Date : 5 décembre 2016 Auteure : Sophie D. Morin Titre
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Date : 5 décembre 2016 Auteure : Sophie D. Morin Titre
Date : 5 décembre 2016 Auteure : Sophie D. Morin Titre : Privilégier le test de détection du VPH au test Pap La « visite de santé préventive en gynécologie » est une approche utilisée depuis une dizaine d’années au Québec qui vise à détecter des changements qui peuvent se produire dans les cellules du col de l’utérus. À tous les deux ou trois ans, toutes les femmes de 21 ans ou plus devraient se soumettre à cette visite afin d’effectuer un examen gynécologique. Cet examen, appelé frottis cervico-vaginal ou test Pap, consiste à prélever des cellules du col de l’utérus dans le but de déceler des cellules précancéreuses ou cancéreuses. Un test de détection du VPH sera ensuite prescrit si le résultat du test Pap est positif. Finalement, si le test de détection révèle la présence du VPH, on effectuera une colposcopie et une biopsie. Cependant, cette procédure est inversée dans plusieurs pays européens et l’Australie, c’est-àdire que le test de détection du VPH est effectué dans un premier temps, suivi du test Pap si nécessaire. Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec a demandé à l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) de réaliser une étude afin d’analyser cette nouvelle procédure, de comparer l’efficacité du test Pap au test de détection du VPH et de formuler des recommandations à cet effet. Actuellement, le coût du test de détection du VPH est plus élevé que celui du test Pap à cause des techniques employées et du personnel nécessaire. « Toutefois, presque toutes les études montrent que le test VPH a un meilleur profil coût-efficacité. Cela veut dire que même si le test est un peu plus onéreux, au bout du compte, ça nous coûte néanmoins moins cher en traitements pour le cancer, car le test nous permet de prévenir un plus grand nombre de cancers », souligne la gynécologue Marie-Hélène Mayrand, chercheuse du Centre de recherche du CHUM et membre du comité national de cancérologie sur le dépistage du cancer du col utérin qui se trouve sous l’Autorité du MSSS. De plus, « le test Pap manque des lésions. Un test Pap peut être normal alors que la femme a des cellules précancéreuses. Pour que ce test donne de bons résultats, il faut donc le répéter aux deux à trois ans, sinon les lésions manquées progresseront vers le cancer. Le test VPH, quant à lui, est presque infaillible », poursuit la Dre Mayrand. « Somme toute, les études dont j’ai pris connaissance me portent à croire que procéder d’abord à un test de détection du VPH et effectuer un test Pap en second lieu seulement si le premier test de VPH est positif serait une meilleure option pour les femmes », affirme l’experte. Référence http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/486272/un-test-de-detection-du-vphplutot-que-le-test-pap Source Non applicable Image originale Crédit : pixabay.com/DarkoStojanovic https://www.pexels.com/photo/clinic-doctor-health-hospital-40559https://pixabay.com/en/medichospital-laboratory-medical-563425// À noter que l’image originale a été modifiée par la revue sexologique Les 3 sex*