JEUDI 19 MAI - Théâtre de Bastia

JEUDI 19 MAI - Théâtre de Bastia - 20h30
BALLET PRELJOCAJ - Les pièces de New York
n LA STRAVAGANZA
Commandé en 1997 par Peter Martins pour le New York City Ballet, « La Stravaganza » a
démarré sans thème précis. Mais pour Angelin Preljocaj, fils d’immigrant, New York a
toujours été un mythe, un symbole de l’immigration dans le sens où les gens partent,
voyagent pour bâtir autre chose.
« Cette notion d’immigration, de nouveau continent, a été très forte. Le projet de La
Stravaganza est né instinctivement. Je suis allé à New York, j’ai observé les danseurs,
j’ai découvert qu’ils étaient très rapides et je me suis adapté à leur style. Vivaldi m’a
été ainsi inspiré par les qualités physiques des danseurs du New York City Ballet. »
Pour le chorégraphe, le propos de « La Stravaganza » est de montrer une ambiguïté,
avec une irruption du passé dans le futur, comme si le temps était une boucle, une
éternité. La musique savante et construite vient se confronter à des sons organiques.
Au début de « La Stravaganza » une jeune fille dit « je me souviens », puis la pièce
commence.
n SPECTRAL EVIDENCE
Après « La Stravaganza », Angelin Preljocaj renouvelle l’expérience en 2013 sur
l’invitation de Peter Martins, directeur artistique de la compagnie américaine New
York City Ballet en créant « Spectral Evidence ».
Inspiré du procès des sorcières de Salem, ce ballet met en scène quatre couples sur
des musiques de John Cage et des costumes conçus par Olivier Theyskens, directeur artistique de la maison de
mode Theory. La presse américaine a salué l’originalité de cette création dans laquelle les danseurs ressemblent
à des personnages de romans gothiques, révélant ainsi la part d’ombre et de surnaturel chez les protagonistes
et démontrant que beauté ne rime pas avec innocence.
Sur une partition de John Cage, quatre couples exécutent un pas de deux intense où l’on ne saurait
dire lequel des partenaires sera victime de l’autre.
n DISTRIBUTION
Chorégraphies : Angelin Preljocaj
La stravaganza
Création 1997, pièce pour 14 danseurs
Musiques : Antonio Vivaldi, Evelyn Ficarra,
Serge Morand, Robert Normande au et Ake
Parme rud
Spectral evidence
Création 2013, pièce pour 8 danseurs
Musique : John Cage
Durée du spectacle : 1h15
(Avec changement de plateau)