Helsinki News December 2007
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Helsinki News December 2007
3–4 / 2012 City of Helsinki Media Bank news Une stratégie : valeurs et innovation Face aux défis de la crise économique, le nouveau Conseil municipal peut s’appuyer sur deux qualités : résister et innover. Ce fut le premier « thinktank » donnant le point de départ pour le débat politique qui se transformera en un programme straté- Au mois d’octobre dernier, les Helsinkiens ont élu pour quatre gique municipal pour les années 2013-2016. Avec les idées ainsi de l’année prochaine. mière version de ce document politiquement si important pour ans le nouveau Conseil municipal, qui prendra les rênes au début Pour commencer il devra décider du nouveau programme stra- tégique de la Ville. Celui-ci tracera les lignes directrices pour tout le travail du Conseil. Malheureusement l’évolution de la crise économique mon- diale a rendu extrêmement difficile de faire des prévisions de exprimées les Services ont pu entreprendre la rédaction d’une pre- les années à venir. Il est évident que depuis des années un certain nombre de points restent inchangés : Comment faut-il développer les ser- vices de la Ville ? Quels projets de construction faut-il privilégier ? Que faut-il faire pour qu’Helsinki réponde davantage aux attentes grande exactitude. Le cadre financier dans lequel la Ville devra et même aux rêves des habitants ? tants est donc plus incertain qu’auparavant. ment d’un instrument de travail de moyen terme et donc d’un do- fournir tous les services indispensables au bien-être des habi- Le grand défi du nouveau Conseil sera de déterminer comment la Ville gérera dorénavant les services qui lui sont confiés. Il aura notamment à décider si cela se traduira en objectifs comme l’ef- Il s’agit d’un document politique pour le Conseil élu mais égale- cument assez technique pour toute l’administration de la Ville. Les détails des positions prises ainsi que les visions d’avenir peuvent évoluer, mais l’essentiel reste intouchable, à savoir les ficacité, la restructuration, la rentabilité, l’externalisation, ou valeurs et les principes éthiques à respecter. Et en quelles proportions ? Des valeurs fondamentales solides Helsinkiens à pratiquer le « remue-méninges » pour trouver des dire le client des Services de la Ville, avec ses besoins et ses envies, encore tout simplement en économies dans tous les domaines. Déjà avant les vacances de l’été dernier, la Ville avait invité les idées nouvelles. Pour Helsinki, l’habitant reste toujours au premier plan, c’est-à- son souci d’équité et de sécurité. Parmi les valeurs intangibles ont news également été citées depuis des années l’écologie et la promotion commune finlandaise depuis au moins 51 jours, et les ressortis- Elles s’accompagnent des principes éthiques tels que la conti- appelés aux urnes, le dimanche 28 octobre, pour renouveler les de l’entreprenariat. nuité, l’honnêteté, la transparence, la lutte constante contre les tentatives de corruption et la négligence. Dans le précédent programme, l’ambition des élus fut de ren- forcer le statut de capitale d’Helsinki : qu’elle ne soit pas seule- ment le centre administratif de l’Etat finlandais, mais un pôle mondialement reconnu d’activité économique, intellectuelle, ar- tistique. Les nombreuses manifestations organisées dans le cadre de sants de pays tiers qui le sont depuis au moins deux ans étaient conseils municipaux de tout le pays. Au total (votes exprimés le jour de l’élection ou à l’avance) le taux de participation était à Helsinki de 57,2 %. Les Finlandais sont connus pour être relativement fidèles à leur choix politique, c’est-à-dire que les changements d’une élection à l’autre ne sont que de quelques points. A Helsinki les trois principaux partis – les conservateurs, les verts et les sociaux-démo- crates – le sont toujours. Le parti des (vrais) Finlandais a doublé le « Helsinki - capitale mondiale du design 2012 » ont certainement permis nombre de ses élus, de 4 à 8 sièges. cédents. Conseil : 49,4% des élus sont des femmes. développement des services de l’Etat providence, la compétitivi- entre 36 et 50 ans ; 31,8% ont entre 51 et 65 ans ; au-delà, 10,6%. l’amélioration du parc de logements. immigrée. traduit en interactivité principalement par l’internet, est de- pouvoir au Conseil municipal. Le Maire et les adjoints du Maire d’Helsinki est d’une part de responsabiliser les habitants à res- est celui de fonctionnaire. de faire un grand pas en direction des souhaits des Conseils préDans ce cadre, les axes d’actions majeures de la Ville ont été : le té internationale de la Ville, l’évolution de la structure urbaine et La participation des citadins au processus de décision, qui se venue un élément clé du développement de la ville. L’objectif ter fidèles à des positions prises ensemble et d’autre part de tout La parité hommes-femmes est bien respectée dans le nouveau 22,4% des nouveaux conseillers ont moins de 35 ans ; 35,3% ont Les Helsinkiens ont également élu trois conseillers d’origine Dans les élections municipales les Helsinkiens délèguent leur sont élus par le Conseil pour un mandat de sept ans. Leur statut mettre en œuvre pour réduire les différences de niveau de vie, qui se traduisent par exemple en écarts dans l’état de santé selon les couches sociales. L’éducation et la formation professionnelle restent toujours pour Helsinki des instruments efficaces pour aplanir les difficul- Le Conseil municipal d’Helsinki 2013-2016 Rassemblement National (conservateurs) tés sociales. Verts compétitive, attirera davantage d’entreprises, lui donnera une Alliance de Gauche L’image d’avenir est claire : une ville riche en diversité, sûre et structure économique plus variée et créera de nouveaux emplois, pour le bénéfice de tous. Un nouveau Conseil pour faire face aux défis Comme tous les quatre ans, les Finlandais, les ressortissants des Photos City of Helsinki Mediabank Etats-membres de l’Union européenne enregistrés auprès d’une Parti Social-Démocrate 23 19 15 9 Vrais Finlandais 8 Parti du Centre 3 Parti Populaire Suédois Parti Démocrate-Chrétien Communistes TOTAL 5 2 1 85 Patrik Lindström news Prévoir l’imprévisible L’incertitude de l’évolution économique rend partout le plan- ning budgétaire difficile. C’est le cas aussi dans des pays – comme la Finlande - qui en principe se sortent de la crise mieux que d’autres. Le chômage, les problèmes des entreprises et le mal-être de plus en plus fréquent des habitants demandent cependant davan- tage de la Ville et de ses services de base. En même temps Helsin- ki doit être capable de maîtriser son endettement dorénavant plus que nécessaire. Elle qui s’est depuis des années déjà serré la ceinture et a re- poussé des investissements dans un avenir indéterminé doit faire face à de nouveaux projets en assurant simultanément les ser- vices courants. Comme depuis des décennies, les deux tiers du budget servent à financer les services indispensables au bien-être des Helsinkiens. « Les objectifs budgétaires clés de l’année prochaine se résu- M. Jussi Pajunen ment en une croissance modérée des dépenses et un endettement maîtrisé. », a dit le Maire d’Helsinki, M. Jussi Pajunen, au dé- but du mois d’octobre, lors de la publication du projet de budget d’Helsinki pour 2013. La Municipalité, acteur majeur Le régime politique nordique est connu pour son égalita- Pour arriver à ses fins, Helsinki veut améliorer sa productivité en rénovant les structures de ses services, en allégeant l’organi- gramme, en augmentant le nombre de services qui fonctionnent par l’internet et en rendant plus efficace l’utilisation des locaux. risme : égalité entre les classes sociales ainsi qu’entre les Les réformes des services sociaux et sanitaires vont être poursui- instrument majeur y est la mise en place du principe de sibles. hommes et les femmes. Mais on oublie souvent qu’un subsidiarité qui se traduit en autonomie des collectivités vies pour devenir plus proches des usagers et encore plus accesHelsinki compte actuellement plus de 600.000 habitants. Le locales : délégation aux municipalités de compétences taux de chômage est un peu plus élevé qu’en 2011. Le focus d’Hel- des habitants. migrés. n’ont connu ni le féodalisme ni le servage, ont l’habi- des impôts. Le taux d’impôt municipal sur le revenu des particu- importantes et droit de percevoir un impôt sur le revenu Depuis « toujours » les habitants du Grand Nord, qui tude de décider ensemble des questions locales, sans en référer au gouvernement central. Ces principes essentiels ont été naturellement rete- nus lors de la rédaction de la Constitution de la nouvelle République de Finlande en 1918. Et aujourd’hui une loi constitutionnelle règle l’application de l’autonomie lo- sinki est dorénavant d’améliorer la situation des jeunes et des imPour financer une grande partie de son budget, la Ville perçoit liers pour 2013 restera inchangé : 18,5%. Budget d'Helsinki pour 2013 4,5 milliards d'euros cale. Dans l’Etat providence moderne qu’est la Finlande, cette autonomie institue une grande responsabilité ad- ministrative des municipalités : dépendent des communes en Finlande d’importants services qui dans beaucoup de pays relèvent de l’Etat, comme les services sanitaires et sociaux ainsi que l’enseignement scolaire jusqu’au baccalauréat. Cela explique l’importance du budget d’Helsinki et le nombre élevé de fonctionnaires municipaux (à Helsinki quelque 38.000). La garantie de cette autonomie repose évidemment sur le droit des communes de percevoir un impôt sur le revenu de leurs habitants. Cette taxe n’est pas progressive et le Conseil décide chaque année de son taux. Services sociaux et sanitaires 2,1 milliards d'euros Education scolaire 634 millions d’euros Garderie/petite enfance 347 millions d’euros Envrionnement/aménagement 665 milliards d'euros Seppo Laakso news Helsinki a étudié, il y a quelques années, la possibilité de créer un conseil municipal de jeunes, comme la coutume s’en est établie dans beaucoup de villes en Europe. Suite à la demande de plusieurs associations de jeunes, Helsin- ki avait promis d’étudier les avantages que présenterait un conseil Kimmo Brandt Le « Poudre » – mieux qu’un conseil municipal des jeunes de jeunes. La réticence de la Municipalité était ce moment-là due plutôt à l’expérience des autres Villes européennes où les jeunes ont déjà leur propre conseil. A l’époque, on se demandait si Helsinki aurait réellement besoin d’un conseil de jeunes. Selon les conclusions auxquelles on arrivait en 2009, la participation des jeunes n’augmenterait pas nécessairement, car ces conseils sont souvent devenus pour certains plutôt des groupes de loisirs. Helsinki a donc fait un choix moins institutionnel : pour la deuxième fois les jeunes Helsinkiens, âgés de 13 à 17 ans, ont eu, quelques jours après leurs aînés, la possibilité d’élire leurs 20 re- présentants au Comité de coopération dans le domaine de la jeu- nesse. Le vote se faisait par l’internet pendant une période de 15 jours. Tous les jeunes électeurs ont reçu à domicile une lettre donnant les instructions de vote à suivre ; cependant la participation est restée toujours faible. Les 20 élus siégeront pendant un an au le Comité de coopéra- tion entre les jeunes et la Ville. Il est intitulé le « Poudre ». Eh oui, c’est le vieil explosif qui a été choisi comme nom ! Le « Poudre » donnera son avis durant l’année prochaine sur toutes les ques- tions qui concernent les jeunes à Helsinki. Le « Poudre » n’en est qu’à ses premiers pas. Amener les jeunes à se sentir réellement concernés prendra du temps. Le Service de la jeunesse d’Helsinki a toutefois comme objectif que le « Poudre » devienne bientôt une référence internationale d’intégration réussie des adolescents dans la gestion des ques- tions qui les concernent. Pour le nouveau directeur du Service de la jeunesse, M. Tommi Laitio, 35 ans, il n’y a pas de souci si peu important que nous ne devions prendre la peine de l’étudier et d’y trouver une solution. Une place de crèche est un droit En Finlande les enfants ne sont scolarisés qu’à partir de l’âge Maritta Kuula news de sept ans. Le congé parental dure normalement un an et peut être prolongé (avec une allocation inférieure au salaire moyen) jusqu’au troisième anniversaire de l’enfant. Il n’est donc pas question de déranger les grands-parents ou de devoir chercher une autre solution, souvent onéreuse ! Bénéficier d’une place dans une crèche municipale ou, si les parents le veulent, dans un autre système comme une garderie familiale subventionnée par la Ville fait partie des droits des pe- tits Helsinkiens. Cette place sera réservée pour chacun jusqu’à l’âge de la scolarisation. Les Services de la petite enfance d’Helsinki ont été très appré- ciés par les parents parce qu’ils savent pouvoir attendre de ceux-ci du professionnalisme et un véritable soutien dans l’éducation de leur enfant. Suite au questionnaire envoyé aux parents au printemps der- nier, le Service a pu recueillir davantage d’informations sur leurs attentes. Spécialement appréciées étaient la présence d’un per- sonnel habile et compétent, la qualité des services reçus par l’en- fant et la proximité du service par rapport au domicile ou au lieu de travail des parents. L’internet est devenu un moyen de communication pratique et usuel entre les parents et la crèche. A Helsinki, on reste ce- pendant persuadé que la facilité du virtuel ne remplacera jamais l’utilité des discussions en tête-à-tête avec les parents. Le Service de la petite enfance, autrefois partie intégrée des Services sociaux, deviendra indépendant dès le début de l’an pro- chain. Son budget pour 2013 est prévu à 347 millions d’euros. Le nombre des petits Helsinkiens bénéficiaires de ce service s’élève OlliDesign Turunen Ville Malja / Helsinki Week actuellement à quelque 33.500 et celui des employés à 5.500. La directrice du nouveau Service indépendant de la petite enfance, Mme Satu Järvenkallas apprécie que déjà auparavant les stratégies municipales aient abordé les services de la petite enfance. Il s’agit pour elle d’un travail qui sera approfondi dans l’avenir. « Nous serons en coopération étroite avec l’école, les services de puériculture et ceux de la protection de l’enfance. » news Un miracle pour réduire de moitié les émissions de CO2 ? PAS NECESSAIREMENT… ! En réalité, il semblerait possible qu’Helsinki parvienne à réduire de plus de moitié ses émissions de gaz carbonique en moins de 20 ans. Une étude réalisée par l’Université Aalto et la société Siemens constate qu’Helsinki peut diminuer ses émissions de CO2 même de 60% d’ici à 2030. Les chercheurs de l’université et de l’entre- City of Helsinki Mediabank prise proposent dans leur étude des dizaines de mesures qui per- mettraient à la capitale finlandaise de diminuer ses impacts néfastes sur l’environnement. A court terme, entre trois et cinq ans, la réduction pourrait dé- jà s’élever à 18% du niveau d’aujourd’hui. Les recettes de l’étude ne surprennent en réalité pas : il faut vouloir et être prêt à faire quelques concessions. Les mesures proposées sont : utiliser da- vantage l’énergie éolienne ; transformer l’éclairage des bâtiments en énergie-efficace ; mettre en place des péages pour limiter la circulation pendant les heures de pointe. Les moyens de long terme sont de faire agrandir de façon très importante le parc d’automobiles électriques, d’optimiser le chauffage des bâtiments et d’utiliser largement la biomasse dans la production de l’énergie. Helsinki pourrait donc d’ici à 2030 réduire les émissions de mo- noxyde de carbone à 1,2 mégatonne. 80% des émissions de CO2 dans le monde viennent des villes. A Helsinki, comme dans beaucoup d’autres villes, c’est la circulation qui est le secteur polluant le plus important et également le plus grand consommateur d’énergie. On estime que son rôle ne cesse de croître et que dans moins de vingt ans elle consommera plus de 20% de plus d’énergie qu’aujourd’hui. Bien évidemment le côté nocif des voitures peut être réduit en remplaçant au maximum celles qui roulent à l’essence et au gasoil par des voitures électriques, en rendant l’organisation de la circulation plus éco-intelligente et en capturant et recyclant l’énergie produite dans le freinage des trains du métro. Les émissions dues aux bâtiments peuvent être, selon l’étude, diminuées des deux tiers en réorganisant l’utilisation de l’eau chaude, en prenant en compte les prévisions de météo et en in- formant davantage les particuliers sur les effets de différentes fa- çons de consommer de l’eau. La couleur des lumières de la centrale thermique d’Alppila change au fur et à mesure de la variation de la consommation de chauffage urbain sur une échelle de un à neuf. Economies d’énergie dans les écoles Une somme considérable, de l’ordre de 440.000 euros par an, réalisée tout simplement en modifiant les horaires de fonction- sinki si l’on réduisait l’utilisation des machines électriques. les lumières et les machines quand l’établissement est vide et pourrait être économisée à court terme dans les écoles d’Hel…Et bien sûr sans nuire à la qualité de l’enseignement ! La Ville essaie depuis des années de se serrer la ceinture en faisant des économies partout où c’est possible sans remettre toutefois en cause le bon fonctionnement des services pour les habitants. Ce qui, en effet, mérite d’être réétudié est que les écoles utilisent la moitié de leur consommation d’énergie pendant qu’elles sont inoccupées, c’est-à-dire sans élèves ni ensei- gnants. Selon la Ville, une économie de 9% pourrait déjà être nement de la climatisation, en les ciblant mieux, en éteignant en limitant l’utilisation des machines frigorifiques pendant des périodes de vacances. Comme les bâtiments scolaires restent vides durant presque 70% de l’année, soit 6.142 heures, et que cependant l’électri- cité doit être branchée pour conserver les fonctionnements de base, il faudrait utiliser ces bâtiments davantage et plus effica- cement. Il s’agira pour Helsinki de l’une des nombreuses façons choisies d’appliquer les principes du développement durable. news La mer est pour Helsinki un élément essentiel de son identi- té. Pendant longtemps, elle s’est même volontiers fait appeler la « Fille de la Baltique ». Aujourd’hui ces allusions poétiques sont devenues pour elle nettement moins flatteuses. Il est donc évident que l’état de la mer Baltique est une ques- tion très importante pour Helsinki. Il s’agit même pour elle d’une des questions prioritaires dans ses relations avec les autres capitales des pays de la mer Baltique. Beaucoup a quand même été fait : perfectionnement du sys- tème de traitement des eaux usées, interdiction de jeter des déchets dans la mer, etc. L’été dernier, Helsinki avait envoyé le bateau laboratoire « Muikku » (du nom du corégone, poisson d’eau douce) pour une expédition de 15 jours en vue de faire un bilan de l’état de la mer à proximité immédiate des côtes d’Helsinki. Les premiers résultats de l’expédition furent assez inquié- tants : présence de grandes zones sans oxygène ou en perte constante d’oxygène. Ce sont des constatations qui ne peuvent pas réjouir les élus helsinkiens car, pour le bon développement des animaux et des végétaux vivant dans l’eau, un minimum d’oxygène est requis. L’oxygène participe également aux dégrada- tions biochimiques et chimiques. Les premiers résultats ont malheureusement déjà permis d’observer que 40 points sur les 50 étudiés au fond de la mer ne contiennent plus d’oxygène, ce qui déstabilise complètement le développement naturel. La surconsommation d’oxygène est due à la décomposition des organismes morts et à l’oxydation des composés chimiques reje- tés par les activités humaines. Avec la disparition de l’oxygène, des résidus se libèrent et l’aggravation de la situation s’accentue. Helsinki City Rescue Department Boy Hulden L’état de la mer(e) inquiète Helsinki news Une mémoire longue Ville dans le domaine de l’environnement. Ce nouveau centre est tion peut-elle être aussi grave à Helsinki, où l’on se soucie depuis ville. Une question, certainement justifiée, se pose : comment la situalongtemps déjà de la protection de l’environnement ? « Nous payons des péchés d’autrefois ! », dit le Maire d’Helsinki, chargé du traitement des eaux usées d’une grande partie de la L’état de la mer est une question d’importance nationale et doit selon Helsinki être une priorité de coopération entre tous les rive- M. Jussi Pajunen, « la mémoire de la mer est hélas très longue ! » rains de la mer Baltique. nen, estime que l’état de la mer proche des côtes d’Helsinki s’est lande) se sont entendus en 2007 pour lancer ensemble un vaste son avec la situation de vingt ans en arrière permet de constater « Le défi de la mer Baltique ». lution continuera. fiques, mais il reste encore beaucoup de travail à faire ! Le directeur du Service de l’environnement, M. Pekka Kansa- pourtant amélioré pendant les dernières décennies. La comparaiun progrès important et tous les indices promettent que cette évoIl est vrai que les générations aînées des Helsinkiens se sou- viennent bien de la Baie de Töölö presque en tant que déchetterie. L’eau n’y était plus transparente et bien sûr son odeur dissuadait tous les baigneurs. Aujourd’hui l’eau est propre et l’on peut se rafraîchir en y plongeant sans aucun risque pour la santé. Les résultats des efforts portés également sur la propreté du Golfe de Finlande sont visibles : l’état de la mer devant Helsinki est malgré tout plutôt convenable. En moyenne la quantité d’oxy- gène est heureusement acceptable, ce qui permet au Service de l’environnement d’Helsinki d’accorder à l’état des côtes une appréciation générale « passable ». Les actions de la Ville se sont focalisées sur la réduction de la pollution due à la densité de l’habitat urbain ainsi qu’aux effets néfastes de l’agriculture et de la navigation. Le nouveau centre d’épuration des eaux usées de Viikinmä- programme d’action en vue d’améliorer l’état de la mer Baltique : Les actions réalisées dans le cadre de ce « défi » ont été béné- La mer Baltique Une mer intracontinentale européenne Superficie : 392.000 km² Profondeur : moyenne 56 m maximale 459 m Salinité : 10g.L (dans les océans 35g.L) La Commission européenne* a adopté en 2009 une « stratégie » en faveur du développement de cette région. Les actions concrètes concernent la dépollution de la Baltique et la création d’un sys- tème commun de surveillance maritime. *Tous les pays de la région, sauf la Russie, sont des membres de l’Union européenne. City of Helsinki Mediabank ki est un exemple des investissements de grande ampleur de la Les Maires d’Helsinki et de Turku (la deuxième ville de Fin- La Ville d’Helsinki, Service de la communication B.P. 1, 00099 La Ville d’Helsinki Tél : +358 9 310 25533 ; [email protected] Rédaction Katarina Koivumaa, chargée de relations publiques de la Ville d’Helsinki à Paris Tél : +33 6 64 18 58 35 ; [email protected] Office de tourisme et de congrès B.P. 1, 00099 La Ville d’Helsinki Tél : + 358 9 310 13300 Bureau d’Helsinki auprès de l’U.E. Rue Belliard 15-17, B-1040 BRUSSELS Rogaciano Cavadas Kaipainen Gsm : + 32 498 16 8302 ; Tél : + 32 2 551 1341 ; Fax : + 32 2 503 5833 [email protected] [email protected] Service aux entreprises B.P. 20, 00099 La Ville d’Helsinki +358 9 310 25805 Helsinki en français sur le web : www.hel.fi