MosAïc mAn - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg

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MosAïc mAn - Le Trident - Scène nationale de Cherbourg
© Julie Pomery
MosAïc mAn
Théâtre à l’Italienne
le samedi 16 mai I 20h45 I Musique I Jazz
Ouverture de billetterie 28 février
Tarifs plein 20 € . réduit 11 €
MosAïc mAn
L’Ensemble de Basse-Normandie Dominique Debart direction, Francine Trachier violon solo,
Corinne Basseux violon, Jean-Yves Ehkirch violon, Anne Faucher violon, Gaëlle Israelievitch violon,
Jean-Daniel Rist violon, Thierry Tisserand violon, Cédric Catrisse alto, Aurore Doué-Debart
violoncelle, Vincent Vaccaro violoncelle, Fabrice Béguin contrebasse, Aurélie Wiart flûte, Alain
Hervé hautbois, Gilles Leyronnas clarinette, Georges Duquesnoy basson, Frédéric Bois cor, JeanneMarie Golse piano.
Henri Texier «Red Route» Quintet Carlo Nardozza trompette, bugle, Sébastien Texier saxophonealto, clarinette, clarinette-alto, Manu Codjila guitare, Christophe Marguet batterie, Henri Texier
contrebasse. Composition et arrangement Henri Texier et Anahit Simonian.
Durée 1h30
1 Trident
Le programme
IZLAZ
PARIS-BATIGNOLLES
MOSAÏC MAN
THE LOST KIDS OF NAIROBI
LAGUNA VENETA
CHEBIKA COURAGE
PAGODE
TANGO CAMBODIA
GRILLAGE
DEZARWA
SOMMEIL CAILLOU
LEÏLA
2 Trident
La note d’intention
La musique de Jazz à toujours été une sorte de long fleuve tantôt calme, tantôt impétueux.
Etonnamment ce beau et grand fleuve a rarement été « nimbé » de cordes tendues ou
caressantes, affectueuses ou agressives.
Côtoyer de très près ou de moins près un ensemble d'instruments à cordes participe d'une
sensation unique, c'est percevoir une véritable vibration au plus profond de soi-même.
Comme pour les tambours, les musiciens de Jazz n'ont pas échappé à la magie qu'exercent les
cordes sur chacun d'entre nous.
Dès l'évocation du projet de rencontre avec l'Ensemble de Basse Normandie, j’ai immédiatement
pensé, pour m'assister et imaginer les couleurs instrumentales, à la compositrice Anahit Simonian
qui a été l'arrangeur et l'orchestratrice de la musique que j'ai composée pour le dernier film de
Bertrand Tavernier : Holy Lola.
Avec Anahit Simonian, je choisirai des moments musicaux qui furent importants au long de mon
parcours de plus de trente ans de composition.
Compositions choisies « en résonance » avec les cordes de L’ENSEMBLE de Basse-Normandie pour
une vraie rencontre au cours de laquelle L'ENSEMBLE sera un véritable « soliste » et non pas
seulement l'accompagnateur du Henri TEXIER « Red Route » QUINTET.
Henri Texier
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L’ENSEMBLE de Basse-Normandie
Créé en 1982, L’ENSEMBLE de Basse-Normandie, est aujourd’hui une formation de 18 musiciens
permanents, cordes, vents et piano. Assurant largement sa mission d’outil régional au service d’une
politique culturelle du territoire, et plus particulièrement d’un territoire rural, l’Orchestre conforte
aujourd’hui son projet structurel et artistique.
Sa configuration atypique le conduit toujours à s’interroger sur des enjeux artistiques qui se situent
en marge de ceux habituellement posés par les autres orchestres permanents, qui, pour la
majorité, sont constitués sur la base d’un répertoire musical existant.
La réflexion artistique à laquelle incite la formation de l’Orchestre correspond aujourd’hui à celle
de nombreux espaces de création. Qu’il s’agisse du théâtre, de la danse, des arts plastiques,… il
semble à ce jour évident que l’Art est aussi la rencontre des arts, et que la confrontation des
modes d’expression constitue un véritable espace de création.
L’Orchestre, tel que constitué, permet d’aller à la découverte de ces espaces, et cette volonté fait
la particularité de cette formation musicale permanente.
Le propos artistique de chacun de ses projets est le défi lancé à une rencontre possible, à un
enrichissement individuel et collectif, à une musique et à une pratique musicale à réinventer sans
cesse.
A l’heure de l’excellence de la spécialisation, L’ENSEMBLE a fait le choix de l’excellence de la
diversité et de la «mixité» artistique. L’ENSEMBLE est une magnifique formation d’artistes capable
de répondre non seulement à des objectifs territoriaux, mais aussi à une exigence artistique
parfaitement inscrite au cœur des enjeux culturels actuels.
Emmanuelle Dormoy
Administrateur Général
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La biographie d’Henri Texier
Henri Texier est né le 27 janvier 1945 à Paris.
Son parcours compte parmi les plus emblématiques et les plus riches parmi ceux des musiciens
qui ont acclimaté le jazz en Europe. Figure emblématique d'une génération décomplexée et avide
d'expérimentation, le contrebassiste a été le catalyseur inépuisable d'aventures musicales,
occupant un rôle déterminant tant par sa capacité à fédérer les énergies créatives qu'à encourager
les musiciens en devenir. A l'instar d'un Charles Mingus ou d'un Charlie Haden auxquels il n'est pas
rare de le voir comparé, sa démarche est autant celle d'un meneur que d'un contrebassiste,
cheville ouvrière tant en qualité d'instrumentiste qu'animateur d'une musique vive, fondée sur des
alliages sonores surprenants, nourrie de voyages et de rêveries mais aussi de révolte et
d'engagement.
Henri Texier a baigné dans le bouillonnement des clubs parisiens des années 1960, période de
croisements et de brassages de styles, de générations et de nationalités. Remarqué par Jef Gilson
en 1962, il côtoie une génération d'improvisateurs qui se découvre en subissant de plein fouet
l'apparition du free jazz : Jean-Louis Chautemps, Michel Portal, François Jeanneau… Dans le même
temps, grâce à l'entremise de Daniel Humair, Texier a la possibilité d'accompagner plusieurs
solistes américains d'envergure, au Chat qui pêche et au Blue Note, tels que Chet Baker, Kenny
Drew, Donald Byrd, Johnny Griffin… Dès cette époque, sa carrière se partage entre cet
apprentissage de la tradition sur scène et la constitution de groupes avec lesquels il engage une
démarche plus libertaire. Sa formation composée de Georges Locatelli, Alain Tabarnouval, JeanMax Albert et Klaus Hagel avec laquelle il joue la musique d'Ornette Coleman et de Don Cherry
demeure comme l'un des groupes historiques du free jazz en France malgré l'absence de trace
phonographique (1965). Toute la fin de la décennie est marquée par une importante et
déterminante activité de sideman auprès de Barney Wilen, Lee Konitz, Booker Ervin, Art Farmer
mais aussi Dexter Gordon et Art Taylor, deux musiciens qui lui font une impression durable. En
1968, Phil Woods l'engage avec Gordon Beck et Daniel Humair pour former sa European Rhythm
Machine, un groupe qui enregistre et tourne abondamment sur le Vieux Continent avec lequel il
joue au festival de Newport.
Le retour de Woods aux Etats-Unis marque la fin de l'aventure en 1970. Débute pour Texier une
période d'éclectisme et d'expérimentation qui voit le contrebassiste, riche de son bagage de
musicien de jazz, s'essayer à de nouveaux contextes : Total Issue, groupe de chansons folk-rock
(avec Aldo Romano et Georges Locatelli) de 1970 à 1972 ; trio de Jean-Luc Ponty (1972) ; Piano
conclave de George Gruntz avec Joachim Kühn et Martial Solal… Il s'engage un temps dans la
variété, traverse une période de doutes, qui débouche en 1975 sur un travail en solo pour lequel il
utilise, outre la contrebasse, oud, percussions, flûte, basse électrique, etc. (deux albums, Amir et
Varech). Ouvrant un nouveau champ d'investigation, le trio avec le violoncelliste Jean-Charles
Capon et le violoniste Didier Lockwood et le trio HJT avec Daniel Humair et François Jeanneau
comptent parmi les groupes marquants du jazz français de la fin des années 1970.
Après avoir longtemps mis ses talents aux services d'autrui (ce qu'il continue de faire avec Michel
Portal à cette époque), Henri Texier s'affirme alors comme leader. Il crée un quartet avec Philippe
Deschepper, Bernard Lubat et Eric Le Lann. Lorsque ces deux derniers cèdent leur place à Jacques
Mahieux et Louis Sclavis (La Compañera, 1983), le quartet stabilisé accueille au fil des ans
différents invités de taille : Steve Swallow, Joe Lovano, John Abercrombie, Dewey Redman, Kenny
Wheeler… En 1988, cette série de rencontres débouche sur la création du Transatlantik Quartet.
Parallèlement, Texier se révèle organisateur et fédérateur, s'affirmant comme une personnalité
essentielle du jazz en France. Ouvert aux rencontres transdisciplinaires, il partage la scène avec
des comédiens, des danseurs, des musiciens traditionnels, des pyrotechniciens, etc. et participe à
la fondation du collectif Zhivaro avec Claude Barthélemy, Didier Levallet, Gérard Marais, Sylvain
Kassap et Jacques Mahieux, dont les représentations reflètent le goût du happening, du théâtre
musical, de la libre improvisation et de la célébration de la musique comme spectacle.
Hormis la parenthèse d'un album en trio avec Alain Jean-Marie et Aldo Romano sur des
« classiques » du jazz moderne (1991), la création de l'Azur Quartet en 1992 marque un nouveau
tournant dans le cheminement d'un musicien qui désormais apparaît comme une « tête
chercheuse ». Avec Glenn Ferris, Bojan Zulfikarpasic et Tony Rabeson, le contrebassiste fait
entendre ses compositions mélodiques aux allures d'hymne, chargées de souvenirs de voyage,
investies par des instrumentistes riches d'un bagage cosmopolite. Pendant toute la décennie, les
différents avatars de ce groupe (trio, quartet ou quintet) et le Sonjal Septet l'imposent non
seulement comme un découvreur de talents mais aussi comme un poète des « terres en friches »
dont témoignent les titres de ses albums : An Indians's Week (1993), Mad Nomad(s) (1995) et
Mosaïc Man (1998).
5 Trident
Depuis 1990, l'accomplissement de son attirance pour le voyage est immortalisée par le
photographe Guy Le Querrec qui suit à chacun de leurs périples sur le continent africain le trio
formé par Henri Texier avec Louis Sclavis et Aldo Romano (tournées en 1990 et 1993,
enregistrement de l'album Carnet de route en 1995). En 2003, fidèles à ses valeurs et à quatre
décennies de musiques, Henri Texier poursuit son aventure à la tête d'un Strada Sextet composé
de musiciens qui pourraient être, comme le saxophoniste Sébastien Texier qui compte parmi eux,
ses fils : « L'histoire n'est jamais terminée. C'est la musique qui détermine le choix des
comportements et des personnes avec qui on va faire la route… la strada. »
Vincent Bessières
Médiathèque de la cité de la musique
6 Trident
Le Trident, Scène nationale de Cherbourg-Octeville
Place du Général de Gaulle, BP 807
50108 Cherbourg-Octeville cedex
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F + 33 (0)2 33 88 55 59
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