commentaires des diapos du DVD percnoptère

Transcription

commentaires des diapos du DVD percnoptère
Informations sur les images
01
Présentation de l’espèce
Adulte
01-1
Voici un beau spécimen adulte de Vautour
percnoptère. L’adulte obtient son plumage
définitif à l’âge de 5 ans. Il est blanc bordé
de noir sur les ailes. Sur le haut de la tête,
se trouvent des plumes lancéolées qui
se dressent surtout lors de la période de
reproduction. Il est presque impossible de
différencier le mâle de la femelle.
Photo : Didier Peyrusqué.
01-2
Le bec du Vautour percnoptère est fin et
long. Il est parfaitement adapté pour saisir
délicatement des petits morceaux de chair,
attraper des insectes... La couleur jaune à
orangé de la peau nue de la tête est due aux
carotènes contenus en particulier dans les
déjections animales dont il aime se nourrir.
Les oreilles sont des petits orifices situés
sous les yeux dans les replis de la peau
jouxtant le début du plumage.
Photo : Didier Peyrusqué.
01-3
La sous-espèce indienne est plus petite et a
le bec intégralement jaune à la différence du
Vautour percnoptère qui vit en Europe. Les
autres caractéristiques sont identiques.
Photo : Didier Peyrusqué.
01-4
Il s’agit d’un sub-adulte. Après quelques mues
le Vautour percnoptère juvénile sombre la
première année va passer à différents stades
de plumage pour atteindre la cinquième année
sa coloration blanche contrastée de noir sur le
bord des ailes avec encore quelques plumes
brunes ça et là.
Photo : Max Gallardo.
01-5
A la fin du second hiver, une mue intervient
et donne un plumage semblable au précédent
plumage d’hiver mais d’aspect “écaillé” :
les scapulaires, lles plumes de la queue et
quelques plumes du corps sont beiges.
Photo : Max Gallardo.
01-6
Mais c’est le plus souvent en vol que l’on
apercevra le Vautour percnoptère. Il ne peut
être confondu qu’avec l’aigle botté (forme
claire) et la cigogne blanche. En effet, c’est un
oiseau au plumage blanc et aux ailes bordées
d’une bande noire. Mais sa queue en forme
de losange et sa tête orangée le caractérisent
et permettent une identification aisée de
l’adulte.
Photo : Emmanuel Desmoulin.
01-7
Le vol est léger et souple. Les rémiges
noires apparaissent nettement. Le dessus
de chacune des ailes a deux tâches
sombres. Sur le noir bordant l’aile des stries
blanches donnent de l’élégance au plumage
d’ensemble. Il survole les pâturages des
montagnes d’Espagne à la recherche de
quelques nourriture.
Photo : Hellio/Van Ingen.
01-8
Excellent planeur, le vol devant des falaises
est facilité par les courants d’air chaud
restitués par les falaises. Il est fréquent lors
de la période de couvaison et de nourrissage
d’observer les individus d’un couple se relayer
au nid.
Photo : Emmanuel Desmoulin.
Jeune
01-9
Le Vautour percnoptère immature a quant à
lui un plumage sombre et la face n’est pas
encore orangée comme chez l’adulte mais
gris bleuté.
Photo Didier Peyrusqué.
01-10 Id photo Didier Peyrusqué.
01-11 En vol, le jeune a une silhouette identique
à l’adulte mais d’un sombre uniforme.
Cet individu dispose d’une bague colorée
permettant de l’identifier en vol.
Photo : Didier Peyrusqué.
01-12 Ce jeune au plumage brun foncé est âgé d’un
an. Les plumes du cou et du dos à cet âge
sont ont l’extrémité ocre-roux, tandis que les
scapulaires et couvertures alaires ont une fine
lisière ocre. Les plumes du croupion et les
couvertures caudales sont roux-ocre.
Photo Didier Peyrusqué.
02
Alimentation
02-13 Le Vautour percnoptère est essentiellement
charognard mais a un régime alimentaire
varié.Les études indiquent un spectre
trophique varié (les mammifères et les oiseaux
peuvent constituer dans certaines régions un
part importante de sa nourriture). Il peut
aussi capturer des proies vivantes. Ainsi les
reptiles, les amphibiens et les poissons, les
lapins, sont appréciés.
Photo : Gwénaëlle Plet.
02-14 Le Vautour percnoptère se nourrit aussi de
déchets organiques comme les excréments
(bouses de vaches, crottins,…). Il est donc
coprophage. Mais sur les crottins d’ongulés
comme sur cette photo, ou sur des bouses
de vaches, de multiples insectes eux-mêmes
coprophages font le délice du Vautour
percnoptère.
Photo : Dimitri Marguerat.
02-15 Une des particularités de cette espèce est
une attirance particulière pour les œufs (cf les
images du film). Ainsi en Afrique du Sud en
Ethiopie ou au Soudan, il a appris à casser
les œufs des autruches dont la coquille est
trop épaisse pour la casser directement avec
le bec. Il saisit un caillou dans son bec et d’un
mouvement de la tête jette le caillou sur l’œuf
pour saisir l’intérieur. Des leurres en plastique
pour inciter les poules à pondre ont ainsi
été retrouvés dans le nid de la Falaise aux
Vautours.
Photo Montage : Dimitri Marguerat.
02-16 Tout comme les amphibiens, les reptiles
vivants ou morts peuvent représenter une
part du régime alimentaire du Vautour
percnoptère.
Photo : Gwénaêlle Plet.
02-17 Le Vautour percnoptère affectionne les
décharges, les dépotoirs, les déchets
d’abattoirs ; il est connu pour nettoyer certaines
villes d’Asie ou d’Afrique. En Espagne, on
l’observe dans les muladares (zones de
dépôts des déchets d’abattoirs de poulets, de
cochons…). Ici en compagnie d’une cigogne
blanche, il dépèce soigneusement des restes
de viande.
Photo : Guillaume Fréchet.
02-18 La principale source de nourriture du Vautour
percnoptère est constituée de cadavres
issus de l’activité pastorale. Cependant, la
concurrence est rude avec le Vautour fauve.
Le Vautour percnoptère se tient souvent
à l’écart de la mêlée attendant qu’une
opportunité apparaisse…Les Vautours fauves
sont d’ailleurs plus équipés pour découper
le cuir épais des cadavres, le Vautour
percnoptère se contentant des parties plus
molles.
Photo : Gwénaëlle Plet.
02-19 Face à face avec un choucas sur un charnier
en provence.
Photo : Max Gallardo.
02-20 Le bec fin du Vautour percnoptère lui permet
d’être précis dans la saisie de sa nourriture.
Photo : Guillaume Fréchet.
03
Habitats Pyrénées et Sud Est
03-21 Le Vautour percnoptère est un nicheur
rupestre (il installe son nid dans des cavités de
parois rocheuses) et recherche sa nourriture
essentiellement dans des milieux ouverts. Ici,
les pâturages du Montagnon d’Iseye et les
crêtes du Mailh Massibé au dessus du Col de
Marie Blanque qui signifie la Marie Blanche,
nom du Vautour percnoptère en Vallée
d’Ossau.
Photo : Gwénaëlle Plet.
03-22 Dans le sud-est de la France, le Vautour
percnoptère affectionne particulièrement les
grandes falaises calcaires comme ici dans
le Lubéron exposées au sud au dessus
desquelles s’étend la garrigue.
Photo : Max Gallardo.
03-23 Des falaises de moyenne montagne,
particulièrement en bas des vallées, avec des
cavités ou des vires rocheuses permettant
d’installer son nid à l’abri des intempéries
et des pâturages à proximité sont autant
d’éléments favorables à la nidification de
l’espèce. Dans les Pyrénées, il niche en
moyenne entre 400 et 1450 m d’altitude. En
Provence, il niche entre 130 et 950 m. Sur un
site de nidification, il peut avoir plusieurs aires
occupées suivant les années.
Photo : Chantal Verdier Parc National des
Pyrénées.
03-24 Etroitement dépendant d’une activité pastorale
vivante, le Vautour percnoptère est connu
pour suivre les troupeaux sur les chemins de
la transhumance. Il est ainsi appelé « Dame
Blanche du chemin des vaches » au Pays
Basque.
Photo : Chantal Verdier Parc national des
Pyrénées.
03-25 Les couples sont territoriaux et leur territoire
peut s’étendre sur plusieurs dizaines de
kilomètres carrés. Cependant, il n’est pas
rare que certains territoires se chevauchent.
Les zones de recherche de nourriture sont
des zones ouvertes proches des activités
humaines liées au pastoralisme.
Photo : M. Cauhapé Parc National des
Pyrénées.
03-26 Un dortoir de Vautours percnoptères situé
en Espagne. Les dortoirs sont des lieux de
regroupement diurnes et nocturnes qui en
Navarre ou en Aragon peuvent rassemblé
plusieurs dizaines d’individus voire jusqu’à
deux cents. Ils sont généralement situés à
proximité d’une source alimentaire garantie
comme les muladares (lieu de dépôts des
carcasses issues des abattoirs).
Photo : Didier Peyrusqué.
04
Voyage migration
04-27 Les Gorges de la Jonte, où le vautour fauve fut
réintroduit, sont un lieu de nidification récent
pour le Vautour percnoptère. Les falaises
sont des sites favorables aux formations de
thermiques, courants chauds ascendants,
facilitant le vol de tous les rapaces. Pendant
sa migration le Vautour percnoptère alterne
vol battu et vol plané.
Photo : Dimitri Marguerat.
04-28 Survol au dessus du Gave de Pau ; fin Août,
l’envol du jeune a eu lieu, le début du voyage
migratoire peut commencer. Les adultes
semblent partir plus tôt que les jeunes.
Photo : Didier Peyrusqué.
04-29 Beaucoup d’autres oiseaux migrateurs vont
emprunter les mêmes parcours migratoires
que le Vautour percnoptère. Ici des pigeons
ramiers survolant les cols du Pays Basque
Photo : LPO Aude.
04-30 ou encore des Circaètes Jean Le Blanc.
Photo : LPO Aude.
04-31 Le Vautour percnoptère alterne pendant
la migration vol plané et vol battu ; le
plus souvent on l’observe seul mais il
est fréquemment observé et notamment
au Détroit de Gibraltar volant en petits
groupes de 4 ou 5 (exceptionnellement une
cinquantaine). Certains oiseaux notamment
ceux des «marismas du Guadalquivir» dans
le Parc national de Coto Donana Minorque
dans les îles, et d’autres encore nichant sur
l’archipel des Canaries sont sédentaires.
Photo : Pierre Petit.
04-32 Vautour percnoptère en vol sur fond d’estives
pyrénéennes au Col du Soulor fin Août.
Photo : Gwénaêlle Plet.
04-33 Après le passage des Pyrénées, le Vautour
percnoptère survole l’Espagne. Il assurera sa
subsistance lors des haltes migratoires.
Photo : Gwénaêlle Plet.
04-34 Le Cap Bon est un axe de passage important
pour les oiseaux d’Italie et des Balkans ; 150
km de mer séparent les côtes de Tunisie de
la Sicile ; le Vautour percnoptère peut donc
traverser des distances importantes au
dessus des mers. Cependant, les oiseaux
hésitent parfois à se lancer vers le large et
des retours vers l’intérieur du continent ont été
observés. Les oiseaux français et espagnols
ne passent pas par la Tunisie mais par le
détroit de Gibraltar pour rejoindre l’Afrique.
Photo : Gwénaêlle Plet.
04-35 Le Vautour percnoptère passe l’ hiver au Sud
du Sahara qu’il a donc a traversé avant le
terminus de son voyage.
Photo : Gwénaêlle Plet.
04-36 Le Cap Bon représente surtout pour la
migration prénuptiale un axe de passage
important pour les oiseaux d’Italie et des
Balkans ; 150 km de mer séparent les côtes
de Tunisie de la Sicile ; le Vautour percnoptère
peut donc traverser des distances importantes
au dessus des mers. Cependant, les oiseaux
hésitent parfois à se lancer vers le large et
des retours vers l’intérieur du continent ont
été observés.
Photo : Dimitri Marguerat.
04-37 La
zone
d’hivernage
des
Vautours
percnoptères européens et nord africains
se situe à la limite sud du Sahara, du
Sénégal à l’Ethiopie, essentiellement en
zone sahélienne, (Mauritanie, Mali, Soudan,
Niger..) mais cette zone reste à définir avec
plus de précision. Les premiers travaux de
suivi par télémétrie satellitaire (balise Argos)
entrepris par Max Gallardo en 1997, sur deux
jeunes Vautours percnoptères de la région
du Luberon, ont permis de découvrir une
zone d’hivernage en Mauritanie où ces deux
oiseaux, issus de deux nichées différentes
et équipés au nid avant leur envol, se sont
retrouvés en compagnie de nombreux autres
Vautours percnoptères de toutes les classes
d’âge, provenant sans doute d’autres régions
d’Europe, mais aussi d’individus sédentaires
nichant localement. Il s’agit de la région située
dans la corne sud-est de la Mauritanie, à la
frontière du Mali (région d’Ayoun el Atrous et
Néma)..
Photo : Max Gallardo.
05
En Afrique
05-38 Les caractéristiques de la zone d’hivernage
sont celles des zones sahéliennes ici au
Mali (baobab, acacias…).
Photo : Didier Peyrusqué.
05-39 Les villages en terre crue au Mali dans le
Pays Dogon sont constitués d’éleveurs de
brebis, de chèvres, de zébus. Le Vautour
percnoptère est appelé Duga Djé qui
veut dire Vautour blanc. Au Mali, selon
certains témoignages, il serait utilisé par
les marabouts pour ses vertus médicinales.
Photo : Didier Peyrusqué.
05-40 Scène de la vie quotidienne au Mali :
un berger et son troupeau de zébus en
périphérie d’une agglomération amenant
son troupeau jusqu’au point d’eau.
Photo : Didier Peyrusqué.
05-41 Les « Hommes bleus » du désert de
Mauritanie et des bédouins avec leur
troupeau de brebis, leurs ânes et leur
dromadaire au puits pour abreuver le
troupeau.
Photo : Max Gallardo.
05-42 Un Vautour percnoptère immature en
Mauritanie attendant son tour pour
consommer une carcasse. Ici aussi les
Vautours percnoptères suivent de près les
activités pastorales.
Photo : Max Gallardo.
05-43
Ils restent sur leurs quartiers d’hiver tant
que leur maturité sexuelle n’est pas
atteinte, bien qu’une certaine proportion
d’immatures erratiques soient régulièrement
revue en Europe occidentale en saison
de reproduction. La période d’hivernage
semble ne pas se terminer exactement à
la même période selon que l’on passe par
Gibraltar en Espagne ou au Cap Bon en
Tunisie. Les dunes de sable du Sahara sont
en tout cas à traverser une nouvelle fois
pour la migration prénuptiale.
Photo : Max Gallardo.
06
Menaces
06-44 Le Vautour percnoptère peut représenter une
proie occasionnelle pour le Hibou Grand-duc
nicheur de falaises voisines.
Photo : Didier Peyrusqué.
06-45 Ce Grand Corbeau représente une menace
pour le Vautour percnoptère. En effet, le
Grand Corbeau peut essayer de chaparder les
apports de nourriture en vol ou directement au
nid. Des cas de prédation, lorsque le couveur
est absent, sur l’oeuf ou sur le poussin ont été
notés.
Photo : Dimitri Marguerat.
06-46 Un poussin laissé seul au nid pendant
une durée assez longue représente une
proie facile pour les éventuels prédateurs
(renard, aigle, grand corbeau…). Mais si
un dérangement a lieu à proximité de l’aire
empêchant les parents de rentrer au nid pour
alimenter et réchauffer le poussin, celui-ci
peut se refroidir rapidement. Son avenir peut
être compromis…
Photo : Didier Peyrusqué.
06-47 L’aménagement de pistes forestières ou
pastorales ou de routes à l’aplomb de falaises
engendrant des travaux d’aménagement
importants et bruyants lors de la période de
reproduction peut représenter une menace
potentielle pour le couple nicheur.
Photo : Gérard Caussimont FIEP.
06-48 L’écobuage ou brûlis pratiqué tardivement
lors de l’installation des couples de Vautour
percnoptère peut par les fumées qui
remontent le long des falaises représenter un
dérangement de l’espèce.
Photo : Dimitri Marguerat.
06-49 La pénétration accrue de l’habitat du
Vautour percnoptère par des activités
humaines comme le survol d’hélicoptères, de
parapentes, la pratique de l’escalade peuvent
représenter des dérangements soudains qui
peuvent provoquer le départ des parents ou
un envol prématuré du jeûne qui ne maîtrise
pas encore le vol.
Photo : Dimitri Marguerat.
06-50 Répartition Mondiale. Le vautour percnoptère
voit son aire de répartition diminuer en France
depuis le début du siècle. En 1900, on
pouvait le trouver sur toutes les Pyrénées en
continuité avec le pourtour méditerranéen et
les populations recouvraient les Alpes jusqu’à
la Suisse.
06-51 Ce Vautour percnoptère a été retrouvé
mort. Une analyse éco toxicologique va
systématiquement être effectuée afin de
savoir si des résidus de produits dangereux se
trouvent dans son métabolisme. En Espagne,
l’empoisonnement lié à l’utilisation d’appâts
empoisonnés en direction des nuisibles
constitue la principale cause de régression
des effectifs.
Photo : Thierry Buronfosse.
06-52 Les lignes électriques constituent des dangers
pour l’électrocution et les collisions. Ainsi en
Août 2004, un jeune Vautour percnoptère
de l’année et bagué dans le Lubéron a été
retrouvé mort au pied d’un poteau électrique
en Haute-Garonne.
Photo : R. Riols.
07 Conservation
07-53 La conservation doit être menée en parallèle
d’actions de recherches scientifiques. Ainsi
en Espagne, il est procédé après le départ
en migration a une analyse des restes au
nid afin de connaître plus précisément le
régime alimentaire : ici on peut voir une mue
de serpents, des plumes de chouette effraie
notamment.
Photo : Didier Peyrusqué.
07-54 En Espagne et dans le Sud de la France les
jeunes Vautours percnoptères de l’année sont
bagués au nid avant leur envol. Ainsi, il est
possible d’avoir une estimation des taux de
survie et des causes de mortalité des jeunes
après l’envol, une connaissance de la fidélité
des jeunes à leurs sites de naissance, une
connaissance de la longévité des oiseaux
et de la fidélité entre partenaires, une
connaissance des sites fréquentés sur les
parcours migratoires ou les zones d’erratisme
(ressources alimentaires, dortoirs..).
Photo : Didier Peyrusqué.
07-55 En plus du baguage, certains scientifiques
(Sud-est de la France et Espagne) ont
tenté d’équiper quelques jeunes Vautours
percnoptère de balises Argos afin de connaître
exactement les parcours migratoires, les
dates de migration et les lieux d’hivernage.
Photo : Max Gallardo.
07-56 La conservation passe également par des
mesures règlementaires comme des arrêtés
préfectoraux de protection de biotope (ici
dans le Lubéron). Cet arrêté concerne
la pratique des sports de pleine nature
comme l’escalade et le vol libre ainsi que la
chasse photographique. Cependant, si on
souhaite que les mesures soient respectées
durablement, il faut qu’elles aient été
construites avec les acteurs concernés. La
voie conventionnelle est alors privilégiée.
Photo Max Gallardo
07-57 Ce Vautour percnoptère adulte est en captivité.
Il provient de zoos et n’aurait aucune chance
de survie s’il avait été relâché dans la nature. Il
est utilisé pour un programme de reproduction
en captivité. Ainsi les œufs produits, seront
élevés en captivité. Les jeunes pourront alors
eux être réintroduits dans leur habitat naturel.
Photo: Max Gallardo.
07-58 Les études peuvent également se dérouler sur
les lieux de passages de la migration (ici au
détroit du Bosphore) où plusieurs centaines
oiseaux traversent chaque printemps et
chaque automne ce détroit (Il est possible
d’étudier le nombre d’oiseaux, les heurs les
plus favorables au vol…).
Photo : Dimitri Marguerat.
07-59 Une opération de radio tracking est organisée
ici en Espagne afin de mieux connaître
les territoires utilisés par les Vautours
percnoptères équipés d’émetteurs radios.
Photo : Dimitri Marguerat.
07-60 La sensibilisation de l’ensemble des publics
qui peuvent avoir une incidence sur l’espèce
participe à la conservation de l’espèce. Ainsi
il est important de sensibiliser les pratiquants
des activités sportives, les habitants des
vallées concernées et notamment ici les
scolaires.
Photo : Falaise aux Vautours.
08
Rubrique culturelle
08-61 L’Egypte antique a accordé une place de
choix à trois espèces de vautours : le Vautour
percnoptère mais surtout, le Vautour fauve
et le Vautour oricou. Ici, nous sommes au
Temple de Sethi à Abydos. Il s’agit d’une
scène dite de purification. Les dieux Horus (à
droite, tête de faucon) et Thot (à gauche, tête
d’ibis) versent de l’eau sur le roi. Cette eau
se
transforme
en
signes
ankh
(la
vie)
et
ouas
(la
puissance).
Au-dessus du roi volent 2 vautours, les
déesses Nekhbet et Ouadjet qui représentent
la Haute Egypte et la Basse Egypte. Elles
offrent elles aussi les symboles ankh et ouas
au roi. Le vautour est typique de Nekhbet.
Normalement, Ouadjet est plutôt représentée
comme un cobra mais les égyptiens
adorent jouer avec leurs propres symboles.
Le Vautour percnoptère fait parti de l’alphabet
hiéroglyphique et représente la lettre A
(Aleph).
Photo : Alain Guilleux.
08-62 Le Vautour percnoptère ou Marie Blanque
en Béarn a donné son nom au col de Marie
Blanque séparant la vallée d’Ossau de la
vallée d’Aspe.
Photo : Gwénaêlle Plet.
09
Autres habitants des Falaises
09-63 Le Crave à bec rouge Petit est un petit corvidé
au bec et aux pattes rouges vivant en colonies
sur les falaises.
Photo : R. Riols.
09-64 Le Tichodrome échelette est un petit oiseau
montagnard au vol onduleux rappelant
un grand papillon. Avec de grandes ailes
arrondies et larges aux grandes tâches rouges
et aux gros points blancs, il sait escalader les
falaises rocheuses dont il extrait les insectes
grâce à son bec arqué et fin. Migrateur
Photo : Julien Vergne.
09-65 Le Monticole de roche est un superbe
passereau des zones rocheuses. La tête du
mâle et le manteau sont bleus, les parties
inférieures et la queue orangée, le dos
blanc…ces couleurs s’estompent après la
période nuptiale. Migrateur au Sud du Sahara.
Photo : R.Riols.
09-66 L’Aigle botté est un rapace forestier migrateur
qui peut parfois être confondu avec le Vautour
percnoptère ».
Photo : R.Riols.
09-67 Le Faucon pèlerin est un faucon puissant et
très adroit en vol, il est capable d’effectuer
des piqués vertigineux lorsqu’il chasse les
oiseaux. Après un long déclin, il reconquiert
petit à petit son aire de répartition.
Photo : Emmanuel Desmoulin.
09-68 En Europe, le Faucon crécerelle est le plus
commun et le plus répandu des faucons,
il pratique le vol stationnaire pour repérer
d’éventuelles proies au sol.
Photo : R. Riols.
09-69 Grands
Murins.
Les
chauves-souris
constituent un groupe d’espèces dont
certaines sont inféodées au milieu rupestre.
Des regroupements importants ont lieux en
hiver.
Photo : R. Riols.
09-70 La Fouine est un petit mustélidé carnivore et
aimant les œufs que l’on rencontre à proximité
des activités humaines.
Photo : Julien Vergne.
09-71 La genette est un animal qui ne se laisse pas
facilement apercevoir, seules des crottes en
bas de falaise ou quelques traces auront
permis de connaître sa présence sur le
territoire.
Photo : Vincent Lelong.
09-72 Le Buis est un arbuste poussant au pied et sur
les falaises calcaires. A l’occasion ils peuvent
s’il sont morts constituer des reposoirs pour
les Vautours percnoptères.
Photo : Julien Vergne.
09-73 Autre arbuste que l’on rencontre souvent
sur les milieux rupestres est le Genévrier
commun.
Photo : Julien Vergne.
10
Pour un nouveau départ
10-74-75-76 Trois belles photos de Vautours
percnoptères. Grâce au Plan de restauration
du Vautour percnoptère, à l’ensemble des
personnes qui oeuvrent pour assurer des
actions de suivi et d’études scientifiques, des
actions de conservation et de sensibilisation,
et grâce à la prise de conscience de
l’ensemble des acteurs concernés pour la
nécessaire préservation de la biodiversité,
il sera possible de voir encore pendant
longtemps cette espèce dans les Pyrénées et
dans le Sud est de la France.
Photos : Dimitri Marguerat.
Création graphique :
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