OCT OBRE 2016

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OCT OBRE 2016
OCTOBRE 2016
NOTE DE CONJONCTURE DE FEDERAL FINANCE GESTION
Les Banques Centrales ont occupé le devant de la scène
en septembre. En Zone euro, l’assouplissement attendu n’a
pas eu lieu, la BCE préférant inciter les gouvernements à
réformer. La Banque du Japon a renforcé son arsenal antidéflation et, aux USA, la FED a remis la hausse de ses taux
directeurs à plus tard. Côté pétrole, la réunion des pays
de l’OPEP à Alger a permis de parvenir à un accord sur
la réduction de leur production. Globalement, les marchés
actions, et plus particulièrement ceux des pays émergents,
ont été soutenus par la prudence de la FED, la perspective
de soutiens budgétaires plus affirmés et la remontée des
matières premières.
CROISSANCE ECONOMIQUE MODEREE DANS LA
PLUPART DES ZONES
Aux Etats-Unis, l’activité poursuit sa croissance
à un rythme modéré. Les ménages restent
confiants sur leur situation et les créations
d’emplois continuent de rassurer. Si les indices
de confiance dans l’industrie sont décevants,
les commandes industrielles sont un peu mieux
orientées. Du côté de l’immobilier, la confiance
des promoteurs remonte. Dans ce contexte, la
FED n’a pas remonté son taux directeur mais confirme que
les conditions d’un resserrement se sont renforcées.
En Zone euro, les indices de confiance PMI bien orientés
(notamment en France et en Allemagne) sont compatibles
avec une croissance proche de 1,5%. L’inflation en zone
euro est remontée légèrement en septembre à +0,4% et
reste à +0,8% hors prix du pétrole. Le calendrier politique
reste cependant chargé. En Espagne, un gouvernement de
coalition n’a toujours pas été trouvé. En Italie, le référendum
sur la réforme du Sénat du 4 décembre sera crucial pour
conforter, ou non, les réformes voulues par le gouvernement.
En Chine, les chiffres économiques sont relativement
rassurants, notamment, la production industrielle et les
ventes de détail. Au Japon, l’objectif d’inflation de la Banque
Centrale a été relevé à plus de 2% et un objectif de taux
longs de 0% sur le taux 10 ans (« yield targeting ») a été
introduit.
STABILISATION DES MARCHES PENDANT l’ETE
L’Euro a clôturé à un niveau proche de celui du mois dernier
(1,12 €/$), tandis que l’accord surprise de l’OPEP sur une
volonté de réduction de sa production a permis au cours du
Brent de remonter en fin de mois à 49$ le baril. L’indice
CAC40 est resté relativement stable sur le mois de septembre
clôturant à près de 4448 points. En cours de mois, les indices
sont remontés, encouragés par la prudence de la FED, la
publication de meilleurs chiffres économiques et la remontée
des matières premières. Les taux monétaires sont restés
proches de -0,30% sur l’Euribor 3 mois et -0,33% pour l’Eonia.
Suite au statu quo de la FED, les taux longs ont rebaissé en
fin de mois clôturant à un niveau proche du mois dernier
aux Etats-Unis (1,60%) et à des niveaux inférieurs pour les
taux allemands (-0,12%) et français (0,18%). En Italie, la
fragilité du secteur bancaire et de l’incertitude entourant le
référendum du 4 décembre ont favorisé la remontée des taux
longs italiens jusqu’à 1,19%.
EN 2017, LES PLANS DE SOUTIEN
BUDGETAIRE POURRAIENT
PROGRESSIVEMENT EPAULER
L’ACTION DES BANQUES CENTRALES.
En 2017, la croissance économique des pays
développés devrait rester modérée et se
rapprocher de 2% aux USA, 1,4% en zone euro
et 0,8% au Japon. Elle devrait se renforcer plus nettement
dans les pays émergents (+4,7% attendu) grâce à la reprise
des économies brésiliennes et russes, malgré la poursuite du
ralentissement de l’économie chinoise. Au niveau mondial,
les politiques monétaires des Banques Centrales devraient
rester accommodantes, le temps que les plans budgétaires,
liés aux élections présidentielles à venir, puissent être mis en
œuvre. Le contexte moins déflationniste devrait permettre
aux taux longs américains de remonter modérément en 2017
jusqu’à 2,30% parallèlement à la hausse attendue des taux
directeurs de la FED et des chiffres d’inflation. Dans leur
sillage, les taux allemands pourraient progresser légèrement
jusqu’à 0,40%.
Le contexte global devrait rester celui d’une croissance
modérée peu inflationniste souvent favorable aux valorisations
des marchés actions. La progression des marchés pourrait
cependant être affectée par la hausse des taux de la FED,
l’instabilité politique liée notamment aux changements
d’équipes gouvernementales (USA, France, Allemagne…),
l’affaiblissement du projet européen (populisme, migrants) et
les tensions géostratégiques (Syrie, Russie …).
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Responsable de la Stratégie