BRETAGNE

Transcription

BRETAGNE
résidence annie ebrel
bretagne
Atelier-concert
Annie Ebrel, voix
l’amphi
à suivre...
l’amphi à midi
gratuit
jazz
me 26, ve 28 novembre 12h30
Trio Dulabo
Ma Mère l’Oye, Maurice Ravel
Relecture du trio Dulabo
Le jazz à l’amphi
Résidence
Henri Texier, contrebasse
je 27, ve 28 et sa 29 nov. 20h30
Tarifs : 10e et 16e
l’amphi à midi
novembre 2008
me. 19 et ve. 21, 12h30
annie ebrel
Annie Ebrel mérite incontestablement son écrin de flamme qui nous change un
peu de la sobriété ordinaire de la Bretagne traditionnelle et affiche sa volonté
d’être de son temps. Etre de son temps c’est aussi créer l’événement en mettant en
scène la musique, en imaginant la géométrie des attitudes, des lumières et des sonorités. La splendeur dépouillée de ce spectacle moderne, inventif et en même temps
fièrement et solidement enraciné dans la mémoire a fait merveille. Jean-Luc Germain
Annie Ebrel est née à Lohuec, au nord de la Cornouaille, aux portes du Trégor, dans une famille
d’agriculteurs. On y parle breton au naturel. On y
chante dans la tradition du pays, on y danse aux
accents du kan ha diskan. Très tôt, elle fait danser,
mais poursuit son apprentissage, notamment auprès
de son maître, le chanteur Marcel Guilloux, et en
participant au travail documentaire mené alors par
toute une génération de jeunes artistes bretons tout
à la fois soucieux de racines et d’ouverture. À partir
de 1992, elle multiplie les compagnons de scène :
Erik Marchand, Yann Fañch Kemener... et surtout
Nolùen Le Buhé. Avec le groupe Dibenn, Annie
Ebrel défriche de nouvelles terres du chant breton,
ouvrant à son tour la voie à d’autres chanteuses et
chanteurs. Au Théâtre de la Ville, Marcel Guilloux
est à ses côtés, mais aussi le contrebassiste italien
Riccardo Del Fra qu’elle a rencontré auprès du guitariste Jacques Pellen.
Une relation forte et durable se noue avec Riccardo
Del Fra et se cristallise en un duo (le disque Voulouz
Loar 1998) bientôt devenu sextette (spectacle Flouradenn 2001). Parallèlement, elle poursuit son chemin personnel, en solo, avec le groupe Ilù, en trio
pour un travail polyphonique avec Murielle Quelen
et Enora de Parscau.
Après avoir uni sa voix à d’autres langages musicaux contemporains, le bagage rempli de toutes
ces expériences, Annie Ebrel crée en 2004 un
spectacle solo : Une Voix bretonne. Une création
qui fait la part belle à la voix nue, traditionnelle et
moderne. Du chant solo et a capella, des textes
et des mélodies commandés à différents auteurs
(chanteurs, musiciens, femmes et hommes de lettre…) de Bretagne et d’ailleurs, elle nous propose
un spectacle qui a pour cadre une journée, du matin au soir, ou une année et ses quatre saisons ou
une vie de la naissance à la mort. Textes courts en
breton ou en français, chant breton contemporain,
effets sonores et harmonisation. Elle se crée ainsi un
répertoire sur mesure et défriche de nouvelles terres
du chant avec une grâce rare et une très grande générosité. Elle s’adjoint pour ce spectacle les talents
des auteurs et compositeurs Riccardo Del Fra, Lors
Jouin, Marcel Le Guilloux, Jean-Yves Le Roux, Kristen
Noguès, Tangi Thierry, Louis-Jacques Suignard, du
couturier Pascal Jaouen pour les costumes, et du
cinéaste Lucas Belvaux pour la mise en scène.
Aujourd’hui Annie Ebrel se lance dans une nouvelle
aventure musicale, en quartet cette fois avec l’harmoniciste Olivier Ker Ourio, le percussionniste Bijan
Chemirani et le guitariste Pierrick Hardy.