le mardi 20 mars
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le mardi 20 mars
Sommaire 1. Grève nationale jeudi 20 mars 2. Carrières – Gestion des personnels 3. Convention EPLE 09 mars 2007 S3 de Paris – 3 rue Guy de Gouyon du Verger 94112 ARCUEIL cedex Tél : 08.11.11.03.81 (prix d’un appel local) –Fax : 01.41.24.80.59 E. Mail : [email protected] - Site Internet : http://www.paris.snes.edu Suppressions massives d’heures et de postes, bivalence, temps de travail, salaires Développer les initiatives unitaires dans les établissements Grève nationale unitaire (collèges, lycées, Lp) le mardi 20 mars Tous les profs dans la rue Interpellons l’opinion, les candidats et les élus La mobilisation ne faiblit pas dans les établissements. Depuis le 8 février, l’action s’est poursuivie partout dans les différentes académies et dès la rentrée les initiatives locales, selon l’orientation nationale arrêtée reprennent de manière dynamique à Paris (Jacquard, Lurçat, Bessières, Budé, Lemonnier, E. Quinet, H. Boucher...) et dans toute la Région Parisienne. Les premières remontées des S1 en témoignent avec une participation très nombreuse aux AG de rentrée et des décisions diversifiées qui visent à renforcer la mobilisation et à s’adresser à l’opinion pour faire mieux comprendre les attaques graves et intolérables dont sont l’objet les collèges et lycées et leurs personnels avec le décret Robien sur les services et l’ampleur des suppressions d’heures et de postes, des compléments de service. Oui la coupe est vraiment pleine et la colère des personnels est à la hauteur de la situation. Le SNES appelle les collègues à développer partout les initiatives locales et à leur donner une ampleur médiatique : grève du zèle avec refus de tout ce qui n’est pas strictement réglementaire (examens blancs, réunions multiples, sorties…, dispositifs d’interventions dans les conseils de classe…) , tracts, banderoles sur les façades, rassemblements locaux, délégations unitaires au rectorat, interpellations des élus et des candidats ….) voir US, circulaires précédentes du S3, site internet du S3 et du S4). Et le jeudi 20 mars, un nouveau tous ensemble avec un appel très majoritaire à là la grève nationale dans le second degré (SNES-SNEPSNUEP-SNALC, UNSEN- CGT, SNETAA- EIL) doit permettre de montrer : que nous restons tous déterminés et que nous attendons toujours pour la rentrée 2007 l’abrogation du décret Robien, le rétablissement des emplois budgétaires supprimés (enseignants, CPE, Co- Psy, surveillance…) que nous attendons des engagements précis sur ces sujets de la part des candidats aux élections présidentielles, des élus et des partis politiques Rentrée 2007 décret Robien suppression de postes calendrier rectoral prévisionnel - Groupes de travail postes collèges et lycées Jeudi 22 et vendredi 23 mars - CTPA Lundi 2 avril Faites remonter au S3 - les TRMD issus des Conseils d’administration avant le 22 mars - vos analyses des conséquences précises des suppressions sur la situation de l’enseignement et des personnels. Carrières – Gestion des personnels - 13 mars : CAPA accès au corps des certifiés - 16 mars : CAPA accès au corps des agrégés par liste d’aptitude - 26 mars : CAPA réadaptation Hors classes • Certifiés – CPE Consultation des avis hiérarchiques sur I-Prof Du14 mars au 21 mars • Agrégés : ouverture d’I-Prof (complèter les informations sur sa carrière) du 5 au 16 mars Pour nos conditions de travail et de rémunérations, - saisie des avis par les chefs d’établissement et l’inspection à compter du 16 mars Pour la qualité de nos métiers et de nos enseignements, Sachons être une fois de plus très nombreux dans une action continue et unitaire, et sans faiblir dans les semaines qui viennent, notamment en investissant dans l’action les dates de réunion des instances paritaires qui sont programmées au-delà du 20 mars. - consultation des avis hiérarchiques du 13 au 20 avril Demande de CPA : avant le 31 mars Actions locales Pour dynamiser l’action et la populariser informez -nous :[email protected] informez -vous :www.paris.snes.edu Parisnes Infos n°100 - Imprimerie Spéciale Snes – Directeur de la publication : Nicole SERGENT - CP : 0210 S 07186 - hebdomadaire - Prix 0,30 €- Abonnement 4€ Conventions EPLE / Région ou Ville de Paris : important des conventions inacceptables ! Ces textes sont soumis aux CA - c'est obligatoire - ils sont la conséquence des dispositions Raffarin sur la décentralisation que nous avons contestées de plus et surtout le contenu élaboré par la région IDF et par le département de Paris sont contestables car elles outrepassent les compétences des CA et l'affectation des locaux aux activités scolaires en priorité. Des problèmes divers sont aussi posés par les choix effectués par la ville de Paris. En tout état de cause si votre CA est consulté ces jours-ci : faire état des questionnements et de nos désaccords demander des réponses précises et garanties de la part des collectivités territoriales faire reporter le vote en l'attente de réponses de celles-ci et sinon voter contre avec interpellation des collectivités (mise en cause du service public d'éducation). Convention lycées / région Ile-de-France Analyse de la FSU Ile-de-France La lecture du document appelle plusieurs séries de remarques préciser ces situations dans la convention, des discussions sont là aussi nécessaires avec les organisations syndicales. 1 ) Obligations de services des personnels, rôles de différentes catégories Ces rubriques se retrouvent aux articles 1, 2, 4, 6, 12. Les personnels qu’ils soient de la fonction publique d’état, ou territoriale, ou en position de détachement ont un statut dans lequel les missions, entre autres sont définies. Ils ne nous semblent pas opportun de les redéfinir dans un do c ument contractuel. De plus, en ce qui concerne les missions d’accueil ou d’entretien, aucune négociation n’a eu lieu entre le conseil régional et les organisations syndicales de TOS. Or un certain nombre de formulations p o s e n t p r o b l è m e c a r elles ne correspondent pasà ce qui se fait actuellement et serait successible de modifier fortement les conditions de travail des personnels (temps de service, organisation du service dans l’année). Nous demandons à ce que ces passages soient supprimés pour être ajoutés en annexe quand les discussions avec les organisations syndicales auront pu avoir lieu. Pour le rôle du chef d’établissement et du gestionnaire, le statut relève toujours de la fonction publique d’état et les rédactions des articles 1 et 2 les fait passer pour des exécutants du Président du Conseil Régional. 3 ) Des précisions sont indispensables pour le maintien des missions au sein du service public Vous êtes attachées, comme nous, à ce qu’aucune privatisation n’ait lieu. Cela est particulièrement sensible pour le domain de la restauration (article 5) et l’entretien (article 6). Nous suggérons donc que l’idée que les missions restent ou r e v i e n n e n t a u s e r v i c e p u b l i c soit écrite. 4 ) La place des personnels et de leurs représentants. Bon nombre de décisions dans les établissements sont soumises à l’approbation du conseil d’administration. Nous sommes attachés à ce fonctionnement, il nous semble indispensable que soit précisé dans le texte chaque fois que nécessaire. Pour l’attribution des moyens en personnels TOS aux établissements et les critères de leur répartition, nous demandons a ce que ce soit soumis à concertation. Bien entendu, le CTP régional devrait être consulté ; mais aussi le CIA EN. En effet, les personnels TOS font partie de la communauté éducative, le volume et la répartition des personnels TOS influent directement sur le f o n c t i o n n e m e n t des EPLE. Dans le même esprit, nous souhaitons que soit affirmée la place des CAP dans les actes de gestion des carrières ( m u t a t i o n s , promotions, etc). 2 ) A plusieurs reprises est évoquée l’utilisation des locaux hors temps scolaires. Cela a des conséquences sur les missions et l’organisation du temps de travail des TOS et aussi d’autres personnels. Avant de Propositions alternatives de la FSU Ile de France Remarques et amendements Il serait souhaitable qu’il y ait un article 1 qui définisse les compétences et responsabilités de la région 5.3: Ajouter à la fin : à l’exception de la part dédiée au service général Article 6 : Entretien gén éral et technique Même remarque que pour article 4 « accueil ». sachant qu’en plus il faut une habilitation particulière pour certaines tâches… Quel intérêt de lister toutes ces tâches ? Avant avant dernier paragraphe. L’ensemble de ces taches est assurée en priorité par des personnels TOS qui bénéficient de formations qualifiantes à cet effet quand nécessaire. Article 1 : Le renommer : « Mission et responsabilité de l’établissement » Cet article devrait décliner dans l’établissement les conséquences de l’attribution des nouvelles compétences à la région. Il n’a pas pour vocation (comme l’article 2 dont nous dem andons la suppression) à définir les rôles de personnels fonctionnaire d’état. Article 3 :« Le chef d’établissement détermine… » Non, il doit respecter les textes qui détermine les obligations de service des personnels atos (Rialto pour l’agriculture, circulaire du 9-12- 01 : soit 12 jours maxi de permanence pendant les congés d’été). Sinon, il faudra au minimum un consensus… Rappel : la mission des tos est d’effectuer un travail en présence des élèves. Les tos participent à la mission éducative de l’établi ssement. 2ème paragraphe à revoir : de manière générale l’utilisation des locaux en période hors scolaire Un responsable : c’est trop vague. Article 9 : Equipement de l’établissement « en concertation avec les services de l’Education nationale et de l’Agriculture… » Ne pas supprimer le matériel informatique des contrats de maintenance. Article 11 Ajouter : Le CA est informé annuellement de l’attribution des logements. Si des logements sont inoccupés, le CA de l’’EPLE peut décider de leur attribution Article 4 : Contrôle des portes et accès interdits aux élèves : rôle de la surveillance ? Service accueil hors tem ps scolaires : volontariat des personnels? rémunération? Les négociations sur l’organisation du temps de travail des personnels n’ont pas commencé… Comment peut -on faire référence à des missions particulières. On peut faire référence au statut uniquement, donc cadres d’emplois spécifiques. Article 12 :2ème paragraphe ajouter :volume et répartition des emplois sur des critères objectifs ( comme pour la DGFL) Il consulte le CAIEN et du CTP régional. 12.1.1 A : jouter que toutes les opérations énumérées se font après consultation des CAP 12.1.2 « management » ! Un autre titre serait souhaitable, une région de gauche n’est pas obligée d’utiliser ce type de vocabulaire. 12.2.1 Régime indemnitaire : problème qu’il soit mis en œuvre par un agent de l’état, qui de plus ne sera pas présent dans les CAP 13.2 ajouter :après consultation du CAIEN et du CTP régional 15.2 information par les chefs d’établissement des violences aux personnes ? ajouter s’il s’agit d’un conflit entre salariés ? Avec les lois sarkozy il faudrait déjà rendre compte au maire, faut -il y ajouter le président du CR ? 15.3 :Que veut dire collaborer aux politiques régionales ? Le terme collaboration est plutôt mal choisi. Si la région, menait une politique contradictoire avec celle de l’état, que devrait faire un chef d’établissement employé par l’état? Article 5 :A jouter en introduction L : a région ne procédera à aucune privatisation de ces services. Elle reprendra au sein du service public, les services privés au fur et à mesure des échéances de renouvellements de cont rats. 5.1.1 :1ere phrase ajouter :en concertation avec l’établissement, elles sont soumises à délibération du CA de l’établissement. 5.1.2: Il serait envisagé un tarif unique dans tous les établissements ? Quelle approbation par le CA ? 5.2.2 : 1ere phrase ajouter :après consultation du CAIEN et du CA des établissements concernés. Cependant la création d’internat demeure une compétence partagée avec l’état. 2 Convention Collèges / Ville de Paris Analyse du SNES • L’article 91 « activités complémentaires aux activités d’enseignement » dans le chapitre « locaux » pose problème dans la mesure où il ne fait pas référence dans sa totalité à l’article L.216-1 du code de l’éducation : art L.216-1 : « les communes, départements ou régions peuvent organiser dans les établissements , pendant les heures d’ouverture et avec l’accord des conseils et autorités responsables de leur fonctionnement , des activités éducatives, sportives et culturelles complémentaires. Ces activités sont facultatives et ne peuvent se substituer ni porter atteinte aux activités d’enseignement et de formation fixées par l’Etat. Les communes, départements et régions en supportent la charge financière. Des agents de l’Etat , dont la rémunération leur incombe, peuvent être mis à leur disposition. L’organisation des activités susmentionnées est fixée par une convention , conclue entre la collectivité intéressée et l’établissement scolaire , qui détermine notamment les conditions dans lesquelles les agents de l’Etat peuvent être mis à la disposition de la collectivité ». Dans cette convention , seule l’autorité responsable , le chef d’établissement est cité, ce qui est illégal , d’autant que le C.A donne un accord et non un simple avis. Quelques remarques sur la légalité de certaines dispositions de cette convention : • L’objet de cette convention est de définir conformément à l’article L.421-23 du code de l’éducation « le périmètre exact des compétences de chaque intervenant (EPLE et département) : elle ne définit pas les objectifs et les moyens donnés aux établissements dans les domaines relevant du département (fonds sociaux p.ex) , sauf la dotation annuelle de fonctionnement ; • Rappel dans la convention de la « préservation de l’autonomie de l’établissement » et de la « confirmation de l’autorité du chef d’établissement et de l’équipe de direction ». Il faut noter que le chef d’établissement est l’interlocuteur « privilégié » du département , que la collaboration «étroite avec l’établissement » concerne également le gestionnaire qui exerce sous l’autorité du chef d’établissement. • Il faut noter que dans cette logique , l’instance Conseil d’Administration n’est pas citée comme interlocuteur , ce qui peut poser problème. • Il est souligné dans l’article 23 de la convention en ce qui concerne l’accueil , que c’est le chef d’établissement qui fixe « durant les vacances scolaires » les dates d’ouverture et de fermeture du collège : il faut en effet rappeler qu’il revient aux chefs d’établissements comme le précise le décret n°85-924 modifié du 30 août 1985 , de fixer les périodes d’ouverture et de fermeture de l’établissement en prenant en compte les missions de ce dernier et dans le respect des statuts des personnels après concertation avec ces derniers et consultation de la collectivité territoriale de rattachement. Le risque majeur est que les collectivités territoriales soient amenées à exiger de pouvoir gérer l’ouverture et la fermeture des établissements y compris hors vacances scolaires. • Il est précisé dans l’article 28 de la convention que « tous les personnels affectés à l’établissement doivent pouvoir fréquenter le service de restauration quel que soit leur statut ». • Par l’article 59, « logements de fonction » , si l’occupation d’un logement doit être autorisée par une délibération de la collectivité de rattachement, la saisine du Conseil d’administration de l’EPLE pour proposition (décret 84-428 du 14 mars 1986) n’est pas remise en cause. La loi n’autorise pas les collectivités de rattachement à avoir la maîtrise totale des attributions en la matière. • L’article 88 précise le dispositif « action collégien » mis en place par le département/ville de Paris : la participation de l’agent affecté à cette action peut poser des problèmes de périmètre de compétences avec les personnels de l’éducation nationale si ses missions ne sont pas strictement précisées car « il participe au suivi éducatif et à l’orientation des élèves pris en charge : il joue un rôle de médiation entre le collégien , l’équipe pédagogique et les autres acteurs de la communauté éducative » . • De la même façon, dans l’article 92 de la convention « activités hébergées dans l’établissement », sont précisées les conditions dans lesquelles les locaux de l’établissement peuvent être utilisés hors période activités d’enseignement : il est fait référence pour ces conditions à l’article L.212-15 du code de l’éducation (complété par l’article 207de la loi n° 2005-157 du 23 février 2005) : « Sous sa responsabilité et après avis du conseil d’administration ou d’école et le cas échéant , accord de la collectivité propriétaire ou attributaire des bâtiments, en vertu des dispositions du présent titre, le maire peut utiliser les locaux et les équipements scolaires dans la commune pour l’organisation d’activités à caractère culturel, sportif, social ou socio-éducatif pendant les heures ou les périodes au cours desquelles ils ne sont pas utilisés pour les besoins de la formation initiale et continue . Ces activités doivent être compatibles avec la nature des installations et l’aménagement des locaux …… » il n’est pas précisé dans la convention que le C.A doit être consulté alors que cela est précisé dans l’article 94 en ce qui concerne « les réunions relevant de la dé mocratie locale ». Les conditions d’utilisation des locaux scolaires du second degré n’ont pas été modifiées par la récente loi de décentralisation : le département en l’occurrence n’a donc pas la possibilité d’étendre ses exigences pour disposer des locaux les articles du code de l’éducation précités ne sont pas respectés , les articles 91 et 92 de la convention sont donc illégaux. Texte FSU Paris (cf Bulletin FSU Paris n°211 du 25 septembre 2006) Le département de PARIS, comme la région Ile de France s'apprêtent à proposer aux collèges et lycées de PARIS les conventions de fonctionnement prévues par la loi de décentralisation. Les projets des collectivités ont montré leur volonté de prendre en main le fonctionnement des collèges et lycées sans tenir compte des prérogatives des établissements et de leur CA. Le décret du 29 juin donne une grande liberté aux collectivités de rattachement pour décider des tarifs de demi-pension au 1° janvier 2007 ! Notre responsabilité est donc de créer les conditions d'une consultation réelle des CA sur cette importante question. Mais sur de nombreux sujets le projet de convention PARIS et collèges montre d'autres difficultés : volonté de fixer les horaires scolaires, la nature des travaux d'entretien, les modalités de fonctionnement; bref le respect de la mission d'enseignement des EPLE et les prérogatives des conseil d'administration en la matière ne semblent être guère le souci de la Marie de Paris ! On le voit aussi dans l'idée de faire porter la variation des tarifs demandés aux familles pour la demi pension en fonction des crédits de l'Etat ! Au nom de quoi le département peut-il définir des clauses concernant des crédits extérieurs a ses propres financements ? Pourquoi pas demain sur les manuels scolaires ? Le projet de convention n’ayant pas évolué, la FSU Paris, dont le SNES appellent à les rejeter dans les CA. 3 4