Centre d`art La Fenêtre

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Centre d`art La Fenêtre
La Fenêtre
Communiqué de presse
Christopher TAYLOR,
«Calcutta - La mémoire de l’oubli»
Dans le cadre de la sélection «Hors les murs» du Festival «Les Boutographies,
rencontres photographiques de Montpellier», La Fenêtre présente du 2 au 17
mars 2013, le photographe anglais Christopher Taylor et sa série sur la ville
indienne de Calcutta.
CHRISTOPHER TAYLOR
Après des études de zoologie, à l’université
de Sheffield, Christopher Taylor démarre une
carrière de chercheur qu’il abandonne pour se
tourner vers la photographie à partir de 1986.
1986 est également l’année au cours de
laquelle il débute de nombreux voyages en Asie,
notamment en Inde, rapportant des séries de
reportages photographiques.
Christopher Taylor, qui se définit lui-même
comme un «photographe autodidacte» a obtenu
deux bourses : l’une, en 1998, de la DRAC
Languedoc Roussillon ; l’autre en 2001, allouée
par le Centre national des arts plastiques.
De nombreuses expositions lui ont été
consacrées à travers le monde, en Europe, en
Inde et en Chine. Il est représenté à Paris par la
Galerie Camera Obscura
Né en 1958 à Skegness, Angleterre.
Expositions Individuelles (sélection)
2012- Close-up, Seagull foundation for the arts, Calcutta,
Inde.
2011- Le silence est l’espace, OFOTO Gallery, Shanghai,
Chine.
2010- Le silence est l’espace, Hôtel Fontfreyde centre pour la
photographie, Clermont Ferrand.
Galeria Bacelos, Vigo, Espagne.
Gucang Photography Space, Lanzhou, Chine.
2009 - Red square, Gallery Out of Place, Tokyo/Nara, Japon.
Red square, Galerie Camera Obscura, Paris.
2008 - Steles, OFOTO Gallery, Beijing, Chine.
Red square, La Cartonnerie, Reims.
2007 - Seagull Foundation for the Arts, Calcutta, Inde.
Tasveer Arts, Delhi / Bangalore / Mumbai, Inde.
Galerie Auga fyrir auga, Reykjavik, Islande.
2006 - Fadeur, OFOTO Gallery, Shanghai, Chine.
Itineraire des Photographes Voyageurs, Bordeaux.
2005 - Lianzhou Photography Festival, Lianzhou, Chine.
Atelier de visu, Marseille.
Galerie Toshi-seitatu-kobo, Osaka, Japon.
Gallery Out of Place, Nara, Japon.
2004 - Galeria Bacelos, Vigo, Espagne.
Steles, Galerie Camera Obscura, Paris.
Centre Atlantique de la Photographie, Galerie du Quartz,
Brest.
2003 - Steles, Pingyao International Photography Festival,
Chine.
Steles, Palais du Tau, Reims.
2001 - Photofestival Noordelicht, Groningen, Pays-bas.
Islande/Menues actions, Galeria Maria Martin, Madrid.
2000 - Islande, Galerie Camera Obscura, Paris.
Galerie Municipale du Chateau-d’Eau, Toulouse
«Le temps, dans les images de Christopher,
n’est pas «saisonnier», et encore moins «fugiitf»
: il n’immortalise pas l’instant avec son apareil
photo mais recueille l’aspect le moins mortel et
le plus «durable» de la «réalité». La sensation de
se trouver au delà de la temporalité m’a frappée
et conquise dès la première fois. les lieux et les
regards ne sont pas soumis au changements
d’humeur, au vacarme confus des passants,
aux synergies temporaires des rencontres, il
s’agit plutôt d’une réflexion épurée qui agit en
soustrayant. Le sens de l’histoire et du passé qui
intéresse Christopher, imputable peut-être à la
nostalgie d’une simplicité «originelle» toujours
plus compliquée et corrompue, il l’exprime en
repérant et en choisissant quelques symboles
immuables, des «emblèmes qui, une fois entrevus, ne peuvent pas s’oublier ni être confondus».
[...]
Lorsque Christopher Taylor photographie les
villes, même si il cherche méticuleusement à
éviter la présence des êtres humains qui rendraient reconnaissable l’époque et délimiteraient
ainsi la portée de l’image, il privilégie les vestiges qui se réfèrent à des périodes significatives
de l’histoire : C’est le cas de «Red Square» à
Calcutta. [...]
Le «manque de bruit» qui envahit ces lieux
bondés et bruyants chaque jour et que le photographe a surpris désert dans de rares occasions,
fait naître des sentiments disparatres. Ceux
qui connaissent ces lieux «pleins» éprouvent
une sensation de dépaysement, même en étant
accoutumés, plus encore que ceux qui les voient
pour la première fois et pensent que c’est son
état normal.
Les images de Christopher, même si elles
renvoient à la réalité, ne sont ni documentaires
ni narratives. Le silence, l’espace qu’elles nous
offrent n’ont besoin de rien si ce n’est de leur
beauté et de leur nudité pour être significatives,
pour être en mesure de susciter des émotions.
[...]
Le photographe aime se sentir «en dehors»,
étranger, détaché des cultures qu’il photographie, peut-être parce qu»il gagne en profondeur
et laisse derrière soi son sentiment d’appartenance, dans le sens positif ou négatif du terme,
lequel anéantirerait sa volonté de «décharner» la
réalité laissant voir des os blanchissants.»
Monica Dematté
mars 2010
Commissaire d’exposition :
Gaëlle Maury
Dates :
Du 2 au 17 mars 2013
Vernissage :
Le jeudi 7 mars 2013, à 18h, en présence
de l’artiste
Visuels sur demande
[email protected]
Christopher Taylor - Exposition à La Fenêtre