A l`invitation de la Ville de Limoges (1)
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A l`invitation de la Ville de Limoges (1)
ET + SI AFFINITE EXPOSITION 3 NOVEMBRE AU 16 DECEMBRE 2016 VERNISSAGE LE MERCREDI 2 NOVEMBRE A 18H30 CREATION : ESPRIT PORCELAINE / LAC&S-LAVITRINE 7 PROJETS REALISES EN BINOMES GALERIE DES HOSPICES - VILLE DE LIMOGES Avec : Joao Alcatrao, Jean-Marc Berguel, Jean-Baptiste Clavé,Christian Couty, Guillaume Damry, Emmanuelle Paule Darolles, Kristina Depaulis, Aurélie Gatet, Mathias Le Royer, Gilles Meraud, Guy Meynard, Marie-Laure Moity, Nadège Mouyssinat, Dominique Thébault A l’invitation de la Ville de Limoges, l’exposition « Et+ si affinité » est présentée pour la première fois en France. Déjà montrée à Pilsen, capitale européenne de la Culture en 2015, elle est portée par les associations Esprit Porcelaine et Limousin Art Contemporain et Sculptures (LAC&S/ Lavitrine). En 2014 ces collectifs, installés depuis de nombreuses années en Limousin, ont décidé d’associer leurs spécificités respectives : création porcelaine et Art Contemporain. Un programme de recherche, de création et de production associant de nombreux partenaires à été élaboré. L’exposition Et+ si affinité est le fruit de cette collaboration. Sept artistes porcelainiers et sept plasticiens, issus d’un tissu créatif contemporain particulièrement dynamique, ouvrent un dialogue riche et innovant, parfois provocateur. Sensibles au fondement de la tradition céramique qui crée la spécificité Porcelaine de Limoges, ils présentent un ensemble d’oeuvres dont l’expression artistique interroge ce matériau de manière novatrice, détournée et enrichie des apports de la création contemporaine. Par le croisement de médiums divers : sculpture, photo, vidéo, performance... ils dépassent les contraintes et les stéréotypes liés au registre historique et engagent une recherche plastique ancrée dans une réalité artistique internationale. Ces créateurs, porcelainiers et plasticiens, constitués en duo, mêlent la terre, le feu et de multiples techniques en développant un ensemble de thématiques et de réflexions qui interpellent les formes d’expression les plus actuelles. L’exposition scénographiée spécifiquement pour la Galerie des Hospices est proposée sous la forme d’un parcours. Les liens formels, les résonnances, les correspondances sensibles ou thématiques établissent un dialogue subtil entre les œuvres. Découverte dans la pénombre, les œuvres mises en scène par la lumière, délivrent leur nature profonde. Faites de séductions visuelles et de perceptions raisonnées, elles nous emmènent dans le jeu des contresens, des oppositions, mêlant la beauté, le luxe, la préciosité, l’élégance à la perturbation, la provocation, la désacralisation. 1 Ce jeu interroge nos automatismes, nos codes de lecture des œuvres, et laisse apparaître l’immense richesse expressive du médium porcelaine. Les œuvres présentées : L’homme, au centre de cette exposition, est décrypté dans son corps, sa projection, sa temporalité ; à travers son espace individuel /collectif ; dans son espace mobilier /architecturé et enfin dans sa vanité. Le corps et sa représentation nous sont donnés à voir et à saisir, comme fantasmés, caparaçonnés. (SAMOURAÏ JOAO ALCATRAO - AURELIE GATET). Pris dans sa réalité le corps est aussi invité à habiter son présent en faisant l’expérience d’un déséquilibre au seuil de la chute. (MARCHER SUR DE LA PORCELAINE - AU SEUIL DE LA CHUTE CHRISTIAN COUTY - KRISTINA DEPAULIS) Par l’évocation du toucher, voire de la caresse sur le matériau porcelaine, c’est au travers de la main qu’il est encore présent. (MAIN COURANTE EMMANUELLE PAULE DAROLLES - MARIE-LAURE MOITY). Au-delà du champ de l’objet céramique, c’est également l’espace qui, par des questions sur le durable et l’éphémère interroge la dimension commune de l’espace : la dimension « publique». (PARCOURS PORCELAINE MATHIAS LE ROYER - GUY MEYNARD) Ailleurs, c’est l’espace domestique de l’homme, du mobilier à l’immobilier qui fait l’objet d’une investigation plastique. (UNIT - PROJET DE VIE EN PORCELAINE JEAN-MARC BERGUEL GILLES MERAUD). En envisageant le matériau porcelaine et ses process de fabrication (la duplication liée au moulage) comme un matériau de construction, c’est l’aspect humain ou inhumain de l’architecture qui resurgit. (JEU ELEMENTAIRE GUILLAUME DAMRY – JEAN BAPTISTE CLAVÉ) Le décor, qui traditionnellement offre un plaisir de l’oeil supplémentaire est également interrogé dans ses possibles contre-sens. (VANITES NADEGE MOUYSSINAT - DOMINIQUE THEBAULT). Durant l’exposition et lors de la soirée de vernissage, trois performances sont présentées : - Marcher sur la porcelaine, au seuil de la chute / performance dansé L’œuvre est une invitation pour tous : marcher sur des semelles en porcelaine dont les formes déséquilibrent le corps, juste avant la chute. Une zone d'expérience sera délimitée par un tapis durant toute l'exposition. Et si l'on imaginait une performance dans un temps donné, un jeu proposé à des danseurs pour aller au-delà, pour chorégraphier une sortie de tapis, mettre en jeu 2 des équilibres précaires hors de la zone de confort, pousser la matière et les formes dans leurs derniers retranchements ? - Samouraï / performance d'Aurélie Gatet Prolongement de l’œuvre intitulée Samouraï, cette performance prend la forme d'une séance d'habillage, dans un mouvement sacralisé, où l'artiste immobile se verra parée de son armure en porcelaine par des tiers. Elle s'animera ensuite pour arpenter les espaces de la galerie au son du tintement des pièces de porcelaine, comme une créature étrange errant au contact des autres œuvres. - Parcours porcelaine / performance de Mathias Leroyer et Guy Ménard Tout au long de l'exposition, l’œuvre de Mathias Leroyer se déploiera sous forme d'interventions dans la ville en écho au travail exposé. Différents cadenas accrochés de manière irrémédiable sauf en les brisant, prendront place dans des lieux chargés de sens. A travers ces interventions, passées et présentes, un échange riche s'engage, lié au temps de la pose des cadenas dans l'espace public, aux déplacements et décalages qu'elles provoquent. 3