- Ministère de l`Economie et des Finances
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du 19 AVRIL 2016 N°907 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses P.6 Par l’entremise du ministère des Affaires étrangères et de l’intégration africaine Quatre postes de magistrats à pourvoir à la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples * Les dossiers attendus le 20 avril 2016 au ministère des Affaires étrangères. P.3 P.2 Cinéma Salle comble pour la première de «Solim» de Steven AF P.4 Panier de la ménagère en mars à Lomé Maintien de la tendance baissière sur 2 mois, en lien avec Concombre et Adémè P.3 Par rapport aux prix des produits pétroliers et du ciment au Togo Une éventuelle suppression du système de péréquation Colonel Ouro Koura AGADAZI , Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique P.7 Pour le développement des microprojets Le ministère du Développement à la base initie des échanges directs entre jeunes promoteurs et chefs d’entreprises Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 CULTURES 2 AZIMUTS INFOS Cinéma Un Wi-Fi 10.000 fois moins gourmand en énergie Une équipe de l'université de Washington (États-Unis) a développé un système de Wi-Fi " passif " qui consomme 10.000 fois moins d'énergie que le Wi-Fi actuel. De quoi améliorer sensiblement l'autonomie des mobiles mais surtout celle des objets connectés en se posant comme alternative au Bluetooth. Si le Wi-Fi est désormais indispensable à l'internet mobile, il a un gros inconvénient : il consomme beaucoup d'énergie. Il est souvent recommandé de désactiver le Wi-Fi (ainsi que le GPS) de son smartphone ou sa tablette lorsque l'on ne s'en sert pas afin d'économiser la batterie. C'est aussi pour cette raison que d'autres technologies moins gourmandes telles que le Bluetooth, le Zigbee, Z-Wave, etc. sont préférées au Wi-Fi pour les montres connectées et les bracelets d'activité, les installations domotiques, les capteurs environnementaux et médicaux... Mais voilà que des chercheurs de l'université de Washington (UW) nous promettent une petite révolution avec un Wi-Fi " passif " qui serait jusqu'à 10.000 fois moins énergivore que le Wi-Fi que nous utilisons actuellement et jusqu'à 1.000 fois moins que du BluetoothLowEnergy ou du Zigbee. Pour concevoir leur " passive Wi-Fi", les scientifiques ont remis à plat le fonctionnement du système de transmission radio qui repose sur des opérations numériques et analogiques. " Au cours des 20 dernières années, la partie numérique de l'équation est devenue très efficace d'un point de vue énergétique mais les composants analogiques consomment toujours beaucoup d'énergie ", expliquent-ils. Les chercheurs ont donc séparé les deux opérations avec un module analogique branché sur le secteur qui envoie ses ondes radio à des capteurs Wi-Fi passifs spécialement conçus. Un fonctionnement proche du Morse Ces capteurs, qui consomment entre 15 et 60 microwatts selon la bande passante, absorbent les ondes analogiques et les réfléchissent sous forme de " paquets Wi-Fi " grâce à un commutateur numérique. Il s'agit d'un système de " rétrodiffusion ambiante " ou ambiant backscattering qui s'apparente au Morse. Le principe est proche du fonctionnement des puces RFID à la différence que ces dernières nécessitent des lecteurs spécifiques et n'ont une portée que de quelques centimètres. Selon les scientifiques de l'UW, ces capteurs sont compatibles avec n'importe quel appareil électronique muni d'une puce Wi-Fi. La transmission peut atteindre un débit de 11 Mbit/s vers des smartphones, des routeurs ou d'autres équipements. L'équipe de l'université de Washington dit avoir fait fonctionner le dispositif jusqu'à une portée de 30 mètres. Ces performances de débit et de distance correspondent à celles du Wi-Fi 802.11b. Elles seraient amplement suffisantes pour que le Wi-Fi passif puisse se substituer au Bluetooth et à d'autres protocoles sans fil pour un grand nombre d'objets communicants. Nous parlions des montres et des bracelets connectés, mais cela concerne également toutes les installations domotiques (serrures, thermostats, ampoules intelligentes, détecteurs de fumée…) ainsi que tous les capteurs que l'on englobe dans l'internet des objets. Les chercheurs de l'UW estiment que les capteurs Wi-Fi passifs pourraient être fabriqués pour un coût inférieur à un dollar. Ils ont d'ailleurs créé une entreprise, Jeeva Wireless, pour commercialiser leur innovation. Précisons également que le fabricant de puces de communication Qualcomm a cofinancé ces travaux qui font l'objet d'un article (Passive Wi-Fi : BringingLow Power to Wi-Fi Transmissions) qui sera présenté le mois prochain lors du Usenix Symposium on Networked System Design and Implementation. Salle comble pour la première de Solim de Steven AF Grande surprise que le nombre d'entrées pour la première de Solim, le film long métrage du Togolais Steven AF, dimanche 17 avril dernier au Palais des Congrès. La salle des spectacles et des conférences du Palais était noir d'une foule curieuse. Dehors les queues étaient tellement longues que les organisateurs craignaient l'émeute. Cela devrait inciter les dirigeants à construire des salles de cinéma. Le film Solim (amour en Kabyè) sera présenté le 17 avril prochain au Palais des congrès de Lomé. L'œuvre raconte la vie tourmentée d'un jeune étudiant à la vie amoureuse non moins tourmentée. Le jeune Solim qui vient de terminer ses études à l'université de la capitale, décide se faire un tour au village pour annoncer la bonne nouvelle. En route pour Kaveta sa ville natale il fait la rencontre de Sika dont il tombe amoureux. Début d'une histoire marinée à la sauce locale. Solim est le deuxième long métrage de Steven AF après " Shérifa ". Folligan Amouzou, alias Steven AF a étudié la psychologie à l'Université de Lomé avant de succomber à sa passion, le cinéma. Cinéma La Vierge, les Coptes et Moi à l'Institut français du Togo Première partie : La douloureuse Le film "La douloureuse" de Préféré AZIAKAsera pour la toute première fois en projection en première partie du Ciné-club de l'institut français du TOGO ce mercredi 20 Avril 2016 à 18 heures. En effet ce court métrage togolais, primée meilleur film togolais au Festival du film court d'Atakpamé, également en sélection officielle au Journées Cinématographiques … Distinction L'écrivain Kamel Daoud, journaliste de l'année Kamel Daoud a reçu jeudi dernier le prix Jean-Luc Lagardère du journaliste de l'annéepour ses chroniques parues dans le Point et dans le Quotidien d'Oran. Paradoxe : l'écrivain algérien a été distingué au moment même où il annonçait son retrait du journalisme.Affecté par les polémiques acerbes qui ont suivi la publication de son analyse des événements de la Saint-Sylvestre à Cologne, Kamel Daoud préfère désormais se consarer entièrement à la littérature. Traduit dans de nombreux pays, son roman Meursault Contre-Enquête a remporté plusieurs distinctions après avoir man- salué, soutenu (…) Mais la francophonie se porte mieux que la cacophonie ", a-t-il diten souriant avant d'ajouter : "le français n'est pas ma langue maternelle mais il peut être une langue fraternelle". En lui remettant le prix, Denis Olivennes, président de Lagardère Active, avait rendu hommage a Daoud : "C'est le courage du journaliste qui est récompensé aujourd'hui, dans la lignée de ces grands écrivains journalistes comme Albert Camus ou François Mauriac". Invité à la cérémonie, le Premier ministre Manuel Valls a salué "un intellectuel courageux et insoumis": Agenda/ L'Institut Français du Togo Conférence sur l'écrivain Bernard Dadié À l'occasion des 100 ans du poète, romancier, dramaturge Bernard Binlin Dadié et de son Prix UNESCO UNAM de Me xico JAIME TOREES BODET, l'Institut Français du Togo, en collaboration avec l'Association, les Amis de la Bibliothèque-Archives Bernard B. DADIÉ, organise une conférence sur le thème : Bernard Binlin Dadié : itinéraire d'un écrivain africain de 1933 à nos jours Présenté par le Professeur Nicole Vincileoni, l'une des plus grandes critiques et spécialistes des œuvres de Bernard B Dadié. Lieu : IFT (Salle de réunion) Date : Vendredi 22 avril Heure : 18H 30 Entrée libre Exposition à l'Hôtel Onomo Do Kokou expose "Chemin du Vodoun-Agbografo-Ouida" L'Hôtel ONOMO Lomé et l'Institut Français du Togo, vous donnent rendez-vous du 23 avril au 31 mai prochain pour l'exposition "Chemin du Vodoun" du Photographe togolais Jacques M. Q. Do Kokou. A travers une quarantaine de portraits, le photographe vous pro- pose un voyage en pays vaudou. Ornées de leurs parures colorées de Dzonu et Cauris, prêtresses et adeptes vous transporteront dans l'intimité des fêtes et cultes aux divinités. Lieu : Hotel ONOMO Lomé, Boulevard du Mono, Lomé, Togo Directeur de la Publication Hugue Eric JOHNSON A VENDRE Directeur de la Rédaction Jean AFOLABI * 1 lot de terrain avec titre foncier sis à Sanguera - ville. Prix: 13 millions à débattre. Kamel Daoud * 1/2 lot de terrain à Sagbado-Agotimé. Prix: 5 millions à débattre * 1/4 lot de terrain à Sanguéra derrière la gendarmerie. Prix: 2,5 millions à débattre Contact: (228) 90 13 34 81 ou 23 20 47 55 qué " d'une voix le prix Goncourt. En fait, le jury s'était réuni avant le déclenchement de cette polémique et Daoud a découvert le même jour son prix de journalisme et la tribune violente d'un groupe d'universitaires qui l'assimilait à un islamophobe pour avoir mis en cause le rapport du monde musulman à la sexualité. Daoud a accueilli sa récompense d'un ton ému : "J'ai été jugé, condamné, le jour même où j'ai été "Je suis face à un dilemme, a-t-il dit, vous soutenir, c'est vous mettre en difficulté. Pourtant, je ne veux pas vous laisser seul (…) La liberté d'informer, c'est le droit à l'irrévérence et au blasphème, un principe fondamental que la France défendra toujours." Attribué par un jury de 17 journalistes, le prix est doté de 10.000 euros. Il avait été décerné en 2015 à la rédaction de Charlie Hebo. Bi-hebdomadaire togolais d’informations et d’analyses Rédaction e-mail: [email protected] Sylvestre D. Hervé AGBODAN Maurille AFERI Pater LATE Kossiwa TCHAMDJA Koffi SOUZA Alan LAWSON Abel DJOBO Tony FEDA Casier N° 60 / M.P. Roland OGOUNDE Impression: Groupe de presse L’Union Dessin-Caricature Tirage: 2500 exemplaires BOGLA G. Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC Siège: Wuiti - Nkafu Tél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Service photographie LAWSON Laté Graphisme L’UNION N°907 du 19 Avril 2016 NATIONALES 3 Un mécanisme d’approvisionnement pour la maîtrise de la gestion de la subvention par l’Etat La distribution des engrais par la téléphonie mobile * A l’horizon 2020, 150 000 bénéficiaires, 500 emplois directs et 85 000 tonnes d’engrais… attendus. Late Pater A la 8ème édition du Forum national du paysan togolais, tenu du 7 au 9 avril 2016 à Kara, le projet a fait l’objet d’une conférence-débat. Pour ce qui concerne la distribution des engrais par la téléphonie mobile, le mécanisme a été présenté à l’ensemble des participants, officiellement pour une meilleure appropriation qui vise à garantir une optimisation des résultats au cours de la mise en œuvre. Une mise en œuvre qui semble imminente, a appris L’UNION auprès de la CAGIA – la Centrale d’achat et de gestion des intrants agricoles. Le niveau d’utilisation des engrais au Togo est classé parmi les plus faibles au monde. Selon une étude récente, on estime qu’environ 16% seulement des superficies reçoivent de la fumure chimique à des quantités correspondant à une dose moyenne de 6 kg/ha d’éléments fertilisants. Comparé à 16 kg/ha au Ghana, 25 kg/ha en Côte d’Ivoire et 50 kg/ha recommandés par le NEPAD, ceci traduit la faible utilisation des engrais. Ce faible niveau d’utilisation des engrais s’explique, pense-t-on, par un marché embryonnaire des intrants et l’insuffisance des réseaux de distribution ; le faible pouvoir d’achat des petits producteurs ne leur permettant pas d’acheter les intrants au comptant ; le manque de systèmes de crédits adéquats (à l’exception de la culture cotonnière) ; la pratique de la dose économique (200 kg de NPK et 100 kg d’Urée) réduisant la capacité d’acquisition des gros producteurs ; une commande nationale de 45 000 tonnes face à des besoins nationaux évalués à plus de 85 000 tonnes. En vue de relever ce niveau d’utilisation, le Gouvernement a, depuis 2008, opté pour une politique de subvention représentant 30 à 50% du coût de revient. Au cours de la période 2011-2014, le Togo a importé entre 30 000 et 45 000 tonnes d’engrais NPK151515 et Urée 46% N face à des besoins nationaux estimés à 85 000 tonnes par an. En outre, l’importation des engrais par l’Etat occasionne annuellement d’importantes dépenses de subvention qui tournent autour de 3,18 milliards de francs Cfa, soit environ 12% du crédit annuel alloué au ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique sur la période. Une réforme du secteur s’avère donc indispensable pour permettre l’implication du secteur privé. Prévue pour démarrer cette campagne agricole 2016/2017, elle a pour but d’accroître les rendements de production agricole et, par ricochet, les volumes de productions, tout en réduisant les coûts des subventions publiques et en garantis- sant la disponibilité des engrais en quantité et en qualité requise, à travers l’implication des opérateurs privés et des institutions financières. Il s’agit spécifiquement de : réduire le niveau de subvention des engrais ; renforcer le réseau de distribution des engrais par le secteur privé ; et couvrir la totalité des besoins exprimés par les producteurs pour contribuer à doubler la production à l’horizon 2030. Cette réforme permettra d’améliorer le niveau de revenu des producteurs, de créer des opportunités d’emploi en milieu rural, tout en assurant l’inclusion sociale. Les Objectifs Mais, sans un fichier fiable validé, avec des contacts téléphoniques corrects, l’opération de téléphonie mobile ne peut pas être engagée et la réforme ne saura aboutir, affirme la CAGIA. Le présent projet vise à assurer l’efficacité dans la gestion de la subvention des engrais au Togo. Il s’agit, plus spécifiquement : de mobiliser le maximum d’acteurs pour une validation participative des listes ; d’établir une liste fiable biométrique des 150 000 producteurs vulnérables qui vont bénéficier d’engrais subventionnés ; d’acquérir du matériel nécessaire à l’opération ; de mettre en place la plateforme électronique ; de renforcer les capacités du ministère à gérer le mécanisme dans le cadre d’un transfert de compétence. Les Bénéficiaires visés Prioritairement, 150 000 producteurs vulnérables bénéficient chacun d’une subvention portant sur 3 sacs de 50 kg d’engrais, soit une quantité totale de 22 500 tonnes d’engrais subventionnées. Se basant sur les indices de pauvreté des différentes régions économiques du Togo, l’opération touchera 30 000 producteurs dans la région des Savanes, 16 000 dans la Kara, 22 000 dans la Centrale, 61 000 dans les Plateaux et 21 000 dans la Maritime. Les bénéficiaires secondaires sont les autres producteurs qui profiteront d’une meilleure offre en termes de qualité et de quantité d’engrais pour répondre à leurs besoins grâce au développement des réseaux de distribution par les sociétés privées. Impacts attendus A l’horizon 2020, le mécanisme permettra la libéralisation complète du secteur des engrais au Togo (l’Etat jouera uniquement son rôle régalien de contrôle de qualité et de régulation du marché) ; la création d’emplois (plus de 500 emplois pérennes directs, 1 500 emplois indirects) ; l’accroissement du volume d’engrais mis en place à au moins 85 000tonnes contre une moyenne de 35 000 tonnes acquises et distribuées par l’Etat ; l’accroissement du taux d’utilisation des engrais à au moins 50% des surfaces emblavées ; l’augmentation de la dose moyenne d’engrais à 40 kg/ha d’éléments fertilisants. Il contribuera à l’accroissement de la productivité agricole de 50% et de la production agricole ; la croissance agricole de 10% l’an ; la baisse de la population sous-alimentée en dessous de 5% (ob- jectif faim zéro du pays en 2020) ; l’accroissement des revenus des agriculteurs ; renforcer la culture financière des vulnérables (à travers leur mise en relation avec le Fonds national de finance inclusive – FNFI). Fonctionnement du mécanisme Le ministère de l’Agriculture, à travers ses services techniques au niveau central et décentralisé, en collaboration avec les ministères partenaires (développement à la base, administration territoriale, sécurité et protection civile…), avec le concours des producteurs (chambre régionale d’agriculture, CTOP, FNGPC, FUPROCAT, etc.), en concertation avec les communautés à la base (autorités coutumières, CVD et autres leaders endogènes), procède à l’identification, à l’enregistrement des producteurs vulnérables et à la validation des listes de bénéficiaires. Une base de données de 150 000 agriculteurs bénéficiaires validée dans les régions sera consolidée au niveau national. La subvention portera sur 22 500 tonnes d’engrais NPK et Urée. Critères d’identification Pour figurer parmi les bénéficiaires, le producteur doit être de nationalité togolaise et résider dans une localité rurale durant les 3 dernières années ; disposer de 0,25 à 1 hectare de superficie cultivable sécurisée pour la spéculation éligible au projet (maïs, riz, sorgho/ mil) ; bénéficier d’un encadrement technique de proximité et être réceptif aux innovations ; s’engager à utiliser les semences améliorées ; avoir reçu la caution du comité villageois ou cantonal de supervision. Par rapport aux prix des produits pétroliers et du ciment au Togo Une éventuelle suppression du système de péréquation Les deux avis distincts d’appel à manifestation d’intérêt sont lancés depuis hier, 18 avril 2016, et courent jusqu’au 3 mai prochain à 12 heures. Ils visent à recruter une firme de consultants pour conduire une étude sur la faisabilité de la suppression de la péréquation appliquée aux prix des produits pétroliers et du ciment au Togo. Le Gouvernement togolais ayant envisagé d’engager une réforme de la gestion de la distribution et de la vente des produits pétroliers et du ciment à l’échelle nationale avec une éventuelle suppression du système de péréquation sur le transport. Acette fin, il a sollicité l’appui de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’accompagner dans la réalisation de cette réforme. Le Bureau de la BAD au Togo a accepté la demande d’appui. Les services prévus au titre des deux avis concernent les prestations pendant 1,5 mois (juin 2016juillet 2016) d’une firme de consultants pour mener l’étude qui examinera la faisabilité d’une éventuelle suppression de la péréquation appliquée aux prix des produits pétroliers et du ciment et aussi proposer des mesures alternatives pour permettre au Gouvernement de prendre des décisions en vue de l’amélioration du système de distribution des produits pétroliers et du ciment sur tout le territoire du pays. La firme de consultants devra justifier une longue expérience dans la conduite de réformes et études économiques dans le secteur pétrolier et sur la filière du ciment et devra être en mesure de fournir et gérer une équipe pluridisciplinaire de haut niveau comprenant deuxexperts ingénieurs ou économistes spécialistes dans les études sur le système de péréquation appliqué au transport des produits pétroliers et au transport du ciment à l’intérieur d’un pays. L’équipe sera composée par un consultant international et un consultant national. Les consultants devront avoir conduit des études similaires dont l’examen des mécanismes et des scénarii d’amélioration ou de suppression de la péréquation appliquée aux prix des produits pétroliers et aux prix du ciment. La BAD invite alors les firmes de consultants à présenter leur candidature en vue de fournir les prestations décrites. Les firmes intéressées doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentations, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, disponibilité de personnel qualifié, etc.). Les critères d’éligibilité, l’établissement de la liste restreinte et la procédure de sélection seront conformes aux «règles et procédures pour l’utilisation des consultants» de la Banque africaine de développement. Les firmes de consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires auprès de la BAD, Bureau national du Togo. A rappeler que, au Togo, la taxe de péréquation sur les produits pétroliers existe depuis un arrêté du 30 août 1974. A ce point de repère, elle était de 2,5 francs Cfa par litre d’essence super, 1,30 francs Cfa par litre d’essence ordinaire et 5 francs Cfa par litre de gas-oil. En 2010, elle a été fortement contestée par la société civile qui ne savait rien de ce qu’on en faisait. Au moment de la forte pénurie du ciment, l’Association togolaise des consommateurs en avait fortement réclamé les comptes. «L’ATC demande à l’Etat de rendre compte à la population de l’usage faite de la caisse de péréquation dont le montant, dépassant les 4,32 milliards de francs Cfa, a été prélevé durant 15 ans de production auprès des consommateurs qui payent aux L’UNION N°907 du 19 Avril 2016 cimentiers, sans le savoir, 240 francs sur chaque paquet de ciment acheté, soit 4800 francs par tonne ; c’est cet argent qui alimente la caisse de péréquation dans le secteur du ciment (…) l’Etat devrait expliquer aux consommateurs pourquoi avoir confié depuis plusieurs années à des privés la gestion de ce fonds public prélevé auprès des contribuables», avait-elle révélé lors d’un point de presse le 12 juin 2010. Au nom de la bonne gouvernance et de la transparence. Et là, il ne s’agit que d’un petit calcul car les indiscrétions avançaient plutôt un montant de plus de 10 milliards pour les 15 ans. Dans le principe, la caisse de péréquation doit servir à stabiliser les prix du ciment ou des produits pétroliers sur tout le territoire. Autrement, pas de différence dans les prixd’une localité à l’autre, au motif des frais de transport. ECO-NATIONALE 4 Panier de la ménagère en mars à Lomé Maintien de la tendance baissière sur 2 mois, en lien avec Concombre et Adémè Jean Afolabi En mars 2016, le niveau général des prix à la consommation a maintenu sa tendance baissière après celle observée le mois précédent. Cettebaisse estde 0,6% contre 0,7% le mois précédent. D'après l'Institut national de la Statistique et des études économiques et démographique (Inseed), la baisse est due essentiellement au recul des prix des produits des fonctions de consommation "Produits alimentaires et boissons non alcoolisées" (-1,7% ), "Logement, eau, gaz,électricité et autres combustibles" (-1,1% ), "Biens et services divers" (-1,4% ), "Transports" (-0,4% ) et dans une moindre mesure aux fonctions de consommation "Boissonsalcoolisées, tabac et stupéfiants" (-2,2% ) et "Santé" (0,1% ). Parallèlement, les prix des produits de la fonction de consommation "Articles d'habillement et chaussures" (+2,0% ) ont enregistré une hausse. L'Inseed impute la baisse observée au niveau de la fonction de consommation "Produits alimentaires et boissons non alcoolisées"à celle des prix des postes tels que : "Légumes frais en feuilles" (-30,1% ); "Poissons et autres produits séchés ou fumés" (-6,4% ); "Légumes frais en fruits ou racine" (-10,3% ); "Sel, épices, sauces et produits alimentaires non déclarés ailleurs" (-2,0% ); "Céréales non transformées" (-0,3% ); "Autres produits frais de mer ou de fleuve" (4,4% ); "Huiles" (-0,5% ); "Pains" (1,1% ); "Fruits secs et noix" (-7,0% ); "Autres fruits frais" (-0,9% ); "Pâtisseries, gâteaux, biscuits, viennoiseries" (-1,6% ); "Lait" (-0,3%); "Autres matières grasses" (-1,8% ) et "Volaille" (-0,1% ). Dansle même temps, les postes "Tubercules et plantain", "Poissons frais", "Agrumes", "Légumes secs et oléagineux" et "Sucre" ont enregistré respectivement une hausse de 12,6% ; 10,1% ; 22,3% ; 0,8% et 1,1% . Concernant lafonction de consommation "Logement,eau, gaz, électricité et autrescombustibles", la baisse est liée principalement aux postes "Combustibles solides et autres" (7,3% ) et "Combustibles liquides" (1,6% ). S'agissant de la fonction de consommation "Transport", sa diminution est portée par les postes "Carburant et lubrifiant"(-0,4%) et "Transport aériensde passagers" (-0,2% ). En effet, le 24 mars 2016, les autorités togolaises ont procédé à une réduction du prix des produits pétroliers. Pour la fonction de consommation "Boissonsalcoolisées, tabac et stupéfiants" son recul est déterminé par les postes "Vin et boissons fermentées" (-10,6% ) et "Tabac et stupéfiants" (-4,2% ). Parlant des fonctions de consommation "Biens et services divers" et "Santé" leur baisse estinfluencée respectivement par les postes "Appareils et articles pour soins corporels" (-19,2% ) et "Médicaments traditionnels" (-0,6%). Parmi les produits qui ont enregistré une baisse,l'Institut national de la Statistique cite : "Adémè" (-44,5% ); "Akpala (Chinchard) fumé" (-8,9% ); "Tomates rondes (Pomme)" (26,8%); "Charbon de bois" (-7,7% ); "Cure dents" (-35,0% ); "Piment rouge frais" (-11,5% ); "Gboman" (27,8% ); "Manvi (Hareng) fumé" (16,0% ); "Oignon frais rond" (18,2% ); "Doèvi (Anchois) fumé" (4,3% ); "Maïs séché en grains crus vendu au grand bol" (-1,5% ); "Mélange 2 temps" (-3,3% ); "Concombre" (-31,0% );"Huile végétale (Nioto)" (-1,7% ); "Saloumon fumé" (-3,2% ); "Tchoukoutou local artisanal" (16,2% ), "Œuf fraisde poule de race" (-6,0% ); "Carpe frite à l'huile rouge" (-14,9% ); "Poisson salé fermenté (Lanhoinhoin)" (-4,6% ); "Crabes frais (aglinvi moumou)" (-7,7% ); "Pain en baguette" (-5,1% ); "Essence 'SUPER' dans les stations- (+66,7% ); "Piment vert (Gboyébessé)" (+14,9% ); "Tissu synthétique kaki importé" (+8,4% ); "Bananes douces" (+9,9% ); "Manioc frais (Agbéli)" (+16,4% ); "Maïs en pâte (Mawoè)" (+13,0% ); "Banane plantain mûre" (+16,3% ); "Jus de bissape" (+31,9% ); "Riz importé longs grains vendu au petit bol" (+1,2% ); "Jeans Pantalon-Imitation de marque pour homme" (+3,8% ); "Soutien-gorge" (+8,9% ); "Chemise adulte de soirée" (+5,8% ); "Riz importé brisé vendu au petit bol" (+1,0% ); "Haricots blancs secs" (+3,1% ); "Pain artisanal salé" (+9,4% ); "Huile de palme traditionnelle (Zomi)" (+1,7% % ); "Ablo" (+11,4% ); "Manioc râpé (Agbélima)" (+3,6% ); "Jeans Pantalon-Imitation de marque pour femme" (+3,8% ); "Viande de bœuf sommation "Transports" (-2,7% ); "Produits alimentaires et boissons non alcoolisées" (-0,5% ) et "Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles" (-0,3% ). Par contre, les prix des produits des fonctions de consommation "Articles d'habillement et chaussures" (+1,8% ); "Santé" (+1,7% ); "Biens et services" (+0,8% ); "Restaurants et Hôtels" (+0,3% ) ontconnu une progression. S'agissant des nomenclatures et suivant l'état, relève l'Institut national de la Statistique,cette régression est expliquée par la baisse des prix des produits de l'énergie (-3,8% ). Pour ce qui est des secteurs de production, cette variation trimestrielle est particulièrement influencée par la baisse des prixdes produits du secteur secondaire (-0,3% ). En revanche, les prixdes produits du secteur primaire ont enregistré une hausse de 3,4% . Suivant la durabilité, cette baisse est portée par les prix des services (-0,1% ) alors que les prix des produits semi-durables et les produits durables ont augmenté res- pectivement de 1,6% et de 0,5% . Concernant la provenance, le recul de l'indice est marqué par la baisse des prix des produits importés (0,5% ) pendant que ceux des produits locaux ont connu une croissance de 0,5% . Par rapport à mars 2015 (glissement annuel), le niveau général des prix a connu une progression de 1,1% due essentiellement à la hausse des prixdes produits de la fonction "Produitsalimentaires et boissons nonalcoolisées" (+3,5% ); "Restaurants et Hôtels" (+1,3% ); "Articles d'habillement et chaussures" (+2,7% )"; "Biens et services" (+1,0% ) et dans une moindre mesure "Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer" (0,1%). Cependant, lesfonctions de consommation "Transports" et "Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles" ont diminué de 2,5% et 1,3% respectivement. Ence qui concerne les nomenclatures secondaires, cette tendance à la hausse est à mettre à l'actif des prix des produits frais (+5,5% ) et des produits hors énergie hors produits frais (+1,2% ). Dans le même temps, les prix des produits de l'énergie ont diminué de 5,1% . Au regard de la provenance, ce niveau s'explique par la hausse des prix desproduits locaux (+2,4% ). Par contre, les prix des produits importés ont connuune baisse de 0,5% . Quant à la durabilité, les prixdes produits semi-durables et non durables ont enregistré respectivement une hausse de 2,6% et 2,0% . Pour ce qui est des secteurs de production, la hausse du niveau général dépend essentiellement del'évolution des prix des produits du secteur primaire (+10,2% ) et dans une moindre mesure à celle des prix des produits du secteur secondaire (+0,4% ). Le tauxd'inflationcalculé sur la base des indices moyens des douze derniers mois, s'est établi à 1,7% tout comme en janvier et février 2016. En novembre 2015, cetauxd'inflation était de 0,9% dans la zone UEMOA contre 0,8% en octobre 2015. Contre la pauvreté dans l’espace UEMOA La Banque mondiale met 21 milliards pour des collectes de données, notamment au Togo services administrés" (-1,1% ); "Pomme fruit" (-14,1% ); "Tapioca petit grain" (-5,1%); "Pétrole lampant vendu envrac" (-1,6% ); "Sardinelles fumées (Adiadoè)" (-0,8% ); "Gasoil ordinaire dans les stations-services administrés" (-0,9% ); "Anchois (Doèvi) fumé" (-9,9% ); "Cossette de manioc" (-4,9% ); "Ananas frais" (5,7% ); "Poulet vivant de chair" (5,7% ); "Feuille de haricot" (-19,6% ); "Ailes de poulet congelé" (-2,3% ); "Ail frais" (-12,6%); "Haricots rouges secs" (-2,4% ); "Noixde Coco sec" (-7,8%); "Pétrole lampantà la pompe" (-1,5% ); "Pain artisanal sucré" (1,7% ); "Croissant sans beurre" (12,6% ); "Cola fraîche" (-12,3% ); "Drap de lit en coton (2 Places)" (1,9%); "Riz locallongs grains vendu au petit bol" (-2,5% ); "Anchois (Doèvi) frit"(-5,4% ); "Herbe Zangara pour paludisme" (-1,3% ); "Essence super de rue" (-0,8% ); "Sel de cuisine gros cristaux" (-1,8% ); "Carottes" (-5,2% ); "Lait concentré non sucré en boîte (PEAK)" (-0,7% ); "Balais à brindilles de palmier" (3,3% ); "Akpan" (-2,8% ); "Arachide décortiquée crue" (-0,6% ); "Essence mélange de rue"(-0,7%); "Pâte d'arachide" (-4,8% ) et "Piment rouge sec en poudre" (-3,% ). Quant auxproduits ayant enregistré une hausse, il est cité: "Gombos frais" (+20,7% ); "Igname" (+12,9% ); "Farine de manioc (Gari)" (+27,5% ); "Oranges locales" (+29,2% ); "Tissus polyester" (+7,0% ); "Salade verte locale (Laitue)" (+32,2% ); "Aubergine locale" (+33,5% ); "Chinchard frais (Akpala moumou)" (+5,1% ); "Œuf cuitde poule de race" avec os au kg" (+0,8% ); "Gingembre frais" (+11,6% ); "Poulet congelé importé" (+1,5% ); "Chaussure plastique pour homme" (+4,9% ); "Sucre raffiné en poudre" (+2,1% ); "Robe fillette" (+5,8% ); "Pintade locale vivante" (+10,9% ); "Chips" (+7,7% ); "Crevettes fraîches (Bolou moumou)" (+8,8% ); "Piment rouge sec" (+7,4% ). Calculé horsproduits alimentaires, le niveau général des prix a connu une régression de 0,2% contre une baisse de 0,4% le mois précédent. L'inflation sous-jacente (variation mensuelle de l'indice ' hors énergie, hors produits frais") a progressé de 0,2 contre une stabilité le mois précédent. Le niveau des prix des produits frais aenregistré une baisse de 2,1% , celuides produits énergétiques a diminué de 1,9% en relation avec la baisse des prix des produits pétroliers. Au regard de la provenance, les prix des produits locaux ont subi un recul de0,8% . En revanche, ceux des produitsimportés ont progressé de 0,4% . Du point de vue de la classification sectorielle, les prix des produits du secteur primaire ont augmenté de 1,9% et ceux du secteur secondaire ont diminué de 1,2% . Pour ce qui est de la durabilité, on note une baisse de 1,1% des prix des produits non durables et une augmentation de 1,8% des prix des produits semi durables. Le niveau des prix du mois de mars 2016, comparé à celui du mois de décembre 2015 (évolution trimestrielle) a connu une baisse de 0,2% sous l'influence dela baisse des prix des produits des fonctions de con- * Le premier cycle de collecte doit s’achever en 2017, un second étant prévu en 2020. * Le projet vise à améliorer la collecte d’informations par les bureaux nationaux de Statistique. Le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale a approuvé, le 6 avril 2016, un don de l’Association internationalede développement (IDA) d’un montant de 40,5 millions de dollars, autour de 21 milliards de francs Cfa, pour le Programme régional d’harmonisation et de modernisation des enquêtes sur les conditions de vie. Cette décision marque le début d’une ère nouvelle pour l’étude des conditions de vie en Afrique de l’Ouest. Des données de haute qualité, comparables et accessibles au public, pourront ainsi être collectées fréquemment pour améliorer la planification, le suivi et l’évaluation des politiques et programmes publics. La Banque mondiale travaillera en partenariat avec la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à la réalisation d’enquêtes comparables sur les conditions de vie dans huit pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Le premier cycle de collecte des données doit s’achever en 2017, un second étant prévu en 2020. «Pour lutter contre la pauvreté, il faut d’abord savoir ce qui se passe effectivement sur le terrain», explique Rachid Benmessaoud, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Nigéria et directeur de la coordination du Programme d’intégration régionale de l’Afrique de l’Ouest. «Les efforts engagés pour lutter contre la pauvreté ont longtemps été frei- nés par les carences statistiques. Quand on ne sait pas précisément combien de personnes sont dans le besoin, ni où elles se trouvent et quels sont leurs moyens de subsistance, il est difficile de concevoir des politiques et d’apporter les ressources nécessaires à l’amélioration de leur bien-être», explique-t-il dans un communiqué de presse de la Banque. Ce nouveau projet répond à une demande de la Commission de l’UEMOA visant à aider les bureaux de statistique de ses huit membres à améliorerla collecte d’informations sur les conditions de vie des ménages. Cette activité consiste plus précisément à recueillir des renseignements sur ce que les individus gagnent, achètent et possèdent, leur lieu et leurs conditions de travail, leurs investissements dans la production agricole, leur niveau d’instruction et leur état de santé, les paramètres démographiques, les infrastructures d’assainissement et d’alimentation en eau, etc. Dans cette optique, l’objectif du projet est d’harmoniser les outils d’enquête, d’accroître l’efficacité du recueil des données, d’améliorer la qualité et la comparabilité des statistiques dans le temps et entre les pays, d’accroître la régularité de la collecte et d’améliorer l’accès aux données en les mettant toutes à la disposition du public dans un délai de six à douze mois après l’achèvement du travail de terrain. Le partenariat entre la Banque mondiale et l’UEMOA fera appel aux nouvelles L’UNION N°907 du 19 Avril 2016 technologies (tablettes, par exemple) pour le recueil des données et comprend un important volet de renforcement des capacités fondé sur l’apprentissage entre pairs et l’apprentissage par l’action. Le projet, qui prévoit aussi une assistance technique pour les bureaux statistiques nationaux, s’appuiera sur l’examen par les pairs pour le contrôle de la qualité des données. «Nous allons améliorer la qualité des données ainsi que la rapidité et l’efficacité de leur collecte en lançant d es enquêtes multimodulaires et en recourant à des méthodes modernes telles que l’utilisation de tablettes par les enquêteurs», précise Johannes Hoogeveen, économiste principal à la Banque mondiale, qui est aussi l’un des trois chefs d’équipe du projet. Cette opération, qui est en phase avec le Programme statistique régional de l’UEMOA pour 20152020, précise le communiqué, correspond également à l’engagement de la Banque mondiale d’œuvrer avec les pays partenaires à l’amélioration du recueil des données des enquêtes auprès des ménages. Le projet permettra en outre de générer des données essentielles à l’évaluation de la réalisation de certains Objectifs de développement durable, portant notamment sur la pauvreté et les inégalités, et au suivi du double objectif de la Banque mondiale : mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans le monde. SPORTS FOOTBALL Claude Le Roy veut convaincre Corentin Tolisso de choisir le Togo Le sélectionneur du Togo, Claude Le Roy, a annoncé avoir pris contact avec le milieu de terrain lyonnais Corentin Tolisso dans le but de rejoindre la sélection togolaise. sélection d'EmmanuelAdebayor, de Hervé A. retour après une énième brouille. Actuellem ent sélectionné en En fin de séance, Claude Le Roy équipe de France Espoirs, le milieu a raccompagné Alaixys Romao au de terrain lyonnais Corentin Tolisso vestiaire. Ce dernier a d'ailleurs peut être sélectionnable avec le pays cham bré son coéquipier d'origine de son père : le Togo. Et camerounais, Nicolas Nkoulou, en Claude Le Roy compte bien en lui prédisant les succès futurs du profiter. "Je vai s essayer de Togo : "Avec ce sélectionneur, on convaincre Tolisso, même si je sais va vous battre maintenant", lui a-tque j'ai peu de chance", a-t-il il lâché. Corentin Tolisso, né le 3 expliqué à l'AFP. Car même s'il n'a août 1994 à Tarare, est un jamais fermé la porte, le Rhodanien footballeur franco-togolais. Joueur a toujours fait de la France sa priorité. polyvalent pouvant évoluer au Présent à M arseille pour poste de m ilieu de terrain ou rencontrer l'international togolais d'arrière latéral, il a commencé à Alaixy s Rom ao, l'ancien jouer pour le club d'Amplepuis puis sélectionneur du Ghana ou du celui de L'Arbresle, ville de Cameroun veut profiter de la bi- naissance de Jean-Michel Aulas et moins de 17 ans du club2. Lors de très bonnes performances avec son nationalité de certains joueurs. Son Rémi Garde, tout en étudiant au la saison 2013-2014, il prend place club qui lui perm et d'obtenir une but ? Renforcer l'effectif des collège la Platière de THIZY. dans le groupe professionnel de place de titulaire. Le rhodanien Eperviers car "L'équipe du Togo a Il rejoint l'Olympique lyonnais l'Olympique lyonnais et signe son enchaine les titularisations au milieu besoin de joueurs de talent et de dans l'équipe des 13 ans. Une premier contrat professionnel le 30 de terrain. Il marquera notamment 7 caractère comme Tolisso". Outre blessure à un genou fait qu'il est octobre 2013. buts en 38 matchs de championnat Tolisso, l'Angevin Gilles Sunu serait proche d'être écarté du club mais il Lors du championnat de France et délivrera une passe décisive. également ciblé afin de rejoindre la intègre finalement l'équipe des de football 2014-2015, il signe de FOOTBALL Énorme clash à la Roma, les insultes de Vardy font trembler Leicester Piqué humilié par la presse madrilène, les insultes de Jamie Vardy peuvent coûter cher ou encore le nouveau clash entre Totti et Spalletti, retrouvez dans votre revue de presse Foot Mer cato les der nièr es informations de la presse sportive européenne. L'humiliation de Piqué en Une de Marca En ce moment, l'Espagne est complètement retournée après la nouvelle défaite du Barça face au Valence CF (1-2) dimanche sur la pelouse du Camp Nou. Les Catalans sont désormais à égalité de point avec l'Atlético Madrid et ne comptent plus qu'un seul point d'avance sur le Real Madrid. Marca, le journal pro-Madrilène, n'hésite pas à afficher Gerard Piqué dans une position humiliante en pleine Une, et par la même occasion, se moquer de la dégringolade du FC Barcelone. Vardy suspendu jusqu'à la fin de saison ? En Angleterre, le match entre Leicester City et West Ham (2-2) fait beaucoup parler. Les Foxes ont arraché le match nul dans le temps additionnel sur un penalty contesté mais l'équipe perd surtout Jamie Vardy, expulsé durant la rencontre, et d'ores et déjà suspendu pour le prochain match. La presse anglaise précise que cela pourrait être beaucoup plus grave car l'attaquant a insulté l'arbitre et la FA (fédération anglaise) pourrait augmenter sa suspension jusqu'à la fin de la saison. Ce qui représenterait un énorme coup dur pour Leicester City qui voit revenir Tottenham dans la course au titre. Totti et Spalletti, le clash qui va trop loin En Ital ie, le c lash ent re Francesco Totti et son coach Luciano Spalletti continue de plus belle. Dimanche, juste après le match nul de la Roma à Bergame (3-3), l'entraîneur était furieux du résultat et a déclaré à ses joueurs : "ça fait 10 ans que vous êtes ridicules". D'après les journaux italiens, Totti n'a pas apprécié la remarque et les deux hommes en seraient venus aux mains. À noter que Spalletti avait déjà écarté du groupe la star du club à plusieurs reprises. HOCHEY Astérix et Obélix mascottes du Mondial 2017 Astérix et Obélix se mettent au hockey sur glace ! Les deux irréductibles Gaulois serviront de mascottes au championnat du monde de hockey sur glace 2017, organisé à Paris et à Cologne (Allemagne). Une idée originale pour braquer les projecteurs sur l'événement. Astérix et Obélix, les deux personnages principaux de la bande dessinée mondialement connue, seront les m ascottes officielles pour le championnat du monde de hockey sur glace 2017, organisé conjointement par l'Allemagne et la France du 5 au 21 mai 2017. Le comité d'organisation innove en faisant appel à des personnages déjà célèbres. D'ordinaire, les mascottes sont créées spécifiquem ent pour l'événement. "Avec nos collaborateurs français, nous avions la possibilité de signer Astérix et Obélix comme mascottes officielles, explique Franz Reindl, président de la Fédération allemande de hockey sur glace et du comité d'organisation du Championnat du monde 2017. Nous avons travaillé dans ce sens et maintenant que c'est officiel, nous pouvons le dire, c'est un gros coup pour le Mondial 2017, et plus largement pour le hockey sur glace en général. La popularité des deux personnages gaulois est énorme dans le monde entier. Surtout en Allemagne, où les aventures d'Astérix et Obélix se vendent par millions. L'impact d'Astérix et Obélix comme mascottes aidera à rassembler le public allemand et étranger autour du Championnat du monde. Pour les fans et toutes les personnes dans l'organisation, ces deux mascottes apporteront énormément de joie et de plaisir." Le comité d'organisation a obtenu des Editions Albert René, basées à Paris, la licence pour utiliser la marque dans la promotion de la compétition. La France et l'Allemagne sont aujourd'hui les deux plus gros marchés au niveau des ventes de la bande dessinée, sachant que le volume total 5 Guinée : Le championnat arrêté, la Fédération se paie sa crise Contesté depuis plusieurs semaines, le président de la Fédération guinéenne, Salifou Camara, a été suspendu par 11 des 15 membres du comité exécutif de l'instance après qu'il ait limogé son secrétaire général, vendredi. Les frondeurs ont appelé à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire le 15 juillet. Mais entre-temps, le championnat guinéen est à l'arrêt… Le football guinéen traverse des heures difficiles. Vendredi, le président de la Fédération guinéenne (Feguifoot), Salifou Camara, a mis le feu aux poudres en se séparant de son secrétaire général, Ibrahima Blasco Barry. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour 11 membres dissidents parmi les 15 qui composent le comité exécutif de la Feguifoot. En réaction au limogeage du secrétaire général, ils se sont réunis et ont convenu de la tenue d'une assemblée générale extraordinaire le 15 juillet prochain tout en prononçant la suspension du président jusqu'à cette date "après avoir constaté les violations graves des statuts, des principes de la CAF et de la FIFA" qu'il a commis, indique le procèsverbal du comité exécutif. Il y a quelques semaines, ces mêmes membres avaient signé une pétition pour réclamer le départ de Camara, réélu en août dernier et accusé d'une gestion opaque des fonds de la Feguifoot. A la suite de cette fronde, les onze membres, qualifiés de "G11 négatif" animé d'intentions "machiavéliques" par le président, affirment s'être vus refuser l'entrée aux locaux de l'instance. Soutenus notamment par les arbitres et les 8 ligues régionales, ils en appellent désormais à la "mise en œuvre du processus de normalisation" du football guinéen. Les folles statistiques de Lionel Messi Si le Barça s'est incliné dimanche soir, Lionel Messi a lui inscrit son 500e but chez les professionnels. "Messi n'est pas humain et Cristiano le meilleur des humains". Il y a quelques jours, Gerard Pique lâchait cette phrase pour comparer son coéquipier Messi à son rival Cristiano Ronaldo. Les deux joueurs ont leur fan-club respectif, mais Messi vient à nouveau de frapper fort en marquant son 500e but chez les professionnels hier soir à l'occasion du match contre Valence. Malheureusement pour l'Argentin, le scénario de la rencontre (défaite 2-1) ne lui permettra pas de fêter plus que cela ce magnifique total. Toutefois, il est intéressant de revenir sur les détails de ce nombre hallucinant. 500 buts donc, dont 450 avec le Barça et 50 avec l'Argentine. Meilleur buteur de l'histoire du club catalan et meilleur buteur de l'histoire de la Liga (309 buts), Messi a également le temps de rejoindre et dépasser Gabriel Batistuta, meilleur buteur de l'histoire de la sélection argentine avec 56 réalisations. Pour arriver à 500 buts, il faut commencer à marquer tôt. Pour Messi, le premier est arrivé en mai 2005 lors d'une victoire du Barça contre Albacete. Avec la sélection, le premier a eu lieu en mars 2006 contre la Croatie, il y a 10 ans. Lionel Messi a des victimes préférées. Ainsi, il a marqué déjà à 25 reprises depuis le début de sa carrière face à l'Atlético Madrid et au FC Séville, loin d'être des petits clubs ! Le Real Madrid arrive ensuite, avec 21 buts inscrits contre les Merengues. Au total, sur 121 équipes rencontrées, la Pulga a trouvé le chemin des filets contre 90 d'entre elles ! Avec le Barça, son ratio de but par match est de 0,86 (524 rencontres). Il descend à 0,79 en comptabilisant les matches avec l'Argentine (107 rencontres). Évidemment, c'est du pied gauche qu'il inscrit la majorité de ses buts (81 % exactement), 406 buts au total, contre 71 du droit, 21 de la tête et 2 avec d'autres parties du corps... Nadal prive Monfils de l'exploit d'exemplaires vendues est de 365 millions dans le monde. On compte aujourd'hui 36 volumes traduis dans plus de 111 langues et dialectes dans le monde, avec une version en Kôlsch, le dialecte local de Cologne. "Les batailles du petit village gaulois face au grand Empire romain symbolisent la résistance et l'envie des moins forts pourvaincre les plus forts, comme cela peut parfois être le cas en hockey sur glace, compare Luc Tardif, président de la Fédération Française de Hockey sur Glace (FFHG) et vice-président du comité d'organisation du Mondial. Lors du Championnat du monde 2017, des grands matchs auront lieu, avec sur le papier des outsiders qui ne lâcheront rien pour obtenir la victoire. Pour les fans et les nations engagées, Astérix et Obélix sont des modèles pour qui rien n'est impossible." Durant les 17 jours du Mondial, les deux Gaulois seront les personnages centraux de l'animation à Cologne et Paris, ainsi que dans les fans zones proches des lieux de compétition. Si le sport a toujours été très présent dans l'univers d'Astérix, comme pour l'un des albums les plus populaires, Astérix au Jeux Olympiques, c'est la première fois que la marque est impliquée dans le hockey sur glace. Gaël Monfils ne sera pas le premier Français à remporter l'Open de Monte-Carlo depuis Cédric Pioline en 2000. La faute au roi de la terre battue, Rafael Nadal. L'Espagnol s'est imposé en trois manches, 7-5, 5-7, 6-0. Il remporte son premier titre majeur depuis Roland-Garros 2014. L'Espagnol Rafael Nadal a remporté pour la neuvième fois le Masters 1000 de Monte-Carlo en battant dimanche le Français Gaël Monfils en trois sets 7-5, 5-7, 6-0 en finale. Nadal n'avait plus gagné de titre important depuis sa victoire à Roland-Garros en 2014. Monfils était le premier finaliste français depuis le succès de Cédric Pioline en 2000. C'était la centième finale du Majorquin sur le circuit, à 29 ans, et pas la moins importante, car il y a encore quelques semaines on se demandait s'il sortirait jamais de sa traversée du désert. A l'Open d'Australie, il avait été éliminé dès le premier tour, pour la deuxième fois de sa carrière seulement en Grand Chelem. Puis il avait raté sa tournée sud-américaine sur terre battue, ne remportant aucun titre. Nadal en est désormais à 68 trophées, dont 48 sur sa surface préférée. Il s'agit de son 28e titre en Masters 1000, ce qui lui permet de rejoindre le détenteur du record, Novak Djokovic. L'Espagnol s'est aussi réinstallé comme cofavori pour un dixième titre à Roland-Garros. Il lui reste tout de même à reprendre le dessus sur le N.1 mondial Novak Djokovic, qui a perdu dès son premier match à Monte-Carlo. Il en aura peut-être l'occasion aux tournois de Rome puis de Madrid, les deux prochaines grandes étapes avant Paris. L’UNION N°907 du 19 Avril 2016 ACTU-PLUS 6 Par l’entremise du ministère des Affaires étrangères et Promotion d’énergies propres en Afrique subsaharienne de l’intégration africaine La SABER et Oragroup en partenariat Quatre postes de magistrats à pourvoir à la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples * Les dossiers attendus le 20 avril 2016 au ministère des Affaires étrangères. Par l’entremise du ministère des Affaires étrangères, et ce jusqu’au 20 avril prochain, il est sollicité par la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples (CAfDHP) des candidatures des Etats parties pour le recrutement de quatre (04) juges. Les candidatures – dont celles du Togo ayant ratifié et déposé le Protocole de la Charte africaine respectivement les 23 juin 2003 et 6 juillet 2003 – doivent êtres adressées au ministère des Affaires étrangères au plus tard le 20 avril 2016, la date limite fixée par la Cour africaine étant le 30 avril 2016, précise le cabinet de Robert Dussey. Pour information, la Commission de l’Union africaine souligne que le mandat des juges de la CAfDHP suivants expirera en juillet 2016. Il s’agit de : M. Fatsah Ouguergouz (Algérie), réélu en juillet 2010 pour un mandat de 6 an s ; M. Augus tino S. L. Ramadhani (Tanzanie), élu en juillet 2010 pour un mandat de 6 ans ; M. Duncan Tambala (Malawi), élu en juillet 2010 pour un mandat de 6 ans ; et de Mme Eisie Nwanwuri Thompson (Nigeria), élue en juillet 2010 pour un mandat de 6 ans. Les trois derniers juges sont rééligibles une seule fois. L’élection et la nomination des 4 nouveaux membres se dérouleront au cours de la 29ème session ordinaire du Conseil exécutif et de la 27ème session ordinaire de la Conférence prévues respectivement en juillet 2016 à Kigali (Rwanda). A titre d’information (Art. 11), la Cour se compose de onze juges, ressortissants des Etats membre de l’OUA (UA), élus à titre personnel parmi des juristes jouissant d’une très haute autorité morale, d’une compétence et expérience juridique, judiciaire ou académique reconnue dans le domaine des Droits de l’homme et des peuples. La Cour ne peut comprendre plus d’un juge de la même nationalité. Par conséquent, aucun candidat ne doit être nommé par des Etats membres qui disposent déjà de juges à la Cour africaine des Droits de l’homme et des peuples, notamment le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mozambique, le Sénégal, la Tunisie et l’Ouganda. Chaque Etat partie au Protocole (Art. 12) peut présenter jusqu’à 3 candidats dont au moins 2 doivent être ressortissants de l’Etat qui les présente. Dans le domaine des Infrastructures en Afrique La BAD nominée pour son rôle de promoteur et financeur de projets La Banque africaine de développement (Bad) a été retenue au nombre des finalistes en lice pour le prix2016 «Infrastructure Project Developer» (“Promoteur de projets d’infrastructures”), décerné par Africa Investor (Ai), société holding spécialisée dans les investissements basée en Afrique du Sud. La Banque dit être nominée dans la catégorie «Ai African Project Development Financier of the Year» (”Financeur de développement de projets africains de l’année”). La Banque mondiale, Industrial Development Corporation, American Capital Energy & Infrastructure, Ove rseas Private Investment Corporation et la Société islamique pour le développe- ment du secteur privé sont les autres nominés dans cette catégorie. Cette manifestationde remise de prix dédiée aux infrastructures en Afrique en est à sa deuxième édition. Ces prix viennent distinguer les réalisations dans les domaines principaux des infrastructures en Afrique – dont les meilleurs promoteurs, financiers, conseillers et partenaires au développement opérant dans les infrastructures en Afrique, classés par catégories. Sont couronnées les institutions et les personnalités à l’initiative de transactions financières et d’activités qui œuvrent à améliorer le climat des investissements dans les infrastructures sur le continent. Les prix décernés sont répartis en 15 catégories. En 2015, la BAD avait remporté le prix «Regional Infrastructure Investment Initiative of the Year» (Initiative de l’année d’investissement dans lesinfrastructures régionales”) d’Africa Investor. Et le projet de parc éolien du Lac Turkana, largement soutenu par la Banque, s’était vu remettre le prix «Ai Power Deal of the Year» (“Meilleur projet d’électricité de l’année”). Situé dans le nord du Kenya, ce projet donnera jour à la plus importante centrale électrique à éolienne d’Afrique et produira plus de 310 mégawatts de puissance éolienne fiableet à faible coût, – de quoi alimenter en électricité plus de deuxmillions de foyers. autour de 131 milliards Cfa La SABER et ORAGROUP unissent leurs expériences pour mettre en place une plateforme financière dédiée aux projets de centrales et de mini centrales solaires, éoliennes, de biomasse et d’hydroélectriques en Afrique subsaharienne, annonce un communiqué conjoint des deux entreprises. 200 millions d’euros – ou 131 milliards de francs Cfa –, c’est la somme que la SABER, institution spécialisée dans les énergies renouvelables et le groupe Orabank ont mis sur la table pour conclure un accord de partenariat stratégique qui traduit, selon les responsables des deux instituts, leur vision commune basée sur un développement économique durable et inclusif. «La plateforme comporte deux compartiments: dette bancaire (100 Millions d’Euros), fonds propres et quasi fonds propres (100 Millions d’Euros)», explique un communiqué conjoint. Avec ce partenariat, l’institution financière a pour ambition de se positionner comme le «leader» du financement bancaire des projets Depuis l'année 2000, la Direction de l'Economie du ministère de l'Economie, des finances et de la planification du développement (MEFPD) a relancé l'enquête trimestrielle de conjoncture pour collecter des données permettant de mesurer les évolutions économiques du passé récent, du présent et de l'avenir proche à travers l'opinion desopérateurs économiques. A cet effet, elle mène des enquêtes trimestrielles auprès des sociétés de la place qui exercent dans le commerce, le transport terrestre, Le pape François (d) reçoit le nouveau président Faustin-Archange Touadera Bangui et s’était rendu dans la principale mosquée dela capitale, en plaidant à chaque occasion pour la réconciliation nationale et le respect entre chrétiens et musulmans. Les violences civiles ont diminué sensiblement dans les semaines et mois qui ontsuivi, et certains Centrafricains y ont vu une conséquence de la visite du pape. En février, M. Touadéra, qui n’était pas favori au société holding du Groupe ORABANK. En pleine expansion et croissance en Afrique, le Groupe est présent dans 12 pays d’Afrique de l’ouest et du centre à travers 7 filiales et 5 succursales réparties sur 4 zones monétaires à savoir l’UEMOA, la CEMAC, la Guin ée, la M auri tani e. Oragroup, c’est près de 1 500 salariés au service de sa clientèle et un actionnariat de référence tel le fond s d’ inve stis seme nt Pro parco, ECP, BIO, DEG, BOAD, e t le Fon ds Gabonais d’Investissements stratégiques, indique le portail Reussirbusiness.com. Le 2ème Programme d'Appui Institutionnel recrute un consultant national Le pape salue un «climat constructif» en recevant le nouveau président s’ouvre pour la nation toute entière», et ont relevé que les récentes élections et le renouveau des institutions s’étaient «déroulés dans un climat constructif, auquel a contribué le dialogue entre les confessions religieuses». Le Saint-Siège a souhaité que «lacommunauté internationale continue à soutenir le développement du pays», en rappelant que lapopulation souffrait encore des conséquences des conflits des dernières années. Bravant les reproches voilés de la France et des forces internationales de paixqui déconseillaient le voyage pour raisons de sécurité, le pape avait passé 24 heures à Bangui lors d’unetournée en Afrique en novembre. Il avait rencontré des réfugiés, ouvert une«porte de la miséricorde» dans la cathédrale de Thierno Bocar Tall PDG de la SABER Aux fins de correction dans la base de données économiques Au sujet de la Centrafrique Le pape François et le nouveau président de Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, ont relevé lundi au Vatican «le climat constructif» et le «renouveau des institutions» du pays après des années de violences, a annoncé un communiqué du Saint-Siège repris par l’AFP. Le président élu en février avait tenu à venir au Vatican pour sa première visite à l’étranger, afin de saluerle pontife argentinquiétaitvenu en personne en novembre encourager la réconciliation nationale. L’entretien dans la bibliothèque du Palais pontifical a duré un quart d’heure. Jorge Bergoglio a offert à M. Touadéra les principauxtextes de son pontificat sur la famille et sur l’environnement. Le pape et son secrétaire d’Etat Pietro Parolin ont souhaité qu’»une période de paix et de prospérité dans les énergies renouvelables et dan s la lu tte cont re le changement climatique en Afrique subsaharienne. D’ailleurs, «la plateforme a déjà enregistré différentes manifestations d’intérêt d’i nsti tuti ons financières internationales et de fonds d’investissement» comme l’a souligné Monsieur Mestrallet, Ad mini stra teur Dir ecte ur Général d’ORAGROUP. Pour Thierno Bocar Tall, PDG de la SABER, ce partenariat stratégique et innovant avec Orabank est «important» en ce qu’il permet le «financement» ou «l’arrangement» de projets à forte valeur ajoutée. La SABER est une institution internationale qui appartient à 15 Etats africains, dont le Togo où se tr ouve son siè ge, et à 6 institutions financières ouest africaines. La mission de la SABER est de promouvoir les énergies renouvelables dans les Etats membres grâce à la mise en place de programmes publics et de mécanismes de financement innovants. Quant à ORAGROUP, il est la début de la campagne, a été élu au second tour avec62,71% des voix. Entre 2013 et 2015, des milices majoritairement chrétiennes antibalaka et des ex-rebelles à dominante musulmane de la Séléka, ont mis la Centrafrique à feu et à sang. Ces violences ont ravagé l’économie du pays, un des plus pauvres au monde. le transit, les bâtiments et travaux publics, les hôtels-bars et restaurants et dans l'industrie. Dans le souci de produire les indicateurs qui tiennent compte de la modification de la structure de l'économie togolaise et de corriger les faiblesses révélées par la base de données programmée sous Microsoft Access servant de traitement des données d'enquête de conjoncture, la Direction de l'Economie a obtenu un appui financier sur le deuxième Programme d'Appui Institutionnel à l'Etat Togolais (PAI2) pour recruter un consultant national pour l'appuyer à tirer un nouvel échantillon des entreprises enquêtées et à réviser la base de traitement de données d'enquête programmée sous Microsoft Access. Le consultant qui sera recruté sera chargé de tirer un nouvel échantillon et de réviser les codes VBA de la base de saisie et de traitement des données d'enquête de conjoncture. Cette activité sera étendue sur six (6) mois dont 60 jours ouvrés, à compter de la date de signature du contrat et couvrira la période allant de mai 2016 à octobre 2016, précise l'avis. Le consultant sera basé à la Direction de l'Economie pour effectuer cette mission. Sous l'autorité de la Direction de l'Economie, le consultant sélectionné aura principalement pour tâche de : tirer un nouvel échantillon; L’UNION N°907 du 19 Avril 2016 calculer les pondérations; intégrer l'échantillon tiré dans la base de traitement desdonnées d'enquêtes de conjoncture; vérifier le mode de calcul des indicateurs; corriger les dysfonctionnements; prendre en compte toutes les entreprises de la base dans le calcul des indicateurs; intégrer de nouveaux indicateurs; mensualiser le calcul de certains indicateurs; rendre plus flexible l'échantillon en permettant la substitution de sociétés de même poids économique; produire un manuel d'utilisateur et un manuel de maintenance; sortir les résultats en Excel; et faire un transfert de compétences. Le consultant doit être un Statisticien-Economiste ou un Expert en statistiques (minimum niveau BAC+5, ingénieur de grande école ou diplôme équivalent). il doit avoir une expérience professionnelle avérée d'au moins cinq (05) ans en : statistiques, utilisation des logiciels de traitement de données statistiques, programmation Visual basic forApplication sous Access, et gestion de bases de données. Plus spécifiquement, le consultant doit avoir : une expérience avérée en techniques de sondage et d'échantillonnage, une expérience dans la pratique des enquêtes, une expérience en analyse conjoncturelle et en programmation VBA. L'offre reste ouverte jusqu'au 29 avril 2016. ACTU-PLUS 7 Pour le développement des microprojets Le ministère du développement à la base initie des échanges directs entre jeunes promoteurs et chefs d’entreprises Etonam Sossou Créer un cadre d’échanges et de partage d’expériences entre les jeunes entrepreneurs bénéficiaires de l’accompagnement du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et du Programme d’Appui au Développement à la Base (PRADEB), et les membres de l’Association des Grandes Entreprises du Togo (AGET), c’est l’objectif du dîner qui a été organisé le 15 avril 2016 à Lomé par le ministère du développement à la base et de l’emploi des jeunes. Présidé par Mme le ministre en charge de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, il s’inscrit dans une dynamique d’accompagnement au développement et à la Le Ministre du Développement à la Base, Mme Victoire S. Tomégah-Dogbé s’adressant à l’assistance lors de la rencontre croissance des microprojets de ces jeunes et leur mise en réseau avec les chefs d’entreprises dans une optique de mentorat. Ce fut aussi l’occasion pour ces jeunes promoteurs de faire connaître leurs divers produits à travers une mini foire d’exposition. Rappelons que lesdits jeunes sont bénéficiaires de l’accompagnement technique et financier du FAIEJ et du PRADEB tous deux, des dispositifs étatiques placés sous tutelle du ministère du développement à la base. Ces deux institutions ont entre autres pour mis- sions de p romouvoir l’entrepreneuriat auprès des jeunes et de faciliter l’accès au financement de leurs projets d’entreprises. Le Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes est un dispositif intégré etinnovant du Gou- vernement visant à améliorer l’accès au financement des jeunes porteurs de micro-projets d’entreprise. Il a pour objectif l’insertion socio-professionnelle des jeunes par la création des opportunités d’emploi. Le Fonds a donc pour activité principale, le refinancement et la garantie des financements des micro-projets des jeunes aux conditions établies. Le PRADEB est un programme financé par la Banque Ouest Africaine de Développement à hauteur de sixmilliards de francs CFAet le gouvernement togolais pour soutenir la politique de développement à la base afin d’améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Il renferme cinq composantes dont trois opérationnelles. Il s’agit de : -soutien aux activités économiques des groupements (GIE); -l’appui à l’installation des plateformes multifonctionnelles; l’appui à la promotion de l’emploi des jeunes; -suivi-évaluation et appui à l’encadrement ; -l’organisation et gestion du programme. Le travail des enfants Un phénomène qui va de pair avec la pauvreté Sélom, 14 ans, a quitté l’école il y a deux ans sans terminer le cycle du primaire. Dans un garage de Lomé, il s’échine tout seul depuis des heures à démonter le siège d’une vieille bagnole. «Je n’ai pas de salaire, mais quand le client paye le patron pour un travail que j’ai fait, ce dernier me donne quelque chose pour manger. Originaire d’Atakpamé, Fafa, 21 ans, se souvient encore du jour où une entremetteuse de son village est venue la chercher pour la placer à Lomé. Elle n’avait alors que 14 ans : «Mes parents ont dit que j’étais désormais sa fille et qu’elle devait tout faire pour que je devienne quelqu’un de bien» Chez sa «tutrice», Fafa faisait le ménage, préparait et vendait du bouillon et allait souvent travailler chez les enfants mariés de sa patronne «sans être payée». Grondée, insultée, battue,et frappée par ces derniers un jour qu’il manquait 200 Fcfa dans la recette des ventes de bouillon, elle a fini par partir. D’autres filles reçoivent environ 10.000Fcfa. «La femme qui m’a amenée à Lomé avait promis de me payer 15 000 Fcfa, mais elle ne me donnait que 5 000 Fcfa et gardait le reste», regrette Liliane, 17 ans, venue il y a 3 ans d’un village du Nord-Ouest de Notsè. «Ce qui m’énervait le plus, c’est quand les enfants m’envoyaient faire leurs commissions, même quand je voulais me reposer». Après deuxans d’exploitation, elle a été renvoyée. «Mon plus grand regret, lâche-t-elle, c’est de n’avoir pas pu continuer l’école». Aujourd’hui, elle est trop âgée pour être acceptée dans une école publique. Pourtant, Pauline, entremetteuse, est plutôt fière de son travail : «Les quinze filles de mon village que j’ai recrutées et placées dans des familles ont toutes réussi. Elles ont appris un métier ou trouvé un mari». Dans ces transactions, Pauline se présente comme (presque) totalement désintéressée… «C’est gratuit, mais ceux qui ont besoin d’une fille de ménage me remettent souvent l’argent du transport pour moi et pour elle. Certains, satisfaits du travail de la fille, me donnent un peu d’argent en remerciement». Pour convaincre les familles et les enfants, Pauline avance des arguments du genre «si elles se comportent bien, elles trouveront facilement un mari ou un travail bien payé». La pauvreté des parents Les parents se soucient de l’avenir de leurs enfants. Ils les livrent à l’exploitation parce que, trouvent facilement à s’embaucher comme personnel de maison parce qu’ils demandent peu en échange. La plupart d’entre eux travaillent uniquement pour être nourris tandis que d’autres perçoivent une somme d’argent souvent dérisoire. Un enseignant qui emploie une jeune domestique de 11 ans estime que ce système est une compensation. «Un fonctionnaire n’est pas suffisamment payé. C’est une chance pour lui de pouvoir engager un travailleur moins cher», explique-t-il. Il ajoute que ces enfants échappent ainsi à la famine. Un employé administratif partage cet avis. Pour lui, ces jeunes employés et leurs patrons kg de riz», confie MamanviDjanyi, 40 ans, venue toucher le salaire de sa fille, domestique à 13 ans. L’enfant gagne 10.000 par mois. Certains enfants décident seuls de stopper leur scolarité. Dovi a abandonné l’école à l’insu de sa tutrice. Cette orpheline de 14 ans ne pouvait plus supporter la pauvreté dans laquelle elle vivait. «Je somnolais en classe à cause de la faim. Passer une journée sans manger était monnaie courante. Ma maîtresse me punissait tout le temps et je ne pouvais pas lui parler de ma situation, car je risquais d’être la risée de mes camarades de classe», explique-t-elle. C’est pourquoi elle a choisi de travailler comme domestique, même si elle a bien conscience d’être exploitée. Loterie Nationale Togolaise COMMENTAIRE DU TIRAGE N°381 DE LOTO KADOO DU 08 AVRIL 2016 La LONATO a procédé ce vendredi 15 Avril 2016, au 382è tirage hebdomadaire de LOTO KADOO. Le tirage a été effectué avec bonus. Des gros lots et des lots intermédiaires ont été gagnés par plusieurs parieurs lors du dernier tirage de LOTO KADOO. A l’intérieur du pays, seule la ville de NOTSE a enregistré un gros lot vendredi dernier. Il s’agit d’un gros lot de 1.125.000F CFA remporté sur le point de vente 20221. A LOME, nous avons recensé, deux lot de 750.000F CFA et deux lots de 1.000.000F CFA gagnés auprès des opérateurs 3607, 6480, 6935 et 70325. souvent, ils espèrent assurer leur avenir. Seulement, on aboutit à une relation d’exploitation qui se masque derrière un rapport de parenté fictive ou biologique, ou derrière un rapport de protection. Souvent fonctionnaires, ceux qui les emploient savent pourtant qu’ils sont en infraction par rapport au Code du travail. «Je lui paie 5.000 par mois, car elle m’a demandé de travailler gratuitement et de lui donner à manger en retour», avoue une enseignante qui a engagé une fillette de 12 ans. L’enfant a abandonné l’école pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans les milieux ruraux, bon nombre d’enf ants cess ent aujourd’hui d’être scolarisés. Ils sont en parfaite collaboration même si ces derniers savent qu’ils exploitent ces mineurs. «Moi aussi j’ai à mon service dans ma ferme un jeune garçon de 13 ans. Il garde mes vaches. Ce sont ses parents qui me l’ont demandé, car ils étaient démunis. Je le verse un salaire mensuel de 5.000Fcfa tout en sachant que c’est insuffisant. Mais je lui ai sauvé la vie !», se vante-t-il. Les enfants qui cessent de fréquenter l’école le font souvent à l’initiative de leurs parents qui ne sont plus capables de les nourrir. «Quand la fin du mois approche, la famille se réjouit. Ma fille ne va plus à l’école, mais avec ce qu’elle gagne je peuxacheter au moins 2 Achète à 200F CFA, les tickets de ZEM’ qui te font gagner de l’argent et des motos. Gratte ton ticket ZEM’ et si tu trouves 3 fois le symbole étoile, tu gagnes immédiatement le lot de mentionné en dessous. «AVEC ZEM’ PREND DE L’AVANCE» La remise des lots à LOME se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans les Agences Régionales. AVEC LOTO KADOO, TOUS LES VENDREDIS, UNE AUTRE FAÇON DE DEVENIR RICHE! BONNE CHANCE A TOUS !!! LOTO KADOO Résultats du tirage N°382 de Loto Kadoo du vendredi 15 Avril 2016 Numéro de base Numéros bonus 77 35 21 56 75 90 24 L’UNION N°907 du 19 Avril 2016 8 MESSAGE L’UNION N°907 du 19 Avril 2016