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N° 4516 – Mercredi 3 juin 2015 Page 1/14 A LA UNE 1 ■ France Télévisions : francetv zoom, ■ Mission d'information / Financement de l’audiovisuel : ■ une chaîne mobile et personnalisable pour la génération smartphone auditions de P.-J. Bozo et Irène Grenet le 9 juin INDUSTRIE DES PROGRAMMES 3 ■ CNC : création d'un sous-groupe de TV SUR CABLE,… ■ Discovery / Moyen-Orient : travail sur la transparence des budgets des chaînes locales ■ CNC : fin de l'application d'une forme de « pondération » dans les aides sélectives au documentaire lancement fin 2015 d'une chaîne gratuite de divertissement en langue arabe ■ Enorme TV : accessible dans l'offre basique fibre de Numericable ■ GONG Media : arrivée de sa chaîne GONG sur Numericable CHAINES HISTORIQUES 4 ■ Rémy Pflimlin : « Le numérique était à côté de l'entreprise, aujourd'hui il est dans l'entreprise » INSTITUTIONNEL 5 ■ Arcep : sollicitée pour rendre un avis technique sur une taxe sur la bande passante ■ Fleur Pellerin : vers la suppression des aides postales à la presse télé ■ F3 / Nos très chers sénateurs : un ton et des angles « de nature à faire naître le trouble » (CSA) ■ D8 : le CSA intervient après une absence de génériques publicitaires ■ Droits d'auteur / Europe : audition ce mercredi à l'Assemblée de Catherine Trautmann (Haut conseil culturel francoallemand) ENTREPRISES ET MARCHES ■ Altice : acquisition de Portugal INTERACTIVITE ■ D17 : lancement d'une application 6 7 ■ TF1 Publicité : première privatisation par un annonceur du nouveau MyTF1 7 rachète la radio implantée dans la Marne ■ Radio France : vote négatif des élus du CCE sur les comptes 2014 JUSTICE 8 ■ INA : enquête préliminaire ouverte dès le 20 mai, pour détournement de fonds publics aggravé NOMINATIONS, MOUVEMENTS ■ CNNum : secrétaire général ■ Turner International : directeur 9 numérique interactive Connect VIDEO, VIDEO A LA DEMANDE ■ Netflix : des teasers sur ses 10 productions originales mais pas de pub d'annonceurs tiers PROGRAMMES ■ TMC : le concours Got to Dance 10 lancé le 24 juin ; arrivée de la série The Missing ■ M6 / Shine France : une saison 2 pour The Island : seuls au monde Telecom finalisée RADIO ■ Happy FM : le groupe La Voix TV France International : nouveau conseil d'administration 9 ■ TF1 / Shine France : MasterChef saison 5, tous les jeudis à partir du 25 juin AUDIENCES 11 ■ Gulli : records de la saison sur toutes ses cibles pour le jeu In ze boîte DIVERSIFICATIONS ■ Tetra Media Studio : accord de 11 partenariat avec La Folie Douce AU FIL DES TWEETS… REVUE DE PRESSE AGENDA 12 13 14 financier ________________________________________________ A la Une France Télévisions : francetv zoom, une chaîne mobile et personnalisable pour la génération smartphone Avec l'application mobile francetv zoom, lancée ce mardi par France Télévisions sur iPhone, le groupe public entend inscrire la consommation de ses programmes télé dans l'ère de la mobilité et de la recommandation. Elle propose une offre à la demande qui s'affine grâce à l'algorithme, ou une offre éditorialisée sous forme de playlists. La proposition des vidéos est adaptée en fonction du temps de visionnage disponible. D'autres développements interviendront d'ici la fin de l'année. France Télévisions se dote d'une nouvelle chaîne pour mobile, francetv zoom, pour le moment disponible uniquement dans l'univers iOS. « Nous ouvrons un nouveau front pionnier à partir de deux convictions : nous sommes entrés dans le temps du mobile et dans le temps de la recommandation », a détaillé ce mardi Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques, à l'occasion d'une conférence de presse. Avant de poursuivre : « Pour les plus jeunes d'entre nous, la génération smartphone, le temps passé sur leur téléphone va mordre sur les autres écrans. Il était temps de développer une chaîne pour le mobile fondée sur la recommandation, pour résoudre la douleur du choix dans un univers d'hyper offre. » Et d'ajouter : « Refuser le risque de se cannibaliser, c'est se mettre en danger. » Pour Rémy Pflimlin, francetv zoom permet aussi à France Télévisions de « s'inscrire dans le temps » : www.mba-esg.com Mercredi 3 juin 2015 2/14 « Si nous perdons le moindre temps, nous serions décalés par rapport aux attentes du marché et nos missions ne seraient pas remplies. […] Nous devons même être en avance car il n'y a pas de service public qui tienne s'il n'est pas en avance et bascule pleinement dans son époque. » Alors que Pluzz, lancée il y a cinq ans, reste le cœur de l'offre délinéarisée du groupe public, francetv zoom doit lui permettre d'inscrire ses programmes dans un nouveau cadre de vie. Vingt-cinq personnes ont travaillé pendant dix-huit mois au développement de l'application, qui a mobilisé un budget de 1,4 million d'euros. L'algorithme a été développé par la start-up lyonnaise Cognik. Pour symboliser la richesse de l'offre, les deux « o » de « zoom » sont représentés dans le logo de la chaîne avec le symbole mathématique de l'infini. L'infini était d'ailleurs le nom de code de l'application, a souligné Bruno Patino. Aller directement à l'essentiel Tout le catalogue de vidéos et de programmes de France Télévisions est accessible via francetv zoom, soit quelque 4 000 programmes. Sa ligne éditoriale promet d'aller « directement à l'essentiel » et de « proposer le bon contenu au bon moment ». L'application permet d'entrer dans l'offre de deux manières complémentaires. L'utilisateur peut construire sa « chaîne sur mesure » avec une sélection de programmes adaptés à ses préférences au sein de différentes rubriques : info, sport, culture, découverte, sciences, histoire, art de vivre, séries & fiction, jeux, variétés, talk-show ou musique. La proposition est ensuite affinée en permanence par l'algorithme, en fonction de l'historique de navigation, des durées de visionnage, du zapping… Après chaque visionnage, l'utilisateur est invité à indiquer s'il a aimé (ou non) le programme. Les contenus qu'il ne veut vraiment pas voir peuvent aussi être ignorés. Des playlists éditorialisées par thématique ou en fonction des moments de la journée ont par ailleurs été conçues par une équipe dédiée de quatre personnes. Parmi les thématiques, on trouve par exemple « Se coucher moins bête », « Ça part en live ! », « Plus facile la vie » ou « Voyage, voyaaaage ». Le temps disponible constitue une autre clé d'entrée. Les vidéos proposées dans la chaîne sur mesure et l'ordre de présentation des playlists changent selon que l'utilisateur a 5, 10, 20 minutes ou encore plus de temps devant lui. L'intégralité des programmes (hors cinéma) est accessible pendant sept jours, dans les mêmes conditions que le replay. Les extraits vidéo peuvent A la Une rester en ligne sur des durées plus longue selon les accords conclus, au cas par cas, avec les producteurs. Il est possible de basculer d'un extrait à une version intégrale du programme. Un développement itératif Pour mettre au point cette application, France Télévisions a adopté une « démarche de prototypage » organisée selon un mode itératif, qui sera d'ailleurs appliqué aux développements sur les autres écrans. « Des tests utilisateurs ont été réalisés tous les quinze jours. Les groupes test ont été unanimes pour dire que le concept de l'application était quelque chose qu'ils attendaient. Nous nous sommes appuyés sur ces retours utilisateurs et sur leurs critiques pour améliorer l'application. Nous allons continuer à demander son avis à l'utilisateur, à apprendre en nous mettant au service du public », a indiqué Elodie Buronfosse, directrice des contenus et services numériques. Les tests et les « focus groups » se sont déroulés à Lille, Paris et Bordeaux. Ils ont été recrutés par TNS Sofres parmi une population de 2540 ans équipés iPhone. De nouveaux développements sont annoncés. L'application devrait par exemple être disponible « à la fin de l'année 2015 » sous Android, mais aussi dans des versions iPad, en web responsive et TV connectée. Parmi les autres fonctionnalités qui vont arriver, France Télévisions cite un mode hors connexion, des fonctionnalités d'abonnement pour retrouver plus facilement ses programmes ou être alerté des nouvelles vidéos parues, « voir + tard » pour mettre un contenu de côté, le partage de vidéos ou de playlists sur les réseaux sociaux. Les vidéos pourront aussi être diffusées sur grand écran grâce aux technologies Airplay ou Chromecast. De la publicité, mais pas trop Gratuite, l'application comprend logiquement de la publicité qu'il n'est pas possible de zapper. Les spots apparaissent après 2 ou 3 minutes de navigation. « Nous avons travaillé avec France Télévisions Publicité pour garantir une bonne intégration de la publicité dans la navigation. […] Pour l'instant, la publicité est limitée à un seul spot, au maximum toutes les dix minutes. Dans les offres de la régie, il y a souvent un double pré-roll. Nous ne l'excluons pas totalement. A terme, nous allons aussi travailler sur des expériences de brand content », a expliqué Elodie Buronfosse. La publicité est plafonnée non pas par nombre de vidéos mais en fonction du temps de visionnage global. www.satellimag.fr Mercredi 3 juin 2015 3/14 Industrie des programmes CNC : création d'un sous-groupe de travail sur la transparence des budgets des chaînes locales Le CNC va installer un sous-groupe de travail sur le modèle économique des chaînes locales dans le cadre des négociations sur la transparence des budgets dans l'audiovisuel. Il s'intéressera notamment à la question des apports en industrie de ces diffuseurs, qui constituent l'essentiel de leurs investissements, et à l'évolution de certaines règles. Le sujet fait l'objet, depuis plusieurs mois, d'une enquête du Centre. Le CNC, qui a lancé, il y a quelques semaines, des négociations avec les organisations professionnelles sur la transparence des budgets dans l'audiovisuel, va créer un sous-groupe de travail dédié aux chaînes locales, a annoncé Vincent Leclercq, son directeur de l'audiovisuel et de la création numérique, à l'occasion de la rencontre « Territoires et création », organisée ce mardi par la Scam en partenariat avec le SPI, centrée sur le documentaire. Il réunira des représentants des auteurs, des réalisateurs, des producteurs, des télévisions locales (France 3 comprise), des fonds régionaux et du CNC, a-t-il ajouté. Une méthode « un peu rude » Cette création s'inscrit dans la polémique sur les investissements des chaînes locales lancée par le Centre qui « s'interroge » sur la « réalité » des apports en industrie (valorisation de l'emploi de techniciens, de matériel…) de certains diffuseurs, évoquant même de possibles plaintes au pénal (nos informations du 9 avril). Outre deux audits (Normandie TV, qui a arrêté d'émettre depuis, et Cinaps TV), qui ont « confirmé » les abus, le CNC a ainsi envoyé en mars, à l'ensemble des télévisions locales, un formulaire déclaratif visant à vérifier la disponibilité, la valorisation, la grille et la politique de ces diffuseurs en matière d'apports en industrie. Une démarche mal vécue par les chaînes, TLSP (Union des télévisions locales de service public) dénonçant ainsi notamment le caractère « intrusif » de certaines des demandes (notre « Confidentiel » du 6 mai). La méthode était « un peu rude », a concédé Vincent Leclercq, tout en expliquant qu'il y avait des « détournements » : « On était obligés d'agir rapidement. » Elle a abouti, après discussion entre les parties, à l'envoi « a minima de la liste de matériel » dont les télévisions locales disposent, a expliqué Dominique Renauld, président de TLSP et directeur général de Vosges TV. Les chaînes membres de l'association ont également harmonisé leurs tarifs, a-t-il précisé. Envisager des changements de règles Le sous-groupe de travail va donc s'intéresser au modèle économique de ces diffuseurs, et notamment à cette question des apports en industrie et de certaines habitudes de surévaluations budgétaires, et envisager plusieurs pistes d'évolution, comme la règle européenne fixant l'intensité maximale de l'aide à 50 % du budget, a précisé Vincent Leclercq. Il a rencontré vendredi Télévisions locales de France, l'autre syndicat représentatif du secteur. « La discussion est ouverte. » Il a également considéré que le dossier pouvait avancer rapidement – « on n'a normalement pas besoin de discussions longues » –, à une contrainte près : certaines dispositions pourraient nécessiter d'être présentées au conseil d'administration de l'établissement. Déblocage des dossiers des chaînes ayant répondu au courrier L'enquête menée par le CNC a eu une autre conséquence : le blocage, depuis environ six mois, de dossiers de projets de documentaire (et de spectacle vivant, genre encore plus mis en cause par le Centre) bénéficiant d'une intervention d'un diffuseur local. Sachant que, l'an passé, les télévisions locales ont investi dans 300 documentaires, à raison de 7,3 millions d'euros, à 80,5 % en industrie. Conséquence : elles ont arrêté de prendre de nouveaux engagements. « [Ce] blocage, très relatif, sera réglé d'ici le Sunny Side [marché qui se tient du 22 au 26 juin à La Rochelle, ndlr] pour les télévisions qui ont répondu [au courrier] », a assuré Vincent Leclercq. « Pour celles qui n'ont pas répondu et qui ont des pratiques étonnantes, il n'y a pas de raison de les soutenir » sans avoir de réponses, a-t-il ajouté. Le CNC « prend en otage les producteurs », a dénoncé Juliette PrissardEltejaye, déléguée générale du SPI : « Cela entraînera des liquidations [de sociétés] dans tout le territoire, c'est très grave. » « Il va y avoir un effet domino », a aussi considéré Jean-Raymond Garcia, ancien directeur général de l'ECLA en Aquitaine, soulignant que certaines productions pourraient perdre les montants accordés en 2014 par des fonds régionaux du fait des « annualités budgétaires ». Certaines chaînes ont toutefois recommencé à signer avec des producteurs, comme Vosges TV. « Cela mettait en péril certaines sociétés de production », a expliqué Dominique Renauld. Une démarche approuvée par le CNC : « Les chaînes qui sont dans un apport responsable, cohérent, dans un volume de production compatible avec leur grille et leur capacité de production peuvent, bien sûr, signer », a ainsi considéré Vincent Leclercq. « Le tableau d'honneur des chaînes locales » « Il est regrettable que les télévisions locales aient été montrées du doigt comme des mauvais élèves, des vilains petits canards », a estimé Dominique Renauld, mettant en avant leur rôle d'« espace de création _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 4/14 qui ne se rencontre nulle part ailleurs ». « On essaye vraiment d'entrer dans le cercle vertueux. Là, c'est un peu nous faire un croche-pied ». Vincent Leclercq a d'ailleurs reconnu ce rôle joué par ces chaînes – « Le CNC y est très sensible » –, tout en considérant qu'il fallait « rendre cette économie crédible ». « Il n'est pas question de toucher à ce boulot formidable. Mais il y a des gens plus ou moins bien. Il y a des voleurs, je suis désolé. […] Il y a télévision locale et télévision locale ; il ne s'agit pas de stigmatiser », s'est-il défendu. Le CNC « pense » ainsi « afficher, au Sunny Side, une dizaine de télévisions locales qu'on considère comme vertueuses », a-t-il ajouté, entraînant une réflexion ironique de Dominique Renauld : « Le tableau d'honneur des chaînes locales, ça va être quelque chose ! » Industrie des programmes difficiles avec les collectivités, comme l'a expliqué Dominique Renauld : « On a besoin d'un accompagnement », a-t-il indiqué. Rôle que pourrait, selon lui, jouer le CNC. La réforme territoriale pourrait aussi constituer une opportunité sur cette question, même si la refondation des politiques culturelles des collectivités soulève des inquiétudes. Le patron de Vosges TV veut ainsi croire à un effet d'entraînement de l'Alsace (qui a signé des COM) sur la future région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine. Cette piste a également été jugée intéressante par Olivier Montels, directeur des programmes régionaux de France 3. France 3 Bretagne négocie actuellement, en association avec des chaînes locales, un COM avec la région. 25 % des producteurs de docs installés en région Développer les contrats d'objectifs et de moyens Le débat a permis d'évoquer d'autres pistes, Juliette Prissard-Eltejaye appelant, elle, à un débat plus large, associant le CSA, le CNC et la DGMIC du ministère de la Culture et de la Communication afin d'aboutir à la « construction d'un financement pérenne de la création par les chaînes locales ». Parmi les réflexions, le développement de signature de contrats d'objectifs et de moyens (COM) entre les diffuseurs locaux et les collectivités, qui concernent actuellement peu de chaînes. Ces COM permettent ainsi notamment aux chaînes d'investir également en numéraire ou d'aborder de nouveaux champs, comme les conventions d'écriture, à l'instar de TV7 en Aquitaine (nos informations du 23 janvier). Les négociations sont toutefois parfois D'une manière générale, l'intervention des chaînes locales dans le documentaire a été le parent pauvre du débat organisé dans le cadre de la réforme, victime d'oubli ou de vision parcellaire. L'auteur-réalisatrice, coprésidente de l'association ATIS en Aquitaine, Anna Feillou a ainsi noté que, dans le rapport Le documentaire dans tous ses états, à l'origine de la réforme, les télévisions locales n'étaient mentionnées qu'en note de bas de page, « au titre de leurs pratiques abusives ». Le sujet concerne pourtant beaucoup d'entreprises : sur les 277 producteurs de documentaires dotés d'un compte de soutien, 25 % sont installés en région, a indiqué Vincent Leclercq. Ils sont 20 % si l'on considère l'ensemble des 402 sociétés de production du Cosip. CNC : fin de l'application d'une forme de ÿ pondération Ÿ dans les aides sélectives au documentaire La mise en œuvre de la réforme du soutien au documentaire en début d'année a entraîné « une période de flottement » en matière d'aides sélectives, a reconnu Vincent Leclercq, directeur de l'audiovisuel et de la création numérique du CNC, à l'occasion de la rencontre « Territoires et création », organisée ce mardi par la Scam en partenariat avec le SPI. Cette réforme, qui vise à recentrer le soutien automatique sur le documentaire de création, s'est traduite par la mise en place d'une nouvelle commission d'aide sélective, présidée par le producteur Serge Gordey (nos informations du 17 novembre 2014). Celle-ci s'est, dans un premier temps, concentrée « plus sur la question du genre » et a appliqué « une sorte de pondération » aux projets qui ne dégageaient pas la majorité, a-t-il expliqué, interpellé par un producteur dénonçant des montants d'aide très bas. Après cette période de « calage », « la question est réglée » avec la disparition de ces pondérations : « Cette question de cotation de certains projets a été corrigée avec la commission, qui ne s'en était pas aperçu », a assuré Vincent Leclercq. « Le sélectif n'est pas une punition. On doit y trouver un montant au moins égal à l'automatique ». Le CNC « donnera les montants » attribués au Sunny Side of the Doc, à l'occasion du point d'étape sur la réforme du soutien au documentaire qu'il fera lundi 22 juin à 15h à La Rochelle. ___________________________Chaînes hertziennes historiques Rémy Pflimlin : ÿ Le numérique était à côté de l'entreprise, aujourd'hui il est dans l'entreprise Ÿ Pendant la durée de son mandat de président de France Télévisions, Rémy Pflimlin s'est attaché à engager la transition numérique du groupe. « Il y a cinq ans, le numérique était à côté de l'entreprise. Pendant ces cinq années, il est entré dans l'entreprise », a-t-il indiqué ce mardi lors de son intervention au colloque _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 5/14 NPA Conseil – Le Figaro sur « les piliers de la transformation numérique ». Il faisait notamment référence à la montée en puissance de Pluzz (1,4 milliard de vidéos vues en 2014 sur tous les supports web, mobile, IPTV, TV connectée, Dailymotion, Yahoo!, YouTube…), le lancement des sites de destinations francetv info, sport, éducation, Culture Box…, jusqu'à l'application mobile francetv zoom, téléchargeable sur l'App Store depuis ce mardi (lire « A la Une »). « La BBC et France Télévisions sont en pointe sur le numérique. Dans les années qui viennent, il faudra maintenant développer en interne la culture du numérique, que cette culture se dilue dans l'offre. Cela nécessite des efforts de formation importants. Les pratiques doivent changer, notamment pour l'utilisation des outils », a-t-il ajouté. ___________________________________________ Institutionnel Arcep : sollicitée pour rendre un avis technique sur une taxe sur la bande passante L'Arcep a été sollicitée pour une étude sur la mesure de la bande passante alors que Bercy étudie l'instauration d'une taxe sur le débit internet, visant les grands acteurs du Net. « Nous avons été sollicités pour rendre un avis technique », a déclaré ce mardi Sébastien Soriano, le président de l'Autorité lors du colloque NPA-Le Figaro consacré aux « piliers de la transformation numérique ». « Nous devons répondre à la faisabilité technique : quelles sont les possibilités de mesurer le trafic sur internet à différents endroits du réseau, dans le plein respect de la neutralité du net et du secret des correspondances », a ajouté le président de l'Arcep. « La question se posera ensuite sur la base de cet avis d'expert de savoir » quelles suites lui donner. « C'est entre les mains du gouvernement », a-t-il poursuivi. L'Arcep devrait rendre son avis sur ce sujet au gouvernement au mois de juillet. Le ministère de l'Economie n'a pas commenté officiellement ces informations. Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, a relancé l'idée d'instaurer une contribution indexée sur l'utilisation de la bande passante qui permettrait de taxer les gros consommateurs de débit comme Netflix, Google ou Apple, afin de leur faire payer des impôts en France, avait révélé au début de l'année Le Canard enchaîné (nos informations du 11 février). Un groupe comme Google n'a payé en 2013 que 7,7 millions d'euros d'impôt sur les sociétés, car il n'a déclaré au fisc français qu'un chiffre d'affaires net de 231 M€, alors que selon l'Irep (Institut de recherches et d'études publicitaires), le groupe encaisserait en France 1,6 milliard d'euros de recettes publicitaires. La secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire avait, elle, souligné en mars la difficulté à mettre en place une telle taxation au niveau national et la possibilité de contournements techniques. Elle avait ajouté qu'un tel projet de taxation ne pouvait être mené qu'à l'échelle européenne. Fleur Pellerin : vers la suppression des aides postales à la presse télé La ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin veut supprimer les aides postales à la « presse de loisirs et de divertissement » au profit de l'innovation, avec le lancement notamment d'un « fonds d'aide à la création de médias », a-t-elle annoncé ce mardi. « L'argent public n'a pas vocation à aider la presse de loisirs et de divertissement », comme la presse télé et people ou les féminins, a-t-elle déclaré. « Il m'a semblé juste et pertinent que les sommes allouées à ces aides postales pour la presse de loisirs soient réorientées vers l'aide à l'émergence et l'innovation », a-t-elle précisé lors de la remise du rapport sur la presse et le numérique du sociologue des médias JeanMarie Charon. A l'inverse, la presse dite de la « connaissance et du savoir » (presse éducative enfant, presse technique, professionnelle, scientifique…) conservera le bénéfice de l'aide postale. Le fonds d'aide à la création de médias accompagnera les nouveaux journaux au cours de leurs trois premières années d'existence, a détaillé la ministre, soulignant la « fragilité » et la « précarité économique » de l'« écosystème » de la presse. F3 / Nos très chers sénateurs : un ton et des angles ÿ de nature à faire naître le trouble Ÿ (CSA) Le président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains), qui avait clamé à l'époque sa « colère » contre le documentaire Nos très chers sénateurs (Cat & Cie, Tac Presse), peut être satisfait : le CSA a en partie reconnu le bien-fondé de sa saisine. Il est intervenu auprès de France 3, qui a diffusé le film le 28 janvier dans Pièces à conviction, relevant deux fautes, a-t-il indiqué hier. « Même si aucun manquement caractérisé de la chaîne à ses obligations n'a pu être formellement relevé, le Conseil a observé que le ton et les angles choisis étaient de nature à faire naître le trouble quant à certaines modalités de la gestion financière en vigueur au Sénat, sans que ses représentants aient toujours été mis en mesure d'utilement faire valoir leur point _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 6/14 de vue sur les questions abordées », écrit-il dans sa décision publiée ce mardi. Par ailleurs, le CSA estime que France 3, si elle a correctement flouté les personnages, n'a pas suffisamment prévenu les téléspectateurs de la méthode de tournage. Il lui a donc demandé de veiller, à l'avenir, à ce que le public soit « mieux [informé] des procédés de caméra cachée ou discrète lorsque ceux-ci sont utilisés pour recueillir des informations », conformément à son cahier des charges. Cette décision, prise lors de l'assemblée plénière du Institutionnel 8 avril, a également été transmise à Gérard Larcher. Quelques jours après la diffusion du documentaire de Stéphane Girard, le président du Sénat s'est dit outré « tout autant par les méthodes que France Télévisions a utilisées, dont l'emploi de caméras cachées pour piéger les personnels, que par les principes qui ont guidé la réalisation de ce documentaire » (nos informations du 30 janvier). Ce numéro de Pièces à conviction, qui avait rassemblé 754 000 téléspectateurs (8,4 % de pda) en audience non consolidée, avait également été critiqué par de nombreux sénateurs. D8 : le CSA intervient après une absence de génériques publicitaires Après avoir constaté « l'absence de génériques annonçant le début et la fin des interruptions publicitaires lors de la diffusion du film Rocky II sur D8, le 10 février », le CSA est intervenu auprès de la chaîne, a-t-il indiqué ce mardi. Même si l'incident est lié à un problème technique, le Conseil a demandé à D8 de « veiller avec rigueur au principe d'identification et de séparation des contenus publicitaires », notant « son engagement à mettre en place des dispositifs de prévention et d'intervention efficaces afin d'éviter à l'avenir un tel incident technique », écrit-il dans cette décision du 8 avril. Droits d'auteur / Europe : audition ce mercredi à l'Assemblée de Catherine Trautmann La commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale, dans le cadre de la réception d'une délégation de la commission de la Culture et des Médias du Bundestag, auditionne ce mercredi 3 juin à 9h30, Catherine Trautmann, présidente du Haut conseil culturel franco-allemand, et Doris Pack, membre du Haut conseil, ancienne présidente de la commission pour la culture du Parlement européen, sur l'avenir des droits d'auteur dans l'Union européenne. Cette audition sera retransmise en direct sur le portail vidéo de l'Assemblée. Mission d'information / Financement de lÊaudiovisuel : auditions de P.-J. Bozo et Irène Grenet le 9 juin La mission d'information sur le financement public de l'audiovisuel en France à l'Assemblée nationale procédera le 9 juin à 10h à l'audition de Pierre-Jean Bozo, directeur de l'Union des annonceurs (UDA) puis à 16h15 à celle d'Irène Grenet, chargée de mission auprès du directeur général délégué aux ressources de France Télévisions. Créée le 11 février 2014, cette mission d'information est présidée par Eric Woerth (Les Républicains) et a pour rapporteur Jean-Marie Beffara (SRC). Les auditions sont ouvertes à la presse. _____________________ TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles Discovery / Moyen-Orient : lancement fin 2015 d'une chaîne gratuite de divertissement en langue arabe L'américain Discovery Communications a fait alliance avec la société de production Image Nation (Mohamed Al Mubarak) au Moyen-Orient pour lancer fin 2015 une chaîne gratuite en langue arabe dans la région. Baptisée Quest Arabiya, cette chaîne visera un public masculin de 16 à 44 ans avec des programmes ouverts à l'ensemble de la famille. Elle proposera un mix de contenus produits localement et issus de Discovery couvrant les thématiques art de vivre, factual et divertissement. « Quest Arabiya sera la première destination en matière de divertissement et lifestyle pour les hommes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord », selon James Gibbons, EVP pour les activités émergentes chez Discovery. Carl von Doussa, directeur des chaînes chez Image Nation Abu Dhabi, prendra la direction de cette nouvelle chaîne. Enorme TV : accessible dans l'offre basique fibre de Numericable La chaîne humoristique Enorme TV (LCTVI), qui s'adresse aux 15-34 ans, est désormais accessible dans l'offre TV Fibre de Numericable, sur le canal 222, indique Numericable-SFR ce mardi. Elle est disponible dans l'offre basique. La chaîne est également reprise sur le canal 155 de SFR. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 7/14 TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles GONG Media : arrivée de sa chaîne GONG sur Numericable GONG Media (André de Semlyen) a lancé ce mardi sa chaîne GONG chez Numericable (canal 218). Elle diffuse le meilleur du divertissement digital, le digivertissement, avec des films, de la musique, des animes, du drama et de l'e-sport, souligne le groupe. Rappelons que GONG Media est déjà présent dans l'offre du câblo-opérateur avec sa chaîne GONG Max (premium), désormais positionnée sur le canal 219. GONG Media, network international à destination des adolescents et jeunes adultes, déploie depuis 2006 des programmes de divertissement en mode digital sur TV, mobiles, tablettes et Internet. La programmation de ses chaînes GONG Max et GONG est articulée autour de quatre piliers éditoriaux : la musique, l'anime, le drama et le e-sport (jeux vidéo). ____________________________________Entreprises et marchés Altice : acquisition de Portugal Telecom finalisée Altice, qui contrôle Numericable-SFR, annonce avoir finalisé l'acquisition, conclue en décembre dernier, de l'opérateur historique portugais Portugal Telecom (PT) pour un montant de 7,4 milliards d'euros. La Commission européenne avait donné son accord le 21 avril au rachat des actifs portugais de l'opérateur, détenus par le brésilien Oi depuis mai 2014, tout en demandant à Altice de céder ses filiales portugaises Oni et Cabovisão (nos informations du 21 avril). Les actifs portugais de PT avaient été absorbés par Oi dans le cadre d'une fusion en cours entre les deux opérateurs. Celle-ci était censée donner naissance à un acteur majeur lusophone des télécommunications. La transaction doit permettre au groupe brésilien de réduire sa dette et de renforcer sa position sur son marché national. En janvier 2015, après que les actionnaires de l'opérateur eurent approuvé la vente, Altice avait qualifié l'opération d'« excellente nouvelle » pour PT ainsi que « pour l'investissement, l'innovation, les actionnaires, les employés et le Portugal ». Mais l'opposition socialiste portugaise a appelé à plusieurs reprises le gouvernement de centre droit à intervenir au nom de la protection d'un « intérêt stratégique » pour le pays. L'exécutif s'est cependant refusé à toute ingérence dans ce qu'il considère être une affaire privée depuis que l'Etat portugais s'est séparé en 2011 de ses dernières parts dans PT. TF1 Publicité : première privatisation par un annonceur du nouveau MyTF1 TF1 Publicité met en place à partir de ce mercredi sur MyTF1 un dispositif digital « de grande envergure » pour le PMU, qui lance une nouvelle plate-forme de communication centrée sur les émotions. Ce mercredi, pour la première fois depuis le lancement de la nouvelle version du player, l'intégralité du site est privatisée par cet annonceur, dont la campagne habille « tous les formats publicitaires et sur tous les supports » (desktop, mobile, tablette), précise un communiqué. Les 6 et 7 juin, week-end où se joue la finale de la Champions League et le match amical France/Belgique, le PMU sera présent sur l'habillage de MyTF1. ___________________________________________________Radio Happy FM : le groupe La Voix rachète la radio implantée dans la Marne Le groupe La Voix, filiale du groupe de presse belge Rossel, a conclu vendredi l'acquisition de la station Happy FM qui émet dans trois villes du département de la Marne, a-t-il annoncé ce mardi dans un communiqué. Le groupe possède déjà deux radios : Contact FM en région Nord-Pas-de-Calais et en Picardie ainsi que Champagne FM sur le territoire champenois. Créée en 1993 par l'homme d'affaires rémois Marc Moine, Happy FM revendique 11 900 auditeurs par jour et vise les 15-34 ans sur trois fréquences à Reims, Châlons-en-Champagne et Epernay. « L'acquisition de Happy FM va compléter l'offre de Champagne FM qui cible un public un peu plus âgé », a expliqué Jacques Hardoin, dg du groupe La Voix. Selon lui, la radio, qui n'emploie qu'une personne, va également diffuser de l'« information de proximité adaptée à sa cible ». Fin 2012, le groupe Rossel avait acquis des activités de presse quotidienne régionale et une radio du groupe Hersant Médias dans les régions Champagne-Ardenne et Picardie par le biais de la holding New Pôle Cap, créée à cet effet. New Pôle Cap détient les titres suivants : L'Union à Reims, L'Ardennais à Charleville-Mézières, L'Est-Eclair et Libération Champagne à Troyes, la régie publicitaire Cap Régies et la radio Champagne FM. Fin mai, le groupe belge a annoncé son intention de regrouper ses titres du nord et du nord-est de la France au sein du groupe Voix du Nord, qui possède ainsi neuf marques de presse pour une audience de _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 8/14 plus de 2,3 millions de lecteurs et 650 000 visiteurs uniques par jour, un pôle de presse hebdomadaire, une télévision régionale et des radios. Radio Le comité d'entreprise de La Voix du Nord SA a été informé de ce projet, qui doit être entériné par un conseil d'administration le 19 juin. Radio France : vote négatif des élus du CCE sur les comptes 2014 Les élus du comité central d'entreprise de Radio France, réunis hier, ont émis un vote négatif sur les comptes 2014 de Radio France, indique le SNJ Radio France sur son compte Twitter. Le groupe radiophonique a enregistré l'an dernier un déficit de 2 millions d'euros, le premier depuis 1999. Le budget 2015 prévoit un creusement à 21,3 M€. Un plan d'économie de 44 M€ sur cinq ans a été annoncé. Alors que Radio France prépare un plan de départs volontaires et envisage de se séparer de 320 à 380 personnes, la direction n'a pas donné de chiffres précis sur ce sujet, ni d'indications sur les types de postes supprimés. Elle a fait appel au cabinet Oneida pour mettre en place le plan de départs. La direction a en revanche indiqué que les indemnisations de fin de CDD ont atteint 65 000 € en 2014, en hausse de 69 % par rapport à 2013. En moyenne, sur la durée du contrat d'objectifs et de moyens 2010-2014, le coût de ces indemnités de départ a représenté une charge de 8,2 M€, selon le SNJ. __________________________________________________ Justice INA : enquête préliminaire ouverte dès le 20 mai, pour détournement de fonds publics aggravé Une enquête préliminaire concernant les frais de taxis exorbitants d'Agnès Saal, ex-pdg de l'INA qui a quitté son poste à la demande du gouvernement, a été ouverte dès le 20 mai par le parquet de Créteil, a indiqué celuici ce mardi. Il s'agit d'une enquête pour détournement de fonds publics aggravé, confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE). Elle fait suite à « une note du commissaire aux comptes de l'INA, dans le cadre de son obligation de révélation de faits délictueux », a ajouté le parquet. plaintes visant les dépenses de taxis d'Agnès Saal, et des contrats passés par Mathieu Gallet, actuel pdg factures de taxi de Mme Saal correspondent aux frais d'un tiers, en l'occurrence son fils, et à des dépenses engagées hors des jours de travail ». L'enquête devra déterminer « si les dépenses peuvent être rattachées à l'exercice des fonctions » d'Agnès Pas d'éléments permettant une enquête contre Mathieu Gallet Cette note, reçue le 19 mai, « reprend un certain nombre d'informations, selon lesquelles certaines Saal, a précisé le parquet. Nommée à la tête de l'INA le 30 avril 2014, Agnès Saal a été poussée à la démission fin avril après avoir été épinglée pour avoir dépensé plus de 40 000 euros de taxis en dix mois, dont 6 700 euros par son fils qui disposait de son code de réservation auprès de la compagnie G7. Plainte attendue « de manière imminente » Cette information est révélée alors que la ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, a affirmé mardi, dans un entretien au Parisien, avoir saisi lundi matin « le procureur de la République de Créteil, sur la base de l'article 40 du code de procédure pénale, en vertu duquel tout agent public ayant eu connaissance d'un délit doit le signaler à la justice » (nos informations de mardi). Le signalement du ministère a été reçu mardi, selon le parquet. La décision ministérielle intervient trois jours après l'annonce par l'association Anticor du dépôt de de Radio France, à l'époque où il présidait l'Institut. Regrettant que Fleur Pellerin n'ait pas saisi la justice, alors qu'Agnès Saal a été réintégrée au ministère comme chargée de mission, Anticor a porté plainte contre X au parquet de Créteil pour « favoritisme » pour les faits concernant Mathieu Gallet et pour « détournement de fonds publics » en ce qui concerne Agnès Saal. Les deux plaintes d'Anticor « ont bien été reçues » lundi soir par le parquet, a souligné ce dernier. La plainte concernant Mathieu Gallet, qui « se contente de reprendre les informations du Canard enchaîné », ne comporte pas d'éléments nouveaux permettant « d'enclencher une enquête », a-t-il ajouté. Celle concernant Agnès Saal ne comporte pas non plus « d'éléments nouveaux », mais « elle a vocation à rejoindre l'enquête en cours », a détaillé le parquet. Une enquête administrative est également en cours concernant Agnès Saal. « L'échelle des sanctions, dans ce cas, varie du blâme ou de l'avertissement, jusqu'à la radiation de la fonction publique », a souligné Fleur Pellerin dans Le Parisien. Les avocats d'Agnès Saal, Me Jean-Pierre Mignard et Me Pierre-Emmanuel Blard, affirment que l'exdirectrice de l'INA a remboursé 15 940 € de frais de déplacement, dont 6 700 € de « dépenses imputables à son fils » et 5 840 € de « déplacements de nature privée ». Les deux avocats font par ailleurs valoir que l'ensemble de ses frais de taxis « sont inférieurs au montant des moyens qui (lui) étaient proposés », à savoir un second chauffeur, dont « le coût annuel […] aurait été de 62 000 euros », hors frais liés à l'usage de la voiture. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 9/14 Nominations, mouvements CNNum : secrétaire général Yann Bonnet, précédemment rapporteur général du Conseil national du numérique (CNNum), est nommé secrétaire général, indique le Conseil. Il succède à Jean-Baptiste Soufron. Ce dernier a rejoint le cabinet d'avocats Feltesse Warusfel Pasquier & Associés (FWPA), a-t-on indiqué à Satellifax. Yann Bonnet a débuté sa carrière comme consultant chez IBM, puis Accenture. Auditeur au ministère des Finances, il a rejoint le CNNum en mars 2013 au poste de rapporteur général. Il a été en charge du pilotage de la concertation nationale sur le numérique lancée par le Premier ministre en octobre 2014. Yann Bonnet a également piloté l'élaboration des rapports sur la fiscalité à l'heure du numérique (2013), le volet numérique des négociations du partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) entre les Etats-Unis et l'Union européenne (2014), la lutte contre le terrorisme et le projet de loi sur le renseignement (2014-2015). Turner International : directeur financier Aksel van der Wal, jusqu'alors directeur financier pour Turner EMEA, est promu senior VP et directeur financier pour Turner International à compter du 1er juillet, a annoncé ce mardi le groupe Turner Broadcasting System (TBS, groupe Time Warner). Dans ses nouvelles fonctions, il sera en charge des opérations financières sur l'ensemble des régions que couvre le groupe à l'international et contribuera à l'évolution des activités internationales et à la mise en œuvre de la stratégie de la société. Il sera rattaché à Pascal Desroches, executive VP et directeur financier de Turner Broadcasting System, Inc., et travaillera en étroite collaboration avec Gerhard Zeiler, président de TBS International. Avant d'intégrer Turner en janvier 2014 où il était basé à Londres, Aksel van der Wal était dg de Time Out, opérant sur les deux sites du titre, Londres et New York. Turner International opère les versions des marques phares de TBS dont CNN, TNT, Cartoon Network, et Turner Classic Movies, en Amérique latine, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie Pacifique. TV France International : nouveau conseil d'administration TV France International, qui a élu lundi soir Laeticia Recayte, dg de Newen Distribution, à sa présidence (nos informations de mardi) lors de son assemblée générale, a également procédé au renouvellement de son conseil d'administration, composé de 14 membres élus pour deux ans. Outre la présidente, le conseil d'administration est désormais composé de trois vice-présidents : Nathalie Bobineau (France Télévisions Distribution), Roch Bozino (Java Films) et Erick Rouillé (Xilam Animation), et d'un trésorier, Jean-Luc Vernhet (INA). Ils sont également administrateurs, aux côtés de Jérôme Alby (Mediatoon Distribution), Emmanuelle Bouilhaguet (Lagardère Entertainment Rights), Sabine Chemaly (TF1 International), Sandrine Frantz (Lukarn), Alec Herrmann (Arte France), Emmanuel Leconte (Doc en Stock/Film en Stock), Michel Liberman (Gedeon Programmes), Caroline Mougey (SND – groupe M6) et Cécilia Rossignol (100 % Distribution). Rappelons que Laeticia Recayte remplace Xavier Gouyou-Beauchamps élu en juin 2009 et dont le mandat arrivait à échéance. Il a été nommé président d'honneur par le conseil d'administration. A noter qu'à la suite de son élection à la présidence de TVFI, Laetitia Recayte, qui était vice-présidente et membre du bureau du Sedpa, a démissionné de ces fonctions, précise dans un communiqué le Syndicat des entreprises de distribution de programmes audiovisuels, ajoutant que Newen Distribution demeure membre du Sedpa. _____________________________________________ Interactivité D17 : lancement d'une application numérique interactive Connect D17 lance une rubrique interactive « D17 Connect » dans son application numérique, indique la chaîne du groupe Canal+. Cette fonctionnalité développée en interne avec le concours de plusieurs partenaires dont Music Story permet, en se synchronisant avec un programme TV en cours de diffusion, d'accéder à une timeline donnant accès à un espace interactif dédié. L'utilisateur peut ainsi interagir avec l'émission en cours, via des quiz, votes, défis, et accéder à des fiches artistes, des recommandations, des playlists, des jeux concours et des clips, en partenariat avec Universal Music. Connect donne aussi accès à certains avantages (cadeaux, rencontres avec des artistes) et des contenus exclusifs : session live, coulisses d'émissions… L'application est lancée sous iOS mais a vocation à être disponible sous Android dans le courant du mois. D17 Connect propose également un dispositif social et multi-écrans à destination des annonceurs. Ceux-ci peuvent s'intégrer nativement à la timeline de la chaîne et synchroniser leurs campagnes mobiles et TV. Le créateur de playlists Digster s'associe au lancement de Connect, pour proposer un accès à ses services de playlists dédiées par genre et par artistes. Il est également associé dans le cadre d'un parrainage financier, précise D7 à Satellifax. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 10/14 Vidéo, vidéo à la demande Netflix : des teasers sur ses productions originales mais pas de pub d'annonceurs tiers Netflix teste actuellement auprès de certains de ses l'introduction de promotions sur ses productions originales (en pré-roll et post-roll), abonnés notamment un extrait de la saison prochaine de Orange Is the New Black, mais affirme ne pas vouloir passer à un modèle avec publicité. « Nous n'envisageons pas de tester ou d'introduire des publicité d'annonceurs tiers sur la plate-forme », a assuré un porte-parole de Netflix, dans la presse américaine, ajoutant : « Depuis quelque temps, nous plaçons des mini bandes-annonces sur nos séries originales après la fin d'un programme. Récemment, dans un test plus limité, des teasers sur nos productions propres apparaissent également avant le début des programmes. Nous expérimentons chaque année des centaines d'améliorations potentielles mais beaucoup d'entre elles ne dépassent pas le stade de test ». A noter que HBO propose des teasers sur ses contenus sur HBO Go et ses autres services VOD. _____________________________________________Programmes TMC : le concours Got to Dance lancé le 24 juin ; arrivée de la série The Missing Le concours de danse Got to Dance (Shine France) sera diffusé sur TMC à partir du 24 juin en prime time, indique la chaîne ce mardi. Présentée par Sandrine Corman, l'émission Got to Dance est adaptée du format britannique éponyme diffusé sur Sky 1 depuis 2009. Elle sera proposée tout l'été sur TMC. Ce concours de danse est ouvert à tous les publics, quels que soient l'âge et le style de danse (rock, tango, salsa, country, charleston, danses folkloriques, hip-hop, contemporain mais aussi des danses typiquement françaises). Les candidats s'affronteront pour remporter 50 000 euros. Ils seront départagés par un jury composé de la danseuse et chorégraphe Mia Frye, le chanteur David Carreira et le metteur en scène Stéphane Jarny. C'est la première fois que TMC diffuse un talent show de renommée internationale pour renforcer son offre de prime time. Got to Dance marque aussi la première collaboration de Shine France avec TMC. TMC diffusera la série The Missing TMC va par ailleurs diffuser la série The Missing (8 x 52', Starz/BBC), dont le groupe TF1 a acquis les droits. La diffusion était initialement prévue sur la Une. « C'est une stratégie de groupe », indique la chaîne à Satellifax au sujet de ce changement de programmation. Fortement concurrencée sur l'access prime time par D8, régulièrement en tête des audiences des chaînes TNT lancées en 2005 sur cette case avec Touche pas à mon poste ! (H2O), TMC veut conserver une offre attractive en prime time. The Missing, qui ne sera pas proposée avant la rentrée prochaine, s'inscrit ainsi en complément « d'une offre de séries fortes », fait valoir TMC. Illustration de cette approche, une autre fiction à succès de la BBC, The Musketeers, sera lancée ce mercredi soir sur la filiale de TF1. TMC est également diffuseur de Downton Abbey (ITV), autre série premium britannique. The Missing raconte les effets de la disparition d'un jeune garçon, à l'occasion de vacances en France, sur son père Tony, interprété par James Nesbitt (The Hobbit, Jekyll). Celui-ci est obsédé par la recherche de son fils au point d'en menacer son mariage avec Emily, incarnée par Frances O'Connor (Mr Selfridge, A.I.:Artificial Intelligence). Le Français Tchéky Karyo joue quant à lui le rôle du policier chargé de l'enquête. La série est produite par New Pictures et Company Pictures en association avec Two Brothers Pictures et Playground Entertainment. Lancée fin octobre en prime time sur BBC One, The Missing a réuni près de 6 millions de téléspectateurs (5,8 millions) pour 27 % de pda. La saison 3 est actuellement en tournage. M6 / Shine France : une saison 2 pour The Island : seuls au monde M6 et Shine France reconduisent pour une 2e saison The Island : seuls au monde, version française du format britannique The Island (Channel 4), ont annoncé ce mardi la chaîne et le producteur dans un communiqué, se félicitant du « succès des deux premiers épisodes ». La décision est prise avant la fin de la première saison dont le 3e et dernier épisode est diffusé ce mardi soir. Le casting de la nouvelle édition est d'ores et déjà ouvert : « Que vous soyez un homme ou une femme, pensez-vous pouvoir survivre 28 jours sur une île déserte ? Seul au monde ? Pour le savoir, inscrivez-vous dès à présent pour la prochaine saison de The Island. Rdv dès maintenant sur 6play.fr (rubrique les sites) », indique le communiqué. Lancé le mardi 19 mai en prime time, ce docu du réel a réuni pour ses deux premiers numéros successivement 2,7 millions et près de 3 millions de téléspectateurs pour 12,1 % et 13,4 % de pda. Il réunit 13 hommes sur une île déserte. Ne disposant que de « trois couteaux, trois machettes et trois jerricans de dix litres d'eau », les participants filment eux-mêmes leur aventure pendant quatre semaines. La spécificité du programme est qu'aucun _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 11/14 Programmes candidat n'est éliminé. Seule compte la survie. Le format a été créé par Shine TV qui le coproduit avec la société de l'aventurier Bear Grylls au Royaume-Uni. Rappelons que Channel 4 vient de renouveler l'émission pour une 3e saison (nos informations du 20 mai). Une adaptation du format a été commandée par NBC aux Etats-Unis pour une diffusion prévue fin 2015. TF1 / Shine France : MasterChef saison 5, tous les jeudis à partir du 25 juin TF1 lancera le jeudi 25 juin à 20h55 la saison 5 de MasterChef (Shine France) désormais présentée par Sandrine Quétier. Pour cette édition 2015, le concours de cuisiniers amateurs change de recette, souligne la chaîne, annonçant « un programme aussi novateur que surprenant ». L'objectif annoncé est de « casser les codes de l'émission, trop dure aux yeux de certains et, surtout, créer de la proximité entre chefs et candidats ». Trois nouveaux chefs font leur entrée dans l'émission : Yannick Delpech, plus jeune chef étoilé de France (deux étoiles), Christian Etchebest, représentant du mouvement de la bistronomie, et Gilles Goujon, chef trois étoiles. Afin de varier la mécanique, de nouveaux exercices apparaîtront et les chefs y joueront un rôle à part entière. Par exemple, les candidats seront amenés à cuisiner coachés par les chefs ; ces derniers devront également réaliser un plat en même temps que les concurrents, détaille TF1, précisant que les épreuves comme la boîte mystère, les épreuves en extérieur et les tests sous pression sont toujours présents. L'atelier fait également peau neuve et va prendre la forme d'une grande cuisine contemporaine. L'émission poursuivra ses voyages dans des lieux d'exception (golfe du Morbihan, Lyon, Nice, l'Ariège, Espagne et Italie). A la clé pour le vainqueur : 100 000 euros, un livre de recettes, une formation au prestigieux Institut Paul Bocuse mais aussi des stages dans la brigade de chacun des membres du jury. Dispositif second écran L'émission s'accompagne d'un dispositif second écran. Une application dédiée sur MyTF1 permettra aux internautes de customiser leurs photos de créations culinaires avec les décors de l'émission. Les photos seront ensuite soumises à un jury et les plus belles seront relayées sur MyTF1 et tous les réseaux sociaux de TF1. Cette opération lancera l'ouverture d'un compte Instagram MasterChef. Pour rester connecté, le programme s'invitera sur les tablettes, ordinateurs et téléphones mobiles, indique la chaîne. En plus du replay, des bonus seront disponibles toutes les semaines sur MyTF1 ainsi que des images inédites des coulisses du tournage. Un live tweet se tiendra durant chaque prime time. ______________________________________________ Audiences Gulli : records de la saison sur toutes ses cibles pour le jeu In ze boîte In ze boîte, le jeu quotidien de Gulli animé par Joan Faggianelli, a réalisé lundi à 19h sa meilleure audience de l'année avec 283 000 téléspectateurs et 1,7 % de pda sur les 4 ans et plus, s'est félicitée la chaîne ce mardi. L'émission est également à son plus haut sur ses cibles de prédilection. Auprès des 4-10 ans, le programme affiche une pda de 16,2 %, soit sa meilleure performance de la saison sur les enfants, souligne la chaîne. Auprès du public de mamans, elle a enregistré 3,4 % de pda et signe sa meilleure performance 2015 sur cette cible (et la 2e de la saison). In ze boîte, produit par Maximal Productions (Lagardère Entertainment), est diffusé du lundi au vendredi à 19h et le dimanche à 18h50. Le programme reviendra à la rentrée pour la 9e année consécutive, toujours piloté par Joan Faggianelli, annonce la chaîne. _________________________________________ Diversifications Tetra Media Studio : accord de partenariat avec La Folie Douce Le groupe de production Tetra Media Studio (JeanFrançois Boyer) a signé, via sa filiale dédiée à la musique Per Diem Editions, un accord de partenariat avec La Folie Douce, propriétaire d'établissements de fooding-clubbing, indique-t-il. Cet accord est destiné à « organiser et promouvoir des événements musicaux, permettre l'émergence de nouveaux talents et plus globalement développer le rayonnement de la marque La Folie Douce », poursuit le groupe. Il s'inscrit dans la stratégie de diversification de Tetra Media Studio, « en développant de nouveaux actifs audiovisuels et musicaux et en s'impliquant dans la gestion de talents », selon le communiqué. La Folie Douce a développé le concept du « foodingclubbing d'altitude », dans des lieux mélangeant gastronomie et dance floor. Le groupe est présent à Val d'Isère-Tignes, Val Thorens, Méribel-Courchevel, SaintGervais-Megève et l'Alpe d'Huez. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 12/14 Au fil des tweets… Mardi's tweets : Porte, Dugeon, Girard, Hervaud, Etcheverry, Quiniou, Fogiel, Carcabal, Mercereau... Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @DidierPorte Patrick Cohen vient de dire "fisc fucking" à l'antenne. J'espère que Guetta ne va pas se prendre un bus. @bernstephane Merci à tous pour vos chaleureux messages et de votre fidélité à @secretshistoire sur @France2tv @tdugeon "Tsonga sans sushi"… "Tsonga mène le jeu à la baguette"… "Nishikori aux japonais absents"… (merci France 2 #RG2015) @quentingirard La démission de Sepp Blatter > la décapitation de Ned Stark @FogielMarcO Tsonga obligé et c est bien normal retard de 25 min pour #divan ce soir ! Replay mon héros @boyer2626 “@fandoetlis "auteurs et la langue française oubliés du projet de loi création.”ben... à force de nous rabâcher qu'il faut produire en anglais @MayCarcabal L'été va être riche en inédits sur #TF1 ;) #Masterchef 25/06, #QVEMF 26/06, #LCDLA le 20/06 en direct de Nîmes, #Revenge, #CampingParadis @Lubiie The Girlfriend Experience – First Look Teaser Promo http://pulse.me/s/44vCap @lordofnoyze @Lubiie LA série la plus improbable de l'année. @DamienMercereau J'ai rêvé ou ils ont des chaises de jardin en plastique dans #TheIslandM6 ? @leJDD Le @museedesmedias sera installé à Saint-Denis, a annoncé @christine_kelly au JDD ce matin @vnataf 2 La #FIFA, c'est une nouvelle saison des "Soprano"? #FBI #corruption @PierreCourade Et dire que La Télé des Inconnus était à l'origine diffusée sur Antenne 2. Poke @D8TV @antoineboilley @devantlatele Bon j'avoue les Inconnus sur @D8TV arrivent à me faire rire, cémal ? :-P @Vinvin #Lateledesinconnus Grosse nostalgie. Comme si chaque son, chaque réplique, faisait ressurgir un bonheur passé et simple. @lauhaim Enqueteurs Brooklyn selon mes infos donnent au NYTimes " forte possibilite d'inculpation du President de la FIFA" silence a Washington. @snj_rf Le développement de Radio France pour Fip et Mouv pourrait se faire avec la RNT la Radio Numérique Terrestre. #cceRF @MinistereCC @fleurpellerin sera l’invitée de Sonia Devillers dans "L’instant M", mercredi 3/06 à 9h40, sur @franceinter @Sonia_InstantM @DidierPorte J'ai fait un rêve étrange : Thomas Thévenoud et Agnès Saal partaient en voyage de noce aux Îles Caïmans en taxi. @QuiniouMarie J'écoute le #RéveilChérie c'est n'importe quoi, tout va biennnnnn !!! Pas mal mon ptit remix nonn ? @LullaSerieWhore #Revenge revient sur @TF1 ! 3 épisodes le jeudi soir après #Masterchef cet été à partir du 25 juin. @AlexHervaud 14 ans après sa sortie US, le culte & inédit Wet Hot American Summer sera sur Netflix vendredi, 2 mois avant l'arrivée de sa suite en série. @AlexHervaud Et si vous voulez une raison de mater cette perle, suffit de regarder ce casting merveilleux http://www.imdb.com/title/tt0243655/… _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 20e année de publication. Reproduction interdite © 2015 Fréquences Mercredi 3 juin 2015 13/14 Au fil des tweets… @martin_u J'aimerais beaucoup vous LT Tsonga – Nishikori mais en fait je suis payé pour vous faire celui de l'examen du #PJLRenseignement au Sénat. @Anne_JM Grâce à @VinceJosse, je viens de découvrir un nouveau mot : "orchidoclaste" @lamediasphere C'est toujours amusant de voir Enora juger le charisme d'un animateur alors qu'en dehors de #TPMP elle est perdue sans son prompteur. (Tweets relevés le mardi 2 juin) _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. Agnès Saal : l'étonnant soutien du syndicat CGT-Culture (Boris Cassel, Le Parisien, mardi 2 juin) C'est l'un des rares textes de soutien à l'ancienne patronne de l'INA, Agnès Saal. Et il est signé… « la CGT-Culture » ! Dans un tract intitulé « Nous ne hurlerons pas avec les loups » et envoyé aux agents du ministère mardi dernier, le syndicat dénonce un « véritable lynchage médiatique à l'œuvre » contre ce haut fonctionnaire qui a démissionné à la suite de révélations sur ses dépenses de taxis atteignant les 40 000 euros. […] Une prise de position qui a surpris plus d'un fonctionnaire du ministère de la Culture. « Même les sympathisants CGT sont très étonnés. Car on connaît des agents qui se sont fait virer pour moins que ça… », persifle un membre d'un syndicat concurrent. Bizarrement, ce texte n'est pas référencé sur le site internet du syndicat (http://www.cgt-culture.fr). S'agirait- il d'un faux ? Contacté, la CGT-Culture confirme l'authenticité du tract. « Ce texte n'avait pas vocation à être diffusé en dehors du ministère de la Culture, ce n'est donc pas un tract mais un communiqué ! », corrige-t-on à la CGT-Culture. Dont acte. Reste une question, essentielle : pourquoi ce « communiqué » ? « Nous défendons tous les salariés, y compris les cadres, c'est une question de principe », explique-t-on à la CGTCulture. Peut-être est-ce aussi comme l'indique le syndicat dans son texte, qu'Agnès Saal, en tant que directrice adjointe de cabinet de Catherine Trautmann, avait joué « un rôle dans la recherche de la solution qui permit de mettre un terme à 21 jours de grève », en 1999, lors d'un conflit sur l'emploi précaire au ministère de la Culture. Sidonie Bonnec : ÿ Montrer que je peux apporter de la bienveillance aux téléspectateurs Ÿ (Sidonie Bonnec, qui va reprendre la présentation des Maternelles sur France 5, interrogée par Caroline Bonacossa, Le Parisien, mardi 2 juin) Q : Comment êtes-vous arrivée sur France 5 ? Sidonie Bonnec : Comme dans un conte de fées : très vite et sans hésiter. On m'a appelée vendredi soir pour me proposer l'émission et j'ai immédiatement dit oui. Je rêvais de l'animer et je connais bien les gens de France 5. Ils m'avaient contactée pour que je fasse un essai pour une émission. On a fait connaissance et je les ai appréciés. […] Q : Animerez-vous toujours La curiosité est un vilain défaut sur RTL, avec Thomas Hugues ? SB : Oui, ça marche très bien. […] Q : Ça vous fera trois heures vingt de présence à l'antenne chaque jour… SB : Ce sont des publics et des horaires très différents. En télé, on m'a vu me colleter des sujets durs (avec le magazine Enquêtes criminelles sur W9, ndlr). J'ai envie de montrer que je peux avoir de la répartie, apporter du bien-être et de la bienveillance aux téléspectateurs. www.satellimag.fr Mercredi 3 juin 2015 14/14 Revue de presse Radio France : une personnalité extérieure pour aider à définir une stratégie sur la musique (La Lettre de L'Expansion, lundi 1er juin) Selon La Lettre de L'Expansion, Stephan Gehmacher, dg de la Philharmonie Luxembourg, va aider Radio France à définir une nouvelle stratégie dans le domaine de la musique, qui portera à la fois sur le volet artistique, l'organisation et la valorisation des productions. Il doit remettre ses conclusions mi-juillet. NextRadioTV : un site de fact-checking en septembre ? (La Lettre de L'Expansion, lundi 1er juin) NextRadioTV devrait lancer en septembre un site de fact-checking appelé C.Q.F.D., afin de concurrencer le Lab d'Europe 1 et Le Scan du Figaro, selon La Lettre de L'Expansion. D8 : un projet de jeu autour du barbecue (Le Parisien, mardi 2 juin) D8 va lancer un jeu autour du barbecue, selon Le Parisien. C'est l'animateur Julien Courbet qui travaillerait sur ce projet. Melty Group : en recul d'audience, le groupe veut devenir ÿ une vraie marque média Ÿ (Alexandre Counis, Les Echos, mardi 2 juin) Son pdg Alexandre Malsch l'assure : c'est désormais moins la course à l'audience qui intéresse Melty en France que l'amélioration de la qualité de ses contenus. La start-up entre ainsi dans une nouvelle phase de son développement : « Nous voulons passer d'un site qui crée des contenus à une véritable marque média qui crée des articles, explique Alexandre Malsch. Tout miser sur le buzz, cela ne peut pas être une stratégie tenable sur le long terme. » Une vraie rupture pour le groupe, qui connaît actuellement une baisse de son audience selon Médiamétrie. A la base de cette nouvelle stratégie, un constat : « Nous avons atteint en France l'audience que nous souhaitons. Un jeune sur trois nous lit tous les mois. Et il est compliqué d'aller chercher les autres », souligne Alexandre Malsch. L'idée n'est donc plus de rechercher davantage d'audience, mais de parvenir à mieux fidéliser celle qui existe déjà. « C'est nécessaire pour pérenniser nos relations avec nos annonceurs, indique Alexandre Malsch. On monétisera mieux l'audience comme cela. » Le site a réalisé l'an dernier 60 % de son chiffre d'affaires grâce au native advertising. Le mobile (display plus contenus) a pesé 45 % de son chiffre d'affaires en France, une part qui pourrait montrer à 50 % cette année. L'inflexion stratégique remonte à novembre, avec l'arrivée d'Olivier Levard comme nouveau rédacteur en chef. Exit l'article sur le dernier crash d'avion, au profit de celui sur la nouvelle chaussure Nike. L'idée est de recentrer l'offre de contenus sur les domaines où Melty est légitime. « De 200 articles par mois sur l'information générale en novembre, nous sommes tombés à 0 en janvier », calcule Alexandre Malsch. […] _________________________________________________ Agenda Agenda médias : événements dÊaujourdÊhui et de demain Aujourd'hui 09:00 10:30 Demain 19:30 09:00 16:30 Assemblée nationale, audition conjointe de Nonce Paolini, Nicolas de Tavernost, Bertrand Meheut par la Mission d’information sur le financement public de l’audiovisuel en France. Contact : 01 40 63 91 90 Assemblée nationale, audition de Mathieu Gallet, pdg de Radio France, par la Mission d’information sur le financement public de l’audiovisuel en France. Contact : 01 40 63 91 90 Remise du Prix Orange du livre (invitation de Christine Albanel et Erik Orsenna). Discovery / Eurosport, petit déjeuner de presse en présence de David Zaslav (président et pdg de Discovery Communications) et Peter Hutton (pdg d'Eurosport). Contact : [email protected] Ministère de la Culture et de la Communication, colloque « médias et diversité ». Contact : 01 40 15 80 20 __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax : 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 930 €, 1 an 3 390 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Arnaud Grellier, Christine Monfort, Jonathan Rapaport, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 20e année de publication – © 2015 Fréquences