Visualiser - Archives de la ville de Saumur

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Cinquante-Quatrième Année. — N° 294
CINQ centimes le Numéro
Lundi 1G et Mardi 17 Décembre 1895
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: 4L PLACE OU MARCSIS>\0IS1, SAUMUR
Arton preud la parole
Erreur Judiciaire
Le Filtra publie une longue lettre d'Arton,
datée de sa prison de Londres, 11 décembre,
avec visa du directeur de la prison, mettant,
ainsi que le dit le prisonnier, « les points sur
Le 23 novembre dernier, deux inspecteurs
de la sûreté, munis d'un mandat d'amener signé de M. le juge d'instruction Guillot, se présentaient au numéro 128 de la rue de Charenton
pour arrêter une dame Larget, inculpée de
« mendicité et emploi d'enfants ».
Les agents, n'ayant pas trouvé, rue de Cha-
les i », et racontant les tentatives de négociations que le gouvernement français a faites,
par deux fois, auprès de lui pour acheter ses
papiers dans ces derniers temps.
En voici quelques extraits :
La première fois, j'étais en liberté à Budapest, d'où je me rendis à Venise pour m'y
rencontrer avec M. Dupas, secrétaire du directeur de la sûreté générale, qui était accompagné, pour ma sauvegarde, par mon conseil,
M. Raoul Royère.
M. Dupas est resté avec moi à Venise du 29
er
décembre 1892 au 1 janvier 1893, avec mandat en poche, sans m'arrêter.
Et maintenant, pour en finir une fois pour
toutes avec les faux fuyants et les majestueuses
déclarations que l'on prodigue du haut de la
tribune, mettons les points sur les i.
Au moment de l'affaire de Venise, M. Loubet était ministre de l'intérieur et chef direct
de M. Dupas. MM. Ribot et Bourgeois faisaient
partie du ministère.
Si M. Loubet a agi sans les prévenir ou sans
se mettre d'accord avec ses collègues, c'est
affaire à démêler entre eux.
Ge ministàre tomba le 10 ou le 12 janvier
1893. Un ministère Ribot fut reconstitué, et
peu de jours après commença la chasse par
M.
Soudais,
prudemment accompagné
par
M. Dupas.
J'étais tranquillementà Budapest, etje reçus
en temps utile une
dépêche me disant de
quitter mon refuge. La personne qui m'a prévenu ne faisait pas partie du gouvernement;
il est doDC à supposer qu'elle a été dûment
avertie. Tout le monde, d'ailleurs, connaît le
résultat de la poursuite, MM. Soudais et Dupas
jouant partout le rôle des carabiniers.
Bref, je rentrai le 4 février 1893 à Londres
que je n'ai plus quitté depuis.
La seconde tentative est celle faite tout dernièrement
lorsque
M. RicarJ
m'a envoyé
M. Georges Lefèvre à la prison de Holloway, à
Londres.
M. le garde des sceaux avoue qu'il a remis
une lettre à M. Georges Lefèvre, lettre autographe adressée à M. Gochefert: le but était
d'avoir mes papiers. Le texte de la lettre lue
à la Chambre diffère de l'original, mais peu
importe la forme, le fond y est...
Selon M. Ricard, il savait où trouver mes
papiers et effectivement la première chose qu'il
fait et la plus simple, c'est de se mettre en
rapport avec mon fils et ma fille pour avoir une
entrevue avec moi ! Il l'obtient sur demande
faite officiellement par M. Newton; elle a lieu
le mercredi 27 novembre 1895, à la prison de
Holloway, et
(quoique sachant où sont mes
papiers I)
M. Lefèvre vient tout simplement me faire
des propositions pour remettre ces papiers à
un certain moment, et sous certaines conditions
au gouvernement.
Dans une nouvelle entrevue, deux jours plus
tard, à la.CourdeBow Street, en ma présence
renton, la femme qu'ils devaient arrêter, se
rendirent au commissariat du quartier des
Quinze-Vingts et prièrent le commissaire de
police, M. Demarquay. de la convoquera son
bureau.
Ce magistral, connaissant sur son quartier
une dame veuve Larget, qui demeurait 40, rue
deChalon, pensa que ce devait êlre elle qui
était visée par le mandai et, sans s'informer
davantage, la fit venir à son bureau.
Malgré ses dénégations, malgré le témoignage de tous ceux qui la connaissaient, Mmo
veuve Larget fut arrêtée et, le jour même, envoyée au Dépôt.
Là, elle fut soumise à la visite médicale, ni
plus ni moins que les filles galantes ; puis elle
fut conduite devant M. Guillot.
Elle renouvela ses protestations, raconta
qu'elle était veuve d'un garde municipal mort
depuis deux ans, après dix ans de service, et
qu'à ce litre elle recevait une pension de
soixante francs de la Ville de Paris ; elle ajouta
qu'elle était sur le point d'obtenir un kiosque à
journaux et qu'en attendant elle travaillait honnêtement pour subvenir à ses besoins et à ceux
de sa vieille mère.
Rien n'y fit. M. Guillot voulait lui l'aire
avouer qu'elle vivait de la prostitution !
Mme Larget sa fâcha et menaça de raconter à
la presse l'odieuse erreur dont elle était victime. Le juge parla alors de l'enfermer dans un
asile d'aliénés I
Enfin, au bout de quinze jours, on se décida
à la remettre en liberlé, sans indemnité, ni excuses, la malheureuse femme.
Ces faits révoltants appellent une sévère enquête. L'opinion nesera satisfaite que lorsque M.
Demarquay aura été entendu par M. Lépine et
que le garde des sceaux aura obtenu de M.
Guillot une explication des abus scandaleux
qu'en cette circonstance on lui reproche.
supportées par les patrons n'ont été que de
474,029,685 francs.
Les grèves qui avaient réussi dans la proportion de 67 0/0 des établissements en 1882, n'ont
réussi que dans la proportion de 23 0/0 en 1894.
Bref, 32 0/0 de grèves ont réussi complètement, 13 0/0 en partie et 55 0/0 ont complètement échoué.
En somme, si les ouvriers au lieu de se laisser mener discutaient eux-mêmes leurs intérêts
et leurs différends avec les patrons, il esl certain que beaucoup de grèves seraient évitées,
qqi ne profitent qu'aux pêcheurs en eau trouble.
A MADAGASCAR
Le minisire de la Guerre communique le
télégramme suivant du général Duchesne, en
date de Tananarive, le 6 décembre :
Les troubles qui ont eu lieu à Arivonimamo,
dans les monts Ankaratra, au sud-ouest de Tananarive, et que je vous ai signalés par
télé-
gramme, ont été vigoureusement réprimés.
Le gouvernement malgache a donné à ces
opérations un concours empressé et le mouvepeut être considéré comme apaisé.
DUCHESNE.
Le général Duchesne fait connaître, en outre,
qu'il a envoyé trois Compagnies du bataillon
malgache, sous le commandement du chef de
bataillon Ganneval, pour châtier une bande de
brigands qui habitent les monts Ankaratra.
La situation est satisfaisante à Madagascar,
où la fête du Bain vient d'être célébrée suivant
le cérémonial ordinaire.
Voilà la grève de Carmaux terminée. El tout
compte fait, les verriers en ont retiré des mois
de misère. Seuls, les commis-voyageurs socialistes ont bénéficié d'une réclame bruyante.
Aussi bien est-ce partout la même chose,
r-ous avons sous les yeux une statistique que le
commissaire du travail de Washington vient
précisément de relever à propos des grèves
qui se sont succédé aux Etals-Unis depuis treize
ans.
C'est, on le voit, de pleine actualité.
Eh bien I ce relevé donne matière à des réflexions qui frapperaient certainement les ouvriers. Si ces grèves ont coûté fort cher aux patrons, elles ont coûté pluscher encore à la classe
ouvrière à laquelle elles ont causé des pertes et
des misères incalculables.
Il y a eu, dans cette période de treize ans,
14,390 grèves, qui ont affecté 69,107 établisse-
proposition avec tous les détails et en discutant la valeur des avantages offerts.
ont été de 952,4(57,000 francs, tandis que celles
Rouen. — M. Prier, greffier du tribunal de
première instance de Rouen (Seine-Inférieure),
est révoqué.
Les travaux parlementaires
Ainsi qu'on le verra d'autre part, la Chambre
a terminé la discussion du budget. Le Sénat
tiendra une séance extraordinaire pour recevoir le dépôt du projet et l'on pense que le
débat pourrait commencer, devant la haute
assemblée, au plus tard le 21 décembre prochain.
La commission des finances, en effet, a examiné au fur et à mesure de leur vote à la
Chambre, les divers budgets spéciaux. Dans sa
séance, elle a notamment examiné les budgets
de la guerre et de la marine.
M. Morel, rapporteur général, a informé ses
collègues qu'il comptait déposer, jeudi prochain, son rapport sur le bureau du Sénat.
Le sentiment général est que le budget,
allégé de la réforme des boissons, de celles
des successions et des patentes qui font l'objet
de projets spéciaux, pourra êlre voté, au
Luxembourg, en trois ou quatre jours.
Les Chambres pourraient peut-être, dans
ces conditions, se séparer la veille de Noël ou,
au plus tard, le 28 ou le 29 décembre.
Les papiers d'Arton
Le préfet de police, dans une entrevue qu'il
a eue avec un haut fonctionnaire du ministère
de l'intérieur, a cru pouvoir affirmer qu'une
partie des papiers d'Arton serait, par des circonstances connues de lui seul, en sa possession avant huit jours.
Le cabinet espagnol
INFORMATIONS
Le Conseil municipal de Paris s'est occupé
du cas du receveur d'octroi journaliste et policier Lefèvre. M. Poubelle, pour couvrir son
subordonné, a déclaré qu'il avait reçu, en
Madrid, 11 décembre. — Le ministère espagnol est reconstitué. MM. Bosch et Romero
Robledo sont remplacés respectivement par
MM. Linares Rivas et Tejada de Valdosera.
Condamnation à mort
allant à Londres, une mission du gouvernement.
On sait que M. Ricard avait, à la tribune de
la Chambre, affirmé le contraire.
La cour d'assises de la Corse, après trois
journées d'audience, a condamné à la peine de
mort le nommé Théodore Bonelli, de Bocagnano, âgé de trente ans, neveu des bandits
Bellacoscia.
* *
Le budget a été voté, à la Chambre, par
En novembre 1894, Bonelli, de complicité
avec son cousin Antoine Ferrucci, âgé de dix-
453 voix contre 59, et elle s'est ajournée à
sept ans, avait tué, puis carbonisé un mendiant
du nom de Joseph Murali, et cela dans le but
de gagner une prime, en faisant passer la victime pour le bandi Cappa.
jeudi.
Le Sénat, convoqué exlraordinairemenl pour
Ce que coiUcnl les Grèves
ments et enlevé le travail à 3,714,496 ouvriers.
Les pertes de salaires subies parles ouvriers
et en présence de trois témoins, il répète sa
Les abonnements et les insertions doivent être
payés d'avance.
samedi, a tenu une courte séance dans laquelle
le ministre des finances a déposé le budget,
que le Sénat a aussitôt renvoyé à la Commission.
* *
Le général Zedé est nommé commandant du
15e corps, et gouverneur de Lyon.
* *
Le mouvement préfectoral annoncé depuis
plusieurs jours, a paru avant-hier. Le préfet
du Tarn, M. Doux, est envoyé en disgrâce dans
la Corrèze.
* *
Le Figaro a publié une lettre d'Arton, qui
s'inscrit à faux contre les assertions portées à
la tribune par MM. Ricard et Ribot. Arton
promet d'envoyer au journal, après le procès,
les documents qui établissent l'imposture des
ministres.
M. Ribot, visé par cette lettre, écrit au président du Conseil pour se disculper et rejette
la faute sur les agents subalternes. Il demande
que l'on poursuive Dupas. M. Ricard promet
d'ouvrir une instruction.
Abordage en Méditerranée
Toulon, 14 décembre. — L'abordage signalé
s'est produit mercredi, à minuit et demi, pendant l'appareillage de l'escadre active de la
Badine au golfe Juan.
Suivant les instructions de l'amiral Gervais,
l'escadre marchait sans feux à l'allure de cinq
nœuds, lorsque le brick-goélette italien vint se
jeter en travers de la ligne.
Le cuirassé Courbet, commandant Gourdon,
découvrit aussitôt ses feux de position et manœuvra pour éviter la goélette; cependant un
choc se produisit et le beaupré du brick fut
brisé au ras de l'étrave. Le Courbet prit aussitôt ce bateau à la remorque jusqu'augolfe Juan,
où il lui donna du matériel pour réparer son
beaupré.
Collision en mer
Un collision s'est produite entre le steamer
Harralon, allant d'Hambourg à Sunderland,
et un bateau de pèche anglais, l'Ueal.
Il y a eu 8 noyés.
Plusieurs bateaux de pèche ont fait naufrage
sur la côte anglaise.
La tempête
Une dépêche de Saint-Jean-de-Terre-Neuve
dit qu'un orage épouvantable sévit sur les côtes
de Terre-Neuve.
Plusieurs navires sont échoués.
Le bateau Pouyer-Querlier, de la Compagnie du câble transatlantique, se trouve, paraîtil, dans une situation très critique.
Château hanté
Le château de la Coudraie, situé à six kilomètres du Pont-l'Abbé, est en ce moment le
sujet de mille
racontars. On le dit hanté par
les esprits. Tous les jours, dès six heures du
soir, les meubles, la vaisselle, la batterie de
cuisine entrent en danse.
Les gendarmes se sont embusqués en vain.
Les curieux en grand nombre viennent assister à ces scènes moyenâgeuses.
Horrible suicide
Un iodividu nommé Jean Latasle, né à SaintMichel, s'est jeté sous un train à Toneins.
Il habitait à Piert chez un métayer et c'est à
la suite d'une discussion avec ce dernier qu'il
décida de se tuer.
Latasle alla
s'étendre sur la
voie
ferrée
attendant le passage d'un train.
Le malheureux a eu une partie du crâne enlevé. Les bras et les jambes ont été broyés.
Le béret, une partie du cuir chevelu et les
sabots de Lataste ont été retrouvés par le chauffeur dans le cendrier de la machine en arrivant
à La Réole.
Les Italiens en Afrique
Rome 14 décembre. — Plusieurs journaux
annoncent qu'un décret royal appelle sous les
armes, le 25 décembre, 25,000 hommes de la
première catégorie de la classe 1893, pour être
envoyés en renforts en Afrique.
Le général Baldissera serait nommé commandant en chef des troupes d'Afrique, en
remplacement du général Baratieri.
.
„——
REVUE HEBDOMADAIRE
15 décembre 1895.
On peut dire aujourd'hui que le rentier
n'existe plus : l'être tranquille que nous avons
tous connu autrefois, qui se laissait doucement
vivre dans la sécurité du présent et dans la
quiétude de l'avenir, sans autre préoccupation
que celle régulière et normale de toucher ses
revenus, cet être heureux et satisfait, le renlier, n'existe plus. Le mouvement des fortunes,
le développement des capitaux, l'amoindrissement rapide du taux de l'argent, la multiplication et la diversité des affaires, la production
de l'or par masses jugées jusqu'à ce jour invraisemblables, tout cela a créé un être nouveau, c'est le capitaliste. Mais, celui-là, ne
peut plus vivre de la vie tranquille du rentier
et l'avenir va rendre de plus en plus laborieuse
et préoccupante sa situation.
11 y a des choses qu'il ne sait pas et qu'il
faut qu'il sache: il faut appeler son attention
sur un problème redoutable dont la solution
bouleversera d'ici dix ans toutes les fortunes
privées ou publiques, c'est la production de
l'or. Il y a aujourd'hui dans le monde entier
pour environ 15 milliards d'or; or, d'après les
calculs les plus modérés et absolument positifs,
Feuilleton de «l'Echo Saumurois »
36
le monde, les entrailles des montagnes ne produiront pas moins de 50 milliards d'ici à \ 5 ou
20 ansl Toutes les fortunes qui n'auront pas
su s'intéresser à la production de l'or seront
fatalement diminuées.
L'industrie de l'or sera pendant quelques
années, même de longues années, un facteur
économique autrement puissant que ne l'a été
depuis 50 ans l'industrie des chemins de ferl
et tout en répudiant, en condamnant la honteuse spéculation des mines d'or qui, en ruinant bien des malheureux a détourné de son
véritable but les forces qui auraient dû se consacrer à l'exploitation industrielle de l'or au
lieu de se consacrer à la spéculation des mines
d'or, nous devons donc proclamer qu'aujourd'hui un intérêt dans une mine d'or est une
obligation absolue, une réussite pour toute
fortune qui ne veut pas déchoir.
An surplus, nous écrivions en 1891, alors
que la rente Française valait 85 fr. :
« Dans un temps où le capitaliste voit chaque jour ses rentes diminuer dans des proportions inquiétantes, dans un temps où la rente
française emportant dans sa hausse toutes les
autres valeurs, s'apprête à dépasser le pair,
c'est un acte de sagesse et de prévoyance que
de mettre une petite partie de sa fortune sur
une affaire d'or parfaitement susceptible de rétablir l'équilibre du revenu ».
Ces vues d'avenir se sont trouvées confirmées,
il faut aujourd'hui se graver dans l'esprit
comme une vérité inéluctable que le mouvement économique qui se prépare bouleversera
toutes les prévisions.
La Société d'Economie politique, la première, tous les hommes véritablement réfléchis, toutes les publications sérieuses, tout ce
qui pense et a souci de l'intérêt économique
du monde, tous sont d'accord pour considérer
avec une curiosité mêlée d'épouvante ce qui
va surgir.
Nous aussi nous sommes dans notre rôle
en appelant sur cette évolution l'attention de
chacun. Nous mettons nos travaux, nos idées
et nos conseils à la disposition de tous. Tous
nos lecteurs peuvent s'adresser à la Socilé Française, 22, place Vendôme, à Paris, pour recevoir les conseils que comporte chaque situation particulière.
Juges suppléants: MM. Martin, 36; Sour- -- la Ferme-Ecole du Prieuré de Saint-Georgesdeau, 23 ; Chaussepied, 19.
des-Sept-Voies, en école pratique d'agriculture
Agriculture
A la demande de M. de Grandmaison, M
Néron, député de la Haute-Loire, membre du
Conseil Supérieur de l'Agriculture, viendra,
d'ici peu, dans un des centres agricoles de
l'arrondissement,
faire une conférence sur
il s'en occuperait le plus tôt qu'il le pourrait
et dans un sens favorable.
Enfin le minislres'est déclaré partisan de la
dénonciation de la convention de Berne en ce
qui concerne les certificats d'origine pour les
plantes et arbustes.
l'emploi des engrais chimiques.
Remonte
Notaire»
Les députés de Maine-et-Loire ont reçu à
la
Chambre
une
délégation
des
uotaires,
MM. de Grandmaison, de Soland, de Maillé
de La Bourdonnaye, Coudreuse, Guignard et
Bougère, députés, et M. de Lareiniy, séna-
avoués et huissiers qui venaient les entretenir
teur, président du Conseil général de la Loire-
du
Inférieure ont été entretenir M. 4e ministre de
projet
de
loi
sur
l'augmentation
des
la guerre de diverses questions concernant la
patentes.
Porte-monnaie trouvé
M. Victor Bodet, marchand de porcs à Mon-
remonte dans la circonscription d'Angers.
On écrit d'Angers que d'après une dépèche
treuil-BelIay, a trouvé hier malin un porte-
de Majunga, le prince
monnaie contenant trois pièces de 1 fr., trois
cier au 25e régiment de dragons, attaché à la
de 0,30 c. et 0,15 de monnaie.
Louis Murât, sous-offi-
personne du général Duchesne, dont le décès
Le réclamer au bureau de police.
avait été annoncé aux officiers de son régiment, est en parfaite santé à Tananarive.
Intérêts locaux
Notre député a entretenu le ministre de la
Deux soldats du corps expéditionnaire sont
guerre de la cession du Donjon de Saumur aux
morts à Madagascar des suites de fièvres palu-
Beaux-Arts pour l'installation d'un Musée. Le
déennes, et une similitude de nom est la cause
minisire lui a promis que l'affaire recevrait
de cette regrettable confusion.
une prompte solution et qu'il était en principe
disposé à accueillir favorablement toute de-
Attention a l'escroc!
Depuis plusieurs mois, un jeune homme, se
mande officielle en ce sens si les domaines n'y
disant ancien employé du Crédit mutuel et
faisaient pas d'opposition à la cession gra-
populaire, exploite le clergé, les communautés
tuite.
religieuses et les personnes charitables, en se
M. de Grandmaison s'est rendu alors chez
disant
M. le Directeur des Domaines qui lui a dit que
Besse.
rien ne lui semblait devoir s'opposer à la ces-
recommandé par le
P.
Ludovic de
Les lettres qu'il présente sont des faux.
sion gratuite par le ministère de la guerre, du
Il a volé pas mal d'argent.
Donjon
l'administration des
Prière de communiquer cet avis aux per-
M. de Grandmaison vient de voir M. le Di-
sonnes qui pourraient recevoir la visite de ce
jeune escroc.
de
Saumur, à
Beaux-Arts.
recteur des chemins de fer, au sujet des fa-
Accident mortel a Thouars
Samedi matin, vers 5 heures, des ouvriers
CHRONIQUE LOCALE
bonne voie(?l?) (Attendons pour juger.) Il a
double voie de Montreuil à Thouars se ren-
ET RÉGIONALE
ajouté qu'il y avait en ce moment un arrêt
daient à leur chantier, lorsqu'arrivés au-delà
Électioos au Tribunal de Commerce
causé par la question de la cession gratuite au
du passage à niveau de laSablonnière, ils aper-
concessionnaire delà partie domaniale, c'est-à-
çurent étendu sur la voie, en dehors des rails,
dire du matériel.
le corps d'un homme.
CANTON-SUD
DE
SAUMUR
Inscrits, 585 ; Votants, 179.
meux tramways de Saumur.
Le Directeur lui a dit que l'affaire était en
De plus, l'administration n'a
pas encore
occupés, aux travaux de l'établissement de la
ils s'empressèrent d'aller prévenir le briga-
Juges titulaires : MM. Chapin, 153; Saba-
reçu avis du versement convenu. M. de Grand-
dier
tier, 141 ; Terrien, 111 ; Lemoine, 43; divers,
maison s'est alors rendu chez le Direeteur des
examiner le malheureux. On reconnut alors
25.
Domaines qui lui a promis de lui envoyer une
que c'était également un ouvrier de la même
note très complète au sujet de l'affaire des
équipe, nommé Frou, âgé de 33 ans.
Juges suppléants : MM. Martin, 144 ; Chaus-
tramways saumurois.
sepied, 102; Sourdeau, 59.
CANTON
tre de l'agriculture des tarif P. V. 122, sur les
Juges titulaires: MM. Sabalier, 6; Chapin,
Juges suppléants: MM. Martin, 5; Chaussepied, 4 ; Sourdeau, 2; Vidal, 1.
NORD-OUEST
Inscrits, 162; votants, 42.
Juges titulaires: MM. Chapin, 41 ; Sabatier,
38; Terrien, 21 ; Lemoine, 17.
Aussitôt le
transports d'engrais.
Le ministre a promis
d'user de toute son influence auprès du Comité
5 ; Terrien, 5; Lemoine, 1.
CANTON
Frou avait
Notre député a aussi entretenu M. le minis-
NORD-EST
Inscrits, 206 ; votants, 6.
jeune artiste devait se mettre à l'œuvre.
qui
vint
avec une
lanterne
l'épaule gauche complètement
enlevée. Le corps était froid.
Le maire de Louzy,
Thouars et M. le
Dr
la
gendarmerie
de
Verrier furent avisés.
Frou a été aperçu dans la soirée de lundi à
consultatif des chemins de fer pour obtenir un
Sainte-Verge, puis à Louzy ; en rentrant à
avis favorable.
Magé où il
prenait ses repas et couchait, il
11 a ajouté que M. Tisserand, directeur de
aura longé la ligne du chemin de fer et n'aura
l'agriculture s'occupait de l'affaire très active-
pas entendu venir le train qui part de Thouars
ment.
pour Saumur vers 9 heures du soir.
Quant à la question de la transformation de
retour de Fernand à Lille, la
poseur,
la petite
boîte
qu'elle portait. Elle laissa
tomber les deux objets, et le contenu de la
La locomotive a accroché le malheureux par
Cependant, après
quelques instants, il vit
• avec surprise Marthe revenir à l'endroit où sa
Cousins et Cousines
près de l'un des chemins de planches qui faci-
Robert, à qui tous les détails de cet inci-
ROMAN CONTEMPORAIN
lite l'accès de la plage aux baigneurs, regar-
dent n'avaient point échappé, s'avança aussitôt
dait, tout en lisant son journal, le mouvement
vers la jeune fille occupée déjà à ramasser les
— Tiens, pensa Robert, elle a dû perdre
des personnes allant et revenant du bain.
petits tubes de peintures et les pinceaux échap-
quelque chose de précieux. Et il appela la
pés de la boîte.
fillette.
— Je cherche un couteau que Mademoiselle
— Alors, ce sont deux roux ! répondit-il
Le mardi suivant, vers trois heures de l'aprèsmidi, Robert s'étant installé sur une chaise
boîte qui s'était ouverte se répandit sur
sable.
le
boîte s'était renversée. Elle lui parut chercher
quelques minutes sans succès... puis, s'adressant à une fillette
de marin,
elle lui
dit
quelques mots et se relira.
naïvement, ce qui attira naturellement les plaisanteries de Fernande.
vant les allures comiques d'un âne traversant,
Lorsqu'une heure plus tard, Fernand se
à coups de bâton, la plage sur le chemin de
Mademoiselle, dit le jeune notaire qui se met-
a perdu là, dans le sable, répondit l'enfant,
planches. Il aperçut tout à coup les dames
tait en devoir de l'imiter.
elle m'a promis dix sous si je le retrouve.
trouva seul avec sa cousine :
— Qu'à cela ne tienne, lui dit-il, amuse-
Un groupe de curieux
riait aux éclats de-
Charlier s'approchant de ce groupe.
Le gracieux visage de Marthe devint rouge
toi le plus gentiment possible ici, et profite de
Marthe marchait un peu en arrière, portant
J.es loisirs pour me l'aire le tableau promis, tu
d'une main son pliant et de l'autre une toile
sais ?
avec une petite boîte luxueuse qui trahissait
— Tu y tiens bien, à ce tableau ? demanda
Marthe avec un peu d'enthousiasme...
— Est-ce que le galant étranger?...
nullement ; il est aimable, maisc'es1
un nécessaire d'artiste.
Les dames Charlier arrivaient à peine auprès de l'âne rétif que les coups de trique ne
en tous sens.
— Je l'ai , Mons;eur , s'écria-t-elle toule
— Mais, Monsieur, c'est vous donner vrai-
joyeuse après quelques instants...
Robert donna les vingt sous promis et con-
ment trop de peine, répondit-elle sur un ton
de remercîmeut, ai-je été maladroite !
gédia l'enfant. Puis, se levant de son siège il
tout, et pour te prouver qu'il n'a que mon es-
maître Aliboron, trouvant sans doute que la
sur sa maladresse, tellement il éprouvait de
leçon de canne se prolongeait outre mesure,
bonheur d'être venu à son secours,
Marthe, dit le jeune
faire avancer,
dit Robert.
théâtre qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs
jours.
time, tiens I je te ferai une belle marine et j'y
mettrai tout mon cœur !
— Ma chère petite
à
I
Et la fillette de courir et de fouiller le sable
Robert eût félicité volontiers la jeune fille
I
— Moi, je t'en donne vingt
de
de surprise, en reconnaissant son voisin
quand
— Oh
réussissaient point
— Permettez-moi de vous aider un peu,
alla du côté de la ten'.e bleue.
Marthe n'y était pas; il en conclut qu'elle
mais,
devaitêtre à quelque endroit éloigné du public.
se mit à lancer successivement deux ou trois
toute conversation était impossible pour l'ins-
Au bout d'un quart d'heure de recherches, il
formidables ruades. Les plus rapprochés des
tant ; il se contenta, après qu'elle l'eut remer-
la trouvait du côté de la falaise, seule, assise
homme, quand ton tableau sera fini, c'est à
curieux, pris de peur, s'écartèrent vivement.
cié, de la voir s'éloigner du côté de la tente
en face de la toile,
Boulogne même que je me charge de l'offrira
Marthe eut un mouvement d'effroi tellement
bleue que Mme Charlier avait louée sur la plage
celui auquel je le destine.
accentué qu'elle secoua violemment la toile et
pour toute la saison.
chevalet.
(4 suivre.)
posée sur un tout petit
PIERRE
LAMARCHE.
la musette qu'il portait sur le dos,
puis l'a
envoyé roulera sept ou huit mètres, le rejetant
hors des rails.
La mort a dû être instantanée.
Frou était marié et père de deux enfants. Sa
femme habite Chàtellerault, elle a été prévenue
ainsi que le frère de l'ouvrier.
On a trouvé sur le cadavre sa montre arrêtée
à dix heures.
Accident de voiture
Jeudi dernier, la femme de M. Delahaye, ancien député d'Indre-et-Loire, et M. Boyer, son
beau-frère, allaient en voiture, de leur habitation à la gare de Trouchet (Allier), lorsque le
cheval, s'emballant, vint heurter la barrière du
chemin de fer. Projetée violemment sur le sol,
Mrae Delahaye a été sérieusement blessée.
lia tentative de meurtre à la Séguinlèrc
Nous avons raconté qu'une jeune fille d'Andrezé, Marie Ripoche, avait été victime d'un
Société de X.-U. du Fort
Savon des Princes du Congo
Salle comble, hier soir, au Cercle de N.-D. du
Fort, où l'on jouait Michel Strugo/f.
Le plus parfumé des Savons de toilette.
Le public n'a pas ménagé ses applaudissements aux jeunes gens qui avaient bien voulu
accepter un rôle dans cette pièce de longue
haleine.
Théâtre de Saumur
Bureaux, 8 h. »/»
d'Ivan OgarefT, Bourdon dans celui du gouverneur, Pelvoisin, sous les traits de Pierre
Strogoff, ont contribué pour la plus large part
au succès de celte soirée, qui sert de préambule à celle de demain mardi.
Tous nos compliments aux zélés directeurs.
M. le Curé de Saint-Pierre présidait, avant
à ses côtés M. le Curé de Saint-Martin, ancien
directeur du Cercle, et plusieurs autres ecclésiastiques.
CAISSE D'ÉPARGNE DE SAUMUR
Séance du 15 Décembre 1895
Versements de 71 déposants (14 nouveaux],
26,391 fr. 37
Les gendarmes poursuivent activement leur
enquête sur cette grave affaire; ils ont inter-
L'intérêt pour l'année 1890 est fixé à 3 pour cent.
LUNDI 16 décembre 1895
Première représentation de
Le Cœur et la Main
Opéra-comique en 3 actes,
deMM.Nuilter etBeaumont, musique de Ch.
Remboursements, 31,976 fr. 91
l'Imprimerie
Etat Civil de Saumur
NAISSANCES
UJ
u
Publications de mariage
D
<5
René Beneston, tailleur de pierres, et Augustine Lemert, sans profession, tous deux à
Saumur.
<
z
a
%
.2
0
'si
Emile Vaudelle, cocher, et Stéphanie Rémond, sans profession, tous deux à Saumur.
01
HJ
■Ni
Quant à Marie Ripoche, elle ne s'est point
Chaque nuit elle a des cauchemars effroyables.
PS
nie-Joséphine Dellac, rue de la Visitation, 11 ;
—Edouard-J ules Gibault, rue de l'Ile-Neuve, 21.
Jean Le Quentrec, domestique, et Marie
Chauveau, domestique, tous deux à Saumur.
elle des commotions nerveuses inquiétantes.
VISITE
P. GODET
Le 15 décembre. — Armande-Mathilde-Léo-
jours de l'attentat, et qui depuis n'a pas reparu : on le fait rechercher de tous côtés.
remise de sa frayeur. Elle garde toujours le lit,
et le Dr Chailloux qui la soigne, constate chez
§1
CARTES
DE
signalement du coupable correspond à peu
ce moment, on se tourne vers un autre individu, un nommé Coiffard, toucheur de bestiaux, qui avait été vu dans le pays dans les
LECOQ
Il vient de paraître à la librairie H. Geffroy,
222, boulevard Saint-Germain, Paris, un nouveau journal, l'Ami du Chanteur, destiné à
renseigner le public et particulièrement les
sociétés chorales, instrumentales ou lyriques,
sur les succès des concerts et du théâtre de
société.
Ce journal fait un appel aux poètes, chansonniers, auteurs dramatiques et compositeurs
inconnus.
Avis aux jeunes.
ils l'ont même confronté avec la victime ; le
prés au sien, mais il a pu établir un alibi. En
Rideau, 8 h. 1/2
—
V. MORIN, directeur
MM. Bersoulé, dans le rôle de Michel Strogoff,
les frères Couderc, dans ceux de l'Anglais et
attentat, à la Séguinière, ces temps derniers :
Un inconnu l'avait bâillonnée et jetée dans un
fossé d'où elle avait réussi à se tirer.
rogé longuement un domestique de ferme D...,
sur qui s'étaient portés des soupçons sérieux ;
7 grands prix. '20 médailles d'or.
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H!
DÉCÈS
Mariage
Le 15 décembre. — Félix-Charles Bourdilleau, peintre, 21 ans, à l'Hospice.
De la Gazette de France :
C'est devant une nombreuse
et brillante
assistance qu'a été célébré en l'église SaintAugustin le mariage de M. Pierre Gourdon de
l'Echo avec MUe Geneviève Delepouve. M. l'abbé
l'abbé Brisset, curé de la paroisse et oncle du
fiancé, avait tenu à donner lui-même la bénédiction nuptiale. Les témoins étaient pour le
marié : son frère M. Louis Gourdon de l'Echo
et M. Chesnelong, sénateur; pour la mariée :
Me Gain, avocat à la Cour d'appel d'Angers,
Observations de M. DAVY, opticien, place de
la Bilange, 25, Saumur.
Baromètre.
Hier soir, à 5 h.
Ce matin, à 8 h.
Midi,
764 nym
Hausse,
» m /m
Baisse,
» m /m
Température minima de la nuit
Thermomètre
4»
3°
au-dessus
au-dessus
au-dessus
10°
au-dessus
2°
et M. Bresselle, conseiller à la Cour de cassa-
PAR CI, PAR LA
tion.
La quête a été faite pir M»e Madeleine
Gourdon de l'Echo accompagnée de M Henri
Le musée britannique possède une petite
pierre carrée de jaspé sur laquelle sont gravés
Delepouve,
le comte de
Quatrebarbes avec
MUe Marie Marchand et le baron Jean de Baulny
avec M"e Marie Delpouve.
Reconnu au défilé à la sacristie : comtesse
chaque année et continue jusqu'en août, atteide l'étiage. Le courant parcourt la vallée de
l'Egypte sur une largeur de plus de 19 kilo-
d'Angeville, comte d'Epinay Saint-Luc, comte
mètres.
Montreuil-Bellay.
tienne, et 330 ans plus lard il fut percé.
Afghanistan, dont l'histoire est assez curieuse:
Trois prisonniers politiques furent envoyés de
la province à Caboul, résidence de l'émir, afin
Thouars. — Le 21, Fontenay.
d'y être exécutés. Là, ils offrirent au Khan de
lui indiquer une abondante mine d'argent sur
de l'avoine sur les principaux marchés
de
la région :
Angers, blé, les 100 kil., 17 fr. »» à 17 50 ;
orge, les 100 kil., 13 50 à 14 50; avoine, les
100 kil., 14 25 à 14 50.— Saumur, 17 25 à
17 20 ; '13 75 à 14 » ; 14»» â 14 25. —
Nantes, 16 75 à 17 50 ; »» »» à »» ; 14 »» à
,»))00 — Niort, 16 50 à 17 »»; 13 » a 14 » ;
13 50 à 13 75. — Tours, 17 » à 17 50; 12 90
à 18 45 ; 15 » à 16 00; — Poitiers, 17 25;
à 17 50; 14 00 » à »» » ; 13 50 à 14 ».
50, 2 " & 2 f'50 suivant qualité de Carton.
Carte» Gravées — Cartes
Deuil.
ENVELOPPES
roi d'Egypte, vers l'an 600 avant l'ère chré-
Il y a une mine d'argent près de Sarhad, en
Voici quels ont été, pendant la semaine qui
vient de s'écouler, les prix du blé, de l'orge et
«
M
Le premier canal navigable sur la ligne du
canal de Suez actuel fut projeté par Nécho,
Foires étrangères. — Le 16, Sablé. —- Le
17, Ernée, Argenton-Château, Loudun. — Le
49, Le Lude, Pouzauges. — Le 20, Châtillon,
Nos îuarcliés
M
gnant une élévation de 8 à 9 mètres au-dessus
teur, Halgan, sénateur, M. et Mme Courtilloles
gers. — Le 19, Longué. — Le 21, Vernantes,
eo
m
La pente du Nil est de 10 c. par 1,000 kilomètres. La crue commence au mois de juin de
Foires du déparlement.— Le 18, Lion-d'An-
fr
o
vn
chrétienne.
Mme de la Martraye, M. et M'"<= Chesnelong,
comte de Maillé, député, et comtesse de Maillé,
Blavier, sénateur, Lecour-GramJmaison, séna-
Foires de la semaine
1
M
le dessin d'un cheval et le nom d'Aménophis II ;
on croit qu'elle date de l'an 1450 avant l'ère
de Quatrebarbes, comtesse Léon de Maleynie,
et vicomte d'Andigné, M. etM",ede Veyrsc, etc.
00
Bulletin météorologique du 16 Décembre
Vous me demandez pourquoi je
vous recommande les Pastilles du
Dr CABANES? C'est parce que je
les ai expérimentées, et quand
vous aurez un Rhume, même une
Bronchite, quand vous tousserez
ne prenez que des pastilles du
Dr CABANES et oous serez guéri.
DÉPÔT
Phie DERBEGQ, 24, Rue de Charonne, Paris
Envoi franoo oonfre timbrât.
KT TOUTES NIAI\MACIES.
son territoire, à la condition d'avoir la vie
sauve. L'exécution fut remise, et on les envoya sous bonne garde â Irkanshan où ils com-
Variété Littéraire
mencèrent à creuser; avec d'autres hommes
qui leur furent adjoints, ils travaillèrent pen-
TRÉSOR
dant vingt jours sans rien trouver. L'oiïîcier
leur dit alors que si, au bout de sept jours, ils
n'avaient rien trouvé, la sentence serait exé-
Un mois après son installation, j'ouvre inconsciemment mon piano; la veille, j'avais reçu
de Paris un ballot de musique. Je ne sais
quelle pièce de Schumann ou de Taubert me
saule aux yeux, je m'assieds et déchiffre. La
rage me saisit : je cogne, je pioche, je m'allume, je sacre de bonheur. Au moment oùj'exprime pour ainsi dire tout le suc, toutes les
larmes de l'arioso, je sens quelque chose s'a-
cutée. Le lendemain même, ils découvrirent un
riche filon d'argent. — On emploie maintenant
une centaine d'hommes à celte mine.
SOBRINO.
(Suite et fin)
giter contre mes mollets. Je baisse les yeux
sans quitter le clavier et je découvre mon Trésor tantôt se balançant aux cadences du
rythme, se rengorgeant comme un ramier en
amour, tantôt collant son bec au palissandre
et y buvant les sonorités. Je l'enlève, le place
sur la caisse de l'instrument et reprends mon
atfagio. A chaque vibration il ferme les yeux,
s'étire tout de son long, tremblote comme s'il
recevait à fleur de peau d'incessantes et fraîches bouffées de brise marine. Un fait était acquis: Trésor su montrait sensible au piano. Le
chant de la voix humaine produirait-il sur lui
la môme impression ? Immédiatement je risque
l'épreuve.
J'emporte le chéri à ma classe du Conservatoire, dans un panier bourré de coton que je
pose ouvert sur ma table. Je ne te décris pas les
curiosités chuchotantes de mesdemoiselles mes
élèves. Ce jour-là, justement, on étudiait l'air
d'iphigénic en Tauride, et je prie Victorine
Hodiès, mon meilleur soprano, d'attaquer franchement.
Au premier son, Trésorsoubresaute, bombe
le dos, dodeline sa grosse tète, roule l'anneau
d'or de ses yeux, se tasse pour siroter la mélodie. Jenele quittais pointduregard.Troublée
par mon apparente indifférence, la cantatrice
perd la carte et détonne. Trésor bondit, se
dresse sur les ergots et tourne une face irritée
vers l'auditoire. Tu entends les glapissements
des fillettes effarées, leurs convulsions et mes
éclats de rire. La frayeur calmée, elles se ruent
sur mon compagnon, le flattent, le bichonnent;
impossible d'obtenir la reprise de la leçon, je
dus lever le siège. Mais avant de nous séparer,
les élèves, à l'unanimité, nommèrent Trésor
moniteur et suppléant.
Impitoyable, mon auxiliaire, pour les infractions à la justesse. Dès la moindre oscillation de la note, Trésor foudroyait les délinquantes de sa prunelle aimantée. Mon autorité
pâlit devant l'inflexibilité de son contrôle;
aussi, maintes fois, essaya-t-on d'inlluencer
son équité. Pour lui, mes Cruvelli en herbe
pillèrent les confiseries de Marseille. Bonbons,
caramels, biscottes encombraient mon bureau;
les plus pauvres se cotisaient pour acheter des
hachis de viande transférés dans un cornet de
papier. Trésor posséda un service en porcelaine constellé de son initiale. Bref, on le gâta
tellement que, à la suite d'une formidable indigestion du bien-aimé, force me fut de prohiber
absolument les douceurs.
Note bien que, en dépit des séductions du
fondant, Trésor ne faillit jamais aux lois de la
conscience, qu'il conserva sa fière indépendance d'oreille et l'horreur des outrages au
diapason. Pour les concours de fin d'année,
mes élèves présentèrent sérieusement au directeur du Conservatoire une requête tendant à
ce que leur moniteur figurât parmi les juges.
M... prit la mouche, m'attribua cette supplique
dans laquelle il crut entrevoir quelque ironie
effleurant mes collègues et interdit à Trésor
l'entrée du Conservatoire. J'envoyai sur-lechamp ma démission. Des amis communs intervinrent qui replâtrèrent la concorde et M...
leva son excommunication.
Cher bébé 1 Je l'aperçois encore, sur une
chaise à ma droite, immobile, hérissé, pensif,
absorbant par tous les pores ses canzones
favoris. J'entends le trap-lrap automatique de
ses pattes sur le parquet ; la nuil, je le sens se
hisser dans les mailles de la courtepointe et
creuser — intempestivement parfois — son
dormoir dans l'édredon. Il connaissait tout
Chopin, tout Mendelsshon , mon ami I Et
quelle sûreté d'ouïeI quelle science de la mesure! quelle religieuse attention I Je lui apprenais les valses de Brahm's... Tiens, laissons
ces souvenirs qui me tordent le cœur. J'arrive
tout de suite à la catastrophe.
Certes, je vénérerai au-delà du tombeau la
truffe capiteuse du Périgord ; mais tu me passeras bien un faible pour hPiémontaise. Si je
m'incline devant le tubercule nègre du môme
respectueux salut que j'adresse aux grands
crus de la Gironde, j'accueille sa sœur blanche avec le sourire cordial réservé aux ordidinaires égayés de la basse Bourgogne. Largement saucée dans une fondue de parmesan
mitigé de beurre et attendrie par trois ou quatre cuillerées de crème, la truffe italienne, voistu... Allons, je ne sais plus ce que je dis : je
reviens au défunt.
Trésor — je le crains — exagérait la gourmandise et je me reproche amèrement notre
condescendance pour ses appôlis désordonnés.
Faut-il t'avouer mon crime 1 Eh bien I oui,
j'abusai des tendances gastronomiques de cet
innocent pour déchaîner mes propres convoitises stomacales. Sous prétexte de régulariser
ses goûts, je multipliai avec un déplorable
excès l'immixtion de la piémontaise dans l'alimentation quotidienne et Trésor n'apprécia que
trop, malheureusement, les saveurs de notre
condiment préféré. Des épluchures dispensées
avec modération, il glissa insensiblement au
cœur môme du cryptogame et bientôt il était
trop lard pour refréner ses passions!— Trésor
déclina obstinément toute autre nourriture. On
essaya de détourner sa voracité sur diverses
substances, chairs ou légumes. Effort superflu!
Nous résigner à sa mort par la faim ou tolérer
sa croissante dépravation, ce lamentable di-
lemmc m'élreignit sans relâche. Nous cédâmes... qui oserait m'en blâmer!... Et, aujourd'hui, nous n'embrassons plus qu'un cadavre 1!
La semaine dernière, une paralysie des
membres inférieurs se déclare. Appelé sans
retard, le docteur Morin prodigue des soins
que je qualifierai de « paternels ». On bassine
avec le plus exquis de mes rhums, les parties
affaiblies qu'on ceint d'une flanelle imbibée de
la même liqueur. Le lendemain, Trésor recouvre partiellement la faculté locomotrice. Nous
continuons le traitement, doublant, suivant les
prescriptions de .Morin. les doses du cordial et
les frictions. Le troisième jour, le mal précipite ses affres.
A peine notre mignon, fatigué du repGS,
fournit-il une douzaine de pas surle tapis que
nous le voyons vaciller, choir sur le ventre et,
de sa poitrine endolorie par le choc, s'exhale
le coassement nasillard que geint la poupée de
carton à l'abdomen muni d'un soufflet. Au cri
de souffrance, vile ma femme de relever l'invalide et de le coucher dans son nid. Moi, je
quitte la chambre: les sanglots m'étouffent.
Oh I je jouais inutilement l'homme d'airain !
Derrière la porte, si je n'eusse enfoncé mon
mouchoir entier dans ma bouche, assurément
je hurlais « à la mort ».
Avant-hier, Trésor ne put sortir du lit: la
paralysie l'assassinait lentement. Etendu sur le
dos, comme électrisé par de grands frissons,
il semblait geler dans la ouate. De cinq en cinq
minutes, on lui entonne une goutte de Bordeaux sucré. La force lui manque pour avaler
le breuvage et nous restons là, quatre heures
d'agonie, impuissants, mordant nos lèvres, refoulant les pleurs, chauffant à tour de rôle
le coussinet sur lequel il vire sa tète inquiète
pour y chercher les tiédeurs trop rapidement
évaporées.
i— Nous entends-tu, Trésor? bégaye Amélie
agenouillée, folle de chagrin. Désires-tu quelque chose? As-tu froid ou soif ? Regarde-nous,
ami I Ne meurs pas, petit ange, laisse-loi soigner, nous le guérirons.
Courbé de l'autre côté du berceau, je répète
machinalement les paroles de ma femme. J'en
arrive à ne plus trouver les mots ; ma tête déménage complètement. Le docteur qui avait
consenti à nous assister feint l'ironie.
— Allons! pas d'enfantillage, grogne-t-il. En
voilà assez. Te tairas-tu, grande bêle!
Ah! Témotion le pince aussi , ses lèvres
mâchent à vide quelque temps avant que l'injure n'en parte, et les trois quarts de sa barbiche s'épilenl dans ses doigts crispés. Moqueloi de nous, esprit fort qui te pâmas au décès
d'un lézard élevé par ta fille Andrée?
Le hoquet survient ; des spasmes détraquent
le sternum. Amélie comprime doucement avec
ses doigts le jabot tumultueux; ma main réchauffe et caresse le crâne lanciné. Tout à
coup, une secouse féroce plie en deux notre
Trésor: « Allez-vous en I tonne Morin. Allezvous en, vous m'...impatientez! » Il redresse
Amélie, me bourre d'un coup de poing, nous
pousse dehors, ferme la porte...
C'était fini pour notre cher amour !
Je le le dis avec orgueil, la sympathie uni:
verselle nous environne. Marseille entier qui
adorait Trésor et le classait parmi ses merveilles nous écrase de condoléances ; lettres et
cartes pleuvent à la maison. Les amis se relayent auprès de nous ; mes élèves nous
visitent par groupes en grand deuil. Les emblèmes, les décorations mortuaires débordent
jusque dans mon cabinet. N'importe! Je ne
puis me dominer ni recouvrer l'équilibre mental. Ma cervelle bout; je ne parviens pas à
coudre deux idées. Je t'en adjure à genoux,
conseille-moi. Comment enterrer Trésor?
citent le regard lumineux et profond de noire
petit ami. Commande, pour support, un socle
d'ébène incrusté d'ivoire: simplicité, solidité,
bon goût. Ces devoirs accomplis, expédie-moi
la noie de l'empailleur, je me charge des frais
funéraires; je tiens essentiellement à donner
celte dernière marque d:affeclion au regretté
Trésor..., à la perle, au «diamant» des HIBOUX.
A. M.
MALADIES
PEAU
COI
BAU
PILUL $J jf
BAUME 000
PILULES OCO
Guérison rapide et
cci'laine des Panaris,
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1
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L«»l IL%JSa9n3j0
W W et purgatives |
terminent le trailemeut
met des maladies de ta peau.
Le
évllm toute opération.
M. Hébert à M. Tour nier.
Mon cher ami, je partage sincèrement ta
douleur et je comprends tes perplexités. A cet
irréparable malheur, je ne perçois qu'un
« soulas » plausible. Confie le corps au plus
scrupuleux embaumeur de Marseille; pas de
lésinerie sur la qualité des aromates et de
l'étoupe. Surtout, choisis des yeux qui ressus-
le meilleur
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Saumur, imprimerie Paul Godet.
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