Le journal recettes/dépenses

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Le journal recettes/dépenses
Le journal recettes/dépenses
Extrait du site Pygmalion Box
http://pygmalionbox.com/spip.php?article85
Le journal recettes/dépenses
- Thèmes -- Gestion et administration -- Les principes de gestion Date de mise en ligne : mardi 20 novembre 2012
Résumé :
Le journal comptable permet de constater chronologiquement les entrées et les sorties liées à la vie de
l'activité.
Si
ce support
C'estoccupe
une vision
la place
directe
centrale
sur cedequi
votre
rentre
comptabilité,
et ce qui sort.
on dit que l'on tient une comptabilité de
trésorerie. Cette méthodologie nécessite la création et le renseignement de « support ».
Présentation du livre journal
Opération
Montant
Date - Libellé
Banque
Montant
Ventilation
Caisse
Recettes
Autres encaissements
Dépenses de fonctionnement
La première ligne permet de faire l'état des lieux : combien l'entrepreneur a-t-il « en poche » au démarrage.
Si vous démarrez votre projet et donnez naissance à votre outil comptable, le solde de départ sera nul ; sinon, il vous
suffit de reporter les montants soldés des anciens supports comptables au démarrage de cette action de mise en
place du suivi comptable.
Pour la suite du mois qui démarre :
il faut enregistrer les encaissements et les décaissements chronologiquement, en précisant s'ils sont payés ou
reçus par le porte-monnaie quotidien, la caisse ou bien par le biais du compte bancaire ou le chéquier dédié à
l'activité.
Les entrées et les sorties sont « ventilées », c'est-à-dire réparties par nature.
Qu'est-ce qu'une recette ? C'est le fruit du travail que l'on récolte. Au niveau « direct » de l'exercice normal de
l'activité, les recettes peuvent être constituées de : une vente de marchandise (un tableau pour un galeriste), une
vente de services (l'encadreur qui livre son travail), une vente d'un bijou réalisé par un artisan d'art, une somme reçue
d'un collège suite à une intervention d'un artiste dans l'établissement, un honoraire reversé par un confrère...
Au niveau « indirect » de l'activité, si vous percevez des revenus suite à des placements financiers (intérêts,
dividendes), il s'agit d'une recette. Dans la même lignée, une subvention d'investissement ou d'exploitation reçue, une
indemnité d'assurance sont considérées comme des recettes.
La gestion de l'activité au niveau financier, notamment, va impliquer des opérations de type « compte à compte ».
On retiendra pour l'essentiel que ces opérations peuvent être :
un dépôt sur le compte bancaire de liquidités en provenance de la caisse,
un retrait d'espèces pour verser dans la caisse.
Qu'est-ce qu'une dépense ? C'est ce que l'on dépense pour réaliser l'objet de l'activité
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Ainsi sont considérées comme dépenses : l'achat de matière première (terre destinée à être transformée en
sculpture), l'achat(s) de biens ou de marchandises que l'on va revendre en l'état, l'achat de services, de petites
fournitures, une dépense payée pour le compte d'un client et refacturée à ce dernier, un honoraire rétrocédé(s) à un
intervenant, le paiement de frais d'entretien ou de réparation, l'eau, le gaz, l'électricité, les frais de déplacement, le
poste « fonctionnement quotidien » : téléphone, Internet, timbres, enveloppes....
L'ensemble de ces dépenses non exhaustives représente une charge dans le cadre de la réalisation quotidien de
l'activité.
Il en va de même pour les charges financières comme les intérêts d'emprunt, les cotisations d'adhésion aux
organisations professionnelles, les frais de gestion de compte.
Sur un angle plus fiscal et social, les charges sociales de l'exploitant, les impôts et les taxes tels que la TVA vont
représenter des charges.
Il existe des opérations qui n'affectent pas le résultat de l'année comme :
Au niveau des recettes
la TVA collectée - pour ceux qui sont assujettis à TVA,
les apports de l'exploitant,
les emprunts obtenus.
Au niveau des dépenses :
la TVA déductible,
les retraits de l'exploitant,
les achats d'immobilisation,
les remboursements en capital - remboursement d'emprunt,
les virements de compte à compte,
autres dépenses non déductibles : dépôt de garantie, placement financier.
Au départ de la mise en place des outils comptables, il est essentiel de repérer quels sont les postes de recettes et de
dépenses et de construire un journal qui centralisera l'ensemble des opérations liées à la « vie »de ces postes.
L'utilisation du livre journal
C'est la mémoire de l'activité au quotidien.
Afin d'assurer la meilleure des traçabilités et de faire le lien entre une opération enregistrée et son justificatif (facture
par exemple), il est essentiel de numéroter les opérations. Le numéro de l'opération est noté sur son justificatif et on
peut facilement ainsi retrouver les informations permettant de comprendre les entrées et les sorties du compte en
banque ou de la caisse.
Pour toute opération, il faudra :
attribuer un numéro,
notifier la date de l'évènement,
indiquer le libellé,
indiquer son montant.
A chaque opération va correspondre un mouvement d'entrée ou de sortie du compte banque ou du compte caisse.
Et on ventilera par nature de recette(s) ou de dépense(s) chaque opération.
Le principe de la ventilation
Il appartient à chaque entrepreneur d'analyser avec précision ses postes de recettes et de dépenses afin de
construire un journal qui correspondra à son activité.
La totalisation et le report
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A chaque fin de mois ou fin de page, il faudra effectuer le total de chaque colonne.
Pour être certain qu'il n'y a pas d'erreur, il suffit de vérifier que la variation du compte banque entre le début et la fin
du mois est égale au total des montants ventilés sur le mois.
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