Adam Smith, Le Grand Tour, 1ère française à Mérignac

Transcription

Adam Smith, Le Grand Tour, 1ère française à Mérignac
DOSSIER DE PRESSE
Sommaire
Communiqué de presse .................................................................................................. 2
Partenaires ......................................................................................................................... 4
La pièce ............................................................................................................................... 5
Note d’intention du metteur en scène ........................................................................ 8
Entretien avec Vanessa Oltra ....................................................................................... 10
La Compagnie Les Labyrinthes .................................................................................... 12
Vanessa Oltra .................................................................................................................. 13
Gérard David ................................................................................................................... 14
L’Equipe artistique .......................................................................................................... 14
Extrait de la pièce ......................................................................................................... 186
La médiation culturelle .................................................................................................. 18
Galerie photos................................................................................................................. 19
Fiche technique ............................................................................................................... 22
Revue de presse ......................................................................................................... 3024
Prix et contact ................................................................................................................. 41
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Partenaires
GREThA :
Le Groupe de Recherche en Economie Théorique et Appliquée est une unité mixte de recherche,
placé sous la double tutelle de l’Université de Bordeaux et du CNRS. Il rassemble plus de 50
chercheurs, 30 doctorants et 10 ingénieurs et administratifs autour de problématiques économiques
actuelles. Ses champs de recherche concernent l’économie du développement, de l’environnement,
de l’industrie, ou encore les structures de marché et de finance.
CNRS :
Principal organisme de recherche à caractère pluridisciplinaire en France, le Centre national de la
recherche scientifique (CNRS) est un Etablissement public à caractère scientifique et technologique
(EPST). Avec près de 33 000 agents dont près de 25 000 statutaires, un budget 2013 supérieur à 3,4
milliards d’euros, le CNRS est le premier centre de recherche fondamentale en Europe. Il s’appuie sur
plus de 1 100 laboratoires ou unités de recherche et de service implantées sur l’ensemble du
territoire national, dont près de 95 % en partenariat avec les universités et les autres organismes de
recherche français.
Fort de 51 Structures Opérationnelles de Recherche et plus de 1410 agents dont 1013 agents
permanents, doté d’un budget de plus de 147 millions d’euros en 2013, la Délégation Aquitaine du
CNRS est un des piliers de la recherche scientifique et technologique en région.
Université de Bordeaux :
La fusion des universités en janvier 2014 pour créer une seule entité, l'université de Bordeaux
marque la concrétisation d'une ambition commune au service du territoire bordelais et aquitain: une
grande université rayonnante à l'internationale avec une offre de formation pluridisciplinaire
permettant la réussite de tous les étudiants, adossée à une recherche innovante et structurée,
ancrée sur un campus vivant et ouvert sur la cité.
CAP SCIENCES :
Cap Sciences est un centre d’animation et d’exposition ouvert à tous les publics pour la découverte
et la compréhension des phénomènes scientifiques, des principes technologiques, des applications et
savoir-faire industriels. Il appartient au réseau des centres de culture scientifique technique et
industrielle et présente ses expositions et animations permanentes et itinérantes.
C’est le relais aquitain de l’opération nationale « Fête de la Science ».
Ville de Talence :
La ville de Talence mène une politique culturelle ambitieuse à destination de tous les publics. Elle
attire près de 25000 spectateurs annuels, mais aussi 7 500 inscrits dans le réseau des médiathèques,
1000 enfants et adultes qui suivent des cours à l’Ecole Municipale de Musique et environ 250 aux
ateliers d’Arts Plastiques. La programmation culturelle met en avant les liens entre art et science,
d’où ce partenariat avec la Fête de la Science.
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La pièce
Nous apitoyer beaucoup sur les autres et peu sur nous-mêmes, contenir nos affections égoïstes et
donner libre cours à nos affections bienveillantes, forme la perfection de la nature humaine.
Adam Smith, Théorie des sentiments moraux, 1759
L
a crise que nous traversons, et qui semble ne jamais vouloir se finir, n’est pas qu’une
crise de la dette et des marchés financiers, mais aussi une crise des croyances et des
idées. Elle est aussi affaire d’hommes et de représentations du monde, donc de
théâtre.
Lutter contre la morosité et le fatalisme implique avant tout de stimuler l’esprit critique,
d’inventer et de replacer l’humain au centre de tout. C’est ce que Adam Smith, Le Grand Tour
propose au public à travers cette grande figure des Lumières Ecossaises, injustement
qualifiée de père du libéralisme économique.
Grâce à une mise en scène rythmée et décalée, un va et vient continuel entre les vidéos et le
plateau, des extraits de micros-trottoirs filmés aux pieds de la statue d’Adam Smith à
Edimbourg, un savant dosage d’humour, de cynisme, de philosophie et d’économie, le
spectateur voyage et (re)découvre qu’Adam Smith nous parle de la nature humaine, des
passions et de la morale.
Un spectacle intelligent et drôle, une invitation au voyage initiée par cette femme professeur
d’économie, auteure de théâtre et comédienne qui décide de sauver Adam Smith des griffes
des tenants du libéralisme, de démasquer l’éventuelle imposture et de déboulonner les idées
reçues.
Revenir aux Lumières Ecossaises c’est revenir aux origines de l’économie politique et à ses
fondements philosophiques, un moyen aussi de réinventer les Lumières du XXIème siècle.
Créé en anglais en août 2013 à l’Institut Français d’Ecosse lors du Festival Fringe
d’Edimbourg, Adam Smith Le Grand Tour a connu un grand succès médiatique et suscité
l’enthousiasme d’un public curieux de ce regard français sur cet illustre écossais. Une
tournée écossaise est prévue en 2014-2015 et la version française est créée en Février 2014
à Mérignac.
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Adam Smith, Le Grand Tour
De Vanessa Oltra
Mise en scène de Gérard David
Avec Frédéric Kneip et Vanessa Oltra
Création des vidéos de Gontran Froehly
Scénographie et création lumières de Johann Ascenci
Costumes d’Anne Vergeron
Production et diffusion : Hélène Schwalm
Création THEATRE ET VIDEO au Fringe Festival d’Edimbourg
A l’Institut Français d’Ecosse.
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PRODUCTION
Production Compagnie Les Labyrinthes / coproduction Université Montesquieu –
Bordeaux IV,
Conseil Régional d’Aquitaine, Conseil Général de la Gironde et Ville de
Mérignac.
Partenariat Institut Français d’Ecosse.
Ce texte a bénéficié de la bourse d’écriture dramatique de l’OARA (Office Artistique de
la Région Aquitaine).
Avec le soutien du Glob Théâtre de Bordeaux et de l’IDDAC (Institut Départemental
de Développement Artistique et Culturel).
Mécènes : Ida Oltra, Société 2iO et Capital High Tech SARL
RESIDENCES :
Au Glob Théâtre de Bordeaux, à la salle de la Glacière de Mérignac, dans la salle de Frédéric
El-Kaïm à Bordeaux.
TOURNEE :
Représentation universitaire à la Scène Poquelin-Molière de l’OARA le 4 juillet 2013
à 17 heures dans le cadre du Congrès de l’AFEP (Association Française d’Economie
Politique)
Festival d’Edimbourg – Théâtre de l’Institut français d’Ecosse du 02 au 26 août 2013 à
15 heures.
Mérignac – salle de la Glacière les 13 et 14 février 2014 (en français)
20h30 (et scolaires l’après-midi)
Talence – Le Dôme, le 9 octobre 2014 (en français)
20h (et scolaires l’après-midi)
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Note d’intention du metteur en scène
Q
uand Vanessa Oltra m’a présenté son projet, nous avions déjà plusieurs fois échangé,
convaincus que nous étions, qu’il nous fallait interroger, nous aussi, notre temps.
J’étais déjà séduit par ses qualités d’écriture, j’avais été le premier à mettre en scène
sa première pièce de théâtre : J'aimerais être une vieille femme qui parle sur France Culture.
Vanessa Oltra nous offrait donc ses compétences, compétences économiques et littéraires,
rien d’écrit pourtant, mais tout était là, une architecture claire, un va et vient entre le plateau
de théâtre et la vidéo indispensable, plongeant ainsi le spectateur en Ecosse, terre natale
d’Adam Smith.
Ce fut et cela reste un fabuleux voyage que l’élaboration de ce spectacle, ne pas être un
guide touristique tout en restant fidèle aux racines d’A S ; aurait il écrit ce qu’il a écrit s’il
était né en France ou ailleurs ?
La place prépondérante du discours économique, son hégémonie médiatique, interroge
obligatoirement les artistes ; c’est donc tout naturellement qu’il nous fallait grâce au théâtre
et ses formes diverses, partager ces interrogations avec le public, convoquer ainsi les outils
indispensables pour mieux réfléchir ensemble, poser des actes artistiques et éclairer ainsi
cette folie galopante et suspecte autour de la figure de cet Homme, A S.
L’usurpation n’est pas loin, il semble très paradoxal d’annexer une figure des Lumières pour
la réduire parfois à un simple slogan publicitaire.
Ce spectacle est un travail collectif où mon rôle consista souvent à écouter, recevoir les
propositions multiples de tous les acteurs, les laisser murir, et puis ordonnancer ce flot de
propositions en collaboration constante avec Vanessa l’auteure, et puis choisir, c’est ainsi
que l’esthétique du plateau a été conçu à partir d’images projetées sur trois panneaux,
définissant eux-mêmes un espace scénique simple et efficace, permettant ainsi d’apporter du
relief aux images.
Pas de traité d’économie, pas de traité de philosophie, même si Adam Smith fut avant tout
un philosophe, le jeu des acteurs, servi par une écriture incisive, un dispositif scénique
efficace, nous éclaire, nous interroge sur notre société et cette crise omniprésente : une
plongée humoristique et caustique à travers le temps !
8
Synopsis
A
dam Smith et la main invisible, voilà bien un nom et une expression qui nous disent
quelque chose… Mais quoi ? Economiste, philosophe, loi du marché, main de Dieu ?
C’est ce que Mary Smith est allé leur demander à ces nombreux touristes qui se font
photographier aux pieds de la statue de l’illustre écossais.
Une statue édifiée en 2008, une année dont on se souvient aussi… Année de la crise
financière, non ?
Et cette tombe entourée d’une grille cadenassée. Pourquoi et qui a la clé ?
Mary et Fred Smith, compagnons de route sur les traces d’Adam Smith en Ecosse tentent de
trouver des réponses et la clé. Entre fiction et réalité, road movie et reportage, ils jouent les
enquêteurs, les touristes et les reporters…
Dans un enchaînement de scènes brèves rythmées par des séquences vidéo et des microstrottoirs tournées en Ecosse, on les suit dans leur périple et leur quête.
Un spectacle porté par deux comédiens qui se battent avec passions, pugnacité et humour
contre les idées reçues, les dogmes et les discours. La vidéo omniprésente permet au
spectateur de voyager et de s’interroger avec eux sur ce qu’il reste aujourd’hui de
l’humanisme des Lumières.
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Entretien avec Vanessa Oltra
Pourquoi écrire une pièce sur Adam Smith et pourquoi le Grand Tour ?
Il y a quelques années, j’ai eu cette idée d’écrire une pièce qui mette en scène les auteurs
fondateurs du libéralisme économique. J’ai tenté de sélectionner un pool d’auteurs et je me
suis heurtée aux limites de cet exercice. Sélectionner des auteurs c’est déjà défendre une
thèse. Et tel n’était pas mon objectif. Sélectionner plusieurs auteurs ne me permettait pas
non plus d’aller au-delà des écrits et des théories pour entrer dans l’humain et le vivant de la
pensée. Le choix d’Adam Smith s’est finalement imposé comme une évidence parce qu’il est
légitime, reconnu par tous comme le père de l’économie moderne et du libéralisme
économique. Sur le plan artistique, c’est la question de la paternité et de la postérité qui a
conforté mon choix. Cet homme qui n’a eu ni père, ni enfant, qualifié aujourd’hui de père
dans tous les manuels. Les histoires autour de sa tombe, de sa statue et des cravates à
l’effigie d’Adam Smith n’ont fait qu’attiser ma curiosité et mon envie d’écrire.
Et pourquoi ce titre, Adam Smith Le Grand Tour ?
Au XVIIIe siècle, le Grand Tour désigne un long voyage, généralement effectué par les jeunes
gens des hautes classes de la société européenne, afin de parfaire leur éducation et leur
formation politique. Au XVIIIe et XIXe siècles, le Grand Tour fut l'apanage des amateurs
d'art et des écrivains. Au retour de ce long voyage, l'important était de partager des
anecdotes et des souvenirs constitutifs d'une véritable culture commune et de lien social.
Adam Smith fit son Grand Tour en tant que tuteur d'un des fils du Duc de Buccleugh. Ses
principales étapes furent Toulouse, Paris et Genève, tout un parcours jalonné par des
rencontres marquantes avec Voltaire, Rousseau et Quesnay. C’est dans cette optique que
j’ai organisé mon voyage en Ecosse. A défaut de rencontrer Adam Smith, j’ai interrogé les
gens au pied de sa statue. Cela a donné lieu à une sorte de micro-trottoir qui sera partagé
avec le public et rythmera la pièce.
Le Grand Tour c’est aussi le tour de passe-passe et la magie. Dans la postérité d’Adam
Smith, il y a du grand tour et de la grande farce !
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La vidéo est un élément essentiel du spectacle. Pourquoi ce choix et pourquoi lui
donner autant de place sur le plateau ?
Pour moi, la vidéo est avant tout un autre support de l’écriture. Il ne s’agit pas d’une
démarche réaliste, mais d’une autre forme d’écriture contribuant à construire l’espace et le
temps scéniques. L’image est là pour montrer, au sens figuratif, notre parcours dans ces lieux
symboliques de la vie et de l’œuvre d’Adam Smith. La vidéo nous permet de jouer sur
plusieurs niveaux : le réel, l’imaginaire, la fiction et le rêve. Elle nous permet aussi d’aller à la
rencontre des gens et de partager ces échanges avec le public. Nous avons aussi fait le choix
de construire l’esthétique du plateau à partir de ces images, en veillant à ne pas se réduire à
l’aplat de l’image projetée. J’ai écrit le texte à partir des vidéos, parfois en contrepoint, en
travaillant sur le rythme et l’humanité que seule l’énergie du plateau peut créer.
Quelle est la part de votre parcours universitaire dans ce processus d’écriture et
pourquoi avoir choisi d’être sur le plateau ?
Les deux sont liés en effet. J’ai voulu me mettre au service de la pièce, avec mon parcours
d’universitaire, d’auteure et de femme. La pièce ne nous parle pas que d’Adam Smith, mais
avant tout du regard que cela me fait porter sur la formation et la manipulation des idées
dans notre société. Il y a également entre les lignes une part d’autocritique et d’autodérision.
Etre sur le plateau est aussi une forme d’engagement et de responsabilité assumée. Cela me
permet d’aller à la rencontre du public et de me mettre au travail différemment. Je
m’interroge depuis longtemps sur la place des universitaires dans notre société. Le plateau
de théâtre permet de donner corps et vie aux idées, de les mettre en lumières et de lutter
contre l’opacité des discours d’experts.
Le spectacle sera créé en anglais, comment avez-vous géré la traduction ?
J’ai d’abord écrit le texte en français. Je n’ai travaillé sur la traduction qu’une fois le texte
finalisé en français. La traduction pose de nombreux problèmes de rythme et de musicalité
qui m’ont obligée à arbitrer sans cesse entre le sens et le rythme de la langue, avec une
difficulté particulière sur la dimension humoristique du propos. Jouer en anglais offre de
nouveaux horizons mais peut aussi mettre en danger. Il faut accepter de perdre un peu plus
le contrôle sur la perception du propos de la pièce par un public de culture différente. Cela
donne une dimension interculturelle à la pièce qui trouve tout son sens avec la création à
l’Institut Français d’Ecosse.
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La Compagnie Les Labyrinthes
Créée en 1995 par Gérard David,
professeur au conservatoire de
Mérignac, la compagnie a produit
près d’une trentaine de créations
classiques et contemporaines.
« La parole est vivante. La Compagnie Les Labyrinthes a choisi de défendre prioritairement les
auteurs de chair et de sang au verbe grinçant, pour dire avec la distance de l’humour, la vie, ses
malheurs, ses péripéties, ses doutes et ses fissures. Le théâtre est vivant : une compagnie ne peut
pas ignorer l’écriture contemporaine. Aussi nous tenons à montrer des auteurs qui collent à leur
civilisation comme Molière l’a fait avec la sienne. Ces choix nous ont entraînés dans des aventures
riches, au prix de certains risques économiques ; mais ils nous ont permis de rencontrer des auteurs
eux aussi engagés souvent dans des démarches difficiles que seul l’amour du Théâtre pouvait
expliquer.
La Compagnie Les Labyrinthes affiche une volonté réelle : montrer à son public que les auteurs
existent en défendant un théâtre où la parole a une place évidente, c’est-à-dire un souci de celui qui
l’écrit et de celui qui la donne. »
Gérard David
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Vanessa Oltra
Vanessa Oltra est née en 1971. Elle vit et travaille
à Bordeaux. Titulaire d’un Doctorat de Sciences
Economiques, elle est nommée Maître de conférences
à l’Université Montesquieu –Bordeaux IV en 1998. En
parallèle de son métier d’enseignant-chercheur, elle
mène depuis plus de 10 ans un parcours atypique dans
le monde du théâtre. Elle rencontre Gérard David en
2001, lorsqu’elle entre au Conservatoire d’art
dramatique de Mérignac. En parallèle de ces trois
années de conservatoire, elle joue pour la Compagnie Le Rat Bleu, elle met en scène
une pièce d’Amélie Nothomb avec la Compagnie Noir… Lumière et participe à de
nombreux stages sur l’écriture et la scène notamment avec Anna Nozière et Philippe
Dormoy au Théâtre du Samovar à Bagnolet.
En 2007, elle écrit son premier texte Le déclin de l’empire américain à moi tout seul, premier
prix du concours d'écriture du festival de théâtre En entendant l'auteur à Mérignac. En
2011, elle publie aux Editions L’Harmattan sa première pièce J'aimerais être une vieille femme
qui parle sur France Culture. La pièce est sélectionnée par le comité de lecture A mots
découverts pour une lecture à la SACD en Mai 2010. Elle est mise en scène par Gérard
David en Mai 2011 avec la classe du conservatoire d’art dramatique de Mérignac et des
extraits sont joués aux WIP La Vilette dans Triangle Exquis, par la Compagnie Pièces
Montées, mise en scène de Clotilde Moynot.
En 2009, alors qu’elle en train de donner un cours d’économie, une étudiante se lève
brutalement, monte sur l’estrade et lui prend le micro des mains. Elle la laisse faire et
l’écoute avec émotion lui poser cette question : « Et cet Adam Smith, vous le connaissez au
moins cet Adam Smith ? »
Cet incident survient au moment où elle commence à travailler sur son projet d’écriture
Adam Smith, Le Grand Tour. Elle s’interroge, elle aussi : « Mais finalement que sais-je de la vie, de
l’œuvre et de la pensée de ce grand penseur des Lumières Ecossaises ? »
Pour la première
fois, Vanessa Oltra joue sur les deux tableaux et pose sur Adam Smith son regard
d’universitaire et d’auteure de théâtre.
Son projet d’écriture est soutenu par une bourse d’écriture dramatique de l’OARA, Office
Régional Artistique d’Aquitaine.
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Gérard David
Gérard David découvre le théâtre avec André
Bénichou (Théâtre populaire Jurassien), puis intègre
la section professionnelle du Conservatoire National de
Région à Bordeaux, participe à plusieurs stages,
notamment avec Ariane Mnouchkine, Andréas Voutsinas,
ou encore Isaac Alvarez (mime).
Comédien à la Compagnie Dramatique d’Aquitaine, il se
tourne ensuite vers la mise en scène en 1987.
Responsable de la section dramatique du conservatoire depuis 1990, il crée en 1995 la
compagnie théâtrale de Mérignac après le succès du spectacle Inventaires de Philippe Minyana
qu’il met en scène. Ses choix artistiques sont prioritairement orientés vers l'écriture
contemporaine. Entre commandes d’écriture et créations telles que Drames Brefs II de
Minyana, ses préférences vont également vers Richard Morgiève, Noëlle Renaude, Daniel
Keene ou encore Sylvain Levey…..
Parallèlement à la création et la diffusion de ses pièces, la Compagnie développe un
important travail de sensibilisation auprès du public, participe à de multiples actions en
direction des établissements scolaires et des organismes de formation professionnelle. C’est
par cette diversité de choix, de publics, de créations, de sensibilités que la Compagnie tente
de
s’enrichir
et
de
communiquer
sa
passion
pour
le
Théâtre.
.
L’Equipe artistique
Comédien, metteur en scène et voix-off, Frédéric
Kneip s’est formé au conservatoire d’art dramatique
de Rennes, au conservatoire d’art dramatique de
Mérignac, au clown-théâtre avec Eric Domange et à la
sophrologie avec Bernard Santerre. En 2013, il
perfectionne son anglais avec le Wall Street Insitute.
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Sur Bordeaux, il joue régulièrement pour plusieurs compagnies, Les Labyrinthes, Le
Théâtre Onyx, la compagnie du Théâtre du pont tournant, la compagnie de
l’Ocet à Talence, ou encore avec Eric Domange, compagnie Fenêtre sur…, en milieu
carcéral, ou avec Franck Desmedt, compagnie Le talent girondin.
En 2005, pour la compagnie de l’OCET, il met en scène le spectacle Les caprices de Marianne.
Est-ce un rêve ? suis-je Cœlio ? d’après Alfred de Musset.
D’Alceste à Scapin en passant par le condamné, dans Le Dernier jour d’un condamné de Victor
Hugo, ou des personnages plus contemporains dans des œuvres telles que Silence Complice
de Daniel Keene, il s’adapte à de nombreux répertoires où il a souvent le rôle-titre.
Dernièrement, en tant que voix-off, il a enregistré le commentaire du documentaire La
crucifixion, le scandale sacré réalisé par Olivier Besse.
On le retrouve dans de nombreux téléfilms et films, tournés dans la région.
Après l’obtention d’un master Sciences et techniques
« Audiovisuel et télématique », Gontran Froehly
démarre sa carrière en Alsace où il exerce la fonction
d’assistant réalisateur pour divers courts et moyens
métrages, en collaboration avec différentes boîtes de
production locales.
Sa connaissance du territoire le conduit à effectuer des
repérages pour différentes chaînes, et notamment Arte,
pour laquelle il travaillera en tant que réalisateur pour un programme court intitulé C’est moi
qui vous le dis en 2005. Ces cinq dernières années, il s’oriente vers la réalisation de créations
en lien avec le spectacle vivant : Attente d’Alain Imbert (spectacle chorégraphique), Le Chant
de la guerre de G. Malher (chorégraphie de Bertrand d’At – Ballet de l’Opéra National
du Rhin), Iphigénie en Aulide, l’opéra de Gluck (mise en scène de Renaud Doucet – Ballet
de l’Opéra National du Rhin), Il y a des anges qui dansent sur le lac de P. Emond (mise en
scène d’Olivier Chapelet) ou encore Les Gardiens des âmes de Pierre Kretz (mise en scène
d’Olivier Chapelet).
L’année dernière, il réalise un pilote web intitulé Hopla Trio pour l’OLCA (Office pour la
Langue et la Culture d’Alsace).
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Extrait Adam Smith, Le Grand Tour
Texte Vanessa Oltra
…
Nous sommes tous des enfants d’Adam Smith !
J’aurais bien aimé être le fils d’Adam Smith…
Je me serais appelé Adam Smith…
Adam Smith était le fils d’Adam Smith, lui-même fils d’Adam Smith.
Adam Smith de père en fils…
Si j’avais eu un fils, je l’aurais appelé Adam Smith…
On aurait pu comme ça engendrer des générations et des générations
d’Adam Smith.
Une dynastie !
L’un de nous serait certainement devenu président de la république,
un autre star du rock ’n’ roll…
T’as voté pour qui aux dernières élections ?
Smith et toi ?
Smith.
T’as écouté le dernier Smith ?
Excellent !
Et le dernier Smith, tu l’as lu ?
Tu l’as vu ?
Le dernier Smith ?
Je l’ai dévoré !
Adam Smith, c’est comme le cochon.
Tout est bon !
…
Si j’avais été son fils, je crois que je me serais senti pousser des
ailes.
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Je me serais forcément senti intelligent…
Ou complètement abruti…
Ecrasé par la figure paternelle…
Je serais peut-être devenu professeur d’économie…
Il ressemblerait
aujourd’hui ?
à
quoi
le
Adam
Smith
moi,
tous
professeur
d’économie
Il ressemblerait à qui ?
…
Mais je me serais battu, moi.
Je les aurais
d’inspiration.
fait
taire,
ces
pillards
en
mal
Tous ces mauvais traducteurs et ces faux penseurs.
Non ! Non ! Non ! Ce n’est pas du tout ce que voulait dire mon
père !
Vous vous fourvoyez, Messieurs !
Revoyez votre copie !
…
J’aurais fait plein de procès.
Interdit les cravates club, les pins et les foulards en soie à
l’effigie d’Adam Smith !
Interdit les bustes made in China !
Interdit le made in Smith !
Et lui, il aurait eu moins peur…
Moins peur de laisser des traces inachevées de sa pensée.
Il n’aurait pas fait brûler tous ses manuscrits avant de mourir…
Poor Adam…
Tu parles d’une postérité !
Une imposture, oui !
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La médiation culturelle
POUR LES SCOLAIRES (à
partir de 15 ans)
Organisation de
représentations
scolaires en partenariat
avec les lycées et IUT
(disciplines : économie,
anglais, français,
philosophie)
Les discussions-débats
en amont et en aval du
spectacle avec l’équipe
artistique avec à l’appui
dossier pédagogique.
Initiée dès le début du projet, dans la cadre de
la coproduction avec l’Université Montesquieu
– Bordeaux IV, la médiation autour de la pièce
Adam Smith, le Grand Tour s’est construite
au fil du processus de création. Des actions à
l’université (compagnonnage étudiant, ateliers,
expositions) en passant par le festival
d’Edimbourg, les premières expériences nous
ont permis de dégager différentes propositions
que nous souhaitons développer au travers de
la diffusion du spectacle :
Exemple de Mérignac : « Adam Smith à
la glacière » avec le partenariat de la
Ville de Mérignac
Jeudi 13 février 2014 :
POUR LE TOUT PUBLIC :
Les discussions avec
l’équipe
L’organisation de débats
autour de différentes
thématiques liées à la
pièce et en présence de
différents universitaires.
- Une représentation scolaire en aprèsmidi (partenariat ANRAT) avec discussion en
aval.
- Une représentation étudiante le soir.
Vendredi 14 février 2014 :
- Une représentation scolaire en aprèsmidi (partenariat IUT et autres lycées)
- Une représentation tout public le soir
avec organisation d’un débat (interventions :
universitaires de Bordeaux sur le thème Adam
Smith, l’alibi du libéralisme ?)
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Galerie photos
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Galerie photos
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Galerie photos
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Fiche technique
Plateau
• Espace scénique :
6 m d’ouverture / 5,6 m de profondeur
minimum
Hauteur des projecteurs : 5m
Plancher bois.
!!Un passage de 1,5m de largeur minimum
devra être aménagé tout autour de
l’espace scénique. Ces circulations devront
être balisées par des lumières discrètes.
Nous avons besoin de 2 tables pour les
accessoires (Jardin et cour) et un portant au
plateau.
Un escarbot 6 marches sera nécessaire
• Pendrillonage : Italienne 1,5m par rue
Nous avons besoin :
- Plus 1 ou 2 circuit[s] pour la salle
• Listing des projecteurs à fournir :
- 4 Découpes Juliat 613 sur pieds à 2mde haut
avec porte filtre et couteaux
- 9 PC 1kW
- 1 vidéo projecteur 6000 Lumens mini pour
l’ouverture il est nécessaire de voir le plan
joint à la fin et un câble
VGA le connectant vers la régie
Tous les projecteurs équipés de Porte filtre,
Crochet avec contre plaque et chaîne ou
élingue de sécurité.
Son
Nous avons besoin :
• Régie :
- 1 rideau de fond noir mat et 1 ouvrant sur
l’ouverture (velours)
- 1 Table de mixage (non numérique) avec
minimum 1 entrée micro et 2 entrées lignes, 2
groupes, 2 aux
- 6 Pendrillons noirs mat (velours)
- 2 Eq 31 bandes
- 2 frises manteau et première rue (velours)
- 1 lecteur CD (accueil public)
Lumière
- 1 câble pour entrée ligne mini jack pour
ordinateur
La liste suivante est indicative, elle est
susceptible d’évolution en fonction du lieu et
des modifications éventuelles du spectacle.
• Façade :
Nous avons besoin :
• Régie
- 1 jeu d’orgue programmable avec Subs
fonctionnant en DMX 512 ceci est très
important.
- amplification et diffusion en LR (adaptées à la
salle et au public attendu).
• Scène
- 1 Micro HF pieds perche long, positionné sur
cour manœuvrant pendant le bord plateau s’il
a lieu.
22
• Retour :
- 2 enceintes en side sur pieds, plus
l’amplification
Le montage du décor et le focus prendront 1
service de 4h avec l’aide d’une personne.
Le plateau doit être libéré dès notre arrivée.
Planning de montage
L’implantation doit être installée avant notre
arrivée
• La compagnie tourne avec l’équipe
technique suivante :
ATTENTION : le planning de montage
ainsi que les équipes techniques à
disposition doivent faire l’objet d’une mise
au point directe et adaptée aux conditions
d’accueil entre le régisseur de la
compagnie et le directeur technique du site
accueillant.
- 1 régisseur
Les régies des spectacles sont assurées par le
régisseur.
• Proposition de planning de montage :
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Revue de Presse
Auteure : Michèle Glanet
Publié le lundi 10 février 2014
Version papier et en ligne
http://www.sudouest.fr/2014/02/10/la-premiere-jouee-a-laglaciere-1457024-3001.php
http://merignac.blogs.sudouest.fr/archive/2014/02/07/theatrea-la-glaciere-adam-smith-le-grand-tour-1016574.html
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Auteure : Hélène Fiszpan
Publié le lundi 10 février 2014
Version en ligne
Culture | Adam Smith, Le Grand Tour, 1ère française à
Mérignac
10/02/2014 | Un joli périple pour cette compagnie aquitaine qui devrait repartir en Ecosse
prochainement, pour présenter son travail sur plusieurs scènes du pays
Après un passage remarqué au Fringe Festival d’Edimbourg cet été, la compagnie Les
Labyrinthes présente à Mérignac sa pièce Adam Smith, Le Grand Tour. Un road movie
imaginé en Ecosse, qui alterne vidéos et séquences théâtrales pour tenter de retracer la
vie et l’œuvre d’Adam Smith, philosophe écossais du 18ème siècle, auteur du livre La
Richesse des Nations.
Belle histoire que celle de la compagnie Les Labyrinthes et leur pièce Adam Smith, Le Grand Tour.
Ecrite par Vanessa Oltra, universitaire, titulaire d’une thèse en économie, auteur de théâtre et
comédienne, et mise en scène par Gérard David, leur pièce a connu un très grand succès au Fringe
Festival d’Edimbourg en août dernier, au point d’obtenir une motion au Parlement écossais.
Si pour la plupart, le personnage principal n’est pas forcément évocateur, il l’est à bien des égards
pour les économistes et anglo-saxons, qui le revendiquent, certains, pour le père du libéralisme,
d’autres, comme un philosophe humaniste. C’est autour de cette double question identitaire que
Vanessa Oltra est partie menée l’enquête pour tenter de mettre en lumière qui était réellement Adam
Smith. S’appuyant sur l’idée du Grand Tour, ce voyage que faisaient les intellectuels à l’ époque pour
aller à la rencontre d’autres penseurs – Adam Smith ayant lui-même rencontré Voltaire et Rousseau en
France - elle a imaginé une fiction mêlant séquences théâtrales et vidéos sous forme de micro-trottoirs
réalisés entre Glasgow et Edimbourg.
Dans ce road movie ultra rythmé, les deux héros, Mary et Fred Smith jouent les enquêteurs, les
touristes et les reporters pour tenter de répondre à la question : mais qui était vraiment Adam Smith ?
L’occasion pour eux d’interroger directement les passants au pied de la statue d’Adam Smith, et de
lever le voile sur cette personnalité souvent utilisée à des fins politiques. Largement plébiscitée par la
critique et le public écossais cet été, la pièce est présentée pour la première fois en français à la salle
de la Glacière. Deux séances qui seront suivies d'un débat : Adam Smith, l'alibi du libéralisme ?
Un joli périple pour cette compagnie aquitaine qui devrait repartir en Ecosse prochainement, pour
présenter son travail sur plusieurs scènes du pays, accompagné par l’Institut Français d’Edimbourg.
http://www.aqui.fr/cultures/adam-smith-le-grand-tour-1erefrancaise-a-merignac,9770.html
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Auteure : Marina Proupin
Version en ligne
ADAM SMITH en scène à Mérignac
Revenir à l’essentiel, aiguiser notre réflexion, c’est ce que nous propose la pièce de
théâtre » ADAM SMITH LE GRAND TOUR ». Une mise en scène originale,
mêlant écriture et vidéo, éveille notre curiosité et notre sens critique. Un jeu d’acteurs
professionnels et expérimentés qui réhabilite l’univers et le parcours d’Adam Smith
célèbre philosophe des lumières Écossaises mais que nos contemporains ont qualifié
d’économiste.
Mais qui est vraiment Adam Smith ?
Cette question soulevée par une des étudiantes de Vanessa Oltra, sera le démarrage de
l’écriture de la pièce et restera le leitmotiv de la pièce. Ce fil conducteur impliquera le public
dans un enchaînement de scènes rythmées par des séquences vidéo et des micros-trottoirs.
Mary et Fred Smith (Vanessa Oltra et Frédéric Kneip) sont partis sur les traces d’ADAM
SMITH en écosse. Ils enquêtent et nous montrent de façon moderne et drôle ce qu’il reste
des idées de ce grand Humaniste., Cette adaptation humoristique et caustique met en lumière
les dérives qui peuvent être faites des théories d’ ADAM SMITH, référence de l’économie
moderne et du libéralisme économique d’ aujourd’hui
Réel outil de médiation artistique en co-production avec la ville de Mérignac, l’université de
Bordeaux, l’ OARA et l’Institut Français d’Ecosse, ADAM SMITH LE GRAND TOUR est
une superbe création artistique intelligente et subtile, ludique et pédagogique qui permet
l’ouverture culturelle à tous les publics.
Mais qui est ce collectif d’artistes ? Maitre de Conférences en économie à l’Université de
Bordeaux Montesquieu, Vanessa Oltra conjugue ses talents d’universitaires et de
comédienne auprès de Fredéric Kneip, comédien et metteur en scène , Gontran Froelhy ,
vidéaste , de Johan Ascensi scénographe et de Gérard David Metteur en Scène de la pièce
et Directeur artistiques de la Compagnie Les Labyrinthes à Mérignac
Beaucoup de projets en perspectives. Des partenariats avec les lycées et Universités, une
ouverture pour jouer la pièce au Printemps de l’Economie à Paris en 2014 , des
programmations à Glasgow , et des représentations scolaires et des rencontres avec des élèves
de Première et de Terminale ADAM SMITH Le grand TOUR permet une interrogation sur la
société actuelle à la fois , drôle, pédagogique, et moderne.
Vive la philosophie !
http://www.francenetinfos.com/adam-smith-en-scene-merignac63003/
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Mérignac magazine #55
Février 2014
Version papier
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Revue de Presse
1. La presse nationale
The Herald Scotland – Keith Bruce : “It was probably the best show about Scotland on the
Fringe, and if it doesn't come back and ideally tour the nation, it will be a tragedy.”
"C'était probablement le meilleur spectacle du Fringe traitant de l'Ecosse, s’il ne revient pas et idéalement ne
fait pas une tournée dans le pays, ce sera une tragédie."
The Herald Scotland – Neil Cooper : “A multi-media wryly clever hour-long show
(…). A very personal impressionistic collage that praises Smith even as it
questions how his legacy has been claimed by many for their own political
purposes.”
« Un spectacle multimédia d’une heure composé avec ironie et intelligence (...). Un collage impressionniste
très personnel qui fait l'éloge de Smith tout en questionnant la façon dont son héritage a été réclamé par
beaucoup à des fins politiques. "
The Edinburgh Reporter – Sam Khan MacIntyre : “What could be perceived as dry and
serious material is transformed into an entertaining, appealing and comedic hour
incorporating the film footage. Smith and his philosophies are therefore successfully
and vividly brought to life.”
"Ce qui pourrait être perçu comme un matériau brut et sérieux se transforme en une heure divertissante,
attrayante et comique intégrant des extraits de vidéo. Smith et ses idées sont ainsi animés avec succès et
éclat".
2. Les revues culturelles
The Stage – Thom Dibdin : “Director Gerard David brings out a pair of
performances from Kneip and Oltra (who has a PhD in economics) that never
let the material become dry, but illuminate it quite brilliantly.”
«Le metteur en scène, Gérard David, nous offre une paire de performances, celle de Kneip et d’ Oltra (qui a
un doctorat en économie), qui ne laisse jamais la pièce se ternir, mais qui au contraire l’illumine
brillamment."
Broadway Baby – Ludo Grant : “ The use of cinematic screens displayed this journey
through a compelling and innovative use of film. Experienced, professional and slick,
the actors left no stones unturned in terms of multiple characterisation, audience
engagement and a huge variety in their method of presentation”
"L'utilisation d'écrans cinématographiques illustre ce voyage grâce à une utilisation innovante et captivante de
la vidéo. Les comédiens, expérimentés, professionnels et constants mettent tout leur savoir-faire au profit de
l’incarnation des divers personnages, de l’engagement auprès du public et dans la démonstration d’une
palette d’interprétations variées"
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Three Weeks – Frances Greenfield: “A synergy of film and performance…
informative and innovative… a story that is touching and full of energy (…).
This performance was convincing, impressively constructed and had just the
right level of silliness to capture the audience’s imagination.”
"Une synergie entre vidéos et performances ... instructive et innovante ... une histoire touchante et pleine
d'énergie (...). Cette performance est convaincante, construite de manière impressionnante et a juste le bon
niveau de légèreté pour capturer l'imagination du public. "
3. Journaux et revues spécialisées
British Society for Eighteen Century Studies – Matthew Dziennik : “Adam Smith, le Grand Tour
is excellent and deserving of much praise. As a result of a great deal of skill and
energy, Oltra has produced an intelligent and humorous play from a topic that does
not easily lend itself to theatre.”
"Adam Smith, le Grand Tour est excellent et digne de beaucoup d'éloges. Par un savant mélange d’énergie et
de compétences, Oltra a produit une pièce intelligente et pleine d'humour autour d'un sujet qui ne se prête
pas facilement au théâtre ".
4. Et une motion au parlement écossais
“That the Parliament congratulates Vanessa Oltra, a professor of economics
from Bordeaux, for bringing the play Adam Smith - Le Grand Tour to the
Edinburgh Fringe Festival”
«Que le Parlement félicite Vanessa Oltra, professeur d'économie de Bordeaux, d’avoir amené la pièce Adam
Smith - Le Grand Tour au Fringe Festival d’Edimbourg "
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Auteur : Ian Bell
Publié le samedi 31 août 2013
Version papier et en ligne
PRESSE NATIONALE
http://www.heraldscotland.com/arts-ents/stage/it-was-worthmaking-time-for-the-french-connection.22010564
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Auteur : Neil Cooper
Publié le 6 août 2013
Version papier et en ligne
http://www.heraldscotland.com/classical/reviews-andpreviews/smart-money-as-spotlight-on-scot-who-gave-us-wealthof-nations.21786965
Smart money as
spotlight on Scot
who gave us Wealth
Of Nations
modern work of economics as we now
know them.
Or at least that's the case judging by the
foyer-full of French economists packed
into a small studio theatre ticked off a
bustling shopping street in Bordeaux city
centre.
For director Gerard David's multi-media
production of this wryly clever hour-long
show, Oltra and Kneip travelled to
Edinburgh in a real life quest, and film of
them at Canongate Kirkyard, where Smith
is buried, and other locations appears
throughout the piece. For Oltra, who
herself holds a PhD in Economics, and
divides her time between acting and
lecturing at Bordeaux University, Adam
Smith, Le Grand Tour is clearly a labour of
love that reflects her own fascination with
Smith.
The economists are coming to the end of a
week-long conference at the nearby
university, and clearly have plenty to say
about it all.
"Several years ago I had this idea to try to
write a play about the authors who are
supposed to be the founding fathers of
liberalism," Oltra says of her play's origins.
In what looks suspiciously like an end of
term treat, they are gathered to watch a
performance of Adam Smith, Le Grand
Tour, a new play written and performed by
Vanessa Oltra with fellow actor Frederic
Kneip.
"At first, I wanted to look at several
different authors. That turned out to be not
such a good idea, but I didn't want to make
an academic play, so I decided to choose
Adam Smith, mainly because he's
supposed to be the founding father of a lot
of things. That's according to academics,
and I wanted to know why.
Money talks.
The production, by Compagnie Les
Labyrinthes, which arrived at the French
Institute this week for an Edinburgh
Festival Fringe run, charts the journey of
Mary and Fred Smith, who travel to
Edinburgh in search of the real Adam
Smith,
the
Kirkcaldy-born
moral
philosopher and seminal author of his 1776
tome, An Inquiry Into The Nature And
Causes Of The Wealth Of Nations. More
often shortened to the catchier Wealth Of
Nations, this book is regarded as the first
"I read several different biographies, and
became interested in his personal life. He
was quite a strange man, and two things
interested me. The first was that, although
he was named as the founding father of so
much, of capitalism and everything else,
yet in his own life, he never had children.
This point touched me a lot. In symbolic
terms, it was a very strong image.
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"Then I researched how Smith was
commemorated in Scotland, and I was
fascinated by the story of the statue of
Smith in Edinburgh, which went up as
recently as 2008."
"It came out of a combination of my
interest in economic thought and theatre,"
she says. "Smith was a theatre lover, and I
was always involved in both worlds as
well."
Oltra is referring to Sandy Stoddart's
statue, erected in the High Street, and paid
for by private donations arranged by the
Adam Smith Institute in London.
So much so, it seems, that when she began
lecturing in Bordeaux, Oltra also enrolled
in a theatre course. Since then, she has
successfully in both pursuits. The character
of Mary Smith in Adam Smith, Le Grand
Voyage is clearly an extension of herself,
and Oltra is happy to admit "90% of it is
my story as well."
"I was very interested in this story," Oltra
says, "again, in symbolic terms, that it
went up just as the world entered into its
financial crisis. There is also the story of
Smith's grave. I read a story by someone
who went to visit his grave, but the gates
are padlocked, and you can't get in."
All of these elements have been put into
what is a very personal impressionistic
collage that praises Smith even as it
questions how his legacy has been claimed
by many for their own political purposes.
After the show in Bordeaux, Oltra, Kneip
and David took part in a discussion with
the economists who made up their
audience. This was no usual after-show
talk, however, as, rather than issues about
the play's construction and how it was
presented, questions thrown at Oltra in
particular challenged her critiques of how
Smith is sometimes perceived.
Former UK Prime Minister Margaret
Thatcher was even reputed to have carried
a copy of Wealth Of Nations around with
her.
A former lecturer of Oltra's even went so
far as to ask her why she was increasingly
critical of how economics is taught, and if
she applies it to her own teaching.
"People use Smith to try to explain
everything," Oltra points out, "but for me
he has nothing to do with that. He was a
philosopher. He never used the word
capitalism in his work. You can't find the
word in any of his books, and you can't
find anything about globalisation, but
people keep citing him as being the
founding father of everything. He was very
cautious. Although he talked about what
became known as a free market economy,
he also gave a warning, and said that if
we're not careful, people will only be
interested in making a profit."
"We have a certain degree of freedom," she
says, diplomatically, "but you also have to
respect certain things. I try to do things
differently, but there has to be a balance."
Oltra's specific interest in Smith stems
from a set of interests she shares with her
subject.
Given her very personal views of Smith,
what, one wonders, does Oltra think
Smith's real legacy is?
"For me," she says, "the most important
contribution was his Theory Of Moral
Sentiment, which he wrote 17 years before
Wealth Of Nations. He described human
nature so precisely, and we can learn so
much from that about things, much more
than we can from Wealth Of Nations."
Adam Smith, Le Grand Tour, French
Institute until August 25th, 3pm.
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Auteur : Sam Khan-MacIntyre
Publié le 10 août 2013
En ligne
www.adamsmithlegrandtour.com
http://www.theedinburghreporter.co.uk/2013/08/edinburghfestival-fringe-review-adam-smith-le-grand-tour-5/
Edinburgh Festival Fringe – REVIEW
Adam Smith-Le Grand Tour ****.5
An intellectual and entertaining journey
through the life and works of Adam
Smith, explaining how his ideas on
economics are incorporated into modern
society, but in a distorted manner. The
show is presented in multimedia form
with two actors who interact with the big
screen. The background film includes
vox pops, which show how the founding
father of economics and liberalism is
unknown or misunderstood.
Senior economics lecturer and actor Vanessa Oltra plays Marie, a petite brunette, whose
position as a senior economics lecturer and with PhD in the subject lends authenticity to the
message of the play. Actor Frederic Kneip plays Fred with a rough charm as the couple
journey through Scotland. The hushed audience of varying ages sit in the darkness silently,
looking very serious. They number around 50, with the theatre two-thirds full.
The show begins with cinema sized film spread across the whole stage beginning with a
sombre cab ride to Canongate Kirkyard in Edinburgh. Smith is buried here, and the actors are
seen carrying a bouquet of white roses.
The actors appear centre stage dressed in camouflage from head to toe, as if ready to take on a
battle. They are set against the film backdrop of a jungle.
As the play progresses, the scenes cut to the beautiful grandeur of the cloisters at Glasgow
University, where Adam was Professor of Logic, and also to his statue on the Royal Mile, to
the hustle and bustle of busy city streets where people are questioned on his philosophies, but
know very little in comparison with his influence. In one scene, Fred plays the part of Smith
himself, attired in a bright red floor-length silk gown with wide sleeves, and a white wig. He
goes as far as to adopt a Scottish accent, in a comedic moment. However Marie who plays
stage director asks him to tone it down, due to it causing confusion. She may be right as the
Scottish accent coupled with his natural French one is a little odd.
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Their aim is to educate the audience about what Adam Smith’s work actually meant, with
citations and references to it. They contrast this to the way it is interpreted by the capitalist
system and government to justify their actions in terms of economics.
Beginning the performance, Marie talking as if to Smith, and says: – “Do you know you are
the founding father of economics, your invisible hand has crossed many continents…I want
you to wake up now and tell us what you think of this. I warn you, economics is not to do
with morals and philosophy any more…or human beings”.
Fred also discusses this same idea, attired as Smith. He talks about Smith’s attitude towards
pleasure, passion and sympathy for others. He says melancholy comes from deprivation of a
loved one, through death, which is a terrible situation and injustice for mankind. As a result
“we sympathise for the feelings of others” and feel love. “We feel much for others and little
for ourselves…mutual love and respect”.
Smith’s legacy is illustrated in the
interview with the president of the Adam
Smith Institute, which is a UK policy
institute supporting the free market
economy. The president is shown on
film, the screen in two parts on each side
of Marie at centre stage. He is facing
away from her and sits passively. She
speaks to him about the difficulties in
establishing any link with Smith, and
suggests his ideas were not just as
simple as we may think.
The screen goes blank briefly and white noise appears as the signal is lost. She then asks the
director if she can submit a citation from Smith, book 5, for the website, but the president
shakes his head, even when she offers a substantial donation.
At the end, symbolising the real Adam
Smith and his work, the play comes full
circle as Marie and Fred, are seen at the
cemetery, in order to pay homage and
lay the white roses at his grand
tombstone. They aim to obtain entrance
through its iron gates, access to which
proves to be restricted
The play is tightly directed by Gerard David, in a successful attempt to fit in important aspects
of Smith and his legacy into one hour. It therefore moves at a fast pace. What could be
perceived as dry and serious material is transformed into an entertaining, appealing and
comedic hour incorporating the film footage.
Smith and his philosophies are therefore successfully and vividly brought to life.
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Auteur : Thom Dibdin
Publié le 12 août 2013
En ligne
REVUES CULTURELLES
http://ed.thestage.co.uk/reviews/1944
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Auteur : Ludo Grant
Broadway Baby Rating:
Publié le 12 août 2013
En ligne
http://www.broadwaybaby.com/listing.php?id=20739
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Auteur : Frances Greenfield
Publié le 26 août 2013
En ligne
http://www.threeweeks.co.uk/article/ed2013-theatre-review-adamsmith-le-grand-tour-compagnie-les-labyrinthes/
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Auteur: Matthew Dziennik, University of
Edinburgh
Publié le 3 août 2013
En ligne
JOURNAUX ET REVUES SPECIALISES
Vanessa Oltra’s Adam Smith, le Grand Tour
is a model of contemporary theatre with a
historical focus. Oltra, who also stars, is a
professor of economics at the University
Montesquieu, Bordeaux and brings academic
rigour to an energetic and insightful
investigation of the meaning of Adam Smith
in the twenty-first century. Staged as part
investigative journey, part personal letter to
the theorist, the result is a bombastic but
deeply emotional inquiry not only into
Smith’s work but the limitations of our
ability to capture and interpret the past. The
play began life when, in 2009, at the height
of the financial crisis, the author was
interrupted during a lecture on economics by
a student who questioned the author’s right
to lecture on free-market capitalism and her
knowledge of Smith, asking “And this Adam
Smith, do you at least know him?” The
inherent tension of this question, if we can
ever understand the past and how far do we
stray in re-interpreting it for the present, is
the theme of the production; the central
motif is the padlocked gate that guards
Smith’s grave in Canongate kirkyard and the
protagonist's attempt to open it. But for all
this tension, Oltra’s journey is immensely
humorous and laced with wit, satire,
sarcasm, and self-deprecation throughout.
The production sees two contemporary
protagonists, Mary and Fred, make their own
grand tour, or to be more accurate,
pilgrimage, to Edinburgh and Glasgow to
follow in the footsteps of their hero. Mary,
an academic, played by Oltra in an
autobiographical role, is joined by
enthusiastic amateur Fred, played with
incredible and unrelenting energy by
Frédéric Kneip. Their questions to each other
are interspersed with video of the pair
making their journey through modern
Scotland as well as their interviews with
members of the public at locations such as
Smith’s statute on the Royal Mile in
Edinburgh. The ignorance of Smith’s life
and works demonstrated in these interviews,
by locals and tourists alike, is a somewhat
lazy and formulaic way of demonstrating the
ambiguous meaning of Smith in the modern
world. It is, nevertheless, effective and the
audience is typically given immense credit
during an hour in which very little of Smith’s
life is actually discussed.
Those hoping for a history lesson will be left
disappointed. This is a contemporary play
about contemporary issues and staged as a
thoroughly modern analysis of our
relationship with the past. There is
absolutely no nod to eighteenth-century
styles, idioms, or language in the play. What
the production possesses in abundance is raw
emotion as the protagonists struggle to
interpret and understand a man so often held
hostage to the needs of the present. As real
as their idolisation of Smith is, Mary and
Fred possess a visceral frustration with the
ambiguities of their hero, who had his
personal papers burned before his death in
1790. One of the most humorous moments is
watching Fred attempt to recite sections of
The Theory of Moral Sentiments (1759) in
the style of Smith himself, with Mary giving
his stage directions drawn from eighteenthcentury accounts of Smith’s lectures. The
inability of Fred to incorporate all of the
suggested elements into his performance
serves as a useful short-hand for our inability
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to understand figures from the past in their
historical setting as we continually try to
reinterpret them for our own ends. The
strength of the play is its very human
lamentation on the limits of knowledge and
our ability to both invent and forget our
relationship to the past.
For all the intelligent ambiguity of the
performance, however, the play is itself a
victim of some inherent tensions. Despite its
reservations about the limitations of
knowledge, the political bias of the
production is very clear and heavilyweighted toward the definition of Smith as a
moral philosopher rather than an economist
and “father” of free market thought. One of
the opening lines forms part of Mary’s letter
to her hero and asks “Do you know Adam …
that economics has nothing to do with
morals anymore?” It comes as little surprise
that of Smith’s works, The Theory of Moral
Sentiments and, in particular, its section ‘Of
Sympathy’, garners far more of the play’s
attentions than An Inquiry into the Nature
and Causes of the Wealth of Nations
(1776). Great delight is taken throughout in
exposing the relative unimportance of the
“invisible hand” or the self-interest of “the
butcher, the brewer, or the baker” to Smith’s
overall theories. Where Wealth of Nations
does get sufficient attention, it is on Book V,
Section 2, and its argument for the
importance of government in maintaining
public institutions and for all citizens to
contribute to government only in proportion
to their ability. The Adam Smith Institute,
the free market think-tank that erected the
statue of Smith on the Royal Mile, is the butt
of many of the plays more caustic jokes as it
is taken to task for its narrow interpretation
of Smith’s writings. Little criticism of this
approach will be heard from many of those
who see the production, including this
reviewer. As a result of this political bent,
however, Smith is treated like something of a
hot potato to be passed back and forth
between Mary and Fred without being
allowed to rest for a moment lest the play’s
didactic lessons lose their potency. Oltra is,
perhaps, more surprised than she should be
by the moral aspects of Smith’s writings.
This is perhaps a reflection of her
background in economics, where such
contextual and cultural questions are less
important than in other social sciences. But
those with a keen interest in Smith will not
be left surprised by any of the play’s
conclusions. As Emma Rothschild’s
Economic
Sentiments:
Adam
Smith,
Condorcet,
and
the
Enlightenment
(Cambridge, MA: Harvard University Press,
2001) or Nicholas Phillipson’s Adam Smith:
An Enlightened Life (London: Yale
University Press, 2010) have made clear, the
co-option of Smith’s name by free market
advocates in the Chicago school, does a
grotesque disservice to the context in which
Smith’s works were produced. Far from
advocating rampant self-interest and modern
free markets, Smith’s views were an
idiomatic response to monopolistic and
exploitative imperial corporations such as
the East India Company. But without such
context, a product of the play’s
contemporary focus, we are left with a lesson
in morality which is, at times, too heavyhanded.
Nevertheless, Adam Smith, le Grand Tour is
excellent and deserving of much praise. As a
result of a great deal of skill and energy,
Oltra has produced an intelligent and
humorous play from a topic that does not
easily lend itself to theatre. It only makes
one anxious for similarly historicallyfocused productions in the future.
http://www.bsecs.org.uk/reviews/reviewdetails.aspx?id=135&type=
3
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Par Christian Allard, Député
Publié le 22 août 2013
En ligne
Et une motion au parlement écossais…
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http://www.scoop.it/t/adam-smith-le-grand-tour-creation-fringe
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Vanessa Oltra : [email protected] ou 06 23 80
27 81
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