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© Guy Oliver/IRIN Une jeune fille utilise une batée pour chercher de l'or à Madagascar. Partie II - Budget et besoins financiers Budget et besoins financiers Pour mener à bien ses activités, le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH) dépend du financement assuré par le budget ordinaire de l'Organisation des Nations Unies (ONU) et des contributions volontaires des États membres et d'autres donateurs.. Pour l'exercice biennal 2010-2011, le financement provenait à 40,7 pour cent du budget ordinaire et à 59,3 pour cent des contributions volontaires. Le total des besoins en ressources pour l'exercice biennal 2012-2013 du HCDH est de 448,1 millions de dollars des E.-U. Cela représente une augmentation d’environ 40,7 millions de dollars, soit 10% par rapport au budget 2010-2011. Bien que les droits de l'homme soient reconnus comme étant un des trois piliers des Nations Unies, avec la paix et la sécurité et le développement, le Haut-Commissariat reçoit moins de 3 pour cent de l'ensemble du budget ordinaire des Nations Unies. Une somme de 156,5 millions de dollars E.-U. provenant du budget ordinaire de l'Organisation a été à ce jour allouée au HCDH pour couvrir ses dépenses pour l'exercice 2012-2013. Les contributions volontaires doivent par conséquent fournir les 291,6 millions de dollars restants. Les tendances en matière de financement pour 96 2010 et 2011 ont cependant montré clairement que les revenus provenant des contributions volontaires seraient approximativement de 110-112 millions de dollars par an. Si ces tendances se vérifient, le HCDH sera confronté à un déficit de financement d'environ 70 millions de dollars pour cet exercice biennal. Le HCDH reçoit de plus en plus de demandes d'aide dans différents domaines, notamment à la suite des évènements survenus en Afrique de Nord et au Moyen-Orient en 2011, concernent de services administratifs supplémentaires à l’intention des organes de suivi des traités, du Conseil des droits de l'homme (CDH) et du nombre sans précédent de ses mandats, ainsi que demandes d’assistance au système des Nations Unies au moment où l'intégration des droits de l'homme gagne en ampleur. Des financements supplémentaires sont essentiels pour que le Haut-Commissariat puisse continuer à répondre aux demandes croissantes de soutien, à promouvoir l'autonomisation des personnes dans la revendication de leurs droits et à aider les responsables de la promotion et de la défense des droits de l'homme à satisfaire à leurs obligations en vertu du droit international relatif aux droits de l'homme. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS BUDGET ET BESOINS FINANCIERS Budget ordinaire des Nations Unies Le budget ordinaire des Nations Unies est financé par les redevances acquittées par tous les États membres conformément à la Charte des Nations Unies, le niveau de la contribution de chacun étant basé sur un certain nombre de facteurs, parmi lesquels leurs parts respectives dans l’économie mondiale. Tous les deux ans, le Secrétaire général propose à l’examen et à l’approbation de l’Assemblée générale un budget biennal pour l’ensemble de l’organisation. Pour l'exercice biennal 2012-2013, au vu de la situation financière mondiale difficile, le Secrétaire général a proposé un budget global en baisse par rapport au budget approuvé pour l'exercice biennal 2010-2011. Malgré cette réduction, le montant réellement attribué au HCDH a augmenté en raison de l'expansion du système des organes de suivi des traités relatifs aux droits de l'homme et de l’ajout de mandats nouveaux ou élargis par le CDH. Sur les 156,5 millions de dollars E.-U. alloués au HCDH à partir du budget ordinaire en 2012-2013, 153 millions proviennent de la Section des droits de l'homme (Section 24) et 3,5 millions du Programme ordinaire de coopération technique (Section 23). Le Haut-Commissariat a son mot à dire à chaque étape du processus du budget ordinaire. Cependant, la décision concernant l'affectation des ressources incombe au Contrôleur des Nations Unies qui agit sur avis de la Division de la planification des programmes et du budget. Le budget proposé est ensuite soumis à l'approbation des États membres à la Cinquième Commission de l'Assemblée générale. Malgré l'augmentation effective du montant total alloué au HCDH pour l'exercice biennal 2012-2013, les ressources provenant du budget ordinaire ne sont pas à la hauteur des activités qu’exige son mandat. L’ajout Faits et chiffres Pour 2012-2013 fréquent de mandats supplémentaires et les redéfinitions inévitables des priorités devant être mis en œuvre avec les ressources existantes ont rendu la planification et la gestion financière de plus en plus difficile. Cela était particulièrement évident en 2011 avec l'augmentation considérable du nombre de missions d'établissement des faits et de commissions d'enquête urgentes mandatés par le CDH. Même si le HCDH se félicite de l’augmentation des activités prescrites par le Conseil, il convient de reconnaître que cet état de choses soumet également le Haut-Commissariat à des pressions financières qui n’étaient pas prévues. Les Nations Unies étant de plus en plus contraints à réduire leurs coûts, il est peu probable que le HCDH reçoive du budget ordinaire des financements suffisants pour couvrir aussi bien les mandats existants que ses nouvelles responsabilités. Un soutien plus important de la part des États membres sera à l’avenir nécessaire pour garantir la disponibilité d'un financement au titre du budget ordinaire adéquat pour les travaux auxquels le Haut-Commissariat est mandaté. Les contributions volontaires L'essentiel des contributions volontaires est fourni par les États membres, mais le HCDH accepte également les contributions d'organisations intergouvernementales, d'organisations non gouvernementales, d’ONG, de sociétés, de fondations et de personnes privées. Les contributions volontaires vont principalement aux activités qui ne sont généralement pas couvertes par le budget ordinaire. Étant donné que le budget ordinaire a toujours fourni un appui limité aux activités sur le terrain, le coût de la mise en place et de l'entretien du réseau des présences sur le terrain du HCDH, par exemple, est presque entièrement financé par ces contributions. Au sein du Haut-Commissariat, les contributions volontaires sont également utilisées pour financer le travail normatif dans le domaine des droits de l'homme, le Fonds de réserve du HCDH, destiné au déploiement d'une assistance rapide lors de situations de crises ainsi que d'autres fonds d'affectation spéciale importants qui accordent des subventions à des organisations de la société civile à travers le monde (voir chapitre sur les fonds administrés par le HCDH). Budget global : 448,1 millions de dollars E.-U. 35% provenant du budget ordinaire des Nations Unies, 65% devant provenir des contributions volontaires. Besoins en contributions volontaires : 291,6 millions de dollars E.-U. En 2010-2011 Contributions volontaires reçues : 220, 5 millions de dollars E.-U. Contributions volontaires non liées : 52,5% Donateurs institutionnels : 71 en 2010 (dont 64 États membres) 79 en 2011(dont 72 États membres). Le Haut-Commissariat utilise également l’argent des contributions volontaires pour compléter le financement au titre du budget ordinaire de certaines activités prioritaires, comme le soutien au CDH, aux procédures spéciales et aux organes de suivi des traités relatifs aux droits de l'homme. Au cours des dernières années, le HCDH a demandé à ce que les donateurs augmentent le niveau de leurs contributions volontaires et à ce que la part du financement non lié soit plus importante. Le financement non lié confère au HCDH davantage de souplesse pour planifier et définir ses priorités, et donne toute la latitude pour adapter les activités en fonction de l’évolution du contexte et de l'émergence de besoins PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 97 PARTIE II nouveaux. Un niveau élevé de financement non lié a également pour effet de renforcer l'indépendance du HCDH en garantissant que l’élaboration et la mise en œuvre de ses programmes se feront dans le respect des priorités établies par la Haut-Commissaire conformément à son mandat. 253,9 millions, soit un déficit de près de 33 millions de dollars. Bien que cette situation ait été dans une certaine mesure anticipée et compensée par le solde excédentaire des années précédentes, elle soulève néanmoins de sérieuses préoccupations sur le long terme. Évolution récente des contributions volontaires Défis et opportunités Entre 2002 et 2008, les contributions volontaires ont triplé, passant de 40 à 120 millions de dollars E.-U. En 2009, le niveau du soutien financier a baissé, s’établissant à 118,1 millions de dollars E.-U. contre 109,4 millions en 2010, remontant légèrement à 111,1 millions en 2011. Sur la même période, la proportion du financement non lié était en augmentation constante, s’établissant à 7 pour cent en 2002 pour atteindre un maximum de 56 pour cent en 2009, avant de tomber à 54 pour cent en 2010 puis à 51 pour cent en 2011. Un appel au financement lancé en Mars 2011 pour venir en aide à la région d'Afrique du Nord pendant le “Printemps arabe” a suscité des réactions encourageantes au niveau des contributions qui ont atteint 9,6 millions de dollars E.-U. Ces financements ont servi à compenser la baisse d’autres contributions en 2011. Les enjeux actuels en matière de financement ont suscité de nombreuses discussions et préoccupations au sein du HCDH. Le ralentissement économique mondial a contraint de nombreux gouvernements à revoir et à réduire leurs engagements financiers, entraînant une baisse significative de l'appui reçu par le HCDH. Si cette tendance à la baisse du financement se poursuit, le Haut-Commissariat sera contraint à réduire fortement ses activités et à revoir la composition de ses effectifs. Sur la période 2010-2011, le HCDH a reçu au total 220,5 millions de dollars E.-U. de contributions volontaires alors que ses dépenses totales s’élevaient à 98 Le HCDH est confronté à trois défis en matière de collecte des fonds, à savoir : (i) maintenir et augmenter le niveau des contributions volontaires ; (ii) maintenir et augmenter le niveau des contributions non liées ; et (iii) augmenter et diversifier la base des donateurs. L'atteinte de ces objectifs s’avère particulièrement difficile à un moment où la plupart des pays donateurs s’efforce de surmonter la récession économique mondiale. Néanmoins, les crises économiques affectant de manière disproportionnée les droits de l'homme des populations les plus pauvres et les plus vulnérables dans le monde, la nécessité de soutenir les activités de défense des droits de l'homme est plus importante que jamais. En tant qu'organisation, le Haut-Commissariat est pleinement conscient de ses responsabilités. Nous sommes déterminés à renforcer les capacités de notre personnel et de nos mécanismes de gestion afin de garantir le bien-fondé et le bon emploi de chaque dollar collecté. Au cours de cet exercice biennal, le cadre axé sur les résultats sera finalisé et mis en œuvre dans l’ensemble du Haut-Commissariat pour permettre l'établissement de rapports cohérents concernant les résultats. Dans le même temps, nous continuerons à investir dans notre capacité de communication à travers une nouvelle stratégie d'engagement avec les donateurs et les autres parties prenantes qui accroîtra notre visibilité et permettra la création de mécanismes de retour d’expérience destinés à faciliter l’échange d’informations. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS BUDGET ET BESOINS FINANCIERS En 2011, afin d’élargir sa base de donateurs, le HCDH a accepté pour la première fois une contribution volontaire provenant d'une entreprise privée (AVIVA) pour le parrainage en partenariat d'une étude sur les droits des enfants des rues. Au cours des prochaines années, nous examinerons les possibilités que peuvent offrir des partenariats avec le secteur privé et des fondations. Le HCDH souhaiterait également coopérer davantage avec des pays donateurs non traditionnels. Même s’il est important de maximiser le niveau global des ressources, il est tout aussi important d'établir une base de financement qui soit la plus large possible. Nous pensons qu’augmenter le nombre de pays donateurs soutenant le HCDH constitue la meilleure manière de refléter la véritable diversité du soutien international en faveur de droits de l'homme. Besoins financiers pour 2012-2013 Le budget du HCDH est le produit de consultations et d’examens internes intensifs. Les programmes sont élaborés sans perdre de vue ce qui est pratique et abordable dans le contexte actuel de la collecte de fonds. D'un montant de 448,1 millions de dollars E.-U., le budget 2012-2013 représente une augmentation de 10 pour cent par rapport au budget présenté dans le Plan de gestion stratégique 2010-2011 de la Haut-Commissaire et une augmentation estimée de 10,5 pour cent par rapport aux dépenses prévues en 2010-2011, en tenant compte de nos dernières activités en Afrique du Nord et des fluctuations monétaires. Actuellement, 156,5 millions de dollars E.-U. ont été alloués au HCDH sur le budget ordinaire des Nations Unies afin de couvrir ses dépenses pour 2012-2013. Un objectif global de 291,6 millions de dollars a ainsi été fixé pour la part des contributions volontaires en 2012-2013. Exprimées en pourcentage, les dépenses envisagées se répartiront de la manière suivante : environ 46% aux opérations du HCDH sur le terrain, 12 pour cent à la recherche thématique sur les droits de l’homme, 12 pour cent à l’appui au Conseil des droits de l’homme et à ses procédures spéciales et 7 pour cent à l’appui aux organes de suivi des traités. Comment aider le HCDH Le HCDH accepte les contributions des États membres, des organisations intergouvernementales, des fondations, des ONG et des personnes physiques. Les donateurs potentiels sont invités à contacter la Section des relations extérieures et de la liaison avec les donateurs du HCDH avant de s’engager, afin de discuter des priorités du Haut-Commissariat et des conditions éventuellement attachées à leur contribution, et de toutes les autres questions en rapport avec le financement. Si vous-même, ou l’institution que vous représentez, souhaitez apporter une contribution, vous êtes prié de contacter la Section à l’adresse ci-dessous : Section des relations extérieures et de la liaison avec les donateurs Haut-Commissariat aux droits de l’homme Office des Nations Unies à Genève (ONUG) Genève 10, CH 1211 Suisse Tel: +41 22 917 96 44 Fax: +41 22 917 90 04 Email: [email protected]. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 99 PARTIE II PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 BESOINS FINANCIERS ORDINAIRES ET EXTRABUDGÉTAIRES (en milliers de dollars E.-U.) Budget Besoins ordinaire 1/ extrabudgétaires Total RESSOURCES DE FONCTIONNEMENT SIÈGE Direction exécutive et gestion 15 089,9 26 455,8 41 545,7 Organes de décision 16 386,1 - 16 386,1 Sous-programme 1 : Intégration des droits de l'homme, droit au développement, recherche et analyse 22 358,2 30 823,2 53 181,4 Sous-programme 2 : Appui aux organes de suivi des traités des droits de l'homme 16 890,3 12 133,2 29 023,5 Sous-programme 3 : Services consultatifs et coopération technique 20 740,0 30 538,1 51 278,1 Sous-programme 4 : Appui au Conseil des droits de l'homme et ses procédures spéciales 2/ 33 939,6 20 738,9 54 678,5 Total du Programme de travail 93 928,1 94 233,4 188 161,5 Appui aux Programmes 12 145,1 6 100,9 18 246,0 137 549,2 126 790,1 264 339,3 Services consultatifs, coopération technique et activités de terrain 3/ 3 534,5 - 3 534,5 Afrique 3 781,7 35 821,0 39 602,7 Amériques 3 004,5 45 899,3 48 903,8 Asie et Pacifique 5 219,3 15 624,3 20 843,6 Europe et Asie Centrale 3 437,6 13 370,6 16 808,2 - 26 386,7 26 386,7 Programme de travail Sous-total Siège PRÉSENCES SUR LE TERRAIN 2/ Moyen Orient et Afrique du Nord Sous-total Présences sur le terrain 18 977,6 TOTAL SIÈGE + PRÉSENCES SUR LE TERRAIN 137 101,9 156 079,5 156 526,8 263 892,0 420 418,8 Fonds de contributions volontaires pour les victimes de la torture - 25 696,2 25 696,2 Fonds de contributions volontaires pour les populations autochtones - 533,9 533,9 Fonds de contributions volontaires pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage - 1 425,2 1 425,2 27 655,3 27 655,3 291 547,3 448 074,1 FONDS TOTAL FONDS TOTAL GÉNÉRAL 156 526,8 1/ Le budget exclut la Commission sur les personnes disparues à Chypre (1 323,1 dollars E.-U. en 2012-2013). 2/ Inclut les activités du Conseil des droits de l'homme et les fonds d'affectation spéciale pour l'Examen périodique universel. 3/ Programme ordinaire de coopération technique. 100 PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS BUDGET ET BESOINS FINANCIERS BESOINS EXTRABUDGETAIRES 2012-2013 Besoins (en dollars E.-U. SIÈGE Direction exécutive et gestion Haut-Commissariat Bureau de New-York Projet pour la Campagne des Nations Unies contre la violence sexuelle en période de conflit Section Communication Section Relations extérieures et liaison avec les donateurs Section Liaison avec la société civile Service des politiques, de la planification, du suivi et de l’évaluation Section de la sûreté et de la sécurité Groupe de traitement des documents 3 346 204 4 298 322 272 570 5 331 776 4 293 112 1 150 472 2 147 272 3 724 010 1 892 118 26 455 856 Sous-total Programme de travail Sous-programme 1 – Division de la recherche et du droit au développement Coordination et gestion Lutte contre la discrimination Handicap VIH et SIDA Populations autochtones et minorités Droits des femmes et questions liées au genre État de droit et démocratie OMD et approche fondée sur les droits de l'homme Questions économiques et sociales Entreprise et droits de l'homme Droit au développement Méthodologie, éducation et formation Indicateurs Migration Réparations pour les survivants de la violence sexuelle en RDC 2 468 938 3 490 048 704 000 603 826 2 926 336 4 688 492 3 812 258 1 397 500 1 704 354 294 612 225 096 6 335 138 1 103 558 228 622 840 393 30 823 171 Sous-total Sous-programme 2 – Division des traités des droits de l’homme Traités des droits de l'homme Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants Sous-total Sous-programme 3 – Division des opérations sur le terrain et de la coopération technique 10 319 764 1 813 460 12 133 224 Coordination et gestion Afrique Amériques Asie et Pacifique Europe et Asie centrale* Moyen-Orient et Afrique du Nord Institutions nationales Intervention rapide et missions de paix Fonds d'affectation spéciale pour l'Examen périodique universel - Assistance technique 2 6 1 3 3 3 3 4 1 Sous-total Sous-programme 4 – Division du Conseil des droits de l'homme et des procédures spéciales 512 744 840 371 286 539 628 276 335 984 980 824 722 716 892 706 986 282 30 538 092 Coordination et gestion Conseil des droits de l'homme Fonds d'affectation spéciale pour l'Examen périodique universel - Participation Procédures spéciales 592 626 3 208 494 1 710 022 15 227 734 Sous-total Total Programme de travail 20 738 876 94 233 363 * Inclut les budgets pour le Conseiller aux droits de l'homme en Serbie et dans l'Ex-République yougoslave de Macédoine. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 101 PARTIE II BESOINS EXTRABUDGETAIRES 2012-2013 Besoins (en dollars E.-U. Services de gestion et d'appui aux programmes Technologies de l'information Projet de banque de données de cas relatifs aux droits de l'homme 5 341 000 759 882 Sous-total 6 100 882 Sous-total Siège 126 790 101 PRÉSENCES SUR LE TERRAIN AFRIQUE Afrique centrale, Yaoundé - Centre sous-régional pour les droits de l'homme et la démocratie Afrique de l'Est, Addis-Abeba Bureau régional Afrique australe, Pretoria - Bureau régional Afrique de l'Ouest, Dakar - Bureau régional Guinée - Bureau national Togo - Bureau national Ouganda - Bureau national Ouganda - Projet commun pour la justice transitionnelle Burundi - Appui à la mission de paix République centrafricaine – Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Côte d'Ivoire – Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix République démocratique du Congo – Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix République démocratique du Congo - Projet commun de lutte contre l'impunité des violences sexuelles dans l'Ouest de la RDC République démocratique du Congo – Projet d’Équipes mixtes de protection Guinée-Bissau - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Libéria - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Sierra Leone - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Somalie - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Soudan du Sud - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Soudan Darfour - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Tchad - Conseiller aux droits de l'homme Grands Lacs (Burundi) - Conseiller aux droits de l'homme Kenya - Conseiller aux droits de l'homme Madagascar - Conseiller aux droits de l'homme Niger - Conseiller aux droits de l'homme Rwanda - Conseiller aux droits de l'homme Nouveau Conseiller aux droits de l'homme Sous-total Afrique 987 634 2 217 942 2 155 466 710 110 4 796 300 3 312 894 7 458 292 603 974 1 152 243 63 556 361 600 533 208 960 608 1 030 296 146 805 885 855 260 1 057 741 1 904 592 648 697 584 961 738 946 172 486 184 815 044 064 892 798 424 148 476 35 820 975 AMÉRIQUES Amérique centrale, Panama - Bureau régional Amérique centrale, Panama - Projet commun pour les personnes d'ascendance africaine Amérique du Sud, Chili - Bureau régional Bolivie - Bureau national Colombie - Bureau national Colombie - Projet commun pour un plan national d'éducation aux droits de l'homme Colombie - Projet de suivi des mesures relatives aux droits de l'homme Colombie - Projet pour promouvoir le droit à la liberté Colombie - Appui aux questions émergentes Guatemala - Bureau national Guatemala - Programme commun “Maya" pour les peuples autochtones Mexique - Bureau national 7 810 639 5 759 424 Haïti - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix Haïti - Appui aux interventions post-séisme/ enquête sur les mesures de protection Équateur - Conseiller aux droits de l'homme 102 1 3 18 2 232 956 141 090 929 298 292 710 422 812 012 924 948 260 67 808 712 825 441 994 PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 413 106 244 866 1 168 368 BUDGET ET BESOINS FINANCIERS BESOINS EXTRABUDGETAIRES 2012-2013 Besoins (en dollars E.-U. Honduras - Conseiller aux droits de l'homme 1 088 534 Paraguay - Conseiller aux droits de l'homme 1 211 690 Sous-total Amériques 45 899 304 ASIE et PACIFIQUE Asie du Sud-Est, Bangkok - Bureau régional 822 404 Pacifique, Suva - Bureau régional 1 877 102 Cambodge - Bureau national 2 703 780 Népal - Bureau national 5 351 674 Afghanistan - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix 1 689 070 Timor-Leste - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix 1 297 430 Papouasie-Nouvelle-Guinée - Conseiller aux droits de l'homme 945 876 Sri Lanka - Conseiller aux droits de l'homme 937 032 Sous-total Asie et Pacifique 15 624 368 EUROPE et ASIE CENTRALE Asie centrale, Bichkek - Bureau régional 1 380 662 Asie centrale, Kirghizstan - Bureau régional 3 095 898 Europe, Bruxelles - Bureau régional 1 292 020 Kosovo - Bureau autonome 1 958 082 République de Moldavie - Conseiller aux droits de l'homme 560 656 Fédération de Russie - Conseiller aux droits de l'homme 2 386 732 Serbie - Conseiller aux droits de l'homme Sud-Caucase - Conseiller aux droits de l'homme 2 270 410 Ex-République yougoslave de Macédoine - Conseiller aux droits de l'homme Ukraine - Conseiller aux droits de l'homme 426 118 Sous-total Europe et Asie centrale 13 370 578 MOYEN-ORIENT et AFRIQUE DU NORD Moyen-Orient, Beyrouth - Bureau régional 3 366 428 Afrique du Nord - Bureau régional 5 565 544 Asie du Sud-Ouest et région arabe, Doha - Centre de formation et de documentation 2 170 174 Mauritanie - Bureau national 2 398 614 Territoire palestinien occupé - Bureau autonome 6 343 246 Tunisie - Bureau national 5 007 028 Iraq - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix 346 684 Lybie - Volet Droits de l’homme de l’appui à la mission de paix 450 632 Lybie - Équipe de pays chargée de l'action humanitaire 331 271 Yémen - Présence sur le terrain en cours de négociation 407 098 Sous-total Moyen-Orient et Afrique du Nord 26 386 719 Sous-total présences sur le terrain 137 101 94 TOTAL SIÈGE + PRÉSENCES SUR LE TERRAIN 263 892 045 FONDS Fonds de contributions volontaires pour les victimes de la torture Fonds de contributions volontaires pour les populations autochtones Fonds de contributions volontaires pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage TOTAL FONDS 25 696 200 533 878 1 425 242 27 655 320 TOTAL GÉNÉRAL 291 547 365 PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 103 Fonds administrés par le HCDH PRINCIPAUX FONDS DE CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES DU HCDH Les contributions volontaires destinées à appuyer les activités du HCDH au siège et sur le terrain sont recueillies et gérées au moyen de deux fonds principaux : le Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies à l'appui des activités du Haut-Commissariat aux droits de l'homme et le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la coopération technique dans le domaine des droits de l'homme. Fonds d'affectation spéciale des Nations Unies à l'appui des activités du Haut-Commissariat aux droits de l'homme Le Fonds d’affectation spéciale à l’appui des activités du Haut-Commissariat a été créé en 1993 par le Secrétaire général pour soutenir le travail de fond de ce qui était à l’époque le Centre pour les droits de l’homme, et pour compléter les ressources du budget ordinaire. Depuis, ce fonds a constitué une source de financement à caractère général destiné à appuyer un large éventail d’activités. C’est le plus important des fonds administrés par le HCDH. Il est employé pour la gestion de près de 70 pour cent de l’ensemble des fonds extrabudgétaires (y compris les fonds non liés). Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la coopération technique dans le domaine des droits de l’homme Le Fonds de contributions volontaires pour la coopération technique dans le domaine des droits de l’homme a été créé en 1987 par le Secrétaire général en application de la résolution 1987/83 de l’ancienne Commission des droits de l’homme. Plus spécifiquement, ce fonds appuie les efforts déployés par les pays pour créer des cadres de protection des droits de l’homme, notamment des cadres juridiques solides, des institutions nationales chargées des droits de l’homme efficaces, des systèmes judiciaires 104 indépendants et des organisations de la société civile dynamiques. Un Conseil d’administration a été désigné en 1993 par le Secrétaire général. Il se réunit deux fois par an pour offrir des conseils administratifs et opérationnels au HCDH. Au cours des dernières années, le rôle consultatif du Conseil d'administration a évolué pour inclure des sujets comme l’élaboration de stratégies d'orientation des politiques et de coopération technique dans un cadre programmatique plus large. Le Fonds est, par ordre d'importance, le deuxième fonds d'affectation spéciale administré par le HCDH. Les activités financées ont permis : l’appui aux efforts déployés au niveau des pays pour inclure les normes internationales relatives aux droits de l'homme dans les lois, politiques et pratiques ; le renforcement des capacités nationales à se conformer à ces normes ; le renforcement des politiques, procédures et pratiques concernant l'administration de la justice ; l’élaboration de programmes d'éducation aux droits de l'homme ; la création d'institutions nationales des droits de l'homme réactives ; le déploiement de conseillers aux droits de l'homme auprès des équipes de pays des Nations Unies (UNCT) ; et l’élaboration de plans d'action nationaux de promotion et de protection des droits de l'homme. Le HCDH administre et gère également le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour le programme d’éducation aux droits de l’homme au Cambodge, créé en 1992 par le Secrétaire général. Il s'agit d'un mécanisme financier financé par les contributions volontaires. L'objectif de ce fonds est de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre d'un programme d'éducation aux droits de l'homme au Cambodge afin de promouvoir la compréhension et le respect des droits de l'homme. Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, ce fonds a reçu 1 009 200 dollars E.-U. en contributions volontaires. Les ressources nécessaires pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 2 703 780 dollars E.-U. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS FONDS ADMINISTRÉS PAR LE HCDH FONDS D’AFFECTATION SPECIALE POUR L’EXAMEN PÉRIODIQUE UNIVERSEL (EPU) Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la participation à l'EPU Financement des voyages de 68 représentants des États et formations dispensées dans 106 pays. Le Fonds a été créé en 2008 par le Secrétaire général en application de la résolution 6/17 du Conseil des droits de l'homme (CDH) adoptée pour faciliter la participation des États à l'EPU. Il s’agit d’un mécanisme financier destiné à fournir : u Un financement aux représentants officiels des pays en développement et des pays les moins développés pour qu’ils puissent se rendre à Genève et présenter leur rapport national, participer aux discussions à son sujet et être présents au moment de l'adoption du rapport lors des séances du groupe de travail de l'EPU. u Un financement destiné aux représentants officiels des pays en développement qui sont membres du CDH mais ne bénéficient pas d'une mission permanente à Genève pour s’y rendre en qualité de rapporteurs (par exemple, les membres de la “troïka”). u Une formation aux États membres portant sur la préparation des rapports nationaux. Le Fonds est financé par des contributions volontaires et administré par le HCDH. Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, le Fonds a reçu 899 200 dollars E.-U. en contributions volontaires. Les ressources nécessaires pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 1 710 022 dollars E.-U. Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour l'assistance financière et technique à la mise en œuvre de l'EPU Le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour l'assistance financière et technique à la mise en œuvre de l'EPU a été créé en 2008 par le Secrétaire général en application de la résolution 6/17 du Conseil des droits de l’homme. Ce mécanisme financier a été mis en place en vue d’apporter, parallèlement aux mécanismes de financement multilatéraux, une assistance financière et technique qui permette aux pays de mettre en œuvre les recommandations formulées à l’issue de la procédure d’EPU, en consultation avec le pays concerné et avec l’accord de celui-ci. Conformément à son mandat défini en 2009, ce fonds a pour objectif : u La diffusion d’informations sur les conclusions de l’EPU en vue de mobiliser un soutien aux pays concernés ainsi que l’intégration des conclusions de l’EPU dans les documents de programmation commune par pays des Nations Unies, dont le Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD). u La coordination des activités multilatérales, bilatérales et onusiennes destinées à appuyer les conclusions de l’EPU, notamment la conduite d’évaluations de besoins u u u u et l’élaboration de programmes et de projets axés sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU. L’échange d’informations et la mise en commun des meilleures pratiques, notamment lors de réunions, séminaires, consultations et autres formes d’interaction au niveau régional et sous-régional. Le renforcement des capacités et des compétences nationales de mise en œuvre des recommandations de l’EPU. Le cofinancement de programmes et de projets visant à mettre en œuvre les recommandations de l’EPU. Le suivi régulier avec les organes et institutions nationaux concernés des mesures prises pour mettre en œuvre les recommandations de l’EPU. Bien que le premier cycle de l'EPU ne prendra fin qu'en mars 2012, un certain nombre d’États ont déjà, de leur propre chef, partagé des informations sur les progrès accomplis à ce jour. Depuis le début du premier cycle en 2008, le HCDH a activement aidé et soutenu des États membres dans la création de mécanismes de suivi et d’autres moyens destinés à une mise en œuvre plus efficace des principales recommandations du Conseil et de leurs propres engagements volontaires. Conformément à la résolution 5/1 du Conseil, les États feront rapport pendant le deuxième cycle, inter alia, sur leur mise en œuvre des recommandations, les promesses et engagements auxquels ils ont souscrits et toute évolution pertinente en matière de droits de l’homme survenue lors de l’examen précédent. Au cours des deux dernières années (2010-2011), le Fonds a appuyé plus de 133 projets et activités dans plus de 50 pays à travers les présences sur le terrain, les bureaux régionaux et les équipes de pays du HCDH. Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, le Fonds a reçu 981 900 dollars E.-U. en contributions volontaires. Les ressources nécessaires pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 1 335 282 dollars E.-U. pour appuyer davantage les activités de l'EPU à travers les bureaux régionaux et nationaux du HCDH. AUTRES FONDS IMPORTANTS Le HCDH fait également office de secrétariat pour trois fonds distributeurs de subventions qui ont été créés en application d’une résolution de l'Assemblée générale. Ces fonds fournissent une assistance financière à des organisations de la société civile et à des individus travaillant dans des domaines spécifiques des droits de l'homme. Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les victimes de la torture 300 projets pour les victimes de la torture ont été financés dans plus de 70 pays.. Le Fonds de contributions volontaires pour les victimes de la torture a été créé en 1981 en application de la résolution 36/151 de l’Assemblée générale. Son Conseil PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 105 Inauguration de l’exposition d'œuvres d'art réalisées par des victimes de la torture et organisée par le Fonds de contributions volontaires pour les victimes de la torture. d'administration se réunit deux fois par an pour fixer les priorités, examiner le travail du Fonds et accorder des subventions aux organisations qui œuvrent pour atténuer les conséquences physiques et psychologiques de la torture sur les victimes et les membres de leur famille. En 2010-2011, avec le soutien administratif du HCDH, le Fonds a versé plus de 22 millions de dollars E.-U. en subventions à plus de 300 projets à travers le monde. Les types d'assistance fournis par les organisations appuyées par le Fonds vont d’une aide psychologique, médicale, et sociale à une assistance juridique et financière. Les subventions pour assistance psychologique, médicale et juridique sont les plus courantes, mais souvent les organisations bénéficiaires appliquent une approche globale procurant aux victimes une assistance sous plusieurs formes. Cette approche s’est révélée efficace pour aider les victimes à surmonter leurs traumatismes, à obtenir réparations et à se réinsérer dans la société. En 2010, les membres du Conseil d'administration et le Secrétariat du Fonds ont exprimé leur préoccupation au sujet de l'écart grandissant entre demandes de financement et ressources financières disponibles. De plus, le nombre de demandes reçues chaque année en provenance de plusieurs régions que le Conseil juge comme prioritaires, notamment l'Asie centrale et les pays lusophones d'Afrique, est extrêmement limité. Des efforts sont actuellement entrepris pour susciter des demandes des organisations de ces régions, notamment en permettant à celles d'Asie centrale de soumettre leurs sollicitations en langue russe. Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, le Fonds a reçu 17 425 300 dollars E.-U. en contributions volontaires. Les ressources nécessaires pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 25 696 200 dollars E.-U. Au cours des vingt-cinq dernières années, le Fonds a permis à plus d’un millier de représentants des populations autochtones de participer à des réunions décisives pour les populations autochtones du monde entier. Dans ce contexte, les représentants des populations autochtones ont pu discuter directement avec les représentants des gouvernements et les agences des Nations Unies, tisser des liens avec d’autres populations autochtones et avec des ONG, et mettre au point des activités de suivi au niveau local. Le Conseil d'administration, composé d'experts des questions autochtones, se réunit chaque année pour définir les priorités, passer en revue les activités du Fonds, approuver de nouvelles subventions et évaluer l'impact des subventions précédentes. En raison de l'écart grandissant entre demandes de subvention et ressources disponibles, au moins 90 pour cent des demandes reçues en 2011 ont été rejetées. Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, le Fonds a reçu 314 200 dollars E.-U. en contributions volontaires. Les ressources nécessaires pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 533 878 dollars E.-U. Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage 113 subventions accordées aux victimes des formes contemporaines d'esclavage dans 54 pays. Le Fonds de contributions volontaires pour la lutte contre les formes contemporaines d’esclavage a été créé par l’Assemblée générale en 1991. Il fournit de petites subventions à des projets communautaires qui apportent une aide humanitaire, juridique et financière aux victimes des formes contemporaines d'esclavage. Le Fonds se focalise en premier lieu sur des projets d'assistance aux personnes qui souffrent des plus graves formes de violations des droits de l'homme survenant dans le contexte de formes contemporaines d'esclavage, notamment l’esclavage traditionnel, la servitude pour dettes, le servage, le travail forcé, la traite d’êtres humains, l'esclavage sexuel, les pires formes de travail des enfants, © HCDH Photo © HCDH Photo PARTIE II Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour les populations autochtones 155 subventions pour aider les populations autochtones à participer aux réunions et manifestations des Nations Unies. Le Fonds de contributions volontaires pour les populations autochtones a été créé en 1985 par la résolution 40/131 de l’Assemblée générale pour permettre aux populations autochtones de débattre au niveau international de problématiques qui les concernent, et de contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de normes internationales et de législations nationales pour la protection de leurs droits. Les contributions sont versées sous la forme de subventions de voyage qui permettraient aux populations autochtones de participer aux réunions et manifestations des Nations Unies. 106 Le Fonds de contributions volontaires pour les populations autochtones soutient leur participation aux réunions des Nations Unies. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS FONDS ADMINISTRÉS PAR LE HCDH le mariage forcé, la vente d’épouses, le lévirat (type particulier de mariage où le frère d’un défunt épouse la veuve de son frère) et d’autres formes d'exploitation. Depuis sa création, le Fonds a fourni une assistance à plus de 400 projets qui ont, à leur tour, aidé des milliers de victimes réelles ou potentielles dans plus de 90 pays. La plus-value du Fonds réside dans sa capacité à fournir une assistance concrète, notamment en matière de logement, d'assistance juridique, d’accompagnement psycho-social, d'alimentation, de formation aux soins de santé et de développement de sources durables de revenus. Le Fonds est administré par le Secrétaire général, sur avis des cinq membres du Conseil d'administration. Le Fonds a mis en œuvre l'ensemble des 22 recommandations formulées par le Bureau des services de contrôle interne de l'ONU (BSCI), ce qui a significativement amélioré l'impact et l'efficacité de son Conseil d'administration. La coordination entre le Fonds et les autres organes et mécanismes de l'ONU chargés d’examiner les formes contemporaines d'esclavage a également été renforcée. L'écart grandissant entre les demandes de subventions et les ressources financières disponibles reste une source de graves préoccupations pour le Conseil d'administration. C’est ce manque de ressources qui explique le rejet de près de 85 pour cent des demandes admissibles reçues pour 2011-2012. Fonds spécial du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture Ce Fonds spécial a été créé en vertu de l'article 26 du Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (OP-CAT). L'objectif du Fonds consiste à contribuer à financer l’application des recommandations que le Sous-Comité pour la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (Sous-comité de protection) adresse à un État partie à la suite d’une visite, et à appuyer les programmes d'éducation. L'OP-CAT, entré en vigueur en 2006, crée un système à deux piliers, aux niveaux international et national, pour prévenir la torture et d’autres formes de mauvais traitements sur tous les lieux de détention. Au niveau international, l'OP-CAT a établit le Sous-comité de protection, lequel qui est devenu opérationnel en février 2007. Le Sous-comité a une fonction opérationnelle qui lui permet de se rendre sur tous les lieux de détention des États parties et une fonction consultative qui consiste à fournir une assistance et des conseils à ces mêmes États. L'appel aux demandes de subventions pour la période 2011-2012 a été clos le 30 Novembre 2011. Pour cette période, le Sous-comité de protection a établi quatre priorités thématiques : u La notification aux détenus de leurs droits fondamentaux Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, le Fonds a reçu 1 087 100 dollars E.-U. en contributions volontaires. dans une langue qu’ils peuvent comprendre. u L'amélioration des activités récréatives et des formations professionnelles pour les mineurs en détention. Les ressources financières pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 1 425 242 dollars E.-U. u Les programmes de formation de base pour le personnel pénitentiaire (axés en particulier sur les soins de santé). u Toute autre recommandation spécifique formulée dans AUTRES MÉCANISMES FINANCIERS Fonds de réserve du HCDH Un Fonds de réserve de 1 million de dollars E-U. a été créé dans le cadre du Projet d'appui financier aux activités d’intervention rapide pour permettre au HCDH de répondre aux situations d’urgence relatives aux droits de l'homme de manière opportune et adaptée. Le Fonds est alimenté par des contributions volontaires destinées à des activités d’intervention rapide et est utilisé par le Haut-Commissariat pour “faciliter, mettre en œuvre et entreprendre des activités dans le cadre des priorités, des stratégies et politiques globales du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, en particulier dans le contexte de la mise en œuvre de capacités d’intervention rapide au sein du Haut-Commissariat”. Le Fonds a fortement amélioré la capacité du siège du HCDH à apporter un appui conceptuel et opérationnel aux mandats imprévus ou aux situations nécessitant une intervention rapide. les rapports de visite appelant l’attention sur un besoin urgent et impérieux. Les demandes de subventions ne peuvent être soumises qu’en lien avec les recommandations formulées par le Sous-comité dans les rapports de visite qui ont été rendus publics à la demande de l'État partie. Dans ce contexte, les demandes peuvent être soumises par les États parties, les mécanismes nationaux de prévention (MNP), les institutions nationales des droits de l'homme (INDH) qui sont en pleine conformité avec les Principes de Paris, et les ONG, en particulier si les projets proposés doivent être mis en œuvre en collaboration avec les États parties et/ou les MNP. Les ressources nécessaires pour l'exercice biennal 2012-2013 sont estimées à 1 813 460 dollars E.-U. Au cours de l'exercice biennal 2010-2011, le Fonds a reçu 1 178 600 dollars E.-U. en contributions volontaires. PLAN DE GESTION DU HCDH 2012-2013 – TRAVAILLER À DES RÉSULTATS 107