Adam Smith, Le Grand Tour, 1ère française à Mérignac
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Adam Smith, Le Grand Tour, 1ère française à Mérignac
DOSSIER DE PRESSE Sommaire Communiqué de presse .................................................................................................. 2 Partenaires ......................................................................................................................... 4 La pièce ............................................................................................................................... 5 Note d’intention du metteur en scène ........................................................................ 8 Entretien avec Vanessa Oltra ....................................................................................... 10 La Compagnie Les Labyrinthes .................................................................................... 12 Vanessa Oltra .................................................................................................................. 13 Gérard David ................................................................................................................... 14 L’Equipe artistique .......................................................................................................... 14 Extrait de la pièce ......................................................................................................... 186 La médiation culturelle .................................................................................................. 18 Galerie photos................................................................................................................. 19 Fiche technique ............................................................................................................... 22 Revue de presse ......................................................................................................... 3024 Prix et contact ................................................................................................................. 41 1 2 3 Partenaires GREThA : Le Groupe de Recherche en Economie Théorique et Appliquée est une unité mixte de recherche, placé sous la double tutelle de l’Université de Bordeaux et du CNRS. Il rassemble plus de 50 chercheurs, 30 doctorants et 10 ingénieurs et administratifs autour de problématiques économiques actuelles. Ses champs de recherche concernent l’économie du développement, de l’environnement, de l’industrie, ou encore les structures de marché et de finance. CNRS : Principal organisme de recherche à caractère pluridisciplinaire en France, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) est un Etablissement public à caractère scientifique et technologique (EPST). Avec près de 33 000 agents dont près de 25 000 statutaires, un budget 2013 supérieur à 3,4 milliards d’euros, le CNRS est le premier centre de recherche fondamentale en Europe. Il s’appuie sur plus de 1 100 laboratoires ou unités de recherche et de service implantées sur l’ensemble du territoire national, dont près de 95 % en partenariat avec les universités et les autres organismes de recherche français. Fort de 51 Structures Opérationnelles de Recherche et plus de 1410 agents dont 1013 agents permanents, doté d’un budget de plus de 147 millions d’euros en 2013, la Délégation Aquitaine du CNRS est un des piliers de la recherche scientifique et technologique en région. Université de Bordeaux : La fusion des universités en janvier 2014 pour créer une seule entité, l'université de Bordeaux marque la concrétisation d'une ambition commune au service du territoire bordelais et aquitain: une grande université rayonnante à l'internationale avec une offre de formation pluridisciplinaire permettant la réussite de tous les étudiants, adossée à une recherche innovante et structurée, ancrée sur un campus vivant et ouvert sur la cité. CAP SCIENCES : Cap Sciences est un centre d’animation et d’exposition ouvert à tous les publics pour la découverte et la compréhension des phénomènes scientifiques, des principes technologiques, des applications et savoir-faire industriels. Il appartient au réseau des centres de culture scientifique technique et industrielle et présente ses expositions et animations permanentes et itinérantes. C’est le relais aquitain de l’opération nationale « Fête de la Science ». Ville de Talence : La ville de Talence mène une politique culturelle ambitieuse à destination de tous les publics. Elle attire près de 25000 spectateurs annuels, mais aussi 7 500 inscrits dans le réseau des médiathèques, 1000 enfants et adultes qui suivent des cours à l’Ecole Municipale de Musique et environ 250 aux ateliers d’Arts Plastiques. La programmation culturelle met en avant les liens entre art et science, d’où ce partenariat avec la Fête de la Science. 4 La pièce Nous apitoyer beaucoup sur les autres et peu sur nous-mêmes, contenir nos affections égoïstes et donner libre cours à nos affections bienveillantes, forme la perfection de la nature humaine. Adam Smith, Théorie des sentiments moraux, 1759 L a crise que nous traversons, et qui semble ne jamais vouloir se finir, n’est pas qu’une crise de la dette et des marchés financiers, mais aussi une crise des croyances et des idées. Elle est aussi affaire d’hommes et de représentations du monde, donc de théâtre. Lutter contre la morosité et le fatalisme implique avant tout de stimuler l’esprit critique, d’inventer et de replacer l’humain au centre de tout. C’est ce que Adam Smith, Le Grand Tour propose au public à travers cette grande figure des Lumières Ecossaises, injustement qualifiée de père du libéralisme économique. Grâce à une mise en scène rythmée et décalée, un va et vient continuel entre les vidéos et le plateau, des extraits de micros-trottoirs filmés aux pieds de la statue d’Adam Smith à Edimbourg, un savant dosage d’humour, de cynisme, de philosophie et d’économie, le spectateur voyage et (re)découvre qu’Adam Smith nous parle de la nature humaine, des passions et de la morale. Un spectacle intelligent et drôle, une invitation au voyage initiée par cette femme professeur d’économie, auteure de théâtre et comédienne qui décide de sauver Adam Smith des griffes des tenants du libéralisme, de démasquer l’éventuelle imposture et de déboulonner les idées reçues. Revenir aux Lumières Ecossaises c’est revenir aux origines de l’économie politique et à ses fondements philosophiques, un moyen aussi de réinventer les Lumières du XXIème siècle. Créé en anglais en août 2013 à l’Institut Français d’Ecosse lors du Festival Fringe d’Edimbourg, Adam Smith Le Grand Tour a connu un grand succès médiatique et suscité l’enthousiasme d’un public curieux de ce regard français sur cet illustre écossais. Une tournée écossaise est prévue en 2014-2015 et la version française est créée en Février 2014 à Mérignac. 5 Adam Smith, Le Grand Tour De Vanessa Oltra Mise en scène de Gérard David Avec Frédéric Kneip et Vanessa Oltra Création des vidéos de Gontran Froehly Scénographie et création lumières de Johann Ascenci Costumes d’Anne Vergeron Production et diffusion : Hélène Schwalm Création THEATRE ET VIDEO au Fringe Festival d’Edimbourg A l’Institut Français d’Ecosse. 6 PRODUCTION Production Compagnie Les Labyrinthes / coproduction Université Montesquieu – Bordeaux IV, Conseil Régional d’Aquitaine, Conseil Général de la Gironde et Ville de Mérignac. Partenariat Institut Français d’Ecosse. Ce texte a bénéficié de la bourse d’écriture dramatique de l’OARA (Office Artistique de la Région Aquitaine). Avec le soutien du Glob Théâtre de Bordeaux et de l’IDDAC (Institut Départemental de Développement Artistique et Culturel). Mécènes : Ida Oltra, Société 2iO et Capital High Tech SARL RESIDENCES : Au Glob Théâtre de Bordeaux, à la salle de la Glacière de Mérignac, dans la salle de Frédéric El-Kaïm à Bordeaux. TOURNEE : Représentation universitaire à la Scène Poquelin-Molière de l’OARA le 4 juillet 2013 à 17 heures dans le cadre du Congrès de l’AFEP (Association Française d’Economie Politique) Festival d’Edimbourg – Théâtre de l’Institut français d’Ecosse du 02 au 26 août 2013 à 15 heures. Mérignac – salle de la Glacière les 13 et 14 février 2014 (en français) 20h30 (et scolaires l’après-midi) Talence – Le Dôme, le 9 octobre 2014 (en français) 20h (et scolaires l’après-midi) 7 Note d’intention du metteur en scène Q uand Vanessa Oltra m’a présenté son projet, nous avions déjà plusieurs fois échangé, convaincus que nous étions, qu’il nous fallait interroger, nous aussi, notre temps. J’étais déjà séduit par ses qualités d’écriture, j’avais été le premier à mettre en scène sa première pièce de théâtre : J'aimerais être une vieille femme qui parle sur France Culture. Vanessa Oltra nous offrait donc ses compétences, compétences économiques et littéraires, rien d’écrit pourtant, mais tout était là, une architecture claire, un va et vient entre le plateau de théâtre et la vidéo indispensable, plongeant ainsi le spectateur en Ecosse, terre natale d’Adam Smith. Ce fut et cela reste un fabuleux voyage que l’élaboration de ce spectacle, ne pas être un guide touristique tout en restant fidèle aux racines d’A S ; aurait il écrit ce qu’il a écrit s’il était né en France ou ailleurs ? La place prépondérante du discours économique, son hégémonie médiatique, interroge obligatoirement les artistes ; c’est donc tout naturellement qu’il nous fallait grâce au théâtre et ses formes diverses, partager ces interrogations avec le public, convoquer ainsi les outils indispensables pour mieux réfléchir ensemble, poser des actes artistiques et éclairer ainsi cette folie galopante et suspecte autour de la figure de cet Homme, A S. L’usurpation n’est pas loin, il semble très paradoxal d’annexer une figure des Lumières pour la réduire parfois à un simple slogan publicitaire. Ce spectacle est un travail collectif où mon rôle consista souvent à écouter, recevoir les propositions multiples de tous les acteurs, les laisser murir, et puis ordonnancer ce flot de propositions en collaboration constante avec Vanessa l’auteure, et puis choisir, c’est ainsi que l’esthétique du plateau a été conçu à partir d’images projetées sur trois panneaux, définissant eux-mêmes un espace scénique simple et efficace, permettant ainsi d’apporter du relief aux images. Pas de traité d’économie, pas de traité de philosophie, même si Adam Smith fut avant tout un philosophe, le jeu des acteurs, servi par une écriture incisive, un dispositif scénique efficace, nous éclaire, nous interroge sur notre société et cette crise omniprésente : une plongée humoristique et caustique à travers le temps ! 8 Synopsis A dam Smith et la main invisible, voilà bien un nom et une expression qui nous disent quelque chose… Mais quoi ? Economiste, philosophe, loi du marché, main de Dieu ? C’est ce que Mary Smith est allé leur demander à ces nombreux touristes qui se font photographier aux pieds de la statue de l’illustre écossais. Une statue édifiée en 2008, une année dont on se souvient aussi… Année de la crise financière, non ? Et cette tombe entourée d’une grille cadenassée. Pourquoi et qui a la clé ? Mary et Fred Smith, compagnons de route sur les traces d’Adam Smith en Ecosse tentent de trouver des réponses et la clé. Entre fiction et réalité, road movie et reportage, ils jouent les enquêteurs, les touristes et les reporters… Dans un enchaînement de scènes brèves rythmées par des séquences vidéo et des microstrottoirs tournées en Ecosse, on les suit dans leur périple et leur quête. Un spectacle porté par deux comédiens qui se battent avec passions, pugnacité et humour contre les idées reçues, les dogmes et les discours. La vidéo omniprésente permet au spectateur de voyager et de s’interroger avec eux sur ce qu’il reste aujourd’hui de l’humanisme des Lumières. 9 Entretien avec Vanessa Oltra Pourquoi écrire une pièce sur Adam Smith et pourquoi le Grand Tour ? Il y a quelques années, j’ai eu cette idée d’écrire une pièce qui mette en scène les auteurs fondateurs du libéralisme économique. J’ai tenté de sélectionner un pool d’auteurs et je me suis heurtée aux limites de cet exercice. Sélectionner des auteurs c’est déjà défendre une thèse. Et tel n’était pas mon objectif. Sélectionner plusieurs auteurs ne me permettait pas non plus d’aller au-delà des écrits et des théories pour entrer dans l’humain et le vivant de la pensée. Le choix d’Adam Smith s’est finalement imposé comme une évidence parce qu’il est légitime, reconnu par tous comme le père de l’économie moderne et du libéralisme économique. Sur le plan artistique, c’est la question de la paternité et de la postérité qui a conforté mon choix. Cet homme qui n’a eu ni père, ni enfant, qualifié aujourd’hui de père dans tous les manuels. Les histoires autour de sa tombe, de sa statue et des cravates à l’effigie d’Adam Smith n’ont fait qu’attiser ma curiosité et mon envie d’écrire. Et pourquoi ce titre, Adam Smith Le Grand Tour ? Au XVIIIe siècle, le Grand Tour désigne un long voyage, généralement effectué par les jeunes gens des hautes classes de la société européenne, afin de parfaire leur éducation et leur formation politique. Au XVIIIe et XIXe siècles, le Grand Tour fut l'apanage des amateurs d'art et des écrivains. Au retour de ce long voyage, l'important était de partager des anecdotes et des souvenirs constitutifs d'une véritable culture commune et de lien social. Adam Smith fit son Grand Tour en tant que tuteur d'un des fils du Duc de Buccleugh. Ses principales étapes furent Toulouse, Paris et Genève, tout un parcours jalonné par des rencontres marquantes avec Voltaire, Rousseau et Quesnay. C’est dans cette optique que j’ai organisé mon voyage en Ecosse. A défaut de rencontrer Adam Smith, j’ai interrogé les gens au pied de sa statue. Cela a donné lieu à une sorte de micro-trottoir qui sera partagé avec le public et rythmera la pièce. Le Grand Tour c’est aussi le tour de passe-passe et la magie. Dans la postérité d’Adam Smith, il y a du grand tour et de la grande farce ! 10 La vidéo est un élément essentiel du spectacle. Pourquoi ce choix et pourquoi lui donner autant de place sur le plateau ? Pour moi, la vidéo est avant tout un autre support de l’écriture. Il ne s’agit pas d’une démarche réaliste, mais d’une autre forme d’écriture contribuant à construire l’espace et le temps scéniques. L’image est là pour montrer, au sens figuratif, notre parcours dans ces lieux symboliques de la vie et de l’œuvre d’Adam Smith. La vidéo nous permet de jouer sur plusieurs niveaux : le réel, l’imaginaire, la fiction et le rêve. Elle nous permet aussi d’aller à la rencontre des gens et de partager ces échanges avec le public. Nous avons aussi fait le choix de construire l’esthétique du plateau à partir de ces images, en veillant à ne pas se réduire à l’aplat de l’image projetée. J’ai écrit le texte à partir des vidéos, parfois en contrepoint, en travaillant sur le rythme et l’humanité que seule l’énergie du plateau peut créer. Quelle est la part de votre parcours universitaire dans ce processus d’écriture et pourquoi avoir choisi d’être sur le plateau ? Les deux sont liés en effet. J’ai voulu me mettre au service de la pièce, avec mon parcours d’universitaire, d’auteure et de femme. La pièce ne nous parle pas que d’Adam Smith, mais avant tout du regard que cela me fait porter sur la formation et la manipulation des idées dans notre société. Il y a également entre les lignes une part d’autocritique et d’autodérision. Etre sur le plateau est aussi une forme d’engagement et de responsabilité assumée. Cela me permet d’aller à la rencontre du public et de me mettre au travail différemment. Je m’interroge depuis longtemps sur la place des universitaires dans notre société. Le plateau de théâtre permet de donner corps et vie aux idées, de les mettre en lumières et de lutter contre l’opacité des discours d’experts. Le spectacle sera créé en anglais, comment avez-vous géré la traduction ? J’ai d’abord écrit le texte en français. Je n’ai travaillé sur la traduction qu’une fois le texte finalisé en français. La traduction pose de nombreux problèmes de rythme et de musicalité qui m’ont obligée à arbitrer sans cesse entre le sens et le rythme de la langue, avec une difficulté particulière sur la dimension humoristique du propos. Jouer en anglais offre de nouveaux horizons mais peut aussi mettre en danger. Il faut accepter de perdre un peu plus le contrôle sur la perception du propos de la pièce par un public de culture différente. Cela donne une dimension interculturelle à la pièce qui trouve tout son sens avec la création à l’Institut Français d’Ecosse. 11 La Compagnie Les Labyrinthes Créée en 1995 par Gérard David, professeur au conservatoire de Mérignac, la compagnie a produit près d’une trentaine de créations classiques et contemporaines. « La parole est vivante. La Compagnie Les Labyrinthes a choisi de défendre prioritairement les auteurs de chair et de sang au verbe grinçant, pour dire avec la distance de l’humour, la vie, ses malheurs, ses péripéties, ses doutes et ses fissures. Le théâtre est vivant : une compagnie ne peut pas ignorer l’écriture contemporaine. Aussi nous tenons à montrer des auteurs qui collent à leur civilisation comme Molière l’a fait avec la sienne. Ces choix nous ont entraînés dans des aventures riches, au prix de certains risques économiques ; mais ils nous ont permis de rencontrer des auteurs eux aussi engagés souvent dans des démarches difficiles que seul l’amour du Théâtre pouvait expliquer. La Compagnie Les Labyrinthes affiche une volonté réelle : montrer à son public que les auteurs existent en défendant un théâtre où la parole a une place évidente, c’est-à-dire un souci de celui qui l’écrit et de celui qui la donne. » Gérard David 12 Vanessa Oltra Vanessa Oltra est née en 1971. Elle vit et travaille à Bordeaux. Titulaire d’un Doctorat de Sciences Economiques, elle est nommée Maître de conférences à l’Université Montesquieu –Bordeaux IV en 1998. En parallèle de son métier d’enseignant-chercheur, elle mène depuis plus de 10 ans un parcours atypique dans le monde du théâtre. Elle rencontre Gérard David en 2001, lorsqu’elle entre au Conservatoire d’art dramatique de Mérignac. En parallèle de ces trois années de conservatoire, elle joue pour la Compagnie Le Rat Bleu, elle met en scène une pièce d’Amélie Nothomb avec la Compagnie Noir… Lumière et participe à de nombreux stages sur l’écriture et la scène notamment avec Anna Nozière et Philippe Dormoy au Théâtre du Samovar à Bagnolet. En 2007, elle écrit son premier texte Le déclin de l’empire américain à moi tout seul, premier prix du concours d'écriture du festival de théâtre En entendant l'auteur à Mérignac. En 2011, elle publie aux Editions L’Harmattan sa première pièce J'aimerais être une vieille femme qui parle sur France Culture. La pièce est sélectionnée par le comité de lecture A mots découverts pour une lecture à la SACD en Mai 2010. Elle est mise en scène par Gérard David en Mai 2011 avec la classe du conservatoire d’art dramatique de Mérignac et des extraits sont joués aux WIP La Vilette dans Triangle Exquis, par la Compagnie Pièces Montées, mise en scène de Clotilde Moynot. En 2009, alors qu’elle en train de donner un cours d’économie, une étudiante se lève brutalement, monte sur l’estrade et lui prend le micro des mains. Elle la laisse faire et l’écoute avec émotion lui poser cette question : « Et cet Adam Smith, vous le connaissez au moins cet Adam Smith ? » Cet incident survient au moment où elle commence à travailler sur son projet d’écriture Adam Smith, Le Grand Tour. Elle s’interroge, elle aussi : « Mais finalement que sais-je de la vie, de l’œuvre et de la pensée de ce grand penseur des Lumières Ecossaises ? » Pour la première fois, Vanessa Oltra joue sur les deux tableaux et pose sur Adam Smith son regard d’universitaire et d’auteure de théâtre. Son projet d’écriture est soutenu par une bourse d’écriture dramatique de l’OARA, Office Régional Artistique d’Aquitaine. 13 Gérard David Gérard David découvre le théâtre avec André Bénichou (Théâtre populaire Jurassien), puis intègre la section professionnelle du Conservatoire National de Région à Bordeaux, participe à plusieurs stages, notamment avec Ariane Mnouchkine, Andréas Voutsinas, ou encore Isaac Alvarez (mime). Comédien à la Compagnie Dramatique d’Aquitaine, il se tourne ensuite vers la mise en scène en 1987. Responsable de la section dramatique du conservatoire depuis 1990, il crée en 1995 la compagnie théâtrale de Mérignac après le succès du spectacle Inventaires de Philippe Minyana qu’il met en scène. Ses choix artistiques sont prioritairement orientés vers l'écriture contemporaine. Entre commandes d’écriture et créations telles que Drames Brefs II de Minyana, ses préférences vont également vers Richard Morgiève, Noëlle Renaude, Daniel Keene ou encore Sylvain Levey….. Parallèlement à la création et la diffusion de ses pièces, la Compagnie développe un important travail de sensibilisation auprès du public, participe à de multiples actions en direction des établissements scolaires et des organismes de formation professionnelle. C’est par cette diversité de choix, de publics, de créations, de sensibilités que la Compagnie tente de s’enrichir et de communiquer sa passion pour le Théâtre. . L’Equipe artistique Comédien, metteur en scène et voix-off, Frédéric Kneip s’est formé au conservatoire d’art dramatique de Rennes, au conservatoire d’art dramatique de Mérignac, au clown-théâtre avec Eric Domange et à la sophrologie avec Bernard Santerre. En 2013, il perfectionne son anglais avec le Wall Street Insitute. 14 Sur Bordeaux, il joue régulièrement pour plusieurs compagnies, Les Labyrinthes, Le Théâtre Onyx, la compagnie du Théâtre du pont tournant, la compagnie de l’Ocet à Talence, ou encore avec Eric Domange, compagnie Fenêtre sur…, en milieu carcéral, ou avec Franck Desmedt, compagnie Le talent girondin. En 2005, pour la compagnie de l’OCET, il met en scène le spectacle Les caprices de Marianne. Est-ce un rêve ? suis-je Cœlio ? d’après Alfred de Musset. D’Alceste à Scapin en passant par le condamné, dans Le Dernier jour d’un condamné de Victor Hugo, ou des personnages plus contemporains dans des œuvres telles que Silence Complice de Daniel Keene, il s’adapte à de nombreux répertoires où il a souvent le rôle-titre. Dernièrement, en tant que voix-off, il a enregistré le commentaire du documentaire La crucifixion, le scandale sacré réalisé par Olivier Besse. On le retrouve dans de nombreux téléfilms et films, tournés dans la région. Après l’obtention d’un master Sciences et techniques « Audiovisuel et télématique », Gontran Froehly démarre sa carrière en Alsace où il exerce la fonction d’assistant réalisateur pour divers courts et moyens métrages, en collaboration avec différentes boîtes de production locales. Sa connaissance du territoire le conduit à effectuer des repérages pour différentes chaînes, et notamment Arte, pour laquelle il travaillera en tant que réalisateur pour un programme court intitulé C’est moi qui vous le dis en 2005. Ces cinq dernières années, il s’oriente vers la réalisation de créations en lien avec le spectacle vivant : Attente d’Alain Imbert (spectacle chorégraphique), Le Chant de la guerre de G. Malher (chorégraphie de Bertrand d’At – Ballet de l’Opéra National du Rhin), Iphigénie en Aulide, l’opéra de Gluck (mise en scène de Renaud Doucet – Ballet de l’Opéra National du Rhin), Il y a des anges qui dansent sur le lac de P. Emond (mise en scène d’Olivier Chapelet) ou encore Les Gardiens des âmes de Pierre Kretz (mise en scène d’Olivier Chapelet). L’année dernière, il réalise un pilote web intitulé Hopla Trio pour l’OLCA (Office pour la Langue et la Culture d’Alsace). 15 Extrait Adam Smith, Le Grand Tour Texte Vanessa Oltra … Nous sommes tous des enfants d’Adam Smith ! J’aurais bien aimé être le fils d’Adam Smith… Je me serais appelé Adam Smith… Adam Smith était le fils d’Adam Smith, lui-même fils d’Adam Smith. Adam Smith de père en fils… Si j’avais eu un fils, je l’aurais appelé Adam Smith… On aurait pu comme ça engendrer des générations et des générations d’Adam Smith. Une dynastie ! L’un de nous serait certainement devenu président de la république, un autre star du rock ’n’ roll… T’as voté pour qui aux dernières élections ? Smith et toi ? Smith. T’as écouté le dernier Smith ? Excellent ! Et le dernier Smith, tu l’as lu ? Tu l’as vu ? Le dernier Smith ? Je l’ai dévoré ! Adam Smith, c’est comme le cochon. Tout est bon ! … Si j’avais été son fils, je crois que je me serais senti pousser des ailes. 16 Je me serais forcément senti intelligent… Ou complètement abruti… Ecrasé par la figure paternelle… Je serais peut-être devenu professeur d’économie… Il ressemblerait aujourd’hui ? à quoi le Adam Smith moi, tous professeur d’économie Il ressemblerait à qui ? … Mais je me serais battu, moi. Je les aurais d’inspiration. fait taire, ces pillards en mal Tous ces mauvais traducteurs et ces faux penseurs. Non ! Non ! Non ! Ce n’est pas du tout ce que voulait dire mon père ! Vous vous fourvoyez, Messieurs ! Revoyez votre copie ! … J’aurais fait plein de procès. Interdit les cravates club, les pins et les foulards en soie à l’effigie d’Adam Smith ! Interdit les bustes made in China ! Interdit le made in Smith ! Et lui, il aurait eu moins peur… Moins peur de laisser des traces inachevées de sa pensée. Il n’aurait pas fait brûler tous ses manuscrits avant de mourir… Poor Adam… Tu parles d’une postérité ! Une imposture, oui ! 17 La médiation culturelle POUR LES SCOLAIRES (à partir de 15 ans) Organisation de représentations scolaires en partenariat avec les lycées et IUT (disciplines : économie, anglais, français, philosophie) Les discussions-débats en amont et en aval du spectacle avec l’équipe artistique avec à l’appui dossier pédagogique. Initiée dès le début du projet, dans la cadre de la coproduction avec l’Université Montesquieu – Bordeaux IV, la médiation autour de la pièce Adam Smith, le Grand Tour s’est construite au fil du processus de création. Des actions à l’université (compagnonnage étudiant, ateliers, expositions) en passant par le festival d’Edimbourg, les premières expériences nous ont permis de dégager différentes propositions que nous souhaitons développer au travers de la diffusion du spectacle : Exemple de Mérignac : « Adam Smith à la glacière » avec le partenariat de la Ville de Mérignac Jeudi 13 février 2014 : POUR LE TOUT PUBLIC : Les discussions avec l’équipe L’organisation de débats autour de différentes thématiques liées à la pièce et en présence de différents universitaires. - Une représentation scolaire en aprèsmidi (partenariat ANRAT) avec discussion en aval. - Une représentation étudiante le soir. Vendredi 14 février 2014 : - Une représentation scolaire en aprèsmidi (partenariat IUT et autres lycées) - Une représentation tout public le soir avec organisation d’un débat (interventions : universitaires de Bordeaux sur le thème Adam Smith, l’alibi du libéralisme ?) 18 Galerie photos 19 Galerie photos 20 Galerie photos 21 Fiche technique Plateau • Espace scénique : 6 m d’ouverture / 5,6 m de profondeur minimum Hauteur des projecteurs : 5m Plancher bois. !!Un passage de 1,5m de largeur minimum devra être aménagé tout autour de l’espace scénique. Ces circulations devront être balisées par des lumières discrètes. Nous avons besoin de 2 tables pour les accessoires (Jardin et cour) et un portant au plateau. Un escarbot 6 marches sera nécessaire • Pendrillonage : Italienne 1,5m par rue Nous avons besoin : - Plus 1 ou 2 circuit[s] pour la salle • Listing des projecteurs à fournir : - 4 Découpes Juliat 613 sur pieds à 2mde haut avec porte filtre et couteaux - 9 PC 1kW - 1 vidéo projecteur 6000 Lumens mini pour l’ouverture il est nécessaire de voir le plan joint à la fin et un câble VGA le connectant vers la régie Tous les projecteurs équipés de Porte filtre, Crochet avec contre plaque et chaîne ou élingue de sécurité. Son Nous avons besoin : • Régie : - 1 rideau de fond noir mat et 1 ouvrant sur l’ouverture (velours) - 1 Table de mixage (non numérique) avec minimum 1 entrée micro et 2 entrées lignes, 2 groupes, 2 aux - 6 Pendrillons noirs mat (velours) - 2 Eq 31 bandes - 2 frises manteau et première rue (velours) - 1 lecteur CD (accueil public) Lumière - 1 câble pour entrée ligne mini jack pour ordinateur La liste suivante est indicative, elle est susceptible d’évolution en fonction du lieu et des modifications éventuelles du spectacle. • Façade : Nous avons besoin : • Régie - 1 jeu d’orgue programmable avec Subs fonctionnant en DMX 512 ceci est très important. - amplification et diffusion en LR (adaptées à la salle et au public attendu). • Scène - 1 Micro HF pieds perche long, positionné sur cour manœuvrant pendant le bord plateau s’il a lieu. 22 • Retour : - 2 enceintes en side sur pieds, plus l’amplification Le montage du décor et le focus prendront 1 service de 4h avec l’aide d’une personne. Le plateau doit être libéré dès notre arrivée. Planning de montage L’implantation doit être installée avant notre arrivée • La compagnie tourne avec l’équipe technique suivante : ATTENTION : le planning de montage ainsi que les équipes techniques à disposition doivent faire l’objet d’une mise au point directe et adaptée aux conditions d’accueil entre le régisseur de la compagnie et le directeur technique du site accueillant. - 1 régisseur Les régies des spectacles sont assurées par le régisseur. • Proposition de planning de montage : 23 Revue de Presse Auteure : Michèle Glanet Publié le lundi 10 février 2014 Version papier et en ligne http://www.sudouest.fr/2014/02/10/la-premiere-jouee-a-laglaciere-1457024-3001.php http://merignac.blogs.sudouest.fr/archive/2014/02/07/theatrea-la-glaciere-adam-smith-le-grand-tour-1016574.html 24 Auteure : Hélène Fiszpan Publié le lundi 10 février 2014 Version en ligne Culture | Adam Smith, Le Grand Tour, 1ère française à Mérignac 10/02/2014 | Un joli périple pour cette compagnie aquitaine qui devrait repartir en Ecosse prochainement, pour présenter son travail sur plusieurs scènes du pays Après un passage remarqué au Fringe Festival d’Edimbourg cet été, la compagnie Les Labyrinthes présente à Mérignac sa pièce Adam Smith, Le Grand Tour. Un road movie imaginé en Ecosse, qui alterne vidéos et séquences théâtrales pour tenter de retracer la vie et l’œuvre d’Adam Smith, philosophe écossais du 18ème siècle, auteur du livre La Richesse des Nations. Belle histoire que celle de la compagnie Les Labyrinthes et leur pièce Adam Smith, Le Grand Tour. Ecrite par Vanessa Oltra, universitaire, titulaire d’une thèse en économie, auteur de théâtre et comédienne, et mise en scène par Gérard David, leur pièce a connu un très grand succès au Fringe Festival d’Edimbourg en août dernier, au point d’obtenir une motion au Parlement écossais. Si pour la plupart, le personnage principal n’est pas forcément évocateur, il l’est à bien des égards pour les économistes et anglo-saxons, qui le revendiquent, certains, pour le père du libéralisme, d’autres, comme un philosophe humaniste. C’est autour de cette double question identitaire que Vanessa Oltra est partie menée l’enquête pour tenter de mettre en lumière qui était réellement Adam Smith. S’appuyant sur l’idée du Grand Tour, ce voyage que faisaient les intellectuels à l’ époque pour aller à la rencontre d’autres penseurs – Adam Smith ayant lui-même rencontré Voltaire et Rousseau en France - elle a imaginé une fiction mêlant séquences théâtrales et vidéos sous forme de micro-trottoirs réalisés entre Glasgow et Edimbourg. Dans ce road movie ultra rythmé, les deux héros, Mary et Fred Smith jouent les enquêteurs, les touristes et les reporters pour tenter de répondre à la question : mais qui était vraiment Adam Smith ? L’occasion pour eux d’interroger directement les passants au pied de la statue d’Adam Smith, et de lever le voile sur cette personnalité souvent utilisée à des fins politiques. Largement plébiscitée par la critique et le public écossais cet été, la pièce est présentée pour la première fois en français à la salle de la Glacière. Deux séances qui seront suivies d'un débat : Adam Smith, l'alibi du libéralisme ? Un joli périple pour cette compagnie aquitaine qui devrait repartir en Ecosse prochainement, pour présenter son travail sur plusieurs scènes du pays, accompagné par l’Institut Français d’Edimbourg. http://www.aqui.fr/cultures/adam-smith-le-grand-tour-1erefrancaise-a-merignac,9770.html 25 Auteure : Marina Proupin Version en ligne ADAM SMITH en scène à Mérignac Revenir à l’essentiel, aiguiser notre réflexion, c’est ce que nous propose la pièce de théâtre » ADAM SMITH LE GRAND TOUR ». Une mise en scène originale, mêlant écriture et vidéo, éveille notre curiosité et notre sens critique. Un jeu d’acteurs professionnels et expérimentés qui réhabilite l’univers et le parcours d’Adam Smith célèbre philosophe des lumières Écossaises mais que nos contemporains ont qualifié d’économiste. Mais qui est vraiment Adam Smith ? Cette question soulevée par une des étudiantes de Vanessa Oltra, sera le démarrage de l’écriture de la pièce et restera le leitmotiv de la pièce. Ce fil conducteur impliquera le public dans un enchaînement de scènes rythmées par des séquences vidéo et des micros-trottoirs. Mary et Fred Smith (Vanessa Oltra et Frédéric Kneip) sont partis sur les traces d’ADAM SMITH en écosse. Ils enquêtent et nous montrent de façon moderne et drôle ce qu’il reste des idées de ce grand Humaniste., Cette adaptation humoristique et caustique met en lumière les dérives qui peuvent être faites des théories d’ ADAM SMITH, référence de l’économie moderne et du libéralisme économique d’ aujourd’hui Réel outil de médiation artistique en co-production avec la ville de Mérignac, l’université de Bordeaux, l’ OARA et l’Institut Français d’Ecosse, ADAM SMITH LE GRAND TOUR est une superbe création artistique intelligente et subtile, ludique et pédagogique qui permet l’ouverture culturelle à tous les publics. Mais qui est ce collectif d’artistes ? Maitre de Conférences en économie à l’Université de Bordeaux Montesquieu, Vanessa Oltra conjugue ses talents d’universitaires et de comédienne auprès de Fredéric Kneip, comédien et metteur en scène , Gontran Froelhy , vidéaste , de Johan Ascensi scénographe et de Gérard David Metteur en Scène de la pièce et Directeur artistiques de la Compagnie Les Labyrinthes à Mérignac Beaucoup de projets en perspectives. Des partenariats avec les lycées et Universités, une ouverture pour jouer la pièce au Printemps de l’Economie à Paris en 2014 , des programmations à Glasgow , et des représentations scolaires et des rencontres avec des élèves de Première et de Terminale ADAM SMITH Le grand TOUR permet une interrogation sur la société actuelle à la fois , drôle, pédagogique, et moderne. Vive la philosophie ! http://www.francenetinfos.com/adam-smith-en-scene-merignac63003/ 26 Mérignac magazine #55 Février 2014 Version papier 27 Revue de Presse 1. La presse nationale The Herald Scotland – Keith Bruce : “It was probably the best show about Scotland on the Fringe, and if it doesn't come back and ideally tour the nation, it will be a tragedy.” "C'était probablement le meilleur spectacle du Fringe traitant de l'Ecosse, s’il ne revient pas et idéalement ne fait pas une tournée dans le pays, ce sera une tragédie." The Herald Scotland – Neil Cooper : “A multi-media wryly clever hour-long show (…). A very personal impressionistic collage that praises Smith even as it questions how his legacy has been claimed by many for their own political purposes.” « Un spectacle multimédia d’une heure composé avec ironie et intelligence (...). Un collage impressionniste très personnel qui fait l'éloge de Smith tout en questionnant la façon dont son héritage a été réclamé par beaucoup à des fins politiques. " The Edinburgh Reporter – Sam Khan MacIntyre : “What could be perceived as dry and serious material is transformed into an entertaining, appealing and comedic hour incorporating the film footage. Smith and his philosophies are therefore successfully and vividly brought to life.” "Ce qui pourrait être perçu comme un matériau brut et sérieux se transforme en une heure divertissante, attrayante et comique intégrant des extraits de vidéo. Smith et ses idées sont ainsi animés avec succès et éclat". 2. Les revues culturelles The Stage – Thom Dibdin : “Director Gerard David brings out a pair of performances from Kneip and Oltra (who has a PhD in economics) that never let the material become dry, but illuminate it quite brilliantly.” «Le metteur en scène, Gérard David, nous offre une paire de performances, celle de Kneip et d’ Oltra (qui a un doctorat en économie), qui ne laisse jamais la pièce se ternir, mais qui au contraire l’illumine brillamment." Broadway Baby – Ludo Grant : “ The use of cinematic screens displayed this journey through a compelling and innovative use of film. Experienced, professional and slick, the actors left no stones unturned in terms of multiple characterisation, audience engagement and a huge variety in their method of presentation” "L'utilisation d'écrans cinématographiques illustre ce voyage grâce à une utilisation innovante et captivante de la vidéo. Les comédiens, expérimentés, professionnels et constants mettent tout leur savoir-faire au profit de l’incarnation des divers personnages, de l’engagement auprès du public et dans la démonstration d’une palette d’interprétations variées" 28 Three Weeks – Frances Greenfield: “A synergy of film and performance… informative and innovative… a story that is touching and full of energy (…). This performance was convincing, impressively constructed and had just the right level of silliness to capture the audience’s imagination.” "Une synergie entre vidéos et performances ... instructive et innovante ... une histoire touchante et pleine d'énergie (...). Cette performance est convaincante, construite de manière impressionnante et a juste le bon niveau de légèreté pour capturer l'imagination du public. " 3. Journaux et revues spécialisées British Society for Eighteen Century Studies – Matthew Dziennik : “Adam Smith, le Grand Tour is excellent and deserving of much praise. As a result of a great deal of skill and energy, Oltra has produced an intelligent and humorous play from a topic that does not easily lend itself to theatre.” "Adam Smith, le Grand Tour est excellent et digne de beaucoup d'éloges. Par un savant mélange d’énergie et de compétences, Oltra a produit une pièce intelligente et pleine d'humour autour d'un sujet qui ne se prête pas facilement au théâtre ". 4. Et une motion au parlement écossais “That the Parliament congratulates Vanessa Oltra, a professor of economics from Bordeaux, for bringing the play Adam Smith - Le Grand Tour to the Edinburgh Fringe Festival” «Que le Parlement félicite Vanessa Oltra, professeur d'économie de Bordeaux, d’avoir amené la pièce Adam Smith - Le Grand Tour au Fringe Festival d’Edimbourg " 29 Auteur : Ian Bell Publié le samedi 31 août 2013 Version papier et en ligne PRESSE NATIONALE http://www.heraldscotland.com/arts-ents/stage/it-was-worthmaking-time-for-the-french-connection.22010564 30 Auteur : Neil Cooper Publié le 6 août 2013 Version papier et en ligne http://www.heraldscotland.com/classical/reviews-andpreviews/smart-money-as-spotlight-on-scot-who-gave-us-wealthof-nations.21786965 Smart money as spotlight on Scot who gave us Wealth Of Nations modern work of economics as we now know them. Or at least that's the case judging by the foyer-full of French economists packed into a small studio theatre ticked off a bustling shopping street in Bordeaux city centre. For director Gerard David's multi-media production of this wryly clever hour-long show, Oltra and Kneip travelled to Edinburgh in a real life quest, and film of them at Canongate Kirkyard, where Smith is buried, and other locations appears throughout the piece. For Oltra, who herself holds a PhD in Economics, and divides her time between acting and lecturing at Bordeaux University, Adam Smith, Le Grand Tour is clearly a labour of love that reflects her own fascination with Smith. The economists are coming to the end of a week-long conference at the nearby university, and clearly have plenty to say about it all. "Several years ago I had this idea to try to write a play about the authors who are supposed to be the founding fathers of liberalism," Oltra says of her play's origins. In what looks suspiciously like an end of term treat, they are gathered to watch a performance of Adam Smith, Le Grand Tour, a new play written and performed by Vanessa Oltra with fellow actor Frederic Kneip. "At first, I wanted to look at several different authors. That turned out to be not such a good idea, but I didn't want to make an academic play, so I decided to choose Adam Smith, mainly because he's supposed to be the founding father of a lot of things. That's according to academics, and I wanted to know why. Money talks. The production, by Compagnie Les Labyrinthes, which arrived at the French Institute this week for an Edinburgh Festival Fringe run, charts the journey of Mary and Fred Smith, who travel to Edinburgh in search of the real Adam Smith, the Kirkcaldy-born moral philosopher and seminal author of his 1776 tome, An Inquiry Into The Nature And Causes Of The Wealth Of Nations. More often shortened to the catchier Wealth Of Nations, this book is regarded as the first "I read several different biographies, and became interested in his personal life. He was quite a strange man, and two things interested me. The first was that, although he was named as the founding father of so much, of capitalism and everything else, yet in his own life, he never had children. This point touched me a lot. In symbolic terms, it was a very strong image. 31 "Then I researched how Smith was commemorated in Scotland, and I was fascinated by the story of the statue of Smith in Edinburgh, which went up as recently as 2008." "It came out of a combination of my interest in economic thought and theatre," she says. "Smith was a theatre lover, and I was always involved in both worlds as well." Oltra is referring to Sandy Stoddart's statue, erected in the High Street, and paid for by private donations arranged by the Adam Smith Institute in London. So much so, it seems, that when she began lecturing in Bordeaux, Oltra also enrolled in a theatre course. Since then, she has successfully in both pursuits. The character of Mary Smith in Adam Smith, Le Grand Voyage is clearly an extension of herself, and Oltra is happy to admit "90% of it is my story as well." "I was very interested in this story," Oltra says, "again, in symbolic terms, that it went up just as the world entered into its financial crisis. There is also the story of Smith's grave. I read a story by someone who went to visit his grave, but the gates are padlocked, and you can't get in." All of these elements have been put into what is a very personal impressionistic collage that praises Smith even as it questions how his legacy has been claimed by many for their own political purposes. After the show in Bordeaux, Oltra, Kneip and David took part in a discussion with the economists who made up their audience. This was no usual after-show talk, however, as, rather than issues about the play's construction and how it was presented, questions thrown at Oltra in particular challenged her critiques of how Smith is sometimes perceived. Former UK Prime Minister Margaret Thatcher was even reputed to have carried a copy of Wealth Of Nations around with her. A former lecturer of Oltra's even went so far as to ask her why she was increasingly critical of how economics is taught, and if she applies it to her own teaching. "People use Smith to try to explain everything," Oltra points out, "but for me he has nothing to do with that. He was a philosopher. He never used the word capitalism in his work. You can't find the word in any of his books, and you can't find anything about globalisation, but people keep citing him as being the founding father of everything. He was very cautious. Although he talked about what became known as a free market economy, he also gave a warning, and said that if we're not careful, people will only be interested in making a profit." "We have a certain degree of freedom," she says, diplomatically, "but you also have to respect certain things. I try to do things differently, but there has to be a balance." Oltra's specific interest in Smith stems from a set of interests she shares with her subject. Given her very personal views of Smith, what, one wonders, does Oltra think Smith's real legacy is? "For me," she says, "the most important contribution was his Theory Of Moral Sentiment, which he wrote 17 years before Wealth Of Nations. He described human nature so precisely, and we can learn so much from that about things, much more than we can from Wealth Of Nations." Adam Smith, Le Grand Tour, French Institute until August 25th, 3pm. 32 Auteur : Sam Khan-MacIntyre Publié le 10 août 2013 En ligne www.adamsmithlegrandtour.com http://www.theedinburghreporter.co.uk/2013/08/edinburghfestival-fringe-review-adam-smith-le-grand-tour-5/ Edinburgh Festival Fringe – REVIEW Adam Smith-Le Grand Tour ****.5 An intellectual and entertaining journey through the life and works of Adam Smith, explaining how his ideas on economics are incorporated into modern society, but in a distorted manner. The show is presented in multimedia form with two actors who interact with the big screen. The background film includes vox pops, which show how the founding father of economics and liberalism is unknown or misunderstood. Senior economics lecturer and actor Vanessa Oltra plays Marie, a petite brunette, whose position as a senior economics lecturer and with PhD in the subject lends authenticity to the message of the play. Actor Frederic Kneip plays Fred with a rough charm as the couple journey through Scotland. The hushed audience of varying ages sit in the darkness silently, looking very serious. They number around 50, with the theatre two-thirds full. The show begins with cinema sized film spread across the whole stage beginning with a sombre cab ride to Canongate Kirkyard in Edinburgh. Smith is buried here, and the actors are seen carrying a bouquet of white roses. The actors appear centre stage dressed in camouflage from head to toe, as if ready to take on a battle. They are set against the film backdrop of a jungle. As the play progresses, the scenes cut to the beautiful grandeur of the cloisters at Glasgow University, where Adam was Professor of Logic, and also to his statue on the Royal Mile, to the hustle and bustle of busy city streets where people are questioned on his philosophies, but know very little in comparison with his influence. In one scene, Fred plays the part of Smith himself, attired in a bright red floor-length silk gown with wide sleeves, and a white wig. He goes as far as to adopt a Scottish accent, in a comedic moment. However Marie who plays stage director asks him to tone it down, due to it causing confusion. She may be right as the Scottish accent coupled with his natural French one is a little odd. 33 Their aim is to educate the audience about what Adam Smith’s work actually meant, with citations and references to it. They contrast this to the way it is interpreted by the capitalist system and government to justify their actions in terms of economics. Beginning the performance, Marie talking as if to Smith, and says: – “Do you know you are the founding father of economics, your invisible hand has crossed many continents…I want you to wake up now and tell us what you think of this. I warn you, economics is not to do with morals and philosophy any more…or human beings”. Fred also discusses this same idea, attired as Smith. He talks about Smith’s attitude towards pleasure, passion and sympathy for others. He says melancholy comes from deprivation of a loved one, through death, which is a terrible situation and injustice for mankind. As a result “we sympathise for the feelings of others” and feel love. “We feel much for others and little for ourselves…mutual love and respect”. Smith’s legacy is illustrated in the interview with the president of the Adam Smith Institute, which is a UK policy institute supporting the free market economy. The president is shown on film, the screen in two parts on each side of Marie at centre stage. He is facing away from her and sits passively. She speaks to him about the difficulties in establishing any link with Smith, and suggests his ideas were not just as simple as we may think. The screen goes blank briefly and white noise appears as the signal is lost. She then asks the director if she can submit a citation from Smith, book 5, for the website, but the president shakes his head, even when she offers a substantial donation. At the end, symbolising the real Adam Smith and his work, the play comes full circle as Marie and Fred, are seen at the cemetery, in order to pay homage and lay the white roses at his grand tombstone. They aim to obtain entrance through its iron gates, access to which proves to be restricted The play is tightly directed by Gerard David, in a successful attempt to fit in important aspects of Smith and his legacy into one hour. It therefore moves at a fast pace. What could be perceived as dry and serious material is transformed into an entertaining, appealing and comedic hour incorporating the film footage. Smith and his philosophies are therefore successfully and vividly brought to life. 34 Auteur : Thom Dibdin Publié le 12 août 2013 En ligne REVUES CULTURELLES http://ed.thestage.co.uk/reviews/1944 35 Auteur : Ludo Grant Broadway Baby Rating: Publié le 12 août 2013 En ligne http://www.broadwaybaby.com/listing.php?id=20739 36 Auteur : Frances Greenfield Publié le 26 août 2013 En ligne http://www.threeweeks.co.uk/article/ed2013-theatre-review-adamsmith-le-grand-tour-compagnie-les-labyrinthes/ 37 Auteur: Matthew Dziennik, University of Edinburgh Publié le 3 août 2013 En ligne JOURNAUX ET REVUES SPECIALISES Vanessa Oltra’s Adam Smith, le Grand Tour is a model of contemporary theatre with a historical focus. Oltra, who also stars, is a professor of economics at the University Montesquieu, Bordeaux and brings academic rigour to an energetic and insightful investigation of the meaning of Adam Smith in the twenty-first century. Staged as part investigative journey, part personal letter to the theorist, the result is a bombastic but deeply emotional inquiry not only into Smith’s work but the limitations of our ability to capture and interpret the past. The play began life when, in 2009, at the height of the financial crisis, the author was interrupted during a lecture on economics by a student who questioned the author’s right to lecture on free-market capitalism and her knowledge of Smith, asking “And this Adam Smith, do you at least know him?” The inherent tension of this question, if we can ever understand the past and how far do we stray in re-interpreting it for the present, is the theme of the production; the central motif is the padlocked gate that guards Smith’s grave in Canongate kirkyard and the protagonist's attempt to open it. But for all this tension, Oltra’s journey is immensely humorous and laced with wit, satire, sarcasm, and self-deprecation throughout. The production sees two contemporary protagonists, Mary and Fred, make their own grand tour, or to be more accurate, pilgrimage, to Edinburgh and Glasgow to follow in the footsteps of their hero. Mary, an academic, played by Oltra in an autobiographical role, is joined by enthusiastic amateur Fred, played with incredible and unrelenting energy by Frédéric Kneip. Their questions to each other are interspersed with video of the pair making their journey through modern Scotland as well as their interviews with members of the public at locations such as Smith’s statute on the Royal Mile in Edinburgh. The ignorance of Smith’s life and works demonstrated in these interviews, by locals and tourists alike, is a somewhat lazy and formulaic way of demonstrating the ambiguous meaning of Smith in the modern world. It is, nevertheless, effective and the audience is typically given immense credit during an hour in which very little of Smith’s life is actually discussed. Those hoping for a history lesson will be left disappointed. This is a contemporary play about contemporary issues and staged as a thoroughly modern analysis of our relationship with the past. There is absolutely no nod to eighteenth-century styles, idioms, or language in the play. What the production possesses in abundance is raw emotion as the protagonists struggle to interpret and understand a man so often held hostage to the needs of the present. As real as their idolisation of Smith is, Mary and Fred possess a visceral frustration with the ambiguities of their hero, who had his personal papers burned before his death in 1790. One of the most humorous moments is watching Fred attempt to recite sections of The Theory of Moral Sentiments (1759) in the style of Smith himself, with Mary giving his stage directions drawn from eighteenthcentury accounts of Smith’s lectures. The inability of Fred to incorporate all of the suggested elements into his performance serves as a useful short-hand for our inability 38 to understand figures from the past in their historical setting as we continually try to reinterpret them for our own ends. The strength of the play is its very human lamentation on the limits of knowledge and our ability to both invent and forget our relationship to the past. For all the intelligent ambiguity of the performance, however, the play is itself a victim of some inherent tensions. Despite its reservations about the limitations of knowledge, the political bias of the production is very clear and heavilyweighted toward the definition of Smith as a moral philosopher rather than an economist and “father” of free market thought. One of the opening lines forms part of Mary’s letter to her hero and asks “Do you know Adam … that economics has nothing to do with morals anymore?” It comes as little surprise that of Smith’s works, The Theory of Moral Sentiments and, in particular, its section ‘Of Sympathy’, garners far more of the play’s attentions than An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (1776). Great delight is taken throughout in exposing the relative unimportance of the “invisible hand” or the self-interest of “the butcher, the brewer, or the baker” to Smith’s overall theories. Where Wealth of Nations does get sufficient attention, it is on Book V, Section 2, and its argument for the importance of government in maintaining public institutions and for all citizens to contribute to government only in proportion to their ability. The Adam Smith Institute, the free market think-tank that erected the statue of Smith on the Royal Mile, is the butt of many of the plays more caustic jokes as it is taken to task for its narrow interpretation of Smith’s writings. Little criticism of this approach will be heard from many of those who see the production, including this reviewer. As a result of this political bent, however, Smith is treated like something of a hot potato to be passed back and forth between Mary and Fred without being allowed to rest for a moment lest the play’s didactic lessons lose their potency. Oltra is, perhaps, more surprised than she should be by the moral aspects of Smith’s writings. This is perhaps a reflection of her background in economics, where such contextual and cultural questions are less important than in other social sciences. But those with a keen interest in Smith will not be left surprised by any of the play’s conclusions. As Emma Rothschild’s Economic Sentiments: Adam Smith, Condorcet, and the Enlightenment (Cambridge, MA: Harvard University Press, 2001) or Nicholas Phillipson’s Adam Smith: An Enlightened Life (London: Yale University Press, 2010) have made clear, the co-option of Smith’s name by free market advocates in the Chicago school, does a grotesque disservice to the context in which Smith’s works were produced. Far from advocating rampant self-interest and modern free markets, Smith’s views were an idiomatic response to monopolistic and exploitative imperial corporations such as the East India Company. But without such context, a product of the play’s contemporary focus, we are left with a lesson in morality which is, at times, too heavyhanded. Nevertheless, Adam Smith, le Grand Tour is excellent and deserving of much praise. As a result of a great deal of skill and energy, Oltra has produced an intelligent and humorous play from a topic that does not easily lend itself to theatre. It only makes one anxious for similarly historicallyfocused productions in the future. http://www.bsecs.org.uk/reviews/reviewdetails.aspx?id=135&type= 3 39 Par Christian Allard, Député Publié le 22 août 2013 En ligne Et une motion au parlement écossais… 40 http://www.scoop.it/t/adam-smith-le-grand-tour-creation-fringe Pour nous suivre en direct : Retrouvez-nous sur facebook et twitter : Leslabyrinthes Contacts : Diffusion : Hélène SCHWALM, [email protected] , 05 56 47 49 67 ou 06 30 49 82 76 Vanessa Oltra : [email protected] ou 06 23 80 27 81 41