment réagir alors? S’agit-il là d’une possible menace pour nos
entreprises, ou devons-nous y voir une opportunité? Y a-t-il une place
pour ma société dans le nouveau monde numérique ? Et qu’en est-il des
big data?
Si vous aussi, vous vous posez ces questions, voici un bon tuyau :
lors du congrès TRAXIO du 25 octobre, nous aborderons, entre autres,
les thèmes susmentionnés et nous vous y apporterons des
solutions très concrètes. Désormais, TRAXIO ne restera
plus sur la touche, mais mouillera son maillot pour vous
soutenir par des conseils, mais surtout par des actions.
Ne manquez pas votre rendez-vous avec le futur:
25 octobre 2016, bel.brussels.
Traduction
Marie-Christine JEHIN
Angela VERBAEYS
Régie publicitaire
i-TWOMEDIA
02 787 02 00
[email protected]
Mise en page et impression
Vanden Broele Productions
Carl Veys
Président de TRAXIO
3
4
SOMMAIRE
sommaire
#171
MAGAZINE
19
ACTUALITÉ
5
6
8
10
LES GENS
Si vous voulez notre avis…
Actualité
Vos intérêts
Infographie: marché de l’occasion
18
Jos en Chiel Moeyaert,
Verheye & MC
19
Véronique Quoidbach,
Pneus Quoidbach
20
Fusion Febelcar et TRAXIO
Carrosserie
EVENTS
DOSSIER
22
23
12
TECHNIQUE
Economies d’énergie
24
24
Congrès TRAXIO
Journée de la voiture d’occasion
Info Produits
EXPERTS
38
12
26
27
28
29
30
Ward Martens
31
32
Renta Solutions déménage
33
Questions & Réponses
EDUCAM: proposer des crédits ?
Fedagrim: satisfaction des dealers
Jigam devient Intraco
Willis Towers Watson:
attaques terroristes ?
Zenito: oubliez vos tracasseries
administratives
EN PRATIQUE
Lisez TRAXIO
Magazine
aussi sur tablette.
40
A télécharger via Google Play
et iTunes Store
64
42
34
38
Corner: marché du vélo
40
Carrosserie De Meester:
aider les jeunes talents
42
Signa Motorsport:
parés pour les cas difficiles
44
46
Mobilityjobs.be
Geurts Car Center:
savoir bien acheter
TRAXIO toujours à vos côtés
SI VOUS VOULEZ NOTRE AVIS...
Énergie & voiture,
deux concepts définitivement liés
Dans le système énergétique de notre pays, nous serons confrontés
dans les prochaines années à la nécessité de stocker ce que nous
appelons de l’électricité bon marché (énergie éolienne et solaire) en
prévision des périodes de pénurie (manque de vent ou de soleil, mais
une demande élevée).
Une piste intéressante serait que de nombreuses voitures électriques
pourraient servir de batteries mobiles. L’idée du secteur de l’énergie
serait d’utiliser ces dernières en les chargeant quand il y a beaucoup
de soleil ou de vent et en les déchargeant dès qu’il y a un risque
de pénurie. Mais où se trouvent ces voitures pour que leurs batteries
puissent être chargées? Au domicile ou au travail de l’automobiliste?
Sont-elles alors couplées à une borne de chargement? Comment faire
quand elles sont sur la route? Peuvent-elles être déchargées dès qu’un
besoin en électricité se fait ressentir? Et qu’en est-il si l’automobiliste
doit partir rapidement et parcourir une longue distance? Quel type de
voiture est le mieux adapté pour servir de batterie mobile? Les voitures
de société ou celles des particuliers?
Fondamentalement, la voiture électrique peut-elle servir d’accumulateur électrique roulant, ou s’agit-il seulement de spéculations
purement théoriques?
BMW annonce vouloir utiliser les accumulateurs de l’i3 comme moyen
de stockage d’énergie chez les consommateurs, à la maison et dans
la vie d’entreprise. Les nouvelles batteries et celles utilisées dans
les voitures pourraient être intégrées dans ce système, comparable
au Powerwall de Tesla. La batterie domestique de Nissan s’appelle
XStorage et est annoncée pour septembre prochain. Mercedes-Benz
n’est pas en reste et lance sa propre batterie domestique en Allemagne.
Dans le quartier Lombok, à Utrecht aux Pays-Bas, la société
LomboXnet construit un système d’approvisionnement en énergie
entièrement durable et autosuffisant impliquant au total 1.000 points
de chargement électrique, 1.000 voitures électriques partagées et
1.000 panneaux solaires, qui doivent fonctionner comme un seul
système.
TRAXIO a signé cette année la « Charter van Stroomversnelling » du
gouvernement flamand et veut participer activement à des projets
similaires, également à Bruxelles et en Wallonie.
Et vous, qu'en pensez-vous?
Philippe Decrock
Porte-parole
@philippedecrock
5
6
ACTUALITÉ
Actualité
Daniel Labours
VENTES CENTRALISÉES
Bilan positif pour Renault
Depuis un an, Renault Retail Group centralise en France la
vente de l’ensemble de ses occasions à marchands sur son
site rrgprovo.com. Le bilan de cette démarche unique est
positif, avec un volume d’acheteurs qui a augmenté et une
vitesse d’écoulement réduite à seulement 29 jours, de l’entrée
dans le stock à la livraison.
Générant des marges plus élevées, cette formule permet en
outre de libérer du temps dans les concessions afin que les
chefs de vente puissent pleinement s’y consacrer à la vente
de véhicules d’occasion pour particuliers. Ici aussi, le résultat
semble déjà atteint puisque,
selon Renault Retail Group,
les ventes VO en concessions
ont progressé de 9 % en
2015 et de 20 % au terme
du premier semestre 2016.
IN MEMORIAM
Pierre Hajjar Senior
C’est avec une vive émotion que
nous avons appris le décès de
Monsieur Pierre Hajjar Senior en
date du 15 août 2016.
Originaire du Liban, Pierre arrive en Belgique en 1969 grâce
à une bourse d’études octroyée par les Facultés de Louvain,
laquelle lui permet de décrocher un diplôme de médecine.
En 1973, Pierre rencontre celle qui va devenir son épouse et
se lance dans l’export de textile. Ensuite, il se spécialise dans
la vente et l’exportation de véhicules d’occasion vers l’Egypte
et le Liban au départ du port d’Anvers.
Administrateur-délégué honoraire de Socar Shipping Agency,
Pierre est à juste titre reconnu comme étant le pionnier
de cette activité en Belgique qui fait du port d’Anvers le
numéro 1 mondial du transport RoRo de véhicules vers le
continent africain.
Il est un exemple en matière de parfaite intégration et apprécié
comme porte-drapeau de la communauté Libanaise en
Belgique. Il est également reconnu pour avoir accueilli et aidé
des centaines de jeunes Libanais fuyant la guerre qui agitait
leur pays.
Soulignons également que Pierre fut à la base de la création
de la Fédération Belge des Exportateurs de Véhicules dont
Pierre Junior, son fils, a repris les rênes depuis 2 ans afin de
défendre à son tour les intérêts de ses collègues.
Technologie de haut vol
Ni vélo, ni moto, le Light Rider étonne par son design bionique. Doté d’une motorisation électrique lui permettant d’atteindre la vitesse de 80 km/h, sa principale caractéristique est de posséder un cadre entièrement réalisé, couche après couche, par
une imprimante 3D.
Ce dernier ne fait toutefois pas appel à des composants dérivés du plastique, mais
bien à un alliage d’aluminium, le Scalmalloy, déjà utilisé dans l’industrie aéronautique
et connu pour ses qualités proches de celles du titane. Un choix bien compréhensible quand on sait que la société qui a produit ce bel objet, APWorks, n’est autre
qu’une filiale d’Airbus.
PIÈCES
AUTOMOBILES
VÉHICULES ÉLECTRIQUES
Forte croissance en Inde
Le parc de voitures électriques en circulation en
Europe est estimé à 253.000 unités auxquelles
il faut ajouter 40.000 utilitaires électriques.
Le segment de l'électrique atteint 0,56 % de part
de marché des véhicules neufs en Europe.
Il va falloir compter avec l’Inde
dans le secteur de la production de
pièces automobiles.
En effet, les volumes devraient y
être multipliés par cinq dans les
dix prochaines années et atteindre
un chiffre d’affaires de quelque
200 milliards de dollars. Inutile de
dire que les exportations seront
amenées à connaître la même
évolution.
Ceci ne pourra certes se faire
qu’avec le développement de
nouvelles technologies, l’implémentation d’économies d’échelle, l’améliorations des niveaux de qualité et
un assouplissement des règles en
matière de financement mais, aux
dires de nombreux observateurs,
cette croissance est inéluctable.
La France, leader européen
Avec 15.068 nouvelles immatriculations enregistrées à fin juin, la France a dépassé la Norvège
qui, en contrepartie, montre une forte progression
du segment de l'hybride rechargeable. Le succès
du véhicule électrique y reste cependant inégalé,
puisqu’il représente 13 % de parts de marché.
Le Royaume-Uni arrive en troisième position
avec 5.609 immatriculations (+9,6 %) juste
devant l'Allemagne (5.265). Aujourd’hui, les
quatre nations représentent plus de 75 % des
immatriculations de véhicules électriques en
Europe en 2016.
500
MILLIONS $
La somme que Uber est prêt à investir pour développer ses propres
cartes et ne plus dépendre de Google.
ACTUALITÉ
TRAXIO.be TOP
FIBRE D’AGAVE
MAGNETI MARELLI
Nouveau matériau pour Ford
Samsung se dit intéressé
Ford a noué un partenariat inédit avec
le producteur de Tequila Jose Cuervo.
Le constructeur étudie le potentiel d’utilisation de l’agave comme biomatériau
pouvant se substituer au plastique utilisé
pour certaines parties de l’habitacle ou les
faisceaux de câblage.
Selon l’agence de presse Bloomberg, Samsung
mènerait des négociations avec Fiat Chrysler à
propos d'un rachat partiel ou total de sa filiale
Magneti Marelli, laquelle fabrique notamment des
phares, boîtes de vitesse, systèmes d'échappement
et autres éléments électroniques pour voitures.
Fondée en 1919, Magneti Marelli enregistre un
chiffre d'affaires annuel de 7,3 milliards d'euros
et occupe quelque 40.000 personnes à travers le
monde.
Depuis 2009 déjà, les deux entreprises collaborent
en matière d'affichages et de navigation. Cet investissement dans l’automobile pourrait être une
manière pour Samsung de réduire sa dépendance
des produits de grande consommation comme les
smartphones et les téléviseurs, marchés de plus
en plus concurrentiels dont les marges vont en
diminuant.
L’utilisation de tels composites vise à réduire
le poids des véhicules et leur consommation,
tout en diminuant l’utilisation de produits
issus de la pétrochimie.
Aujourd’hui, Ford utilise déjà huit biomatériaux pour ses véhicules, à base de mousse
de soja, d’huile de ricin, de paille de blé, de
fibre de kenaf, de cellulose, de bois, de fibre
de coco et de coques de riz.
•
Immatriculation des speed-pedelecs
•
Le pouvoir de la bénédiction… •
VO low cost: business rentable •
Dossier formation: recherche jeunes
mécaniciens •
TVA - Apposition de publicité sur une
voiture : déduction totale
twitter FEED
• @EGorteman
TRAXIO : la formation des
jeunes techniciens. Un défi pour notre
secteur. lnkd.in/ekdcZWx
• @philippedecrock
@Traxio_be garages et
stations-service informeront leurs clients au
sujets risques #E10
DROIT DE RÉPONSE
Un extrait de l’article consacré aux ancêtres
dans l’édition précédente de notre magazine
a provoqué le mécontentement de certains
carrossiers affiliés à TRAXIO.
• @LNeckermann
My new book explains the impact of
#TheMobilityRevolution on corporate
#mobility, #fleets, business #travel and
more
En fait nous avions donné la parole à un professionnel qui vend des ancêtres et estimait
que le modèle économique du secteur de la
carrosserie ne correspondait pas aux attentes
des clients passionnés possesseurs d’oldtimers. On a parlé tout à fait injustement d’un
“quick and dirty business model”. La branche de la carrosserie tient à souligner que toute réparation
de quelque nature qu’elle soit nécessite les connaissances requises et en bénéficie effectivement.
Bien que l’approche soit différente, la réparation d’une voiture de leasing comme la restauration d’un
oldtimer doit répondre à des critères de qualité élevés. Le secteur a énormément investi dans la
connaissance et l’équipement pour répondre aux besoins et desiderata de tous les clients et déplore
en conséquence que la formulation dans notre article puisse potentiellement écorner l’image de
marque qu’il défend au quotidien. Dont acte.
7.500
Le nombre d’entreprises belges qui, en 2015,
ont eu recours aux bonus salariaux collectifs
pour un total de 619 millions EUR.
• @BenoitGodart
Les nouveaux #radars fonctionneront
par #infrarouge. Reportage dans le JT de
@RTBFtv après 15'11" @BIVV_IBSR
• @BikeExperience
Profitez de l'#été : testez le #vélo à
#Bruxelles dans de bonnes conditions !
#WeBikeWeLike http://bit.ly/2b3Gj5Y
101
5,5 %
Le montant récupéré par le fisc belge à titre
d’arriérés sur le précompte professionnel.
La croissance enregistrée par
les immatriculations de motos
et scooters en Europe au terme
du premier semestre 2016.
MILLIONS EUR
7
8
VOS INTÉRÊTS
Lobby
BRUXELLES APRÈS ANVERS
Amende ONSS
injustifiée
L’accord interprofessionnel de 1999-2000 imposait aux
employeurs du secteur privé de consacrer 1,9% de la masse
salariale totale de l’ensemble de l’économie aux efforts de
formation. En 2005 le Pacte de Solidarité entre les Générations
y a associé un mécanisme en vertu duquel les affiliés de TRAXIO
et les entreprises exerçant dans le secteur ont été injustement
condamnées à une amende ONSS de 0,05 %. Après des entretiens
nourris avec les ministres de l’Emploi de l’époque, Joëlle Milquet
et Monica De Coninck, ainsi que de nombreuses questions parlementaires pour dénoncer le dossier, TRAXIO (alors FEDERAUTO)
a finalement saisi le Conseil d’Etat. En conséquence de quoi ce
dernier a prononcé le 4 février 2016 la nullité de l’arrêté ministériel du 13 avril 2011. Une excellente nouvelle pour toutes les
entreprises actives dans notre secteur.
FSMA
Depuis le 1er Novembre 2015, les professionnels qui pratiquent le crédit à la
consommation en tant qu’agent à titre
accessoire doivent être inscrits à la
FSMA (financial services and markets
authority); certains d’entre eux devront
en outre passer un examen pour y avoir
accès.
Bien que la démarche soit relativement simple, de très nombreux
documents sont nécessaires et la procédure nécessite la plus
grande précision, au risque de voir le dossier faire quelques
allers-retours.
Aussi, TRAXIO s’est organisé en Wallonie avec la FSMA afin de
donner des séances d’information durant lesquelles les membres
ont eu le loisir de parcourir tout le process d’inscription et de
poser toutes les questions utiles aux juristes de la FSMA.
A partir de 2018 tout le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale deviendra
une zone à basse émission (low emission zone, LEZ). C’est ce qu’on peut lire
dans le Plan régional Air - Climat - Energie sur lequel le gouvernement bruxellois s’est récemment mis d’accord. A partir de 2018 la Région de Bruxelles-Capitale sera interdite aux véhicules diesel construits avant 1997. Cette mesure
a pour objectif de réduire les gaz à effet de serre d’environ 30% d’ici à 2025 et
d’améliorer considérablement la qualité de l’air, a affirmé la ministre de l’Environnement Céline Frémault (cdH). Tout comme à Anvers, TRAXIO prêtera sa
collaboration à la Région bruxelloise en matière de sensibilisation et de communication avec les consommateurs. Par ailleurs, de nombreux aspects seront
impactés par l’introduction d’une zone à basse émission (tels que l’accès des
services de dépannage, les ancêtres, les plaques marchand, le montage d’un
filtre à particules, le contrôle technique, …). D’où l’importance de suivre ce
dossier de près. Au cours des dernières semaines TRAXIO a été en contact
intensif avec le cabinet des ministres Frémault, Smet, Vanhengel et Debaets.
Le contrôle de la LEZ sera assuré par des caméras intelligentes à reconnaissance automatique de la plaque d’immatriculation, lesquelles seront associées avec la banque de données de la
DIV. Le gouvernement bruxellois a également marqué son
accord sur le principe de l’augmentation de la fiscalité des
voitures diesel à partir de l’année prochaine moyennant une
révision des taxes de circulation et de mise en circulation
(TMC). La taxe de circulation sera “verdie” en réduisant
l’imposition des véhicules propres tels que les voitures
électriques, hybrides, à hydrogène ou au gaz. TRAXIO sera
également étroitement associée à cette réforme.
RÉGIONALE DE LIÈGE,
REPAS ANNUEL
C’est dans une ambiance festive que les Administrateurs de la régionale
de Liège se sont réunis le 28 juin autour de l’excellente table du Comte
de Mercy.
Projets événementiels et attentes en matière de Public Affairs se sont
dessinés pour la seconde moitié de l’exercice.
Il y a fort à parier que nous entendrons parler de valeureux Liégeois
sous peu!
VOS INTÉRÊTS
PLAN DE
CIRCULATION À
GAND, L’ÉCHEVIN
FILIP WATTEEUW
EXPLIQUE
La ville de Gand compte introduire un
nouveau plan de circulation au cours
de la législature actuelle. Le centre
sera subdivisé en neuf lobes permettant de mieux séparer la circulation
locale du trafic en transit. Ce nouveau
plan de circulation affectera sensiblement l’accessibilité du centre-ville
et une concertation est déjà prévue
entre les membres de TRAXIO Flandre
orientale et les autorités communales.
Photo: Ville de Gand
RECYTYRE
C’est 100 millions de pneus usés qui ont
été collectés depuis la création de Recytyre.
Quelque 80 % sont valorisés en matière,
contre à peine 20 % en énergie. Un résultat
de loin supérieur aux attentes du Gouvernement, qui préconise 55/45 au minimum.
Cependant, l’organisme de gestion est aujourd’hui en proie aux attaques de
quelques acteurs de la collecte qui souhaiteraient un système entièrement
libéralisé. TRAXIO Wallonie & Bruxelles Capitale a tenu à souligner auprès
des deux Gouvernements tout l’intérêt du système actuel, qui ne coûte rien
au garagiste et ne nécessite qu’un strict minimum d’administration. Nous
avons la conviction qu’une modification du système actuel entraînerait un
grave retour en arrière du point de vue des dépôts clandestins. Recytyre
mène actuellement divers projets ambitieux visant à réduire encore la
contribution environnementale payée par le client
M’enfin !!!
Vous avez certainement dû vous le dire maintes fois devant des
complexités administratives, des procédures illogiques, de la
paperasse inutile, des doubles encodages, …
Dans son rôle, TRAXIO travaille avec les autorités et administrations compétentes en discutant de mesures de simplification
administrative. Les experts de TRAXIO peuvent également vous
aider à surmonter certains de ces obstacles par des conseils
pratiques.
Ecrivez-nous maintenant à [email protected] pour nous raconter
vos “M’enfin !!!” afin que nous puissions vous aider au plus vite.
LA MINISTRE JOKE SCHAUVLIEGE
LANCE LE LABEL DURABLE
Le secteur de la carrosserie belge a pour objectif d’effectuer un million
de réparations durables en un an. Le label Long Life Repair de TRAXIO
et FEBELCAR est basé sur le label de qualité Eurogarant et sera décerné
aux carrosseries pratiquant la responsabilité sociétale. Pour décrocher
le label Long Life Repair, l’entreprise de carrosserie doit notamment
miser au maximum sur la réutilisation et le recyclage de pièces de
rechange, surveiller sa consommation d’énergie, former son personnel
en continu et le motiver. Le label durable peut compter sur l’enthousiasme des entreprises. Elles sont conscientes que la responsabilité
sociétale est devenue une nécessité dont clients et fournisseurs sont de
plus en plus demandeurs.
9
10
INFOGRAPHIE
MARCHÉ DE L’OCCASION
Embellie en vue ?
Après un exercice 2015 où il a accusé un léger recul, le marché belge de la voiture d’occasion pourra-t-il connaître une embellie cette année? Cela semble peu probable, du moins, si l’on en juge par les
chifffres relevés au terme du semestre écoulé. Analyse.
Frédéric Cornet
En 2015, 868.308 voitures d’occcasion avaient trouvé aquéreur à fin
décembre, soit 59 % du total des immatriculations enregistrées endéans
les douze mois de l’exercice. Malgré ce ratio favorable, les ventes d’occasions avaient connu une baisse de 3,1 % par rapport à 2014.
Cette année, après six mois, les voitures d’occasion ne représentent que
55% du total des immatriculations qui est de 771.000 véhicules. Sauf
importante modification endéans le second semestre, il semble donc peu
probable que l’on dépasse le résultat de 2015.
Par région, on remarque une légère surreprésentation de la Wallonie par
rapport à sa population: 36 % des immatriculations d’occasions contre
32 % de la population. L’inverse se voit en Flandre (54 % contre 57 %),
Bruxelles étant en ligne avec sa population.
Les voitures particulières
d’occasion immatriculées
en Belgique
DU 1/1/2016 AU 31/7/2016
55 %
La voiture idéale ?
Six marques (VW, Opel, BMW, Ford, Renault, Peugeot) représentent plus
de la moitié des immatriculations d’occasions avec les VW Golf, Opel Corsa
et VW Polo en top-3 des modèles. Parmi les modèles rares, on peut relever
3 Bugatti (toutes d’avant guerre), 5 FN ou 4 Studebaker. Sans surprise, on
constate que les voitures d’exception, dont la production est limitée, sont
bien plus vendues en occasion qu’en neuf : Ferrari a ainsi immatriculé
320 occasions contre 51 neuves, Rolls Royce, 62 contre 11, Aston Martin,
96 contre 10 etc. Maserati fait toutefois figure d’exception (155 occasions
contre 167 neuves), sa gamme actuelle étant bien plus étendue et accessible que par le passé. On peut également pointer Tesla, un nouveau venu
sur le marché (les premiers modèles sont apparus en 2008) qui rentre sur le
marché de l’occasion avec 117 immatriculations contre 401 ventes en neuf.
Total immatriculations
45 %
Héritage du “passé”
Il est à noter que le marché de l’occasion est principalement influencé
par l’état du marché des années antérieures. Leur âge médian est ainsi
de 8 ans et 4 mois, 5 % ayant même plus de 20 ans. Ceci explique par
exemple que la répartition par carburant donne encore une grande importance au diesel (61,4 % contre 51,7 % en neuf en 2016), nettement majoritaire dans les ventes de voitures il y a 5 à 10 ans, alors que les énergies
alternatives (Hybride, CNG et Electricité) représentent 1 % des immatriculations en
occasion contre près de 4 fois plus
en neuf.
Nul doute que les évolutions
règlementaires et les habitudes
de consommation feront
La journée de
encore évoluer ce marché de
la voiture d’occasion:
manière importante dans les
mois et années à venir…
A suivre donc.
d’occasion
neuf
Top 3 des modèles
15/10/2016
une “occasion”
à saisir
2
1
3
Opel Corsa
VW Golf
VW Polo
11
Age moyen
20,5 %
29 %
16 %
29,5 %
Entre 3 et 5 ans
Entre 11 et 20 ans
5 %
Entre 6 et 10 ans
Entre 0 et 2 ans
Plus de 20 ans
0
5
Plus de
données ?
10
15
20
dont
Carburants
0,1 %
Electrique
Consultez
www.traxiostat.be
0,5 %
Hybride
37,5 %
61,4 %
Essence
Diesel
gris
31 %
1 %
Autres
La couleur la plus représentée
10 %
54 %
à Bruxelles
en Flandre
Immatriculations par région
36 %
en Wallonie
12
DOSSIER ENERGIE
DOSSIER ENERGIE
Une fois de plus, les tarifs de l’énergie en Belgique forment un
sujet brûlant. Pour les entreprises, il devient de plus en plus
difficile de payer leur facture d’énergie. Il est grand temps
de passer en revue les mesures d’économie envisageables.
Et les possibilités sont légions sans devoir consentir de trop
gros investissements.
Texte: Els Jonckheere & Rik Van Gerwen
ETRE ÉCONOME AVEC L’ÉNERGIE
Tout bénéfice pour
l’environnement
et le portefeuille!
Les dernières années de nombreuses entreprises ont commis l’erreur d’introduire des
mesures d’économie d’énergie sans aucun discernement. Le résultat ? Les rendements
espérés n’ont pas été atteints là où d’autres mesures auraient eu plus d’effets. Pour économiser de l’énergie, il n’y a qu’une seule bonne manière: s’adjoindre les services d’un consultant qui dressera, analysera et optimisera la carte de votre consommation et établira un plan
de mise en œuvre. Il y a une multitude d’entreprises conseils en matière d’énergie, mais
sachez qu’elles procéderont à un audit qui ne sera bien sûr pas gratuit. Ce qui empêche
précisément de nombreuses entreprises à franchir le pas. Heureusement, il existe aussi
des moyens bon marché pour avoir une idée de base de sa consommation d’énergie et
des solutions envisageables. Pensez notamment aux scans énergie que proposent les gestionnaires de réseaux ou l’agence flamande de l’innovation et de l’entreprise, Agentschap
Innoveren & Ondernemen.
Mesurer c’est savoir
Quoiqu’il en soit, c’est une nécessité absolue de faire l’inventaire de vos ‘sources de consommation’. C’est le seul moyen d’avoir une vue sur les vraies solutions à appliquer. La règle
d’or consiste avant tout à se concentrer sur le gaspillage. Après tout, l’énergie la meilleur
marché est encore celle que vous n’aurez pas à consommer.. L’argent que vous mettrez
ainsi de côté pourra être investi dans des mesures de réduction de vos points de consommation les plus élevés. Utilisez ensuite cette économie pour réduire votre deuxième poste
énergivore le plus important. Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous ayez procédé à toutes
les économies possibles. Souvent, ce n’est qu’alors qu’il est intéressant de réfléchir aux
investissements visant à produire vous-même votre énergie.
Photo Esconce
FAITES APPEL À UN CONSULTANT QUI
DRESSERA LA CARTE, ANALYSERA ET
OPTIMISERA VOTRE CONSOMMATION
D’ÉNERGIE AVANT D’ETABLIR UN PLAN
D’IMPLÉMENTATION.”
DOSSIER ENERGIE
Autrement dit : une isolation adéquate, la récupération de chaleur, le relighting, l’achat de
nouvelles machines consommant peu etc.
rapporteront généralement plus vite (et plus
souvent) que des panneaux photovoltaïques,
une installation de cogénération et/ou des
éoliennes! Mais attention, il ne suffit pas toujours
de faire un inventaire unique de votre consommation. Mesurer c’est également savoir après la
mis en place des solutions retenues. Veillez à
surveiller en permanence votre consommation
par le biais d’un système de gestion d’énergie.
Vous pourrez ainsi vérifier l’existence de ‘fuites’
ou l’augmentation subite de la consommation
et intervenir sur-le-champ. Mais vous pourrez
également vous assurer que votre investissement rapporte le rendement escompté. Dans
ce contexte il est d’ailleurs important de travailler
avec des contrats de performance énergétique
(CPE). Si vous détectiez des écarts par rapport
au résultat escompté, vous disposeriez alors des
mesures irréfutables permettant de réclamer
une indemnisation. Ou, à tout le moins, que le
fournisseur règle l’installation afin d’atteindre le
rendement convenu.
Isolez toujours les conduites de votre installation HVAC.
voir quelles économies d’énergie cela peut vous
apporter. Ces dernières se cachent d’ailleurs
parfois dans de simples choses : remplacer des
tubes fluorescents, nettoyer des filtres, réparer
ou remplacer des tuyaux d’air comprimé percés
et des joints défectueux, etc.
SI VOUS SOUHAITEZ
ÉCONOMISER DE
L’ÉNERGIE, DONNEZ
Isoler avant tout
LA PRIORITÉ À
L’ISOLATION DE
L’isolation de votre immeuble est une intervenVOTRE IMMEUBLE.” tion coûteuse (mais qui bénéficie de primes).
Commençons par quelques mesures n’exigeant
qu’un petit budget, voire aucun.
Allons droit au but: si vous voulez faire des
économies d’énergie, c’est par là que vous
devez commencer. Cela n’a effectivement pas
de sens d’économiser de l’énergie si vous laissez
s’échapper la chaleur (ou le froid du conditionnement d’air) par les fenêtres, les murs et la toiture.
Relevez au moins une fois par mois votre
compteur principal ou investissez dans vos
propres mesureurs d’énergie et leur système
de surveillance de la consommation. Cherchez
les plus gros consommateurs d’énergie et la
cause des écarts de consommation constatés.
La deuxième mesure à prendre dans l’immédiat est de sensibiliser vos collaborateurs à la
réduction de la consommation d’énergie. Informez-les des améliorations constatées. Lorsqu’ils se rendront compte que leurs efforts ont
été payants, leur motivation les poussera à faire
encore mieux. Demandez-leur en première
instance d’éteindre l’éclairage et d’éteindre complètement les machines, appareils et outillages
non utilisés. La consommation en ‘stand-by’
est très énergivore dans tout atelier, bureau et
showroom ! Autre point méritant votre attention :
l’entretien des machines et systèmes qui équipent
vos bâtiments. Ne reportez pas ces travaux au
lendemain et suivez scrupuleusement les prescriptions du fournisseur. Vous serez étonné de
La plupart des entreprises l’ont compris et ont
bien isolé leurs showrooms et bureaux. Mais les
ateliers et entrepôts sont encore trop souvent
laissés pour compte. L’idée est encore largement
répandue que c’est une mesure vaine car les
portes de ces espaces restent fréquemment
ouvertes, que les appareils dégagent beaucoup
de chaleur, etc. Certaines entreprises partent
également du principe qu’elles devront arrêter
leurs activités pendant les travaux d’isolation.
Un raisonnement erroné, puisque l’isolation
s’appose sur la face extérieure. Si vous n’avez
pas le budget pour isoler et placer du vitrage
à haut rendement, quelques petites mesures
feront déjà la différence. Empêchez le froid
d’entrer en dotant les fentes de coupe-vent,
de caoutchouc qui épousent les contours, de
mousse de polyuréthane ou de kits élastiques.
Prévoyez des ouvre-porte et isolez les fenêtres
du soleil. Si vous disposez du budget, installez
des sas, carrousels ou portes automatiques à
fermeture rapide et remplacez vos coupoles de
A budget réduit
lumières et fenêtres de toit plat par des types
mieux isolés (double vitrage). Confiez tous les
travaux d’isolation à un professionnel familiarisé
avec la construction étanche. L’on constate en
effet trop souvent que la menuiserie est approximative, ce qui entraîne des déperditions de
chaleur et d’air considérables. Cela n’a aucun
sens d’investir dans du vitrage à haut rendement.
Lorsque vous procédez aux travaux d’isolation
effectifs, commencez par le toit et les fenêtres.
Les murs ne viennent qu’en second lieu et le sol
en dernier, car c’est là que se perd le moins de
chaleur.
HVAC: le plus énergivore
Une fois que tout est installé, il est conseillé
de passer au peigne fin les consommations de
ventilation, chauffage et, le cas échéant, d’air
conditionné. Ici aussi de petites interventions
produisent de grands effets. Limitez la circulation d’air au minimum et chauffez/refroidissez
l’air frais venu de l’extérieur dans des canalisations enfouies. Optez pour une ventilation avec récupération de chaleur (échangeur
de chaleur rotatif ou roue thermique). Dans
certains hangars de production à très haut
plafond, sans autre système de ventilation, il
peut se révéler intéressant de prévoir des ventilateurs de plafond qui refoulent la chaleur
vers le bas. Important : si votre chaudière date
d’avant 1995, il sera rentable de la remplacer.
Les chaudières actuelles sont beaucoup plus
efficaces en matière d’énergie. Si vous avez
entretemps procédé à l’isolation, la puissance de
la chaudière devra être sensiblement moindre.
Ce qui influence non seulement le prix d’achat
d’un nouvel appareil, mais aussi sa consommation, parce que les chaudières surdimensionnées présentent des pertes significatives dues
13
DOSSIER ENERGIE
au mécanisme d’arrêt. Faites suivre et régler
la nouvelle installation de chaleur pendant un à
deux ans. Cette mesure peut vous rapporter une
économie jusqu’à 20 % ! Il est d’ailleurs obligatoire de faire contrôler les chaudières à mazout
ou à biomasse annuellement et les chaudières
au gaz tous les deux ans. Ce n’est pas une réglementation inutile, au contraire. Un brûleur mal
réglé augmente la consommation de 20 % et
plus. Et un millimètre de rouille sur l’élément de
combustion résulte en une perte de rendement
de 3 à 7 %. Renseignez-vous sur l’utilité des
pompes de circulation économiques avec un
indice d’efficience énergétique (IEE) inférieur à
0,23 ou des ventilateurs qui fonctionnent selon la
demande (ce qui est généralement le cas).
Alternatives plus efficientes
Cela vaut certainement la peine d’examiner les
alternatives de chauffage. Ainsi le chauffage par
rayonnement ou par le sol offre la solution idéale
pour les halls de production à haut plafond et
les magasins chauffés. Le chauffage décentralisé à réchauffeurs d'air direct au boiler-au-gaz-à
condensation et le chauffage central à condensation à réchauffeurs d'air à eau chaude peuvent
constituer une option valable (en fonction de
l’application). Dans l’atelier vous pouvez opter
pour la chaleur à rayonnement direct par des
appareils au gaz. Ces derniers chauffent en
effet uniquement les zones qui ont effectivement
besoin de chaleur. Le rayonnement fait qu’une
température de l’air d’à peine 10 °C donne déjà
une sensation de confort, ce qui fait que des
économies de consommation de 30 % ou plus
relèvent du domaine du possible. Une autre
option, mais uniquement envisageable dans
une construction neuve, est la combinaison
d’une pompe à chaleur et du chauffage par le
sol. Si vous préférez vous tenir à la solution
standard des générateurs d’air chaud, optez
pour les types décentralisés à condensation au
gaz avec un thermostat local individuel. Bien
entendu vous pourriez aussi envisager la cogénération qui produit conjointement de la chaleur
et de l’électricité.
Faites un relighting!
L’éclairage est un autre domaine où peuvent
REMPLACER
LES AMPOULES
HALOGÈNES ET
ÉCONOMIQUES PAR
DES LEDS N’EST PAS
UN LUXE SUPERFLU.”
Photo: Freeimages / Beuninghofen
14
Les leds ont une grande longévité et consomment de 50 à 80 % de moins d’électricité que des ampoules économiques et halogènes.
être réalisées de grosses économies d’énergie.
Ce n’est pas un luxe superflu de remplacer les
ampoules de types halogène ou économiques
par des leds. Il est vrai que cela nécessite un
certain investissement, car ce type d’éclairage est
beaucoup plus coûteux à l’achat et il faut généralement aussi changer les armatures. Mais la génération de leds actuelle a une grande longévité, ce
qui autorise des économies sur les frais d’acquisition et les délais d’entretien. En outre, les leds
consomment entre 50 et 80 % de moins d’électricité que les ampoules économiques ou halogène.
Il n’est toutefois pas indispensable d’installer des
leds partout. Dans les ateliers, on peut encore
fréquemment conseiller le montage d’armatures
à haut rendement de qualité dotées de tubes
TL5 à ballasts électroniques. En fait, il convient
de trouver la meilleure solution pour chaque pièce.
C’est pourquoi nous conseillons de procéder à un
‘relighting’ complet lors duquel un expert examine
quel est le meilleur éclairage (en fonction de la
lumière naturelle), combien de sources de lumière
sont effectivement nécessaires et où les placer
pour obtenir une bonne intensité et une répartition
équilibrée de la lumière. Il se pourrait aussi que
l’expert propose d’installer davantage de fenêtres
de toit et de coupoles dans les ateliers afin que
le personnel puisse profiter d’un maximum de
lumière naturelle. L’économie que vous réaliserez
ainsi peut aller jusqu’à 80 % de la consommation
totale d’alimentation de l’éclairage artificiel !
Utilisation rationnelle
A défaut de pouvoir vous permettre un projet
de relighting, commencez par sensibiliser votre
personnel et faites quelques petits investissements. Pensez à des capteurs de lumière
naturelle qui règlent automatiquement l’éclairage
artificiel en fonction de la quantité de lumière
naturelle. Cet achat s’amortit en un à deux ans.
Pareil pour les capteurs de mouvement dans les
magasins, toilettes, lieux de stockage, vestiaires
etc. Prévoyez également suffisamment d’interrupteurs placés à des endroits stratégiques.
Les gens sont plus enclins à éteindre la lumière
lorsqu’ils ne doivent pas aller trop loin. Vous
pouvez aussi agencer les espaces en plusieurs
points d’éclairage, ce qui vous évite de devoir
éclairer inutilement. Et installez des appareils
d’éclairage localisé dans les postes où s’effectue
du travail de précision.
ENVISAGER UN CPE
Le contrat de performance énergétique (CPE) est une forme de financement créative qui
permet de financer des investissements énergétiques moyennant l’économie garantie sur
votre facture énergétique. Une entreprise externe (‘Energy Service Company’, en abrégé
ESCO) prendra à sa charge l’investissement, l’entretien, et parfois aussi l’exploitation d’un
projet d’économie d’énergie ou de renouvellement de projet énergétique. Pendant un délai
donné, cette entreprise utilisera les recettes (économie d’énergie et/ou recettes provenant
de l’énergie produite et des certificats) pour couvrir cet investissement. Ce qui vous évite
de devoir avancer l’argent tout en vous permettant de profiter après x années des résultats
de votre investissement. Et du même coup, vous vous ferez une image de marque plus
‘verte’… En outre l’ESCO n’est rémunérée que lorsque les économies d’énergie avancées
ont été atteintes (et prouvées). Ce procédé vous décharge d’une grande partie du risque.
Pour de plus amples renseignements sur l’ESCO et le CPE, veuillez consulter le site de la
région flamande www.vlaio.be/esco.
DOSSIER ENERGIE
PRODUIRE SON ÉNERGIE
L’investissement dans des systèmes photovoltaïques est la solution la plus évidente
lorsqu’on veut produire de l’électricité soi-même. Si vous optez pour une solution avec
une puissance de transformation nominale AC de maximum 10 kW, vous pourrez stocker
l’excédent provisoire d’électricité dans le réseau pour en faire usage à l’un ou l’autre
moment (principe du compteur inversé). Pour les plus grandes installations, l’excédent
d’électricité verte doit être réinjecté dans le réseau via une mesure distincte et vous devez
disposer d’un fournisseur qui vous rachète cette électricité. En termes de rentabilité,
il est préférable de consommer autant que possible le courant que l’on produit soi-même.
L’effet, d’amortissement s’élève généralement à moins de dix ans.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter les sites www.ef4.be et www.valbiom.be
La cogénération est une méthode permettant de produire à la fois de la chaleur et de
l’électricité. Elle repose sur un moteur ou une turbine avec générateur au gaz naturel ou
au mazout. La cogénération assure une économie primaire d’énergie de 20 à 30 %, mais
ne s’avère intéressante que pour les entités dont les processus de production exigent de la
chaleur en continu. Pour de plus amples renseignements, surfez sur www.icedd.be
Enfin, il y a aussi les éoliennes. Le placement d’un tel système est soumis à des permis
qui ne sont pas aisés à obtenir. Le coût d’une petite éolienne est assez élevé et sa production limitée, ce qui signifie que le temps de récupération de l’investissement est plus long.
Le placement d’une grande (ou moyenne) éolienne est tributaire de nombreuses conditions d’urbanisme et d’environnement. A l’heure actuelle, seuls les sites des grandes
entreprises à forte consommation d’énergie peuvent en tirer profit. Pour de plus amples
renseignements, surfez sur www.eolien.be
L’air comprimé à la loupe
En cabine de peinture
En atelier, il y a souvent moyen d’économiser l’énergie en utilisant plus efficacement les
machines et outillages. Les compresseurs, omniprésents dans le secteur automobile, méritent
une attention supplémentaire. La première
économie à réaliser est de vérifier s’il faut de l’air
comprimé partout. Souvent il existe des alternatives plus économes pour nettoyer, sécher, transporter etc. Il est conseillé de remplacer l’outillage
à main pneumatique par des variantes électriques. Utilisez un séchoir plutôt qu’un compresseur d’air lorsque vous n’avez besoin que
de débit d’air et non pas de pression. Prévoyez
un compresseur d’air distinct pour toutes les
installations à forte pression de travail ou utilisez
un amplificateur. Il est important de savoir que
le réglage de pression d’un compresseur se
fait généralement de manière arbitraire et qu’il
y a souvent moyen de la réduire considérablement ! Enfin, il est capital de contrôler régulièrement si l’installation ne présente pas de fuites
d’air, lesquelles sont responsables de 20 à 50 %
du gaspillage d’énergie dans les systèmes d’air
comprimé. Vous pouvez par ailleurs envisager
de monter des embouts à effet Venturi sur les
soufflets afin de refroidir, sécher et purifier l’air
aspiré le mieux possible.
D’autres machines, telles que les installations de
peinture sont exagérément énergivores. Il est
conseillé de mettre en place la technique de
peinture la plus efficace (le moins possible de
composants volatils) et de recourir à des laques
qui sèchent rapidement. Réduisez le débit d’air
au minimum pendant la préparation, le transport
intérieur/extérieur des produits etc. L’aspiration
de la poussière est un autre facteur énergivore.
Il est intéressant de placer sur chaque machine
d’aspiration d’air un obturateur automatique individuel afin de n’aspirer la poussière que lorsque
la machine est en service. Installez également
une commande réglée sur la fréquence de
sorte que le ventilateur ne fonctionne à plein
régime que lorsque toutes les machines sont en
service. Optez éventuellement pour un capteur
de pression dans le canal d’aspiration afin que
le ventilateur fonctionne toujours avec la même
force d’aspiration, qu’il y ait plus de soupapes
ouvertes ou moins. Si vous avez l’intention d’acquérir une nouvelle installation de dépoussiérage,
optez pour un type construit en dépression et qui
fonctionne avec une transmission directe. Pour
toutes les autres machines, rien de plus simple :
débranchez-les lorsqu’elles ne sont pas en cours
d’utilisation (par exemple pendant les pauses).
15
Investissez dans des machines à commandes
réglée sur la fréquence et moteur à haut
rendement car cela vous permettra vite d’économiser 40 % de leur consommation d’énergie.
Neuf, synonyme d’efficacité
Nous avons tâché de dresser l’inventaire des
mesures de base les plus importantes. Il s’agit
d’un fil rouge composé de mesures assez similaires pour chaque secteur et type d’entreprise.
Bien sûr il reste encore de multiples manières
d’économiser de l’énergie, en fonction de votre
activité, ainsi que des machines et outillages dont
vous disposez. N’hésitez pas à contacter vos
fournisseurs, car beaucoup ont développé ces
dernières années de nouvelles solutions d’économie d’énergie, dont certaines peuvent être
installées sur les équipements existants. Tenez
toutefois compte qu’il est généralement plus intéressant de remplacer les anciens équipements
par des neufs. Ces derniers prouveront généralement leur efficacité plus rapidement. De plus,
la chance est grande que vous amortissiez rapidement l’investissement grâce à la réduction de
la consommation qu’il permettra. Autrement dit,
vous serez deux fois gagnant !
N’oubliez pas les subsides!
Les gouvernements fédéral et régional, ainsi
que les gestionnaires de réseau incitent activement à la rationalisation de la consommation
d’énergie dans les entreprises et ont mis en
place diverses mesures depuis de nombreuses
années. Les principales sont les certificats
d’électricité verte et de cogénération, ainsi que
la déduction fiscale majorée pour investissement. Pour les primes spécifiques à Bruxelles
ou la Wallonie, consultez les sites www.energie.
wallonie.be, www.environnement.brussels et
www.abe-bao.be.
Photo: vip-tools.be
L’aspiration de la poussière est un autre facteur
énergivore.
DOSSIER ENERGIE
Centrauto: concession BMW la plus durable d’Europe
En 2015 Centrauto était l’enseigne BMW qui vendait le plus en termes
de volume en Belgique et au Luxembourg. Ses établissements sont au
nombre de deux : un à Malle et l’autre à Wijnegem. Bien que l’entreprise soit un des plus anciens représentants de la marque munichoise
en Belgique, elle n’en est pas moins la plus progressiste en termes d’écologie. Il y a trois ans, grâce à la concession de Wijnegem, Centrauto
a décroché une place dans le top trois des concessions BMW les plus
durables au monde. En Europe elle a même carrément raflé la première
place. Mais comment ses dirigeants s’y sont-ils pris?
Tout commence par la localisation du nouvel
établissement que Centrauto a construit à
Wijnegem en 2011. L’immeuble a été érigé sur
l’axe nord-sud du zoning industriel Den Hoek, un
terrain dont on peut affirmer qu’il est CO2-neutre
à 100 %. Cette orientation permet une alimentation optimale des panneaux photovoltaïques
(couvrant 12.500 m² de toiture) en lumière
solaire. Cette solution génère chaque année
quelque 500.000 kWh, ce qui est amplement
suffisant pour combler les besoins en électricité
de Centrauto Wijnegem. Comme éclairage artificiel, la concession BMW a choisi une formule
combinant capteurs de mouvement et ampoules
leds. Quant au personnel des magasins et
des ateliers, il jouit d’un maximum de lumière
naturelle grâce à des fenêtres de toit plat. Autre
source d’économie.
Remarquablement isolé
Le bâtiment présente très peu de déperdition
de chaleur grâce à l’isolation exceptionnelle
des murs et un double vitrage, en conséquence
de quoi le bâtiment décroche une valeur K
(niveau d’isolation global) de 38. La température constante dans le showroom (1.900 m²)
est maintenue entre 20 et 23°C et, en hiver,
moyennant l’utilisation d’un chauffage par le
sol alimenté par des pompes à chaleur eau-eau.
Lorsqu’il fait plus chaud, la chaleur extérieure
est retenue par de grands débords de toit, une
ventilation du toit, le refroidissement du sol
grâce au fonctionnement inversé de la pompe à
chaleur, ainsi que par des ventilateurs installés
CENTRAUTO
ÉCONOMISE
150.000 EUR EN
ÉNERGIE ET RÉDUIT
SON ÉMISSION DE
CO2 DE 300.000 KG.”
au plafond. Il n’y a donc pas de climatisation
dans cette construction neuve. Centrauto a par
ailleurs choisi de stocker 80 % de ses pièces de
rechange dans un magasin entièrement automatisé. L’absence d’activité humaine y rend donc
le chauffage ou le refroidissement tout à fait
superflus.
Infra-rouge au gaz
Le département carrosserie de Centrauto fait
appel au séchage par système infra-rouge au gaz.
La chaleur y est transmise par rayonnement sans
aucun contact à la surface des pièces traitées.
Généralement, seule la surface et l’humidité
qui y est présente sont chauffées, humidité
qui disparait ensuite par évaporation. Lors du
séchage classique à l’air chaud, il faut aussi
chauffer un flux d’air et les canaux d’arrivée et de
sortie de ce flux d’air, ce qui requiert beaucoup
d’énergie. Le séchage à infra-rouge au gaz est
non seulement plus efficace énergétiquement,
mais son processus est aussi beaucoup plus
rapide, ce qui, de surcroît, écourte le temps de
passage des véhicules.
Le nouvel établissement de Centrauto Wijnegem est la
concession BMW la plus écologique d’Europe.
Faits et chiffres
Qu’est-ce que tout cela rapporte au final ?
Grâce à ces différesntes mesures, Centrauto
Wijnegem économise quelque 150.000 EUR en
énergie. Elle réduit également son émission de
CO2 de près 300.000 kg. Mais ici, le raisonnement écologique va au-delà de la simple rationalisation de l’utilisation de l’énergie. Ainsi, la
concession fait également appel à un système
de récupération des eaux de pluie pour ses deux
stations de lavage entièrement automatisées (où
l’on n’utilise, bien entendu, que des détergents
biodégradables), solution qui permet d’économiser chaque année un million de litres d’eau.
L’esprit écologique de l’entreprise se remarque
également à l’extérieur. Le parking souterrain
de 4.000 m² a permis d’aménager 7.500 m²
d’espace vert en surface. En guise de véhicule
de courtoisie, les clients se voient proposer une
BMW i3 électrique ou… un vélo électrique.
Inutile de dire que Centrauto envisage actuellement une rénovation totale de sa concession de
Malle... dans le même esprit durable.
Photo: tipsentricks.be
16
Showroom et bureaux ont le chauffage par le sol.
DOSSIER ENERGIE
Waasland Automotive: pas d’écologie sans économie
Waasland Automotive, un complexe d’entreprises à Beveren-Waas, qui héberge notamment une centrale de
pneu et une concession Mazda et Ford, a investi plus de 7 millions d’euros en 2007 dans la construction de
‘The Green Drive’. Environ 1,2 million d’euros de ce budget a été alloué à des mesures d’économie d’énergie.
Car, comme le souligne le directeur général, Ben De Groof, économie et respect de l’environnement vont de pair.
L’entièreté du complexe d’une superficie lement 220.000 kW-heure. Le gros consommade 12.000 m² respire l’écologie, y compris le teur d’énergie dans nos bâtiments est l’éclairage.
personnel. Ce dernier a été formé et sensibilisé Des leds nous permettraient d’économiser chaque
pour convaincre les clients d’utiliser leur voiture année 40.000 kW-heure. Aussi, l’investissement
de manière écologique. “A nos yeux, l’essen- dans un relighting fait partie de nos projets.”
tiel est de transmettre notre vision à la clientèle.
Waasland Automotive se veut une entreprise
automobile complète ayant pour but de garantir Eclairage intelligent
la mobilité dans toutes ses facettes et dans le
respect de sa responsabilité sociétale comme “A l’époque les leds auraient pesé trop lourdeentreprise sensibilisée à l’écologie. Cette position, ment sur le budget. C’est pourquoi nous avions
combinée à un système efficace de gestion de développé d’autres modes d’économie d’énergie.
l’environnement, a fait que notre entreprise peut Les ateliers ont, par exemple, été dotés de fenêtre
arborer le certificat environnemental ISO-14001,” de toit plat sur toute leur longueur et les postes
souligne Ben De Groof.
de travail ont été éclairés séparément par des
armatures à haut rendement à tube TL et ballasts
électroniques. En outre les espaces qui n’étaient
L’énergie solaire, une évidence
pas utilisé en continu, comme les garages en
sous-sol, les toilettes ou les espaces de stockage
Lorsque le complexe était en construction, il y a qui ont été équipés de capteurs de mouvement.”
neuf ans déjà, on pouvait faire appel massivement aux subsides. Ben De Groof : “Le modèle
d’amortissement des panneaux photovoltaïques Pompes à chaleur air-eau
en récolte surtout les fruits. En outre, nous avons
accordé nos amortissements fiscaux sur ce Les bureaux et le showroom sont pourvus d’un
modèle. Nous disposons de quelque 4.000 m² de chauffage par le sol, commandé par des pompes à
panneaux photovoltaïques sur les toits du bâtiment. chaleur air-eau à offrant un facteur de rendement
Grâce à ces piles solaires, nous générons annuel- de 1/3,5. Associé à une valeur K très faible (grâce
lement 160.000 kW-heure indépendamment des à 12 cm d’isolant du mur extérieur et à un double
conditions météo. Ce qui suffisait en théorie pour vitrage), la température moyenne constante est
répondre aux besoins énergétiques de l’établis- d’un agréable 23°. Les ateliers ont été dotés de
sement. Pourtant, nous consommons annuel- chaudières au gaz à haute performance, mais
DES LEDS NOUS PERMETTRAIENT
D’ÉCONOMISER ENCORE ANNUELLEMENT
40.000 KW-HEURE.”
Notre entreprise peut arborer le certificat
environnemental ISO-14001. (Photo: Daniel Labours)
grâce à une bonne isolation (même le sol en
béton, qui empêchait tout chauffage par le sol, est
isolé d’une couche de 10 cm) elles tournent peu,
la chaleur générée par les machines et les outillages suffisant généralement. Enfin, pour limiter
la déperdition de chaleur, chaque mécanicien
dispose d’une télécommande actionnant la porte
à fermeture rapide.
Grâce à ces piles solaires, nous générons annuellement
160.000 kW-heure. (Photo: Daniel Labours)
AUTRES MESURES ÉCOLOGIQUES
La situation murement réfléchie de l’entreprise permet aussi de
réduire les émissions de CO2 de 120 tonnes par an. Les autoroutes E17 et E34 sont toutes proches et le port d’Anvers, véritable
plaque tournante du transport automobile, est à un quart d’heure
à peine. Toutes les eaux de la toiture sont captées dans un bassin
de 240.000 litres. Une fois filtrées, elles sont récupérées pour
l’atelier, la station de lavage et les toilettes. Les eaux usées sont
encore filtrées avant d’aller à l’égout.
“Mais on a beau faire de son mieux, une entreprise de garage
produira toujours du CO2. Ne fut-ce qu’à cause des produits qu’elle
vend,” explique Ben De Groof. “Pour réduire encore l’empreinte
écologique, Waasland Automotive et la commune de Beveren ont
aménagé un bois d’essences feuillues de deux hectares. Quelque
200 arbres à tronc haut et 2.500 à tronc bas contribuent, huit ans
plus tard, à l’amélioration de la qualité de l’air.”
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18
PORTRAIT
JOS ET CHIEL MOEYAERT
“Il faut redorer l’image du dépanneur”
Nous faisons la connaissance de Chiel Moeyaert, jeune patron de raisonnables. “La main-d’œuvre et le matériel
font du dépannage une activité onéreuse. Nous
l’entreprise Verheye & MC Depannage à Oostrozebeke. Il est rejoint parvenons néanmoins à maîtriser les coûts en
peu après par son père, Jos Moeyaert, qui est aussi le copropriétaire assurant un déploiement optimal de nos effectifs
et en leur confiant des tâches utiles à accomplir
de l’établissement. L’ordre et la propreté des lieux sautent aux yeux. entre deux missions de dépannage.”
L’ensemble de la flotte est en parfait état d’entretien et les deux
patrons tirés à quatre épingles. On a peine à croire que les lieux sont Taxe kilométrique
le théâtre d’un ballet incessant de camions remorqués.
Chiel trouve que les changements ont été
Texte : Hilde Van Raemdonck – Photo : Thierry Dricot
Depuis tout petit, Chiel Moeyaert est fasciné par
les grosses machines, les camions et les voitures.
Il n’est donc pas surprenant qu’il ait opté pour
la mécanique automobile. Ses études se sont
déroulées sans heurts, mais son aspiration à
passer à la pratique était plus forte que l’envie
de rester sur les bancs de l’école. À 18 ans,
il décroche son premier job au sein de l’entreprise de dépannage Verheye. Deux ans plus
tard, il a l’opportunité de reprendre l’affaire.
Aujourd’hui, 8 ans plus tard, son père tire un
bilan positif : “Chiel est encore jeune, mais c’est
un bosseur passionné par son métier. Je veille au
grain à distance. Nous discutons ensemble et je
lui donne des conseils en cas de nécessité.”
TOUTE FAUSSE
MANŒUVRE ERREUR
POUR SORTIR UN
CAMION D’UN
FOSSÉ RISQUE
D’OCCASIONNER
D’AUTRES DÉGÂTS.”
Philosophie clairement définie
L’entreprise a gardé le nom “Verheye” compte
tenu de sa bonne réputation dans la région. “Nous
dépannons surtout des bus et des camions de
plus de 3,5 tonnes, mais également des voitures,
en Belgique et à l’étranger. Nous intervenons
notamment aussi sur les autoroutes, mais nous
préférons les missions impliquant un contact
direct avec les concessionnaires, les sociétés
de transport, les compagnies d’assurance...
Par ailleurs, nous effectuons divers travaux de
levage pour combler les creux d’activité.”
La philosophie de Chiel est claire. Sa priorité
numéro un est d’offrir un service rapide et irréprochable. “Une personne dont le véhicule
est en panne doit être secourue dans les plus
brefs délais.” D’où sa volonté d’assurer une permanence en organisant un service de garde à
tour de rôle. Deuxième point: ne pas aggraver
les dommages. “L’utilisation inadéquate de
matériel lourd pour sortir un camion qui a versé
dans un fossé entraîne un risque d’occasionner
d’autres dégâts au véhicule. Cela ne peut pas
arriver.” Troisième critère ? Pratiquer des prix
nombreux ces deux dernières années. “Depuis
l’instauration de la taxe kilométrique, une entreprise de dépannage ne peut plus se permettre
de se déplacer avec des équipements vétustes.
Plus le matériel roulant est ancien, plus vous
payez. Il s’agit indirectement d’une bonne
occasion de redorer l’image des dépanneurs.
Auparavant, on trouvait normal qu’un ferrailleur aux mains sales et vêtu d’un bleu de travail
crasseux – le stéréotype courant du dépanneur
– vienne évacuer une épave. Je trouve justement
que nous devons faire preuve de professionnalisme en intervenant avec du matériel roulant
durable et en bon état d’entretien.”
Coopération forcée
Le souci de la sécurité fait heureusement aussi
partie des aspects qui se sont améliorés. “Jusqu’il
y a peu, le remorquage sur une longue distance
se faisait au moyen d’une voiture de dépannage.
Aujourd’hui, la législation étrangère nous oblige
à utiliser une plateforme de chargement surbaissée. C’est pour cette raison que nous avons
investi récemment dans une remorque high-tech
spécialement conçue pour ce type de tâches.
La coopération plus ou moins forcée avec les
confrères fait également partie des évolutions
récentes. Nous entretenons généralement
de bons contacts avec eux, tout en restant
néanmoins des concurrents. Mais aujourd’hui,
les pouvoirs publics établissent les contrats de
façon à vous obliger de collaborer.”
Le défi du futur? “Continuer à devancer la
concurrence, d’où notre projet de construire un
nouveau bâtiment de 4.000 m2. Nous croyons
en l’avenir et nous continuons à investir dans les
dernières technologies. C’est la seule façon de
suivre le rythme et, mieux encore, d’avoir une
longueur d’avance.”
PORTRAIT
19
VERONIQUE QUOIDBACH
“Notre métier est devenu beaucoup plus technique”
Elle a grandi parmi des pneus et bien qu’elle ait décroché un diplôme
de logopède, elle a finalement décidé de marcher sur les traces
de son père. L’homme est décédé mais serait fier comme Artaban
de sa fille et de sa petite-fille, qui ont repris et développé l’affaire
familiale, ‘Quoidbach Pneus’. Que l’affaire soit aux mains de dames
présente des avantages. Chez Quoidbach, cela saute aux yeux que
les clientes sont nombreuses.
Hilde Van Raemdonck – Photo Thierry Dricot
Véronique a grandi parmi des pneus. Elle faisait
ses devoirs au bureau et dès qu’elle en avait l’occasion donnait un coup de main dans l’entreprise.
Elle a décroché son diplôme de logopède mais a
finalement préféré le défi de reprendre l’affaire
familiale. Elle la dirige depuis 15 ans et sa fille
l’a rejointe à temps plein. “Lorsque j’ai repris
le flambeau, c’était encore une vraie entreprise
familiale. Mais lorsqu’on s’est mis à engager du
personnel, j’ai dû m’atteler à des aspects pour
lesquels je n’avais aucune expérience.”
Une femme dans un monde d’hommes
Une jeune femme dans une centrale de pneus?
Saurait-t-elle montrer les capacités requises?
D’abord, il a fallu faire ses preuves... Certains
clients n’étaient pas avares de préjugés. Mais
Véronique a montré de quoi elle était capable.
L’entreprise de + 600 m2 a tout bonnement
triplé de volume. En 1985 elle s’est agrandie
d’un deuxième hangar, et en 1998 du troisième.
Véronique et sa fille ont entre-temps été rejointes
par quatre ouvriers et une employée figurant sur
le bordereau de salaires ; à ces emplois à temps
plein s’ajoutent les ouvriers engagés au moment
des changements saisonniers. Le chiffre d’affaires atteint les 900.000 euros.
Paperasserie
Véronique aime son métier, les contacts diversifiés avec les clients et les fournisseurs… Cela ne
la dérange pas d’être une femme plongée dans
un métier d’hommes. Elle n’a jamais rien connu
d’autre. Par contre, elle est plus réservée face à
la paperasserie qui fait partie du job. “Pour une
entreprise relativement petite, il y a tant de règles
à observer, de permis et de documents d’exploitation à mettre en règle que cela me rebute parfois.
Dans le temps tout était plus simple”, se sou-
LORSQUE MON PÈRE
A LANCÉ L’AFFAIRE,
UN PNEU ÉTAIT
CETTE GRANDE
CHOSE RONDE, NOIRE
QUI CONVENAIT À
PRATIQUEMENT
TOUTES LES
VOITURES…”
vient-elle. “Lorsque mon père a lancé l’affaire, un confient la garde de leur train de pneus. Nous
pneu était ce grand objet rond, noir qui convenait en avons pas moins de 10.000 dans les rayonpour pratiquement toutes les voitures. Les auto- nages, soit de quoi équiper 2.500 voitures!
mobiles étaient moins sophistiquées et, par
conséquent, les pneus aussi. A l’heure actuelle,
il y a tellement de types de pneus, dimensions, Le bouche à oreille
modèles, profils… Il y a pratiquement un pneu
spécifique pour chaque voiture. De préférence “Notre métier a beaucoup changé. Tout est
adapté au style de conduite de l’automobiliste. devenu plus technique. Mais nous avons la
Heureusement les constructeurs nous aident en ferme intention d’aller de l’avant, d’autant plus
fournissant les informations techniques sur leurs que la nouvelle génération a rejoint l’affaire.”
nouveaux produits, ce qui nous évite de devoir Ainsi Véronique compte investir, automatiser
éplucher tout cela.”
et améliorer la l’infrastructure et la visibilité
de l’entreprise. Elle a des projets de rénovation pour rendre la réception plus aérée,
Produits saisonniers
plus claire et agréable pour les clients, bref
pour passer à un niveau de service supérieur.
Tout comme le secteur de la mode, une entre- “Dans de grandes entreprises nous installons
prise de pneus connaît différentes saisons. Dès notre propre atelier pendant la saison hiver;
les premiers rayons du soleil printanier, les gens nous avons également développé un service
veulent se débarrasser de leurs pneus hiver. de pick-up principalement pour les sociétés
En été le rythme ralentit et on se prépare au de leasing. Nous nous distinguons de la
rush de l’hiver. Il faut remplir la réserve et les concurrence par nos services, j’en ai la ferme
manufacturiers réclament une ‘précommande’ conviction. Notre but est d’offrir un service
afin d’accorder leur production et d’éviter adapté à chaque client. Quand le service
des problèmes d’approvisionnement. A partir est impeccable, les clients le font savoir et
d’octobre, nous recommençons à monter reviennent. La meilleure publicité reste le
des pneus hivers. De nombreux clients nous bouche à oreille.”
20
INTERVIEW
Febelcar et TRAXIO Carrosserie
unissent leurs forces
“Mettre tout notre poids dans la balance”
“Seuls, nous étions des interlocuteurs affaiblis. En parlant
d’une seule voix, nous avons plus de poids dans les
négociations.” Eric Leyn (Febelcar) et Hilaire Baetens
(TRAXIO) se réjouissent que leurs fédérations soient à
nouveau réunies.
Johan Dillen
“Febelcar fut à l’époque un membre fondateur de
FEDERAUTO (devenue désormais TRAXIO) et
est une des plus anciennes fédérations toujours
actives dans notre pays”, expliquent les deux
présidents, Eric Leyn et Hilaire Baetens. Grâce
à la réunification opérée par Febelcar et TRAXIO
Carrosserie, tout le secteur des constructeurs et
des réparateurs de carrosserie est à nouveau
réuni sous une seule et même coupole. “Nous
sommes typiquement un porte-parole pour
les petites PME. En agissant ensemble, nous
donnons beaucoup plus de poids à nos
arguments. Nous représentons désormais un
groupe d’employés et d’employeurs bien plus
important”, poursuivent Eric Leyn et Hilaire
Baetens.
Quel objectif ?
Eric Leyn: “Lors de concertations avec d’autres
instances, nous avons remarqué qu’on nous
montait fréquemment l’un contre l’autre, alors
que nous devons finalement défendre les
mêmes intérêts. En outre, il n’était pas toujours
facile pour nos interlocuteurs de savoir qui représentait quelle partie du secteur. En parlant d’une
seule voix vis-à-vis de l’extérieur, nous mettons
un terme à cette situation déconcertante.”
Hilaire Baetens: “Il est important que nous
puissions représenter autant de personnes
que possible, à un moment où notre secteur
est confronté à des exigences qui nous sont
de plus en plus imposées. Nous nous sommes
toujours montrés constructifs dans les concertations menées pour aménager ces exigences
et nous avons toujours proposé des solutions.
Aujourd’hui, nous renforçons encore cette
position. Par le passé, nous sommes déjà
parvenus, par la concertation, à nettoyer la réglementation de véritables absurdités.”
Eric Leyn: “Dans notre position, notre objectif
est surtout de rendre la réglementation aussi
utile que possible. Nous entretenons de bons
contacts avec les autorités. Notre plus-value se
cache derrière le fait que nous avons une bonne
capacité à confronter les initiatives législatives à
la réalité. Nous parvenons souvent à proposer
des adaptations permettant d’atteindre le but
recherché par des mesures réalisables pour le
secteur au niveau technique et pratique.
Les défis du futur
Eric Leyn: “Nous sommes actifs sur un marché
en déclin. On ressent clairement un assainissement dans notre secteur. Les entreprises unipersonnelles sont devenues invivables. Le nombre
d’accidents avec dégâts baisse chaque année de
6 %, ce qui a bien entendu des répercussions
pour les réparateurs. Je pense toutefois que nous
avons aujourd’hui pris le virage qui s’impose :
celui qui pense comme un entrepreneur parviendra bien à développer une entreprise rentable.
Ça restera difficile, inutile de nous voiler la face.
Mais celui qui est regardant peut encore développer une affaire rentable.”
Hilaire Baetens: “Nous voyons à quel point il est
difficile d’informer tous les membres des changements dans notre secteur. Ces 20 dernières
années, notre métier a connu une énorme
évolution, mais tout le monde n’a pas progressé
de la même manière. Nous restons un secteur
où le savoir-faire est tenu en haute estime, ce qui
n’empêche toutefois pas que nous ayons tous
dû commencer à penser davantage comme des
entrepreneurs.”
Eric Leyn: “Nous cherchons aujourd’hui un
nouveau type d’entrepreneur. L’époque où l’on
pouvait se vanter d’avoir bien travaillé parce
qu’on était resté de 6h du matin à minuit dans
son atelier est révolue. À l’heure actuelle, tout
dépend principalement de l’efficacité avec
laquelle vous pouvez la diriger. Si vous voulez
avancer, vous devez investir dans des labels de
qualité, de nouvelles techniques et la formation
de vos collaborateurs. C’est la seule façon de se
préparer aux défis de demain, un message que
nous essayons de transmettre chaque jour à nos
membres.”
Un plus un égal trois?
Hilaire Baetens: “Nous avons encore beaucoup
de choses à nous apporter l’un l’autre. Le label
de qualité relatif au Long Life Repair peut aussi
s’avérer intéressant dans le secteur de la carrosserie. Nous aimerions maintenant étudier ce
point.”
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EVÉNEMENT
23
Journée nationale
JOURNÉE
VOITURE
du Véhicule d’Occasion
DE
LA
D’OCCASION
Cette année encore, TRAXIO soutient
la “Journée du Véhicule d’Occasion”.
Un événement qui touchera cette
fois tout le pays avec une couverture
média de plus de 2 millions de lecteurs.
Une opportunité à ne pas manquer!
Daniel Labours
Les coordonnées de ces derniers seront non
seulement reprises sur un site Internet dédié à
cet événement (lavoituredoccasion.be), mais
également dans un cahier spécial inséré le
13 octobre dans les journaux participant.
Ce 15 octobr
e, plus de 2
millions de
Belges vont
le consommateur de donner sa confiance aux
vrais professionnels de l’occasion.
TRAXIO y rappellera ainsi la portée de la garantie
légale et mettra en avant les points auxquels il
faut être attentif avant de jeter son dévolu sur
une voiture.
Affaire de pro
Au fil des articles et dossiers composant ce cahier,
TRAXIO soulignera combien il est important pour
Enfin, TRAXIO attirera également l’attention sur
le gage de sérieux que représente le Bon de
Commande TRAXIO, document que vous êtes
nombreux à utiliser et qui décrit le véhicule
proposé à la vente en 96 points mécaniques ou
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HBvL, GvA, NB
L’Avenir
L’Avenir
L’Avenir
T: 0494 73 02 60
T: 0474 84 26 48
T: 0479/98 47 80
T: 0479 89 90 03
T: 0476 86 17 40
E: [email protected]
Photo Danie
En effet, les journaux De Standaard, Gazet
Van Antwerpen, Het Belang Van Limburg,
Het Nieuwsblad et la Nouvelle Gazette, ainsi que
les sites Vroom.be et Koopjeskrant.be inviteront
lecteurs et internautes à participer à un grand
concours dont les codes de participation seront
uniquement disponibles chez les négociants VO
participant à l’action.
l Labours
Le 15 octobre prochain, le secteur du véhicule
d’occasion sera mis à l’honneur au travers d’une
vaste campagne de communication portée par
les différents supports des groupes de presse
MediaHuis et La Nouvelle Gazette.
24
TECHNIQUE
Productinfo
Diable pliable
Sortimo a introduit dans son catalogue une
version encore améliorée de l’AluCaddy, son
diable pliable. Offrant non seulement une
capacité de charge de 150 kg, le nouvel
AluCaddy est à présent doté d’une poignée
placée vers l’arrière autorisant une prise en
main sécurisée et d’une sangle de fixation
adaptable pour immobiliser les charges
transportées. Enfin, l’AluCaddy est également
doté de rainures en T qui peuvent recevoir
des rails à fixer sur des éléments destinés à
être fréquemment transportés sur le diable.
www.sortimo.be
Testeur pour injecteurs
Bosch a développé son nouveau testeur EPS 118 afin
d’offrir un accès rentable au contrôle des injecteurs
Common Rail. Peu encombrant et simple d’utilisation, cet appareil se commande via une interface
à écran tactile intégrée. D’une grande précision,
le contrôle des injecteurs est entièrement automatique et indique si l’injecteur est opérationnel ou doit
être remplacé. L’EPS 118 permet de contrôler tous
les injecteurs électromagnétiques CRI, CRIN et CRI
piézo-électriques courants des principales marques
présentes sur le marché.
Fonctionnant à une pression d’essai pouvant
atteindre 1.800 bars, le testeur Bosch EPS
118 reproduit l’état de fonctionnement de l’injecteur
Common Rail. Entièrement automatisé, il réalise
un contrôle électrique et hydraulique, effectue une
mesure de résistance, d’induction et de capacité,
contrôle les différents points de test hydrauliques et
autorise une visualisation de la pulvérisation dans la
chambre d’injection transparente.
www.bosch.be
Diagnostic automobile
Snap-on Tools introduit Solus Edge, un appareil de diagnostic automobile rapide et
simple à utiliser. Solus Edge présente des fonctions avancées, des possibilités graphiques de pointe et le fameux interface utilisateur intuitif qui a déjà fait ses preuves
sur les autres appareils de diagnostic Snap-on.
L’écran tactile et le bouton de navigation peuvent être utilisés indifféremment pour un
diagnostic rapide de la cause d’une défectuosité. L’utilisateur détermine lui-même
comment il veut visualiser l’information et jusqu’à quatre paramètres en même temps.
Au moyen d’une seule pression sur le bouton, le ‘One-Touch code-scan’ de Solus
Edge affiche dans les 30 secondes si et quels codes d’erreur et de défectuosité sont
présents dans les unités de réglage du véhicule que le monteur peut effacer. Données
en direct, tests de fonction et programmation aident le monteur à poser un diagnostic rapide et ciblé. Snap-on Solus Edge est capable de diagnostiquer et réparer les
véhicules européens, asiatiques et américains les plus courants. L’affichage graphique
des données est clair sur le grand moniteur couleur de huit pouces.
L’information du véhicule peut être partagée ou imprimée par connexion USB incorporée grâce au logiciel Snap-on Shopstream Connect.
www.snap-on.eu
TECHNIQUE
Huile qualifiée pour VW et Audi
Champion, la marque de commerce de Wolf Oil Corporation, l'un des
principaux fabricants indépendants de lubrifiants européens, propose
aujourd’hui l’OEM SPECIFIC 0W20 LL FE, première huile qualifiée à
entrer sur le marché pour les nouvelles motorisations VW et Audi.
En effet, les nouveaux moteurs 2.0 TFSI 140 kW et 3.0 TDI CR 160 kW
développés par VAG possèdent leurs propres spécifications qui sont
VW 508 00 et 509 00.
Ils exigent un lubrifiant empêchant le cisaillement, responsable de
la dégradation de la structure de l'huile et résultant en une perte de
viscosité et de qualité. Conçue pour leur usage, l'huile moteur OEM
SPECIFIC 0W20 LL FE de Champion assure une meilleure stabilité
au cisaillement, fournit un excellent maintien de la viscosité, garantit
des performances optimisées, prolonge la durée de vie du moteur et
maintient l'efficacité de son système antipollution, permettant ainsi au
conducteur de parcourir 30.000 km avant d'avoir besoin de changer
l'huile.
Mercedes choisit GYS
GYS vient de signer un accord avec Mercedes pour la fourniture
de postes de soudure pulsé Neopulse 300.
Attention: l'huile moteur 0W20 LL FE doit uniquement être utilisée
avec les moteurs aux spécifications VW 508 00 / 509 00 et n'est pas
rétro-compatible.
www.championlubes.com
Conçu pour assembler des tôles fines en acier et en alu de
dernière génération, le Neopulse 300 se montre très efficace dans
ce domaine fort complexe. L’évolution permanente des matériaux
dans l’automobile oblige une remise en question constante des
techniques de soudage. Les apports du Neopulse 300 dans
ce domaine sont nombreux. Particularité majeure du générateur, le “Double Pulse” assure un cordon combinant solidité et
esthétisme dans toutes les positions, même lors de la réalisation
de soudure verticale montante. Les 41 synergies programmées
garantissent une utilisation intuitive et accessible. Enfin, l’intégration d’un moteur dans la torche Push-Pull garantit un dévidage de
fil constant et fiable. Cet atout est indispensable pour le soudage
de fil souples en aluminium. Rappelons que les produits GYS sont
distribués en Belgique par la société DCM Tools.
www.dcmtools.be
Pour roulements de poids lourds
A l’occasion du Salon Automechanika, Schaeffler a dévoilé
le FAG SmartSET, une nouvelle solution de réparation prêteà-monter dans le segment des véhicules utilitaires. Spécialement conçu pour le marché de la rechange indépendante,
le FAG SmartSET convient à tous les modèles d’essieux de
poids lourds, de bus et de remorques équipés de roulements
à rouleaux coniques standards. Graissé, prémonté et équipé
de rouleaux coniques prépositionnés en usine, le kit FAG
SmartSET contribue largement à réduire les coûts d’exploitation et autorise une réparation aussi rapide qu’efficace.
www.schaeffler.be
25
26
EXPERTS
WARD MARTENS
“TRAXIO
sera une
organisation
moderne et
de référence”
Pour la fonction de Manager Member Services, TRAXIO cherchait un profil bien spécifique: une connaissance pratique des secteurs de la mobilité, une expérience internationale, une vision stratégique
dans un environnement en plein changement et l’envie de participer à la construction de ce que
TRAXIO sera pour les années à venir. La perle rare s’appelle Ward Martens.
Daniel Labours
Originaire du Meetjesland, marié et père de deux
enfants, Ward Martens (41) peut se targuer de
connaître la mobilité d’amont en aval. En effet,
cet ingénieur commercial diplomé de la Solvay
Business School (ULB-VUB) a entamé sa
carrière en 1998 chez Honda Europe à Gand
avant d’intégrer les services financiers de BMW
Belgium à Bornem, puis de décrocher un poste
de product manager chez Alphabet International
à Munich.
Très apprécié par les hautes instances de la
société de leasing, ses qualité lui permettront
d’évoluer à différents niveaux de management
pour finalement se voir confier son “bâton
de maréchal”, la direction de la filiale belge
d’Alphabet, poste qu’il occupera jusqu’en 2013.
Automotive minded
Mais indépendant dans l’âme, Ward a finalement décidé, voici trois ans, de créer sa propre
société de consulting en gardant, bien entendu,
des contacts étroits avec le domaine de l’automo-
bile. Quoi de plus normal après autant d’années
passées dans le secteur…
Ainsi, entre autres missions, il apporte
notamment son expérience à un bureau de
consultance européen dénommé FleetFabrik et
est surtout à l’origine de l’essor de l’association
des Concessionnaires BeLux BMW et MINI.
De fait, entretenant des contacts étroits avec
l’EBDA (European BMW and MINI Dealer
Association), l’association belgo-luxembourgeoise
est passée en deux ans de 20 à 50 membres et,
sous sa houlette, se profile aujourdhui comme
une organisation dynamique à l’écoute de ses
membres et surtout respectée par leurs partenaires. Un résultat qui n’a pas manqué d’éveiller
l’intérêt de TRAXIO…
Des défis et un enjeu
A la recherche d’un Manager Member Services
qui pourrait coordonner toutes les actions
orientées vers ses membres, TRAXIO a été
impressionnée par le trajet accompli par Ward
Martens, mais surtout par la stratégie qu’il
avait implémentée, non sans succès, dans
l’Association des Concessionnaires BeLux
BMW et MINI.
Une stratégie, par principe, extrapolable aux
attentes et besoins de notre confédération.
Quelques entretiens plus tard, notre homme se
disait prêt à relever les défis qui s’annoncent
pour TRAXIO et ses membres. Un accord
mêlant enthousiasme et pragmatisme car,
comme le dit Ward: “D’un côté, j’envisage
ce défi avec énormément de respect, mais
j’intègre une équipe de direction dynamique et
bien déterminée à mettre en place, avec ses
nombreux collaborateurs enthousiastes, une
organisation proactive entièrement au service
de ses membres. Ce qui cadre parfaitement
avec la vision de faire de TRAXIO une organisation professionnelle moderne et écoutée,
qui ne se contente pas de sentir et de signaler
les tendances, mais qui les façonne aussi ellemême, pour ses membres.”
EXPERTS
EDUCAM
Proposer un crédit?
Pas sans attestation!
En Belgique, personne ne peut plus traiter des crédits à la consommation sans avoir une attestation de
la FSMA. De nombreux garages doivent encore se mettre en règle.
Toute personne active dans les crédits à la
consommation en Belgique devra bientôt être
inscrite auprès de la FSMA (Autorité des services
et marchés financiers). Celui qui souhaite s'inscrire devra d'abord réussir un examen qui teste
les connaissances professionnelles nécessaires
à l'intermédiation des crédits à la consommation. "Cela vaut pour toute personne qui vend ou
recommande des crédits, donc toute personne
en contact avec le client", déclare Patrick Bonni,
Director Training & Development chez EDUCAM
Service. "Généralement, il s'agit des vendeurs
dans les garages. Mais le responsable de la distribution et la personne qui signe les contrats
doivent aussi être enregistrés." À partir de fin
mars 2017, toute personne n'étant pas certifiée
pourra recevoir une amende.
Faible taux de réussite
De nombreuses entreprises du secteur ne sont
pas encore en règle. Et ça commence à devenir
urgent : d'ici fin mars 2017, tous les intermé-
diaires devront être enregistrés. "Beaucoup de
garagistes indépendants ne sont pas encore
informés de cette obligation", affirme Patrick
Bonni. "Certains importateurs proposent des
formations, d'autres laissent les garages individuels gérer cela." Un second problème est que
l'examen n'est pas un obstacle facile à franchir.
La matière exige pas mal de connaissances
juridiques. Chez certains importateurs, le taux
de réussite est d'à peine 33 %. "Les vendeurs
connaissent leurs crédits, mais ils ignorent
souvent le contexte juridique", explique Patrick
Bonni. Une formation ciblée pour préparer
l'examen n'est donc pas un luxe.
Bonne préparation
de réussite des intermédiaires, nous avons
développé le programme "Intermédiaire de crédit
de consommation". Il comprend des modules
e-learning, un syllabus, ainsi qu’une journée de
coaching et d'examen. Les formateurs sont des
spécialistes des domaines financier et juridique.
Le programme se compose de deux parties.
D’abord, les principes généraux de l'intermédiation en crédit sont expliqués : du paysage
financier belge relatif aux lois concernées à la
protection de la vie privée. Ensuite, le programme
traite spécifiquement du crédit à la consommation : transactions financières, protection précontractuelle du client, remboursement anticipé,
etc. La formation explique tout de façon claire,
compréhensible et adaptée au niveau de chacun.
EDUCAM a été agréé en tant que centre d'examen
par la FSMA. Ces examens sont en fait les questionnaires standards de la Febelfin Academy,
l'institut de formation du secteur financier. Ils
peuvent se dérouler dans nos Training Centers
de Lokeren et Liège. Pour augmenter les chances
SUIVEZ LA FORMATION
"Intermédiaire de crédit de consommation" et augmentez vos chances
de réussite à l'examen!
Plus d'infos?
Surfez sur
www.educamservice.be, téléphonez
au 02 778 63 30 ou envoyez-nous un
e-mail via [email protected].
À partir de fin mars 2017, toute personne discutant d'un crédit avec un client (vendeur, réceptionniste...) aura
besoin d'une attestation d' "intermédiaire en crédit à la consommation".
27
28
EXPERTS
FEDAGRIM
Concessionnaires:
satisfaction en hausse
Comment les concessionnaires évaluent-ils leur relation avec leur
fournisseur tractoriste? La situation s’est-elle améliorée depuis trois
ans? Fedagrim a voulu répondre à ces questions sur base de son
enquête annuelle.
Delphine de Theux
Pour la troisième année consécutive, Fedagrim
a envoyé une enquête de satisfaction (13 catégories de questions) à tous les concessionnaires
de tracteurs en Belgique. Cette enquête a pour
objectif de connaître l'avis de ces agents quant à
leur collaboration avec leur(s) fournisseur(s) tractoristes afin d'en améliorer la qualité. En 2016,
la fédération a récolté 65 réponses évaluant au
total 12 marques différentes: Claas, Massey-Ferguson, Valtra, New Holland, Fendt, Case, John
Deere, Deutz, Kubota, Mc Cormick, JCB et Steyr.
L'ensemble représentait 39,1 % du nombre total
de tracteurs vendus en 2015. En d'autres termes,
ces réponses synthétisent l'avis de plus d'un tiers
du marché de la distribution des tracteurs.
Satisfaction générale
Depuis 2014, nous observons une légère
augmentation de la satisfaction générale des
concessionnaires. En passant de 11,5/20 en
2014 à 12,1/20 en 2016, celle-ci a augmenté de
0,6 point en deux ans.
Evolution des catégories
Depuis trois ans, nous observons une constante
progression de certaines catégories:
Nous observons également une constante diminution pour deux catégories:
commercialisation des tracteurs” et en •“les procédures et délais de paiement” et en
particulier la disponibilité des tracteurs (délais,
particulier les délais de paiement des pièces
modifications de commandes) et le respect
de rechange et la rapidité de remboursement
des délais de livraison;
par le fournisseur des sommes qu’il doit au
•“les services informatiques” et en particuconcessionnaire;
lier la compétence de l'interlocuteur informa- •“relations constructeurs-concessionnaire” et
tique du fournisseur, ainsi que la volonté du
en particulier le degré de confiance des diriconstructeur de faciliter la communication
geants du constructeur envers le concessioninformatique avec le système de l’agent;
naire ainsi que le degré de confiance du four•“les offres de financement intégré” et en parnisseur envers les dirigeants.
ticulier les solutions de financement des réparations, ainsi que les solutions de financement Les résultats par marque
du stock occasion.
Les résultats précis par marque ont été diffusés
auprès des agents des réseaux en question. L’objectif est, sur base de ces résultats, que les fournisseurs puissent améliorer leurs points faibles et
connaître leurs points forts.
•“la
Confortée par un taux de participation encore
plus élevé au terme de sa troisième édition,
l’enquête sera à nouveau rééditée en 2017 et
Fedagrim invite d’ores et déjà l’ensemble des
concessionnaires à y prêter leur concours.
EXPERTS
ENVIRONNEMENT
Votre concession
est-elle éco?
L’environnement est plus que jamais au centre des préoccupations des entreprises. Que ce soit dans
les médias, la législation, les taxes, la mobilité, l’urbanisme, ses implications y sont de plus en plus
nombreuses et évoluent constamment. Cela peut représenter des risques en termes de pollution ou
d’amendes, mais aussi de réelles opportunités, à commencer par de belles économies d’énergies.
Nathalie Milants
Pouvez-vous répondre positivement
aux questions suivantes?
•
Votre site est-il couvert par un permis d’environnement valide pour toutes vos installations?
• Avez-vous mis en place un système de management de l’environnement basé sur une
norme reconnue comme EMAS ou ISO 14001?
• Évitez-vous les pollutions du sol à l’aide de
citernes double parois, de rétentions ou de
revêtements adaptés?
•Avez-vous essayé de réduire la quantité
de produits dangereux (solvants, dégraissants, carburants,…) présente sur votre site?
Les avez-vous remplacés par des produits
moins dangereux?
• Tous les produits dangereux sont-ils correctement identifiés et étiquetés?
• Savez-vous si votre sol est pollué?
• Vos eaux sont-elles correctement épurées
avant rejet? Transitent-elles par un débour-
beur-séparateur d’hydrocarbures?
Triez-vous vos déchets? En particulier, tous les
déchets huileux et dangereux sont-ils triés et
remis à des collecteurs agréés?
• Conservez-vous les preuves d’enlèvement des
déchets? Les déclarez-vous à l’administration
compétente?
• Le bâtiment respecte-il les prescriptions du
Service Régional d’Incendie?
• Avez-vous mis en place et testé des procédures d’urgence?
• Les chaudières, climatisations et cabines de
peinture sont-elles régulièrement contrôlées
en entretenues?
• Connaissez-vous la consommation d’énergie
de vos équipements?
•
Avez-vous
cherché
à
réduire
cette
consommation?
•
Si vous avez pu répondre oui à ces questions,
félicitations ! Vous êtes sur la bonne voie. Dans
le cas contraire, cette brève check-list peut vous
aider à trouver des pistes d’amélioration afin de
réduire votre empreinte écologique, mais aussi
les risques d’incident, voire d’amendes en cas de
non-conformité.
Logistique et automobile
Depuis de nombreuses années, la tendance va
vers une mutualisation des sites et des marques
au sein d’un réseau.
La création de centres logistiques pour des
groupes automobiles devient essentielle à l’optimisation de la rentabilité. De la négociation en
grande quantité, de l’assurance du respect de
timing pour l’approvisionnement des pièces et
de la gestion des pièces à faible rotation, cette
solution apporte une réelle plus-value pour des
groupes automobile.
Le pôle logistique d’Intraco Consulting se positionne à côtés du CA pour réfléchir et optimiser
la supply chain au sein de votre groupe ou groupement automobile.
Plus d’infos
Les activités de conseil et de formation de la
société Kiwa Jigam ont été récemment reprises
par Intraco-Consulting. Cela inclut le partenariat
avec TRAXIO pour la réalisation des demandes
de permis d’environnement. N’hésitez donc pas
à nous consulter pour toute question en relation
avec l’environnement!
Contact: Nathalie Milants
[email protected]
0498/90.26.00
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30
EXPERTS
GRAS SAVOYE-GROUPE WILLIS TOWERS WATSON
Actes de terrorisme, êtes-vous assurés?
Depuis 2008, certaines polices d’assurances couvrent les conséquences d’actes de terrorisme. Quelles
sont les couvertures possibles ?
Manfred Weber
La Loi Belge du 01/04/2007, prenant effet au
01/05/2008, avait pour objectif de protéger
quelque peu les citoyens contre les conséquences financières d’actes de terrorisme.
Les assureurs ont l’obligation d’accorder une
couverture automatique dans les polices
suivantes :
•
•
•
•
•
•
•
assurance accidents du travail;
assurance responsabilité civile auto;
assurance responsabilité civile en cas d’incendie ou d’explosion dans des lieux publics;
assurance incendie risques simples;
assurance accidents;
assurance hospitalisation;
assurance vie.
Attardons-nous sur l’assurance Incendie des
risques simples. Qu’entend-t-on par risque
simple? En dehors de certains établissements
spécifiques comme des écoles, des institutions
sportives et culturelles etc. il s’agit essentiellement des simples habitations et des commerces
dont la valeur assurée pour le bâtiment et le
contenu, sis à une même adresse, ne dépasse
pas 1.475.462,26 EUR.
Si les capitaux que vous assurez dépassent ce
montant, il n’y a plus d’obligation pour l’assureur
d’octroyer une couverture d’assurance pour les
risques de terrorisme.
Ici également, les conditions minimales d’assurance prescrites par TRAXIO ont traité la
problématique depuis de nombreuses années
en préconisant la couverture automatique
dans les limites prescrites par le législateur,
pour des risques dont les capitaux peuvent
atteindre 5.000.000 EUR, voire plus si affinités
techniques.
Au-delà, il convient de vérifier si les couvertures d’assurance, pour les domaines d’assurance non protégés par le législateur, prévoient
bien la couverture des actes de terrorisme.
Parmi ces assurances figurent notamment
celles pour le matériel électronique ou encore
les pertes d’exploitation après dommages
matériels subis lors d’événements de ce type.
Ainsi, par exemple, l’imprimerie dans laquelle
se sont réfugiés les frères Kouachi, auteurs des
attentats de Charlie Hebdo, a été sérieusement
endommagée et est restée fermée de nom-
breuses semaines après l’assaut des forces de
l’ordre.
Depuis janvier 2016, Gras Savoye Belgium a
intégré le groupe mondial Willis Towers Watson,
occupant 39.000 collaborateurs, renforçant
ainsi encore ses moyens techniques permettant de dégager des solutions sur mesure avec
les assureurs présents sur le marché national et
international, y compris pour des risques spécifiques comme celui du terrorisme.
Manfred WEBER
Willis Towers Watson (Belgium)
Gras Savoye Belgium sa
FSMA 024283 A
T +32 4 344 67 71
M +32 475 666 486
F +32 4 344 67 99
[email protected]
www.grassavoye.be
www.willistowerswatson.com
EXPERTS
Renta
Solutions
SA
(rS)
développe et gère des applications TIC efficaces pour le secteur
de l’automobile et du leasing.
Sans jamais oublier cette mission,
nous nous battons chaque jour
pour offrir une garantie de prestations de service optimales au
sein de l’ ”automotive connected
community”.
RENTA SOLUTIONS
Fournisseur de services par
excellence pour les solutions TIC
Les acronymes MRT, ORD, REI, MRTc, FMS…
ne sont que quelques-unes des applications
grâce auxquelles les opérations de back-office,
bien que complexes dans le secteur du leasing
et de la location de véhicules, sont devenues
tout ce qui il y a de plus banal. Pour les concessionnaires, les garages et les centrales de pneus,
le papier a complètement disparu au profit du
numérique. Qu’il s’agisse de commander, d’immatriculer ou de livrer un véhicule, d’obtenir
une approbation pour des réparations et/ou un
changement de pneus, voire de remettre une
infraction à la bonne personne, Renta Solutions
transfère les bonnes données et garantit l’efficacité. Jusqu’à une facturation entièrement
numérisée.
Nous proposons en outre à tous les utilisateurs une formation en ligne gratuite, baptisée
Electronic Training, qui vous permettra de
démarrer sans le moindre pépin.
En quelques chiffres
Depuis 2006, l’expertise, l’innovation, l’efficacité
et la facilité d’utilisation sont au cœur du développement de nos applications. C’est donc avec
fierté que nous pouvons affirmer que 98 % de
l’industrie automobile belgo-luxembourgeoise les
utilisent.
Les applications de Renta Solutions comptent
4.000
utilisateurs:
3.500
actifs
chez
2.850 concessionnaires, plus 500 au sein de
40 entreprises de leasing et de location. En 2015,
ils ont effectué ensemble plus de 3 millions
de transactions par l’entremise de nos platesformes. Mais il y a plus ! En vitesse de croisière,
environ 20 % du chiffre d’affaires belge réalisé
sur les ventes de véhicules neufs et sur l’aprèsvente est traité via rS.
Renta et Renta Solutions déménagent
L’équipe Renta Solutions :
Executive president: Henri Jeandarme
Managing director: Michel Van den
Broeck
• Applications management: Birsen
Sahin, Katrien Van den Berghe
• Customer support: Abosede Alaka,
Rudi Heistercamp
•
•
Nous sommes naturellement très reconnaissants
à TRAXIO et Renta ASBL de nous avoir hébergés
en parfaite entente pendant plus de 10 ans à
Mobilom.
Nous nous sommes toutefois vus dans l’obligation de chercher un nouvel immeuble vu l’expansion de notre équipe interne. Nos bureaux sont
aujourd’hui situés à:
Cluster Center
Leuvensesteenweg 369
1932 Zaventem
Vous souhaitez contacter Renta Solutions par
téléphone? Vous pouvez toujours utiliser le
numéro habituel 02/290 55 10.
Nous vous les présenterons tous plus
amplement dans une prochaine édition.
Renta (Frank Van Gool, directeur général)
utilise un nouveau numéro de téléphone:
02 669 69 70.
Renta et Renta Solutions vous
remercient pour votre confiance !
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EXPERTS
GUICHET D’ENTREPRISE ZENITO TRAXIO
Oubliez les tracasseries
administratives !
Vous êtes indépendant ou souhaitez le devenir, vos activités s’étendent ou se diversifient? Dans tous ces
cas de figure, vous devrez faire l’objet d’une inscription dans la Banque Carrefour des Entreprises voire,
en personne morale, d’une publication au Moniteur Belge. Des obligations légales que peut assurer
pour vous le Guichet d’Entreprise Zenito TRAXIO.
Daniel Labours
Depuis 2003, tout démarrage, modification ou
cessation d’une activité indépendante ne requiert
plus de s’adresser à une multitude d’organismes
pour se conformer à la réglementation en vigueur.
Dans une volonté de simplification administrative,
le législateur a en effet prévu de concentrer les
différentes démarches que cela impliquait dans
des guichets d’entreprises qui assurent la liaison
entre l’indépendant, la Banque Carrefour des
Entreprises (BCE), la TVA et l’ONSS.
Pour mieux les servir, TRAXIO a immédiatement
mis un service semblable à la disposition de ses
membres, lesquels y ont depuis lors accès tout
au long de l’année, et ce, sur simple rendez-vous.
Au fil du temps, pour répondre aux attentes de
ses membres, les prestations du Guichet d’Entreprise TRAXIO se sont néanmoins quelque peu
diversifiées.
Ainsi, aux inscriptions relatives à la BCE, se sont
également ajoutées les parutions obligatoires
au Moniteur Belge, les demandes d’autorisations particulières comme celles de marchand
ambulant ou de carte professionnelle pour
étrangers, mais également la fourniture des
informations nécessaires pour la demande de
nouvelles plaques marchand et la prolongation
de celles déjà utilisées.
Enfin, depuis la sixième Réforme de l’Etat et afin
de vous éviter des amendes administratives, le
Guichet d’Entreprise TRAXIO vous propose aussi
de réaliser un audit de vos mentions légales dans
la BCE. Ainsi pour un montant de seulement
45 EUR, il sera possible de vérifier l’exactitude
de vos données, de vos activités commerciales,
de vos accès à la profession, de vos unités d’établissement et des travailleurs qui doivent y être
présents.
Un exercice qui pourra également s’avérer profitable en cas de litige commercial.
De fait, la jurisprudence a montré qu’en s’appuyant sur certaines inexactitudes relevées
au niveau des accès à la profession en regard
des codes Nacebel, un client mécontent peut
échapper à l’obligation de régler le montant
d’une facture qui lui est réclamé.
A bon entendeur…
Vos mentions légales sont-elles
exactes dans la BCE?
Pour éviter tout problème, faites-les
vérifier par votre guichet Zenito.
Guichet d’entreprise Zenito TRAXIO
Monique CROLS
02/778 62 00
[email protected]
QUESTION ET RÉPONSE
Question
Quel régime TVA dois-je adopter lorsque je répare un véhicule en
remplaçant les pièces défectueuses par des pièces nouvelles ou
reconditionnées?
Réponse
Patrick Piret, Conseiller principal Affaires juridiques
Si je procède à un échange standard, je dois, uniquement pour le
calcul de la TVA, ajouter au montant net, hors TVA, que je facture
au client, une somme égale à 10 % de ce montant. Cette majoration représente de manière forfaitaire la valeur attribuée à la pièce
ou à l'organe défectueux. De plus, la taxe n'est pas exigée en ce
qui concerne la remise de la pièce défectueuse et je ne dois pas
délivrer de facture pour cette remise.
Trois conditions pour opérer de cette manière :
- Le véhicule n’est pas de type “lourd”;
- Le fournisseur de la pièce est tenu de délivrer une facture au
propriétaire du véhicule;
- La mention “échange standard" doit, entre autres éléments,
être indiqué sur la facture.
Si mon client est assujeti et opère dans
le cadre de son activité économique,
nous pouvons opter pour le régime des
facturations réciproques.
Mon client doit établir une facture pour le bien qu'il me livre, auquel
il attribue une valeur égale à la valeur réelle de la pièce usagée. Il me
porte une TVA en compte sur cette facture.
Pour ma part, je dois établir pour ma livraison une facture pour une
valeur égale à la valeur réelle du bien que je reçois de mon client,
majorée de la compensation financière.
FAQ
Question
Peut-on encore vendre ou immatriculer après le 1er janvier
2017 un véhicule neuf de catégorie M1 et N1 équipé d’un système de
climatisation contenant des gaz à effet de serre fluorés dont le potentiel
de réchauffement planétaire est supérieur à 150?
Encore plus de
questions et réponses
sur www.traxio.be dans
la rubrique FAQ
Réponse
Jeroen Caerts, Conseiller
Selon la directive 2006/40/CE ce n’est plus possible, sauf
s’il est fait usage des dispositions applicables aux véhicules
de fin de série en vertu de l'article 27 de la directive
2007/46/CE.
La réglementation relative aux véhicules de fin de série permet
de prolonger la possibilité d’immatriculer les véhicules qui
relèvent du champ d’application de la présente circulaire
jusqu’au 31 décembre 2017 inclus pour les véhicules complets
et jusqu’au 30 juin 2018 pour les véhicules complétés.
Un véhicule de fin de série est un véhicule faisant partie
d’un stock qui ne peut être immatriculé, vendu ou mis
en service en raison de l’entrée en vigueur de nouvelles
prescriptions techniques en vertu desquelles il n’a pas été
réceptionné.
Le constructeur souhaitant faire usage des dispositions
applicables aux véhicules de fin de série doit adresser une
demande à la cellule technique de la Direction Certification
et Surveillance.
La réglementation relative aux véhicules de fin de série s’applique dans le cas de
véhicules complets, pendant une période de douze mois à compter de la date à laquelle
la réception a expiré et, dans le cas de véhicules complétés, pendant une période de
18 mois à compter de cette même date.
Après réception de la demande, la Direction Certification et
Surveillance décide d'autoriser ou non l'immatriculation de
ces véhicules sur le territoire et, dans l’affirmative, indique le
nombre d’unités concernées.
33
34
CORNER
CORNER SECTEUR DU VÉLO
“Nous ne pouvons
esquiver les défis qui
nous attendent ”
Trop d’acteurs de l’industrie du vélo croient que leur métier sera demain exactement le
même qu’hier, se dit-il autour de la table. C’est une erreur d’appréciation, car une nouvelle
réalité est en train de se dessiner. Échange de vues à propos des défis immanents.
Michaël Vandamme – Modérateur Guy Crab – Photos The Image Factory
CORNER
TRAXIO Magazine: Comme d’habitude, nous
aimons commencer ces tables rondes par une
question relativement générale. Comment le
secteur du vélo se porte-t-il dans notre pays?
Eddy Van Den Berghe: “Nous allons faire de
notre mieux pour y répondre de façon univoque
(rire). Le premier constat, selon moi, est qu’il
existe un certain écart entre la réalité et la perception qu’a le grand public. Pour monsieur tout
le monde, le secteur du cycle est un business
en plein essor. Il est néanmoins un fait que les
ventes de vélos s’amenuisent assez bien d’année
en année. Ce phénomène n’est d’ailleurs pas
exclusivement propre à la Belgique puisque
cette tendance est perceptible aux Pays-Bas
également. C’est dans certains segments que
cette régression est la plus palpable : les vélos
de course haut de gamme, les VTT ou encore,
les vélos de ville de qualité supérieure. Ce sont
ces secteurs les plus touchés. Le vélo électrique
se porte bien en revanche. Le chiffre d’affaires
du secteur restera globalement stable, mais les
écarts internes entre les segments s’accentuent
par contre.”
inévitable –, mais le consommateur doit en comprendre les raisons. En d’autres termes : à quoi le
consommateur peut-il s’attendre pour ce prix-là ?
D’après mon expérience, le client est bel et bien
disposé à payer pour ce service. Il faut simplement faire preuve de transparence et la différence de prix ne doit pas être trop importante.”
Le facteur Internet
Eddy Van Den Berghe: “Le vélo est et reste un
produit qu’il faut entretenir. L’arrivée du vélo
électrique n’a fait que renforcer cette nécessité.
Cela arrive fréquemment : on achète un vélo
électrique, un problème survient et il apparaît
que c’est la réparation avec des pièces non
conformes qui pose problème.”
TRAXIO Magazine: Quelle est l’importance de
l’augmentation du nombre de fournisseurs de
vélos, que ce soit sur Internet ou ailleurs?
Kristiaan De Belder: “Il ne faut pas minimiser
l’importance d’Internet en tant que canal de
vente, mais aussi en tant qu’outil pratique pour TRAXIO Magazine: Le message d’avenir
le recueil d’informations. On observe que la com- consiste donc à miser sur les segments de
mercialisation de matériel de gamme inférieure
gamme supérieure?
enregistre une hausse sensible. Ce n’est pas
un problème en soi, mais cette offre influence Kristiaan De Belder: “Il faut surtout éviter une
le comportement des consommateurs. N’ou- guerre des prix. Car c’est une bataille qu’on ne
blions pas non plus le rôle croissant joué par ce peut par définition pas gagner...”
consommateur, ce qui n’était pas le cas dans le
passé. Une fois qu’il a mené ses recherches sur Eddy Van Den Berghe: “Entièrement d’accord.
Internet, il se rend dans un magasin spécialisé, Mais je tiens tout de même à émettre une
ce qui représente une pression supplémentaire remarque importante à propos du terme “segpour le commerçant. L’on constate aussi que mentation”. D’une certaine façon, il suscite
l’aspect émotionnel d’autrefois est moins présent l’impression que les catégories de vélos sont
de nos jours. Le choix d’un magasin de vélos était parfaitement définies alors que ce n’est pas le
aussi – et surtout – une question de confiance. cas en réalité. Il existe des zones grises. De plus,
Il s’agissait d’un choix d’ordre presque émo- on constate aussi que les choses bougent au
tionnel en faveur de la qualité et d’une relation niveau de l’offre. Certaines grandes surfaces – je
durable. Ces aspects ont moins d’importance m’abstiendrai volontairement de citer des noms
aujourd’hui. Ce constat, nous le faisons tous. – s’orientent de plus en plus vers des produits de
Il s’agit donc de nous distinguer par le service. meilleure qualité, couplés ou non à un service
Les marges sont autres bien évidemment – c’est d’entretien.”
Photo Freeimages/Philippe Collier
Kristiaan De Belder: “Je rejoins bien évidemment
l’analyse d’Eddy (sourire). C’est principalement le
vélo électrique qui compense la perte enregistrée
par le vélo de ville de qualité supérieure. Il suffit
de faire le tour des distributeurs pour se faire une
idée de la situation : tous ont des marchandises
excédentaires en stock. Personnellement, je
pense que deux facteurs peuvent expliquer cet
état de fait. Il y a d’abord le contexte économique
ou plutôt, la manière dont il est ressenti psychologiquement. Nous traversons une période
d’incertitudes, ce qui influe sur la décision de
procéder ou non à un achat. La météo joue
quant à elle aussi un rôle. En règle générale, un
printemps clément influence favorablement les
résultats de la saison. Mais comme nous avons
tous pu le constater, nous n’avons pas été gâtés
cette année.”
35
En règle générale, un printemps clément influence favorablement les résultats de la saison.
36
CORNER
Marché international teinté de particularités nationales
TRAXIO Magazine: Il est question de l’internationalisation du marché du cycle dans notre
pays. Cela concerne surtout les acteurs qui
s’y profilent. Qu’en est-il de la demande des
consommateurs ?
Kristiaan De Belder: “L’on observe que le
marché du vélo en tant que produit conserve
malgré tout un caractère national. Prenons, par
exemple, le système de freinage à rétropédalage.
Aux Pays-Bas et en Allemagne, il constitue la
norme. Le marché allemand propose trois dispositifs de freinage pour les vélos ; au Danemark, il
en existe deux, à savoir le frein avant à rouleau et
le torpédo. Deux types de freins sont également
proposés en Belgique, mais pas le torpédo.
Chaque marché est vraiment très spécifique.”
Eddy Van Den Berghe: “La Belgique est aussi le
pays des vélos à dérailleur. Nous vendons des
vélos destinés aux écoles équipés de dérailleurs,
ce qui serait impensable aux Pays-Bas. Il y a
d’ailleurs beaucoup de choses à dire à leur sujet.
S’il s’agit de parcourir de courtes distances, il
est assurément plus judicieux de prévoir des
moyeux à vitesses intégrées. Car que constatons-nous dans la pratique ? Les enfants calent
facilement avec ce dérailleur de sorte qu’il
ne faut pas grand-chose pour que celui-ci se
retrouve de travers. Les personnes habituées à
s’en servir parviennent aisément à changer de
vitesse à multiples reprises. Mais notre culture
cycliste est ce qu’elle est. On ne compte que
deux types de vélos qui soient identiques dans
le monde entier : les vélos de course et les VTT.
Il faut dire que la catégorie des VTT a dépassé
son apogée.”
Relations avec les distributeurs
TRAXIO Magazine: Ce n’est pas la première fois
qu’un parallèle avec d’autres secteurs est établi,
surtout avec celui de l’automobile. En quoi la
place du distributeur au sein du réseau est-elle
différente ?
Eddy Van Den Berghe: “Les relations sont totalement différentes. Dans le secteur automobile,
les liens entre le constructeur, l’importateur et
le concessionnaire sont beaucoup plus rigides.
En gros : le concessionnaire doit obéir sous peine
de perdre sa concession à terme. Chez nous, les
rapports sont tout à fait autres. Le distributeur
choisit en toute autonomie les produits qu’il
souhaite commander, ce qui crée un rapport de
force totalement différent.”
Kristiaan De Belder: “Certaines marques poussent
quelque peu le distributeur à la prévente, mais
il bénéficie de remises en contrepartie. Il s’agit
d’ailleurs de l’exception qui confirme la règle.
Le fait que le distributeur achète certains articles
plutôt que d’autres constitue un indicateur
important pour le fabricant. S’il constate une
diminution de la demande pour un produit en
particulier, il sait ce qu’il faut en conclure.”
TRAXIO Magazine: Que pensez-vous
systèmes de vélos partagés?
des
Eddy Van Den Berghe: “Personnellement, je
vois cela d’un bon œil, ce qui n’est peut-être pas
une opinion répandue dans notre secteur. À tort,
selon moi. Les fabricants de vélos sont prompts
à penser que ce type d’applications nuit à leur
business. Je pense que c’est justement l’inverse
qui va se produire à terme. Les vélos partagés
sont une façon de promouvoir la pratique du vélo
en tant que telle. Le cas d’Anvers est éloquent:
c’est précisément le système Velo (système de
vélos partagés) qui a boosté les ventes de cycles.”
TRAXIO Magazine: Le leasing de vélos a-t-il de
l’avenir?
Eddy Van Den Berghe: “J’en ai justement parlé
récemment avec un client. Je lui ai conseillé
de passer à l’action maintenant pour ne pas se
faire souffler le marché. On voit l’arrivée sur le
marché de plusieurs acteurs proposant ce type
de services. Les choses bougent aussi dans les
compagnies de leasing classiques actives dans
le secteur automobile.”
Kristiaan De Belder: “Cette évolution est logique
aussi, en quelque sorte. Avant, on offrait une
voiture ; aujourd’hui, on propose des solutions de
mobilité. Et, dans ce contexte, le vélo gagne petit
à petit du terrain.”
Le leasing de vélos a-t-il de l’avenir? (Photo: Freeimages/Joe Zlomek)
CORNER
LE VÉLO, EN TANT
QUE PRODUIT,
CONSERVE UN
CARACTÈRE
NATIONAL.”
LES VÉLOS
PARTAGÉS PEUVENT
PROMOUVOIR
LA PRATIQUE DU
CYCLE.”
Kristiaan De Belder
Eddy Van Den Berghe
Van der Wal
Oxford Bikes
Incitation à la création d’un concept store
Un vaste dialogue pour apporter des réponses
“L’on observe une tendance de certaines marques à inciter les
vélocistes à créer un concept store. Et de leur point de vue,
elles ont peut-être de bonnes raisons de l’envisager. Il existe
un large éventail de produits de plus en plus proposés par le
biais d’Internet où l’on trouve des concept stores très distinctifs. Mais un vélociste qui opte pour un concept store et réalise
grosso modo 80 % de son chiffre d’affaires avec cette seule
marque s’expose à un risque énorme. Cela revient en définitive
à mettre tous ses œufs dans le même panier, ce qui peut avoir
de lourdes conséquences si le vent venait à tourner.”
“Que cet entretien soit une invitation au dialogue et rassemble
le plus de parties intéressées possible. Nous sentons tous que
notre secteur – et je le vois vraiment au sens large: fabricant,
vélociste, etc. – est aux prises avec de nombreuses interrogations. Les temps ont changé ; nous pressentons fortement
qu’une nouvelle réalité est en train de se profiler, mais tout cela
manque encore de clarté. Un large débat peut – doit – pouvoir
apporter des réponses à cette nouvelle normalité.”
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PORTRAIT D'ENTREPRISE
RAF GEURTS, DE GEURTS CAR CENTER À GENK
“Gagner sa vie,
mais en pensant ses achats”
C’est probablement le plus grand garage de la province de Limbourg
que Raf Geurts exploite à Genk avec son frère Peter. Raf est en
charge des véhicules d’occasion, Peter des véhicules neufs Opel.
Une histoire de fiscalité automobile, d’options, de couleur spécifique et d’astiquage des étriers de frein.
Frederic Petitjean - Photos Thierry Dricot
Un bon 5.000 mètres carrés répartis sur deux
immeubles et deux étages. Il y a déjà moyen
d’y héberger quelques voitures. Chez Geurts
à Genk elles sont 110 dans les showrooms,
environ 70 occasions récentes et 40 voitures
neuves. “C’est mon grand-père qui a ouvert un
garage en 1929”, confie Raf Geurts. “Mon père
a repris l’affaire en 1972 et en 2001 mon frère
Peter et moi sommes entrés dans l’entreprise.
Deux sociétés différentes (Opel Geurts pour
les véhicules neufs et Geurts Car Center pour
les occasions) mais étroitement liées. Nous
détenons chacun 50 % des parts des deux
entreprises, mais chacun a bien sûr ses responsabilités spécifiques.” Le virus de l’automobile
n’a d’ailleurs pas uniquement touché les descendants mâles de la famille Geurts. Quelque
20 kilomètres plus loin, à Heusden-Zolder,
la sœur de Peter et Raf, Caroline, exploite
également un garage Opel.
Cinquante-cinquante
Les deux entreprises de Raf et Peter Geurts
emploient plus de 30 personnes au total.
Chaque année, environ 900 véhicules sortent
des showrooms. L’entreprise s’est entre-temps
enrichie d’un stockage de pneu, d’un service de
dépannage et d’une station de lavage. Le chiffre
d’affaires de Geurts Car Center s’élève à quelque
6 millions d’euros. “En termes de vente, la proportion entre véhicules neufs et d’occasion est
pratiquement de cinquante-cinquante”, explique
Raf Geurts. “Mais chaque marché a bien entendu
ses défis spécifiques. La manière dont le gouvernement mène sa politique fiscale automobile
génère beaucoup d’incertitude. Ce serait une
bonne chose que le gouvernement vote des lois
qui perdurent plus de quelques années, plutôt
que de changer la donne comme on change de
chemise, car à la longue plus personne ne sait
où il en est.”
La politique fiscale a aussi des conséquences
fâcheuses sur la vente d’occasion, explique Raf
Geurts. “Ainsi, à l’heure actuelle, il y a une forte
demande en petites occasions à essence, mais
elles sont pratiquement introuvables, parce que
pendant des années le gouvernement a fait la
promotion du diesel. Par conséquent le prix des
citadines à essence grimpe énormément.
Près de 80 % de la clientèle de Geurts sont des
particuliers. Seule une toute petite partie des
voitures partent à l’exportation. “Ce sont les
voitures au kilométrage élevé et qui sont amorties,
ou alors les voitures très exclusives dans une
exécution particulière et dotée d’un moteur
bien spécifique”, explique le chef d’entreprise.
“Elles ne constituent qu’une infime partie de nos
ventes, car nous ne sommes pas situés dans la
bonne région (rires).”
Achats bien réfléchis
Malgré les échos négatifs qui résonnent dans
le business de l’occasion, il y a toujours parfaitement moyen de réaliser des marges saines,
affirme Raf Geurts. A condition de pratiquer
un management méticuleux. “Chez nous, les
bénéfices se situent majoritairement dans le prix
d’achat et une bonne politique d’achat. Ce qui
LA VOITURE EST UNE VACHE À LAIT
La voiture est une vache à lait pour le fisc. Cette affirmation ne date pas d’hier, mais
ces dernières années la coupe est pleine, estime Raf Geurts. “L’avantage de toute
nature nous a joué de mauvais tours, surtout dans le segment supérieur. Je ne suis
pas contre la fiscalité automobile, mais elle doit être bien pensée. La redevance
kilométrique, par exemple, taxe l’utilisation d’un véhicule, alors qu’aujourd’hui on
en taxe surtout la possession. D’après moi, une telle mesure inciterait davantage
de gens à acheter une voiture pour rouler endéans le week-end et pour le plaisir.
A l’inverse, je suis totalement opposé au scénario qui imposerait tant l’utilisation,
que la possession d’une voiture. Le gouvernement devra faire des choix.”
veut dire, ne pas acheter une Golf, mais une Golf
qui a exactement telle couleur, telles options, le
GPS, tel type de sièges etc. Mieux on sait ce
que veulent les gens, mieux on peut répondre
à leurs desiderata et plus le prix de vente peut
être élevé. Mais pour cela il faut rester en phase
avec le marché.”
Ensuite les petits détails oh combien importants
jouent un rôle significatif. Aujourd’hui, lorsqu’un
client achète une occasion, il s’attend à ce qu’elle
soit pratiquement dans l’état d’une voiture dans
le showroom. Raf Geurts : “Les clients potentiels qui entrent chez nous ont déjà tout écumé
sur Internet. Ils connaissent le prix, les options,
le kilométrage. Une autre voiture qui présente
toutes ces caractéristiques est très difficile à
trouver d’occasion, donc quand ils arrivent
ici, la vente est à moitié conclue. Restituer au
véhicule son état impeccable achèvera de les
convaincre. Ce qui veut dire que non seulement
nous lavons la voiture, mais que nous effectuons
aussi les interventions de carrosserie requises
et que, s’il le faut, nous montons également des
pneus neufs. Cela prend de telles proportions
que nous démontons même souvent les roues
pour astiquer les freins !”
Marges sous pression
Ironiquement, parmi les obstacles que le vendeur
de voitures d’occasion rencontre parfois, citons
les ristournes avec lesquelles jonglent les dis-
LE CLIENT VEUT UNE VOITURE
D’OCCASION COMME CELLES QU’ABRITE
UN SHOWROOM. POUR CE FAIRE, NOUS
N’HÉSITONS PAS À ASTIQUER LES ÉTRIERS
DE FREIN.”
tributeurs de véhicules neufs. “Une promotion
spéciale d’une marque donnée ou une prime de
reprise supplémentaire nous forcent à revoir nos
prix, ce qui met tout particulièrement la pression
sur nos marges dans le cas des occasions
récentes. C‘est, une fois encore, le résultat de
l’influence d’Internet. Auparavant, la communication était plus lente et ces évolutions moins
rapides… Lorsque j’affiche un prix sur une
voiture, rien ne me dit que le mois prochain il
sera toujours le même. Moi aussi, je suis forcé
d’écumer tous les sites web pour tenir les différentes formes de concurrence à l’œil.”
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CARROSSERIE DE MEESTER
Aider les jeunes talents
à appréhender l’avenir
Absolument rien ne prédestinait initialement Marnix De Meester à reprendre la carrosserie de son
père. Un événement fortuit a suscité un retournement de situation et l’a amené à “se convertir” à
l’entrepreneuriat.
Eduard Coddé – Photos Thierry Dricot
Lorsque son père, souffrant d’une hernie à l’aine,
s’est mis en quête d’un repreneur temporaire,
il semblait évident que Marnix serait l’homme de
la situation. Cette période au cours de laquelle
il a dû, du jour au lendemain, se débrouiller tout
seul sans que ses moindres faits et gestes soient
scrutés par l’œil expert de son père, lui a permis
de goûter à la vie d’entrepreneur indépendant.
“Je porte un regard très critique sur chaque
situation, je veux constamment améliorer les
choses,” dit-il en évoquant le passé. “J’ai aussitôt
constaté que bon nombre d’efforts fournis étaient
sous-payés...”
et comptant sur un effectif de 12 collaborateurs. Détail étonnant: le jeune âge de l’équipe
et la présence de Barbara, la fille de la famille
De Meester, qui s’attelle résolument à préparer le
futur de cette entreprise familiale.
Marnix De Meester : “Aujourd’hui, c’est le pessimisme qui prévaut dans le secteur. Je tente
d’aplanir la voie pour que la jeune génération
puisse continuer à croire en l’avenir de notre
entreprise.”
Forte pression
gagner de l’argent en établissant des contrats à
des tarifs toujours plus compétitifs. En définitive,
cela finira en queue de poisson parce qu’une
fois que les marges auront été réduites à néant,
les entreprises ne seront plus capables de (sur)
vivre. Cela se fera au détriment du client et cette
situation leur reviendra à la figure comme un
boomerang.” D’où l’importance cruciale de la
concertation et d’un positionnement confraternel,
selon Marnix, et ce par-delà les organisations.
Nous consacrons énormément de temps à nous
mettre en conformité pour toute sorte d’inspections (p. ex., ponts élévateurs), d’attestations, de
labels, sans parler du permis d’exploitation. Cette
corvée annuelle n’est pas rémunérée.
Le père De Meester s’est heureusement montré
ouvert aux nouvelles idées de son fils Marnix; “Le gros problème rencontré par notre secteur
il lui a accordé la latitude nécessaire tout en depuis de nombreuses années, c’est la forte
l’encadrant de façon constructive. L’entreprise pression que les donneurs d’ordre, c.-à-d. les “Malgré la présentation d’attestations et de
Carrosserie De Meester à Merelbeke s’est ainsi sociétés de leasing et les compagnies d’assurance, certificats, les représentants de sociétés de
développée jusqu’à devenir un atelier exem- exercent sur les marges”, souligne Marnix. “Ils leasing et de compagnies d’assurance sont
plairement équipé, en parfait état de propreté nous apportent des clients, mais ils veulent aussi toujours plus nombreux à venir voir ce qui se
SEULE UNE CONCERTATION ENTRE LES
PARTIES CONCERNÉES PERMETTRA DE
STABILISER LE SECTEUR DE LA CARROSSERIE
ET D’ASSURER UN AVENIR VIABLE POUR TOUS.”
passe sur le terrain”, constate Marnix. “Selon
moi, il n’est pas interdit de penser qu’à l’avenir
les polices d’assurance seront segmentées en
catégories de qualité allant, par exemple, d’une
classe A pour l’utilisation de pièces d’origine
et une réparation à l’état neuf à une classe C
qui autoriserait les pièces d’occasion. Ce n’est
pas une mauvaise idée en soi, pour autant que
le preneur d’assurance sache précisément ce
pour quoi il paie.”
Clients et clients de clients
Les donneurs d’ordre ne sont pas les seuls à
exercer plus de pression. Leurs clients aussi
– en fonction de ce qui leur est promis par les
donneurs d’ordre – font davantage pression sur
les carrossiers.
ration et d’un flux de travail plus rapide. Il faut
parfois moins d’une demi-journée pour effectuer
une réparation, mais le client emprunte le
véhicule de courtoisie une journée entière.
Le client exige de plus en plus fréquemment
un service “pick up & delivery”, mais ce n’est
concrètement pas faisable, tant en termes de
timing que de coût.
Polyvalence
L’atelier compte quelques collaborateurs chevronnés qui travaillent aux côtés de nombreux jeunes,
dont la moyenne d’âge est d’à peine 25 ans. Ils ont
à cœur d’être capables de “tout” faire. En d’autres
mots, ils ne veulent pas se spécialiser dans une
seule étape du processus de réparation.
offrir un bel avenir dans notre métier. De plus,
cela rend leur travail plus varié et, donc, plus
intéressant.”
La collaboratrice qui est entrée en service
ici comme technicienne de surface illustre à
merveille cet accompagnement des jeunes. Grâce
à son dévouement, elle s’est vu confier l’entretien
du parc de voitures et, à présent, elle travaille
dans l’atelier et suit des formations en parallèle
pour devenir une collaboratrice polyvalente.
En matière d’administration aussi, la Carrosserie De Meester peut compter sur une équipe
qui fonctionne bien. “Une nécessité absolue”,
déclare Marnix. “La gestion varie fortement d’un
dossier à l’autre, raison pour laquelle j’ai décidé,
par souci d’efficacité, de confier à une collaboratrice les dossiers des sociétés de leasing et à
l’autre, les dossiers des compagnies d’assurance.
Mais toutes deux doivent bien évidemment être
capables de prendre le relais l’une de l’autre en
cas de maladie ou de congé.”
Amélioration obligatoire
“Le client demande de plus en plus de services “Il s’agit d’un choix délibéré”, justifie Marnix De
afférents aux travaux de réparation en soi, ce Meester. “D’une part, l’électronique se développe “Le nombre de carrosseries a déjà fortement
qui peut représenter jusqu’à près de 50 % du aussi dans notre métier. Il est absolument diminué ces dernières années et le mouvement
coût total de la réparation. Or, nous pouvons indispensable que mon équipe se familiarise n’est pas prêt de s’arrêter compte tenu de la
difficilement facturer ces frais”, déclare Marnix avec cette technologie. D’autre part, l’afflux de sélection rigoureuse effectuée par les sociétés
pour expliquer là où le bât blesse. “Nous avons personnes sortant des programmes de recyclage de leasing et les compagnies d’assurance”,
par exemple besoin d’un plus grand nombre de est trop important. Leur formation n’est malheu- pronostique Marnix De Meester. “Mais c’est
véhicules de remplacement, et ce dans diffé- reusement pas assez tournée vers l’avenir, ce justement parce que la situation actuelle est
rentes catégories, alors que les voitures roulent à qui nuit à la productivité. Les agences d’intérim difficile, voire mauvaise qu’elle ne peut que
peine quelques kilomètres. Le prêt d’une voiture méconnaissent, elles aussi, nos besoins et nous s’améliorer. L’évolution technique de l’autoreprésente 7 à 8 % du coût total d’une réparation !” envoient rarement des travailleurs réellement mobile impose de professionnaliser davantage
opérationnels. C’est pour cette raison que nous notre secteur et va contraindre les parties intéLa nécessité de disposer d’un plus grand nombre avons résolument choisi d’engager des jeunes à ressées à se concerter. C’est à ce prix que la
de véhicules de remplacement est aussi une qui nous dispensons une formation la plus large stabilisation sera possible et que le secteur sera
conséquence des nouvelles techniques de répa- possible, tant en interne qu’en externe, pour leur à nouveau viable pour tous.”
PREMIER DÉTENTEUR DU LABEL ‘LONG LIFE REPAIR’
“Long Life Repair” est un label de qualité créé par FEBELCAR et TRAXIO dont l’objectif est de renforcer l’image durable des carrosseries belges et d’accroître l’efficacité du travail. Les conditions d’accès comportent trois volets : “Planet” (p. ex.,
réparer au lieu de remplacer, smart repair…), “People” (p. ex., formation continue
du personnel…) et “Profit” (p. ex., recalcul…).
“Le premier audit a eu lieu ici et c’est Barbara qui a entrepris cette démarche”,
explique Marnix De Meester. “Lorsque nous avons décroché ce label, la ministre Joke
Schauvliege nous a témoigné beaucoup d’intérêt et elle s’est bien renseignée. Cela
nous fait une publicité considérable auprès de nos clients, de nos futurs clients et
de nos fournisseurs!”
Les entreprises qui détiennent le label “Long Life Repair” sont aujourd’hui au
nombre de trois : Carrosserie De Meester, Garage Carrosserie Deleersnyder et
Carrosserie Bijloke.
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SIGNA MOTORSPORT
Tatoué et vacciné
pour les cas difficiles
Jusqu’à il y a quelques années, Signa Motorsport était une valeur sûre du monde de la course automobile belge. En 2014 l’entreprise s’est réinventée et est devenue un centre d’entretien qui prête
notamment main forte aux garagistes en difficultés. Nous nous sommes rendus à Nivelles pour rencontrer son directeur, Patrick Chaillet.
Frederic Petitjean - Photos Thierry Dricot
Deux portes contiguës dans le même immeuble situé dans la
zone industrielle de Nivelles. A droite Signa Art Script (une entreprise spécialisée dans le lettrage, les autocollants et l’impression
numérique), à gauche Signa Car Parts. Nous optons pour la porte
de gauche et sommes chaleureusement accueillis par Patrick
Chaillet, le chef des deux entreprises. Deux? En réalité, elles sont
au nombre de trois.
“Nous avons commencé en 1997 comme écurie officielle de Beru,
le célèbre fabricant de bougies de préchauffage”, raconte Patrick
Chaillet. “J’étais leur “homme de la communication” dans l’Aftermarket Benelux. Je gérais donc leur budget communication
et, à ce titre, étais impliqué dans les courses. J’étais en liaison
directe avec Didier Perwez, district manager de Beru Benelux et
sa structure allemande. Nous étions spécialisés dans les courses
d’endurance et avons participé à plusieurs reprises aux 24 heures
de Spa-Francorchamps, aux courses de Formule Renault etc.
Ce n’est qu’en 2014 que nous avons lancé une entreprise d’entretien axée sur les consommateurs et les garagistes.”
La décision de mettre en veilleuse l’activité de course est tombée
en 2012. Borg Warner, repreneur de Beru, avait à son tour été
repris par l’Américain Federal Mogul. Notre collaboration s’est
alors interrompue».
NOUS SOMMES GROSSISTE
EN PIÈCES DE RECHANGE
ET EFFECTUONS
CONJOINTEMENT
DES ENTRETIENS
POUR PARTICULIERS
ET GARAGISTES. UNE
SITUATION PEU BANALE…”
Période d’errance
Avec pour arme le service
Pendant quelques années, Signa Motorsport
a pris le chemin de l’errance, admet Patrick
Chaillet. Plusieurs mécaniciens sont partis,
notamment parce qu’ils en avaient assez des
voyages entre les circuits et voulaient fonder
une famille. C’est avec les derniers mohicans
que nous avons fondé Signa Car Parts. “Nous
sommes un grossiste en pièces de rechange pour
les entreprises de garage, mais en même temps
nous effectuons des entretiens, pour les particuliers comme pour les garagistes. Je reconnais
que la situation n’est pas banale (rires).”
Pour les clients particuliers, Signa manie une
autre arme importante, hormis son savoir-faire:
le service. “Les gens qui habitent les environs
peuvent déposer leur voiture à huit heures du
matin et nous les conduisons à la gare pour qu’ils
aillent travailler”, commente le technical manager
Alexandre Jergeay. “Nous nous occupons de leur
véhicule, le passons éventuellement au contrôle
technique et le soir nous allons les rechercher à
la gare. Et tout cela gratuitement.”
Actuellement Signa emploie quatre personnes
à plein temps et fait en plus appel à un réseau
d’une vingtaine de spécialistes indépendants. Au cours de la première année, coupée,
l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de
320.000 EUR. Tout à fait conforme aux pronostics, affirme Patrick Chaillet. “Je table sur environ
560 clients fixes. Nous avons atteint les 40 % et
leur nombre augmente de deux chaque semaine.
J’en suis satisfait (rires).”
Aux garagistes, Signa vient en aide dans les
“situations difficiles”, comme le décrit Patrick
Chaillet. “Par exemple en cas de défectuosités
du système électronique du véhicule. Le genre
de chose qui vous entraîne dans le no man’s land:
pas simple et souvent cher à résoudre, ce qui
peut envenimer les rapports avec le conducteur. De nombreux garages s’adressent à nous
parce que nous avons l’expertise technique et
parce que nous nous engageons à ne pas leur Patrick Chaillet a relégué le chapitre sportif
piquer leur client. De plus nous résolvons ce à l’arrière-plan pour l’instant, mais il ne faut
type de problème plus rapidement et à meilleur jamais dire jamais. “Une GT3 de course
prix. Une situation gagnant-gagnant pour moi, le coûte entre 380.000 en 550.000 EUR”, dit-il.
garagiste et le conducteur.”
“Une participation aux 24 heures de Spa
exige un budget de 150.000 à 220.000 EUR.
Des investissements qui méritent mûre
réflexion.
Un des critères principaux de
ce type d’investissement est l’existence de
règlements stables. Il faut effectivement être
certain que votre investissement en vaut la
chandelle. Et cette stabilité fait parfois défaut
dans le monde de la course automobile. Pour
l’heure, ce n’est plus une de mes priorités.
Voiture autonome
Quant aux défis du secteur, Patrick Chaillet opte
pour un dossier futuriste mais potentiellement
drastique. “Allons-nous rouler à l’essence ou
au diesel ? Aucune idée, je n’ai pas de boule
de cristal (rires). Mais ce qui m’inquiète est
de savoir ce que le secteur fera de la voiture
autonome ? Où sera-t-elle entretenue ? Auronsnous encore un rôle à jouer ? L’Europe a décidé
que chacun est libre de faire entretenir son
véhicule où il le veut, mais si les puces d’un
véhicule autonome détectent une pièce non
agréée par le constructeur, c’est le retour à la
case départ bien sûr. Nous devrons surveiller
cela de près.”
NOUVELLE AVENTURE PROFESSIONNELLE
Le navire ravitailleur Signa compte déjà plusieurs sociétés, mais il y a de la place pour d’autres, estime Patrick Chaillet.
En septembre, il se lancera dans une nouvelle aventure professionnelle, une joint venture avec Think Motion Car Consulting.
“Notre objectif est d’éradiquer les incertitudes et les embarras du marché des voitures d’occasion particulières”, explique Patrick
Chaillet. “En résumé nous proposons aux vendeurs et aux acheteurs toute une série de services visant à faciliter au maximum les
transactions pour les deux parties. Nous aiderons les vendeurs à fixer un prix adéquat, nous placerons les petites annonces sur
tous les grands sites internet automobiles et assurerons le suivi de tous les acquéreurs potentiels. Nous pouvons même passer la
voiture au car-wash et/ou au contrôle technique. Nous assisterons les acheteurs lors de la négociation du prix, dans les démarches
liées à l’immatriculation et bien entendu lors du contrôle technique du véhicule.” Même une prolongation de garantie ou une offre
d’assurance fait partie des possibilités, affirme Patrick Chaillet, pour autant que le client soit intéressé bien entendu. Le rôle des
partenaires dans cette nouvelle entreprise est évident: Think Motion Car Consulting assure l’aspect commercial et nous le côté
technique de la chose”.
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TRAXIO est la confédération des
vendeurs et réparateurs de véhicules
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civil, ainsi que des secteurs de la carrosserie, du pneu, des pièces de rechange,
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Active au niveau des trois Régions,
TRAXIO représente 87.500 travailleurs,
8.800 entreprises et 5 secteurs.
TRAXIO, anciennement Federauto,
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